Le fonds Pierre Lafond est un fonds spécifique unique conservé à la bibliothèque Droit-Lettres de l’université de Caen. Il se compose de 1 800 photographies sépia de la Grande Guerre collées sur carte bristol avec légende manuscrite identifiant les lieux et scènes.Leurs thématiques se partagent entre la guerre (les belligérants, le front, les Dardanelles sur terre et sur mer, les monuments et la vie quotidienne à Paris, l’armement) et la vie politique, économique, sociale (portraits, visites, expositions, manifestations, conférences, mode et sport, etc. ).

Ensemble regroupant l'atlas de Bayeux, l'atlas des bâtiments départementaux, des cartes topographiques cantonales et diverses cartes du département.

Numérisation de deux plans de la ville de Bayeux datant du début du XIXe siècle. Plans levés conformément au décret du 27 juillet 1808. Plans levés par Peschet géomètre de 1ère classe.Le premier document a été achevé en 1811 met en valeur la partie rurale de la ville.Le second, plus axé sur le centre-ville, a été terminé en exécution de l'ordonnance de sa Majesté Louis XVIII du 29 février 1816, commencé sous l'administration de M. Genas Duhomme et achevé sous celle de M. Corentin Conseil maires.

Le fonds d'archives de la ferme d'Avoise à Radon conservé aux Archives départementales de l'Orne comprend 1520 plans, dont 348 doubles, ainsi que de nombreux actes d'achat et de baux illustrant la gestion du domaine.La ferme modèle d'Avoise est l'une des trois grandes exploitations agricoles construites dans les années 1850-1860 dans la plaine d'Alençon pour la production d'alcool de betterave, et secondairement de céréales et de bovins.Le fonds d’archives permet de suivre la constitution rapide du domaine d'Avoise à partir de 1858, de comprendre les aménagements et amendements réalisés pour améliorer la productivité des sols. Les plans offrent une représentation exceptionnelle des techniques et de l'état de l'art en matière d'architecture industrielle et agricole.

Internationalement connue, la Tapisserie de Bayeux a donné lieu à plus d’un millier de publications. Les conservateurs successifs de la Médiathèque se sont attachés à rassembler tous ces imprimés mais aussi des archives et des photographies en un fonds bien distinct dénommé « fonds de la Tapisserie de Bayeux ».Les documents sont de nature hétérogène. Les ouvrages imprimés prédominent. Les livres d’histoire générale et d’histoire de l’art consacrés à la Tapisserie sont les plus nombreux. Font également partie de ce fonds des livres éclairant le contexte de la conquête de l’Angleterre ainsi que des études sur Guillaume le Conquérant.Les archives forment deux ensembles bien distincts. L’un est issu de la correspondance échangée entre les conservateurs et les chercheurs (quelques pièces éparses). L’autre émane d’un historien et archéologue allemand, Herbert Jankuhn, chargé par le régime nazi, en 1941, d’une étude in situ sur la Tapisserie de Bayeux.Les documents iconographiques, hormis un collotype de 35 m de long du XIXe siècle et des cartes postales du début du XXe siècle, proviennent des archives personnelles d’Herbert Jankuhn et forment un témoignage irremplaçable sur l’état de conservation de la Tapisserie en 1941.

Fonds Bourgault de photographies sur la région de Flers.

Collections de l'Antiquité et du Moyen-Age du musée municipal d'Avranches.

Le projet proposé porte sur la collection de cadastres par masse de culture et de cadastres parcellaires dits "napoléoniens". Ces documents, qui constituent la première couverture cartographique systématique détaillée du territoire ornais, constituent l'un des fonds les plus précieux et les plus consultés des Archives départementales.Le projet consiste en la saisie de l'inventaire existant des différentes planches cadastrales, au nombre de 4 480, et leur numérisation. La finalité du projet est de constituer une banque d'images regroupant l'ensemble des documents iconographiques et cartographiques de l'Orne pour les XVIIe, XVIIIe et le début du XIXe siècles.

Un fonds de plus de 6.000 documents iconographiques (dessins, estampes, cartes postales, plans…) est en cours de numérisation et de traitement informatisé. Les sujets représentés sont essentiellement bas-normands, et relèvent de domaines aussi divers que l'architecture et l'urbanisme, les coutumes populaires, la statuaire, le littoral, l'histoire de la Normandie, etc.

Une grande partie du fonds ancien (150 manuscrits) de la bibliothèque d'Alençon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (le Monastère de la Visitation, le collège des Jésuites, le couvent de Capucins, l'église Notre Dame...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 85 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La plupart des manuscrits médiévaux proviennent de l'abbaye de Saint-Evroult qui posséda un scriptorium dès sa fondation, en 1050. Nous pouvons citer dans ce fonds ancien prestigieux, une "Biblia Sacra", du XIIIe siècle, le manuscrit "De Fide" (fin XI- début XIIe siècle). Ces ouvrages ainsi que de nombreux manuscrits du scriptorium de l'abbaye de Saint-Evroult sont caractérisés par des "titres en capitales rustiques rehaussées de couleur, initiales historiées et ornées avec des coloris vifs, rouge orangé, vert clair, bleu franc".L'ouvrage le plus ancien est un "Evangile" venant d'un scriptorium breton du IXe siècle, possédant des peintures en pleine page.

Programme de collecte de témoignages de militants étudiants enrichissant et s’enrichissant, des recherches en cours.La méthode adoptée est celle du récit de vie, la période étudiante étant au cœur d'un entretien semi-directif, mais n'occultant ni l'amont, ni l'aval du parcours du militant. Chaque témoignage est accompagné d'un résumé analytique détaillé chrono-thématique permettant un accès aux différentes plages audio.La restitution de ces parcours étudiants vise également à mieux cerner leurs vécus et leurs évolutions au fil des générations.

Registres matricules des gens de mer :Quartier de Honfleur, 1761-1948Quartier de Trouville, 1812-1937La matricule représente le document de base de l'inscription maritime puisqu'en plus du signalement et de l'état civil de chaque marin on y trouve des renseignements sur sa carrière au commerce ou à la pêche et sur ses services à l'État. Chaque catégorie de personnel (capitaines, maîtres, pilotes, matelots, novices, mousses, hors de service, ouvriers…) constitue une série de registres particulière.

Manuscrits anciens, médiévaux pour la plupart, du fonds de la bibliothèque du chapitre de Bayeux : manuscrits littéraires et théologiques, dont certaines enluminés, cartulaires, obituaires, etc.

Ensemble d'affiches de la première guerre mondiale.

Le fonds comprend l'ensemble presque complet des papiers de l'ancienne Amirauté de 1667 à 1695, avec quelques pièces allant jusqu'en 1719. Il comprend les dossiers des affaires jugées devant l'Amirauté, les actes de propriété et réceptions, les rôles d'équipages déposés au greffe, les congés délivrés au nom de l'Amiral, supléés ou doublés par les journaux de navigation et les rapports de mer.

Les registres dit Matricule militaire (états signalétiques et des services) sont une source importante pour la recherche de l'histoire des familles. Créés à partir de la classe 1867, mais présents seulement à partir de 1870 dans notre département, les registres matricules décrivent chaque conscrit, signale son état civil, ses différents corps d'affectation, ses adresses successives et de nombreux détails comme les campagnes, les blessures, les condamnations... Les conscrits se font recenser dans le bureau de leur lieu d'habitation à l'âge de 20 ans.Les registres matricules sont établis à partir des listes élaborées au niveau communal, puis cantonal et rassemblées par le bureau en charge des affaires militaires. Il existe deux types de documents : les "tables alphabétiques" annuelles qui listent les conscrits en mentionnant le numéro matricule qui leur a été attribué lors de leur recrutement et les "registres matricules", qui comptent parfois plusieurs volumes selon les années. Dans le Calvados, il existe trois bureaux : Caen, Falaise et Lisieux.

La collection se compose de représentations à valeur ethnographique des relations de l’homme à la mer en Basse-Normandie. Le patrimoine immatériel des pratiques liées à la mer, qu’elles soient professionnelles ou de loisir, est reflété par ces photographies et films documentaires conservés dans les musées. Les documents concernent donc aussi bien la pêche professionnelle que la pêche à pied, les fêtes et traditions liées à la mer, les activités de commerce et de transport, la baignade, la charpente navale, la culture portuaire…Ces fonds apportent un éclairage complémentaire aux collections d’objets issus de ces pratiques et qui sont conservés dans les musées (bateaux, outils de pêche, costumes de plage, outils de charpente navale…), ainsi qu’aux collections de tableaux de marine et autres représentations artistiques sur cette même thématique.Les documents proviennent des collections de l’écomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel, du Musée maritime de Tatihou, du Musée villa Montebello, du Musée du Vieux Granville, du Musée de la Marine de Honfleur et du CRéCET.

Manuscrits de la bibliothèque monastique du Mont-Saint-Michel 10e – 16e siècles :50 manuscrits textes et images,Décor de tous les manuscrits du fonds, manuscrits locaux du 17e - 19e siècles.Plans, cartes, dessins, gravures d’Avranches et du Mont-Saint-Michel2000 cartes postales d’Avranches et du Mont-Saint-Michel

Les collections numismatiques du Musée de Normandie sont composées de 1200 monnaies de fouilles (acquises depuis 1947, date de création du musée) et de 8059 monnaies de fouilles et monnaies de collection provenant du fonds du Musée de la Société des Antiquaires de Normandie, qui joua un rôle fondamental dans les études pionnières d'histoire et d'archéologie de la France au XIXe siècle, mais fut sinistré en 1944. Ses collections survivantes ont été transmises en 1983 à la Ville de Caen pour être confiées au Musée de Normandie.La valorisation de ces collections s'inscrira en particulier dans le projet de base de données en ligne du Centre Michel de Boüard de l'université de Caen Basse-Normandie ; projet spécialement dédié à la numismatique. En collaboration avec le pôle numérique de la MRSH (Maison de la recherche en sciences humaines de l'Université de Caen). Ce vaste programme, intitulé « NUMMUS » et dont une première visualisation sera accessible sur le net avant la fin de l'année 2011, est destiné à promouvoir une consultation libre et ouverte pour tous les internautes des ressources numismatiques régionales étudiées au Centre Michel de Boüard depuis 1972.Sur un ensemble plus vaste qui fait l'objet d'une opération programmée, le projet de numérisation en 2012 portera donc sur un sous-ensemble cohérent et bien délimité de 2602 monnaies,- 1200 monnaies de fouilles du Musée de Normandie (Antiquité et Haut Moyen Age)- 1402 monnaies antiques du fonds de la Société des Antiquaires de Normandie (Protohistoire, Antiquité, Haut-Moyen Age)

Le Musée maritime de l'Ile Tatihou a été créé pour accueillir le mobilier archéologique provenant des épaves de la Hougue (bataille de mai-juin 1692). Le programme culturel et scientifique du musée s'est depuis lors élargi aux thèmes suivants : beaux-arts; histoire et ethnographie maritime des côtes de Basse-Normandie; histoire technique, économique et sociale de la pêche mais aussi histoire des aménagements et usages du littoral; histoire naturelle du littoral -flore terrestre du littoral, faune et flore marines-.On y trouve des archives papier provenant d'établissements ostréicoles ainsi que des plans de bateaux.Ce projet de numérisation englobe aussi les collections du musée de Regnéville. Il s'est fait grâce au partenariat entre le Conseil Général de la Manche, le département de l'IUT de Saint-Lô Services et réseaux de communication, le syndicat mixte Manche Numérique et le Centre Régional des Cultures Ethnologiques et Techniques de Basse-Normandie (C.Ré.C.E.T).

Le présent projet porte sur la numérisation des microfilms des tables décennales de l'état civil du département de l'Orne de 1792 à 1902. Ces tables, représentant environ 55 000 images, constituent un outil indispensable à la recherche généalogique. Il s'agit des documents les plus fréquemment consultés aux Archives départementales.Leur numérisation permettra d'offrir un accès instantané à l’information, une consultation multiple en simultané et une reproduction plus facile.Ce projet serait complété par la numérisation des microfilms des registres paroissiaux et d'état civil en cours de réalisation en collaboration avec la Société généalogique de l'Utah.L'objectif des Archives départementales est de disposer, au terme du programme de microfilmage, d'une image de consultation numérique de l'ensemble de l'état civil du département.

Il s'agit des phototypes du Château de Pontécoulant, du Musée de la Mine du Molay Littry, du Moulin de Marcy et de leurs collections. Ils concernent l'architecture, les objets mobiliers et le patrimoine industriel.

Numérisation des registres de l'état civil à partir de microfilms.

Cette collection correspond à un ensemble de 688 cartes et plans se décomposant en 829 documents ayant appartenu au négociant havrais Remy Valdemar Chardey (1813-1900), un des grands collectionneurs havrais de la fin de XIXe siècle. Ces documents du XVIe au XIXe siècle, peu connus, ont été pour la plus grande partie réunis par le géographe havrais Jean-Baptiste Eyriès (1767-1846), géographe, traducteur, et notamment collaborateur des Annales des voyages de la géographie et de l'histoire. Ce fonds comprend plusieurs plans anciens du Havre.

Louis Alphonse de Brébisson (1798-1872) écrivit en 1852 un ouvrage sur la photographie au collodion mais fut également un botaniste comme en témoignent d’ailleurs certaines de ses photographies de plantes ou de paysage. Il fut un des premiers à couvrir les paysages de Normandie, région dans laquelle il reste connu comme un des pionniers de la photographie. Le service dispose de 635 clichés sur plaques de verre collodion ou albumine réalisés entre 1850 et 1865.

Numérisation des plans du cadastre napoléonien: près de 5000 planches ont été numérisées.

Plan d'alignement d'Argentan, 15 planches, 1818

Les fonds retenus représentent la partie la plus ancienne de la collection. Ils concernent la période allant de 1839 à 1914. Ces pièces sont des œuvres majeures du patrimoine photographique français et sont parfois les seuls tirages connus, ce qui justifie leur numérisation et leur diffusion.D'autre part, la collecte, la préservation, la numérisation et la diffusion des fonds constituent un enjeu majeur dans une région ayant connu d'importants bombardements, au cours desquels un important patrimoine architectural mais également photographique a disparu.- Fonds Alphonse de Brébisson (1798-1972): Pionnier de la photographie, installé à Falaise il est membre fondateur de la Société française de Photographie. Ami d'Adolphe Humbert de Mollard, il entretient des relations avec bon nombre de photographes dont il réunit dans un album quelques tirages photographiques. Il entretient également des relations importantes avec les milieux des naturalistes auxquels il appartient en tant qu'auteur d'une Flore de Normandie et spécialiste des diatomées, sujet de ses photographies au microscope solaire.-Fonds Edmond Bacot (1814-1875): Le fonds Bacot d'origine diverse regroupe des vues d'architecture de Caen et de sa région parmi les plus primitives.- Fonds Jean-Charles Langlois (1789-1870) : Il constitue un fonds exceptionnel comprenant une partie des photographies trouvées dans les papiers de Langlois. Il regroupe des œuvres de Langlois, des photographies œuvres d'autres photographes reproduisant son travail ou acquise à titre documentaire. Enfin, on y trouve 24 tirages originaux de clichés réalisés par Maxime Du Camp en Egypte lors de son voyage en compagnie de Flaubert en 1849-1850.- Fonds Marc Ferrez (1843-1923): Photographe brésilien d'origine française, Marc Ferrez est un des grands photographes de Rio de Janeiro et du Brésil à l'époque de l'Empire brésilien (vues de Rio de Janeiro et des travaux de construction du chemin de fer).- Le Fonds dit Normand : regroupe des tirages de photographes normands (Ferdinand Tillard, Julien Blot, Alfred Villeneuve, Alfred de Liesville, Henri Magron) ou ayant pris pour sujet la Normandie (Théodule Devéria, Francis Frith, Stephen Thompson…). Ce sont essentiellement des vues d'architecture et de paysages de la Normandie.

Film amateur sur une fête locale

Une grande partie du fonds ancien (128 manuscrits) de la bibliothèque d'Evreux provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (de l'abbaye de Saint-Taurin, du chapitre de la cathédrale, du séminaire, du couvent des Capucins, l'abbaye de Lyre), aux émigrés de la région, et aux confiscations lors de la séparation de l'Etat et de l'Eglise. Dons, legs, achats... ont aussi progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 15 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Un des plus anciens volumes conservés par la bibliothèque, est un "Commentaire sur les psaumes" de Saint Augustin (fin du XIe siècle). Nous pouvons citer aussi un recueil de textes du XIIIe siècle, il contient plusieurs pages où figurent d'étonnants dessins à la plume représentant l'histoire de David.Les manuscrits les plus richement enluminés proviennent de la cathédrale d'Evreux : antiphonaires, bréviaires et surtout trois missels commandés par les évêques aux XVe et XVIe siècle, avec le missel de Raoul du Fou (manuscrit somptueusement décoré de douze miniatures et de très nombreuses lettres ornées du XVe siècle) ou le missel d'Ambroise Le Veneur (XVIe siècle).

Les confiscations révolutionnaires, les dons, les legs et une politique d'achat active ont permis à la bibliothèque municipale de Rouen de posséder un fonds ancien très important. Le Ministère de la Culture et de la Communication a déjà numérisé 125 manuscrits médiévaux enluminés dans le cadre de la campagne de numérisation du ministère.Ces fonds proviennent pour la plupart, des bibliothèques de l'abbaye des bénédictins de Saint-Ouen, de l'abbaye de Jumièges, de Fécamp, de Lyre qui sont connues pour leurs manuscrits témoignant de la peinture romane en Normandie. Par exemple, nous pouvons citer un sacramentaire de l'école de Winchester en Angleterre du XIe siècle.Parmi les œuvres les plus remarquables, nous pouvons citer les "Grandes bibles" de Fécamp des XIe et XIIe siècle, recueil de la vie des saints, "Gesta Normannum de Guillaume de Jumièges (époque monastique du temps de Guillaume le Conquérant). La bibliothèque de la cathédrale conservait un "Ovide" moralisé par Chrétien Legouais (453 miniatures), de même que le "Roman de Fauvel", tous deux produits par le même artiste au XIVe siècle.Il faut citer aussi les miniatures (dont l'artiste était fortement influencé par la culture du Nord de la France) d'un exemplaire du Xe siècle des "Ethiques, Politiques et Economiques" d'Aristote traduit par Nicolas Oresme.Pour finir ce bref aperçu, il faut parler d'un riche psautier du XIIIe siècle, un livre d'heure ganto-brugeois du XVIe siècle, un "Tancuinum sanitatis" du XVe siècle.

La villa Montebello est typique de l'architecture balnéaire de la société du Second Empire.Outre les collections dédiées à l'histoire des bains de mer, le musée dispose également d'un très important fond d'affiches de Raymond Savignac. Le célèbre affichiste a choisi Trouville-sur-Mer pour résidence pendant les vingt-cinq dernières années de sa vie.Ce fond d'affiches publicitaires constitue un axe essentiel des collections du musée.

Le patrimoine industriel est l'une des grandes thématiques initiées par l’Inventaire général. En 1996, la Basse-Normandie expérimente le recensement systématique du patrimoine industriel (moulins, hauts-fourneaux, fours à chaux, tuileries, briqueteries, filatures…). Ce programme ambitieux est l’occasion de définir un vocabulaire spécifique à l’architecture industrielle, aux moteurs énergétiques et aux machines de production, et de dresser un état des sources documentaires.Chacun des 500 dossiers constitués sur des établissements désaffectés ou encore en activité contient de nombreuses illustrations (photographies contemporaines, reproduction de plans, cartes postales, gravures…), ainsi qu’un état des sources documentaires (archives et bibliographie).Plus de 2 000 photographies numériques ou argentiques numérisées illustrant les dossiers sont diffusées.

À l'époque révolutionnaire, plusieurs décrets tentent d'établir un recensement général de la population. Le premier recensement est organisé par la loi du 28 pluviôse an VIII, et a lieu en 1801 dans les 98 départements de l'époque.Cependant, leur confection a été faite au gré de chaque département et de chaque commune, et ne se généralise réellement qu'à partir de 1836.Depuis 1836, ces listes délivrent les noms, prénoms, âges, situation familiale et profession des habitants des communes du Calvados. Celle de 1851 renseigne sur la religion ; voire parfois sur les maladies éventuelles. Celles de 1872 et de 1876 informent du lieu de naissance mais ce n'est seulement qu'à partir du recensement de 1906 que sont mentionnés les années et lieux de naissance.

Ce fonds documentaire est constitué de 371 photographies allemandes entre 1940 et la Bataille de Normandie en 1944. Ces clichés "de propagande" mettent surtout en avant la supériorité de l'armée allemande, sa puissance défensive et moderne que représente le mur de l'Atlantique. Ils dénoncent l'inefficacité des attaques des alliés qui détruisent les villes, maltraitent les populations...

Le fonds conservé aux archives photographiques totalise 3 000 clichés répartis en trois grands ensembles :• Un panorama de la France à travers des vues de villes et villages, de monuments importants, de scènes traditionnelles, de types humains et de petits métiers.• Quelques reportages ou grandes séries cohérentes : "la vie des marins (Toulon)", "la fête foraine", "les pompiers de Paris", "les inondations de 1910", "la fête des fleurs à Neuilly",...• La commande faite par l'agence International Kinema Research d'Hollywood qui avait chargé Seeberger de constituer une documentation photographique destinée à servir de base à la réalisation de décors typiquement français : cafés parisiens, théâtres, magasins, restaurants, lieux et figures typiques.

Le registre débute par la transcription des statuts de l'association arrêtés le 22 juin 1452 (fol. 1-4v). On trouve ensuite la liste des échevins et des franchis jusqu'en 1487 (fol. 5-6v) débutant par une belle lettre ornée représentant saint Nicolas et les trois enfants de la tradition.A partir du fol. 8, se trouve la liste des frères et soeurs de la confrérie et des chapelains, établie par paroisse de Caen. Le nombre des affiliés est considérable avec 244 affiliés pour la paroisse Saint-Nicolas, 78 pour la paroisse Saint-Pierre, etc. Le transcripteur a fait précéder la liste de chaque paroisse de quelques vers.L'essentiel du registre est constitué des listes des membres de la confrérie (échevins, chapelains et servants) jusqu'en 1789. On trouve parfois intercalées des mentions ayant trait à l'histoire de la confrérie ou de portée plus générale.

Les missions de l'Odyssée, en tant que Musée de France, sont, en autre, de « conserver, restaurer, étudier et enrichir les collections ». Les collections ne sont pas figées : de nouvelles acquisitions sont faites en fonction des occasions qui se présentent.

" Les maisons de bois de Lisieux, feuillets extraits du portefeuille d'un batteur de pavé. Cette collection a été réalisée et dessinée dans les rues de Lisieux " par le Baron François Marie Joseph Tardif de Moidrey (1860-1947) que nous pouvons retrouver dans le manuscrit 158 (Lisieux, 1923 - [14]-100-X f. : ill. ; 372 mm ) à la bibliothèque municipale de Lisieux.L'auteur a légué en 1940, un recueil de 38 aquarelles, 80 dessins à la plume, 2 dessins au crayon… précédés de ses communications faites au Congrès des Sociétés savantes en 1923.

Normannia est une bibliothèque de textes numérisés sur la patrimoine, l’histoire et la culture de la Normandie à différentes époques. C'est au sein de ce fonds de plus de 100 000 documents que les choix sont réalisés afin d'organiser la bibliothèque selon des thématiques : littérature et poésie pour rappeler les grands maîtres mais aussi révéler textes et auteurs oubliés, contes et légendes sur les moeurs et coutumes des habitants de la région, livres rares à propos du folklore bas normand, textes d'intérêt scientifique, historique ou récits comme autant de témoignages de l'histoire locale... Sans oublier les ouvrages de géographie, les descriptions de paysages, les récits de voyages...

Ce fonds se compose de collections de plans, pour l'essentiel manuscrits (XVII-XIX), réunis par l'administration centrale des Travaux maritimes et relatifs aux installations de la marine.Il concerne les ports et les régions de Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort, Toulon, La Rochelle et Royan, les forges de La Chaussade, l'établissement d'Indret, les fonderies de Ruelle et de Saint-Gervais, les colonies françaises.A l'heure actuelle, seuls les plans relatifs à Brest et à sa région sont numérisés.

Le projet porte sur la numérisation des registres paroissiaux et d'état civil des communes ornaises à partir des microfilms en cours de réalisation par les Archives départementales et par la Société généalogique de l'Utah. Ce sont, avec les tables décennales, les documents les plus consultés aux Archives de l'Orne.Leur numérisation permettra d'une part d'offrir une consultation et une reproduction plus facileL'objectif des Archives départementales est de disposer, au terme du programme de microfilmage, d'une image de consultation numérique de l'ensemble de l'état civil du département (XVIe siècle-1902.

Ce fonds a été constitué par Michel Colleu et est conservé par l'association La Loure.Natif du Havre, Michel Colleu s'est intéressé dès la fin des années 1960 aux musiques de tradition orale et a entrepris en 1974 une vaste campagne d'enquête à travers le Pays de Caux, avec quelques incursions en Basse-Normandie. C'est ce travail de terrain qui a contribué à révéler la persistance des rondes chantées en Pays de Caux jusqu'à une époque pas si éloignée (la sortie de la guerre) et la diversité des répertoires de ce territoire (chants de moissons, chants de quêtes, chants des pêcheurs et des ateliers maritimes…). La constitution de ce fonds s'est échelonnée de 1974 à 1981. Il porte essentiellement sur le Pays de Caux mais comporte également des enregistrements auprès de chanteurs traditionnels de Basse-Normandie. Ce projet de numérisation pour la Normandie s’inscrit dans une opération intitulée “Pays de Caux - Pays de Chanteurs”, visant à étudier et populariser les répertoires traditionnels de ce territoire régional. Ce faisant, il constitue pour l'association La Loure l'opportunité d'entreprendre le chantier de la numérisation et de la mise à disposition des fonds sonores en rapport avec la Normandie, région peu identifiée pour ses répertoires traditionnels malgré de très belles enquêtes, échelonnées des années 1950 à aujourd'hui.

La bibliothèque électronique propose des textes et extraits de textes concernant Vire, sa région et la Normandie.

Une partie du fonds ancien (25 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Cherbourg provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses, aux émigrés et déportés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 3 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation. Nous pouvons citer parmi les ouvrages les plus remarquables par leurs enluminures, un "livre d'heures à l'usage de Rouen" du début du XVIe siècle.

La presse étudiante est particulièrement éphémère et irrégulière. L'objectif ici, grâce à une numérisation partagée de fonds, est de reconstituer numériquement des collections les plus complètes possibles de périodiques étudiants matériellement éclatées dans différents lieux de conservation. La presse étudiante numérisée comprend près de 80 titres dont:- "L'étudiant de France", journal national de l'UNEF- "Grenoble université", le journal de l'AGE de Grenoble - "Reims U", journal de l'AGE de Reims - "Clarté", journal de l'UEC- Le Bulletin d'information de l'association Guy Renard- La revue Existences, puis AGEMC (AGE Maison de cure) INFORM ou encore Les cahiers de l'AGES- Le Bulletin d'information de la FSEF- Les publications 'Mnef informe' et 'Mnefomane'- PH7 des étudiants en pharmacie de Reims

Textes et actes conservés par la Bibliothèque nationale et les Archives nationales, dans lesquelles intervient un membre de la famille de Chabot ( XIe-XVIIIe siècles): transcriptions intégrales, analyses et index par le vicomte Paul de Chabot (1864-1950) en 18 volumes manuscrits.

Ces deux registres exceptionnels par leur contenu documentaire comme par leurs caractéristiques matérielles sont des rescapés des ravages du temps et des guerres de religion. Ils conservent les procès-verbaux d'élection des recteurs de l'Université depuis les premières élections jusqu'en 1567, avec pour chaque recteur le nom et la qualité des électeurs et des étudiants. Il y a une nouvelle élection tous les six mois. La fin du second registre correspond à la période de grave crise de l'Université liée aux guerres de religion.

Le fonds Delassalle, photographe à Caen entre 1940 et 1950, comprend de nombreux clichés des destructions de Caen, Cheux, Noyers-Bocage après les bombardements alliés des villes Normandes en 1944. Une autre partie de ces photographies illustre l'architecture intérieure de l'Abbaye aux Hommes et des bâtiments conventuels.

La Normandie est une des régions dentellières les plus célèbres du monde (dentelles d'Alençon, d'Argentan, de Caen ou de Bayeux), le Musée de Normandie à travers divers évènements met en valeur ses collections.Cette collection est composée de pièces textiles diverses, certaines pouvant être photographiées à plat (mouchoirs, volants, métrages, barbes, cols, échantillons), d'autres nécessitent un mannequinage particulier (corsages, guimpes, robes, mantilles, châles). Les éléments sont brodés (127 pièces) ou ornés de dentelles (173 pièces) pour des vêtements ou éléments de vêtements.

Auteur d'une série de photographies sur l'architecture religieuse et civile en France, principalement ceux de Picardie et de Normandie. Membre de la Société des antiquaires de Picardie, de la Société d'émulation d'Abbeville, depuis 1914, il fait partie du Conseil d'administration de la Société française d'archéologie. En 1930, il devient inspecteur divisionnaire pour la Picardie, la Flandre et l'Artois.Le fonds conservé aux Archives photographiques est un dépôt de la Société française d'archéologie. Il totalise plus de 3600 négatifs.

Les archives Académie expérimentale des théâtres et Jo Tréhard présentent un intérêt scientifique de premier ordre.Faisant appel à ceux qu'elle considère comme des maîtres et élaborant avec eux des actions de recherche destinées aux nouvelles générations de metteurs en scène et d'acteurs, l'Académie mena de nombreux travaux pédagogiques autour d'auteurs dramatiques tels que Pasolini, Müller, Novarina, Koltès ou Genet. Dans sa préoccupation constante de transmission des savoirs, elle favorisa de nombreux échanges entre théoriciens et praticiens, en France aussi bien qu'à l'étranger, provoquant des rencontres, nouant des dialogues et mettant en place des actions ou des laboratoires de recherche avec les principaux acteurs du théâtre d'aujourd'hui, de Tadeusz Kantor à Bob Wilson, de Jerzy Grotowski à Judith Malina, de Jacques Lassalle à Anatoli Vassiliev.L'apport de Jo Tréhard fut déterminant dans la construction du nouveau théâtre municipal de Caen qui fut inauguré en 1963. Il y poursuivit avec sa compagnie dramatique un travail de création au rayonnement national (permettant notamment à Antoine Vitez de réaliser ses premières mises en scène) ainsi qu'un combat permanent pour l'accession du plus grand nombre à la culture. En désaccord avec la mairie, il dut quitter le T.M.C. en 1969 et pour sa compagnie promue Centre Dramatique National, il inventa un troisième théâtre, quatre ans avant sa mort. Son parcours en fait aujourd'hui une figure exemplaire de l'histoire de la décentralisation théâtrale.

Le projet de numérisation porte sur la documentation photographique constituée par la Conservation des antiquités et objets d'art de l'Orne depuis 1981, à l'occasion des visites de récolement et de recensement des objets mobiliers du Département. Il concerne 10 000 images (sous forme de diapositives) représentant 5 000 objets (retables, tableaux, statues, peintures murales, vitraux, mobilier liturgique, bannières, ornements liturgiques, orfèvrerie, mobilier civil, tapisseries etc.).L'intérêt scientifique des objets est multiple :- intérêt artistique, esthétique ou ethnographique, reconnu par des mesures de protection au titre de la loi sur les Monuments Historiques (pour 3235 sur les 5 000 retenus). On y trouve à la fois des objets de grande qualité artistique et des objets caractéristiques de productions vernaculaires.- intérêt par la diversité des objets retenus : diversité des supports et matériaux, des fonctions, des époques etc.- intérêt par l'exhaustivité du recensement effectué par la conservation des antiquités et objets d'art sur le territoire du Département de l'Orne.

Les collections photographiques s'organisent autour de nombreux fonds, souvent d'origine privée, qui comptent, outre les tirages et pièces isolées (2500 ont été numérisés), environ 15000 plaques de verre (dont près de 4000 numérisées), une collection de cartes postales sur le département riche de quelques 54000 pièces dont près de 43 numérisées, près de 4000 photographies réalisées dans le cadre du Débarquement en 1944.

Musée d'histoire et de société, riche d'importantes collections archéologiques et ethnographiques, le Musée est articulé autour de plusieurs thèmes:- Historique: des premiers feux aux premiers monuments, des Gaulois aux Romains, des royaumes francs aux pirates saxons…- Géographique et Ethnologique: le Musée donne à voir et à comprendre au fil du temps, les objets et pratiques du quotidien comme les chefs-d'œuvre des arts et traditions populaires...La grande histoire de la formation d'un territoire précède l'évocation plus paisible des paysages et de l'habitat, de l'artisanat et des techniques, des costumes et des coutumes.Ces collections seront prochainement mises en ligne.

Le "Journal de Rouen" est le plus ancien journal régional de France. Il constitue une source indispensable pour l'histoire de la Haute-Normandie, traitant de sujets aussi divers que l'actualité politique et sociale, l'économie, les mouvements de navires, la littérature, les spectacles, les manifestations sportives…La numérisation porte sur l'intégralité du "Journal de Rouen", du premier numéro paru en 1762 sous le titre "Annonces, affiches et avis de la Haute et Basse Normandie" jusqu'à la création de "Paris-Normandie" en 1947, soit plus de 186 années d'informations régionales. Grâce à l'océrisation des pages, il sera possible d'effectuer des recherches plein texte.

Numérisation en 2002 d'une partie des phototypes anciens des Archives départementales (1852 - 1950 environ) regroupés en différents fonds, représentant 3890 clichés.Le fonds Pasquis, photographe professionnel et éditeur de cartes postales à L'Aigle au début du XXe siècle constitue l'essentiel (2550 clichés). Il s'agit de clichés de monuments, d'événements, de scènes de vie de famille, d'activités industrielles pris dans le Pays d'Ouche essentiellement (Orne, Eure), mais aussi de photographies prises à l'occasion de voyages, notamment en Egypte.Le fonds Bernard compte 95 photographies du front en 1917.Le fonds Henrard comprend 221 vues aériennes des villes de l'Orne dans les années 1950.Le fonds de la Société historique et archéologique de l'Orne (SHAO) compte plusieurs tirages des années 1852 - 1880.Ces clichés sur plaque de verre (pour l'essentiel), sur négatif souple ou sous forme de tirages anciens sont actuellement inaccessibles en raison de leur fragilité, et aucune copie de substitution n'a été effectuée à ce jour. Il n'ont pas fait l'objet d'un inventaire.La numérisation permettra de mettre ces clichés à la disposition du public, d'en effectuer l'inventaire et l'identification avec le concours d'habitants des régions concernées.

Le musée d'art Thomas-Henry est le troisième musée de beaux-arts de Normandie, de par la richesse historique et thématique de ses collections. Fleuron du patrimoine cherbourgeois, il regroupe un ensemble exceptionnel de 300 peintures et sculptures du XVe au XIXe siècle. Fra Angelico, Lippi, Jordaens, Chardin, Poussin, David, Signac...Le musée se distingue également par son remarquable fonds d’œuvres de Jean-François Millet, le deuxième en France après celui du musée d'Orsay.Vient s'ajouter à cette collection, suite à la donation de Thomas-henry à la municipalité de Cherbourg en 1831, une collection de 164 peintures et sculptures du XVe au XIXe siècles.Le fonds constitue un instantané de l'histoire de l'art telle qu'elle étauit conçue à l'époque du premier développement des musées de province, ainsi qu'un témoignage unique en son genre du goût d'un amateur d'art des années 1830.

La Ville de Lorient a pu enrichir ses collections d'archives iconographiques en 1998 et 1999 grâce à l'achat du fonds des photographes lorientais Crolard du début du siècle. Le fonds est riche de plusieurs milliers de clichés, dont la plupart sur plaques de verre.La Ville a été détruite à 90% en 1943. Les images de l'ancien Lorient sont rares et recherchées. Les Archives municipales sont sollicitées en permanence par les sociétés savantes, les chercheurs, l'édition et les particuliers.Le projet retenu pour la mise en valeur de ce fonds est triple :- Numérisation du fonds pour rendre la consultation accessible à tous sans risque pour les documents originaux ;- Réalisation d'un CD-Rom à visée éducative et patrimoniale ;- Création d'une campagne de communication sur le patrimoine lorientais : exposition, affichage, édition de cartes postales.

Dans les années 1980, Richard Anacréon, libraire ayant côtoyé les grands artistes de son époque fait don à sa ville natale de sa collection composée d'environ 280 œuvres d'art et de 550 éditions truffées, constituant un ensemble sans équivalent. D'illustres artistes du début du XXe siècle figurent dans cette collection : Derain, Van Dongen, Vlaminck, Utrillo, Laurencin, Signac, Friesz, Cross, Luce.Les livres sont des éditions rares et les grands noms sont nombreux : Apollinaire, Barbey d'Aurevilly, Cendrars, Cocteau, Claudel, Colette, Farrère, Duhamel, Genet, Jouhandeau, Loti, Mac Orlan, Montherlant, Suarès, Valéry.

Cartes postales représentatives du paysage urbain et patrimonial du Calvados de la première moitié du XXe siècle.

Les phototypes de la Conservation des antiquités et objets d'art du Calvados concernent le mobilier classé, inscrit et non protégé au titre des Monuments Historiques, ainsi que architecture inscrite classée ou non protégéé au titre des Monuments Historiques.

Pierre-Adrien Pâris (Besançon, 1745 – Besançon, 1819) lègue à la bibliothèque de Besançon, sa ville natale, sa propre bibliothèque ainsi que sa collection de dessins, de peintures, d’objets d’art (souvenirs rapportés de ses voyages en Italie) et de vestiges archéologiques.La collection Pâris, aujourd’hui répartie entre le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et la bibliothèque municipale, comprend un ensemble de plusieurs milliers de dessins dont 183 ont été déposés au musée en 1843 puis en 1919 ainsi qu’un petit ensemble de 38 peintures déposées au musée en 1843 ; ces dessins et peintures sont des oeuvres d’artistes français (J.H. Fragonard, H. Robert, F. Boucher, F.A. Vincent, L.J. Durameau, C. de La Traverse, Pérignon, etc ) que Pierre-Adrien Pâris, en tant qu’architecte du Roi, rencontre à Paris ou lors des séjours qu’il fait à Rome en 1773, en tant que guide du financier Bergeret de Grancourt, ou entre 1806 et 1817, en tant que directeur par intérim de l’Académie de France à Rome et directeur des fouilles du Colisée.Cette collection comprend également des séries d’objets d’art rapportées d’Italie, tels que des bronzes Righetti, copies en réduction de monuments romains, ainsi que des vestiges archéologiques déposés au musée en 1863.

Chantier de construction de l'Opéra Garnier - photographies d'architecture, sculptures, éléments décoratifs données à l'Ecole par Charles Garnier ; vues du Mont Saint-Michel, ensemble de photographies données par l'architecte chargé des restaurations, Edouard Corroyer.

Le cadastre dit "napoléonien" présente le visage du département dans la première moitié du XIXe siècle.L'arpentage et la confection des plans parcellaires et des tableaux d'assemblage s'échelonnent dans le Calvados entre 1807 et 1835.L'internaute peut consulter à la fois les plans et les matrices cadastrales.

Le fonds a été constitué par Jean et Mauricette Delahaye. A l’origine d’un groupe folklorique rouennais au début des années 1960, ce n’est qu’à la toute fin des années 1970 que ce couple découvre les enjeux et les méthodes de l’enquête de terrain, suite à la rencontre avec Michel Colleu, collecteur dont le fonds sonore a été traité au cours de l’année 2012. Jean et Mauricette Delahaye ont entrepris de 1978 à 1985 un ensemble d’enquêtes, principalement en Pays de Caux mais également un peu sur d’autres pays de Normandie (plateaux de l’Eure, Bocage bas-normand…), portant sur les chansons, musiques et traditions populaires. Intéressés par les métiers d’art, ils ont ainsi réalisé des entretiens auprès d’ivoiriers de Dieppe (76) ou de fabricants d’instruments de musique à la Couture-Boussey (27).Cette numérisation dans une opération intitulée “Pays de Caux - Pays de Chanteurs”, visant à étudier et populariser les répertoires traditionnels de ce territoire régional. Dans un premier temps, 80 heures sur les 140 heures qu’il comporte sont numérisées.

Les aires d'études d'inventaire topographique concernées par les dossiers numérisés (cantons de Falaise, Ryes, Morteaux-Couliboeuf, Bretteville-sur-Laize, le Merlerault, Vimoutiers) apportent un éclairage sur des territoires caractéristiques et bien identifiés du territoire bas-normand (pays du Bessin, pays d'Auge, pays de Plaine). L'étude thématique sur le patrimoine industriel, menée à l'échelon régional est pour partie numérisée (département de l’Orne et pays de Lisieux), offre une approche nouvelle sur ce territoire, aujourd'hui perçu comme profondément rural. L'étude sur le patrimoine de villégiature s'inscrit dans le cadre des recherches nationales sur la villégiature (Deauville, Bagnoles de l’Orne…).Un fonds de clichés argentiques numérisés et photographies numériques complète ces ressources documentaires.

Source primordiale pour établir une monographie communale, les registres de délibérations, tenus en unique exemplaire, sont très précieux pour constituer la liste des maires d'une commune, connaître la date de construction d'une mairie ou d'une école, la date de dénomination d'une rue. Après avoir été le fait des assemblées de paroissiens, les décisions concernant l'administration locale sont confiées à partir de 1787 à des municipalités élues.Les archives du Calvados ont entrepris une politique de sauvegarde de ce précieux patrimoine et la numérisation de tous ces registres est actuellement en cours.

Les atlas des routes de France dits Atlas de Trudaine constituent une collection unique et homogène de soixante-deux volumes totalisant plus de 3 000 planches manuscrites soigneusement aquarellées. Ils portent, aux Archives Nationales (anciennement Centre historique des Archives nationales (CHAN)) à Paris, les cotes CP/F/14/*8443 à 8507. Réalisés entre 1745 et 1780 sur ordre de Charles Daniel Trudaine, administrateur des Ponts et Chaussées, ils comportent les routes faites ou à faire (et leurs abords immédiats) dans les vingt-deux généralités des pays d'élections régies par des intendants. Les pays d'états (Bourgogne, Provence, Languedoc et Bretagne) ainsi que les pays d'imposition (régions frontalières conquises sous Louis XIV) sont exclus de cette couverture cartographique, sauf la généralité de Metz (trois atlas) et le Haut-Cambrésis (trois atlas aussi).Ces atlas forment une documentation précieuse et très recherchée sur les paysages français du XVIIIe siècle. On y trouve notamment la représentation des lieux habités, des bois, des cours d'eau et des routes, des édifices isolés (croix, calvaires, châteaux, moulins, usines, carrières...), les plans de masse des ouvrages d'art proches des routes ou construits sur celles-ci.

La numérisation de ce fonds permet de mettre en valeur 2000 photographies sur plaques de verre d’Eugène-Éloi Commessy dit Charles Commessy (1856-1941), instituteur mais aussi et surtout passionné de photographie. Ses photographies (fin XIXe début XXe siècle) sont très diverses (scènes villageoises, travaux des champs, artisans, écoliers de villages, bohémiens, fêtes populaires et religieuses, manifestations sportives, monuments, habitat rural….). L’immense majorité de ces photographies ont été prises dans quelques communes rurales du Beauvaisis (Allonne, Beauvais, Blacourt, Bongenoult, Therdonne, Troissereux, Voisinlieu, Villers-sur-Thère). Les autres photographies représentent des vues de villes et des paysages de l’Oise (Chantilly, Compiègne, Creil, Ermenonville, Noyon, Trie-Château, Senlis), de la Somme (Ault-Onival, Amiens, Cayeux-sur-Mer), de l’Aisne (Longpont, Soissons), de la Normandie (Caen, Etretat, Gisors, Le Tréport, Le Mont-Saint-Michel, Les Andelys, Vernon), de Reims, de Paris (Exposition Universelle de 1900) et de Belgique (Bruges, Bruxelles, Dinant).

127 affiches réalisées par Charles Hallo (Alo), de 1913 à 1936 pour les différentes compagnies privées de chemin de fer français. Un bel ensemble d’affiches touristiques représentatives de cet art graphique de l’entre-deux guerres.

Ce fonds porte sur la numérisation de clichés argentiques réalisés dans le cadre des études thématiques « Recensement du vitrail ancien » (étude publiée en novembre 2006 dans la collection Corpus Vitrearum, et poursuivie actuellement dans le cadre du « recensement du vitrail ») et « Patrimoine industriel du Calvados » (dossiers versés sur les bases « Mérimée » et « Palissy » du ministère de la culture et de la communication).Il comporte aussi des phototypes argentiques de peintures religieuses (département de l’Orne), de la statuaire publique en Basse-Normandie et du patrimoine de la villégiature, ainsi que des phototypes argentiques de l’étude des vitraux du Calvados, du canton de Ryes (inventaire topographique), des objets du château de Pontécoulant et des orgues Cavaillé-Coll de la cathédrale de Bayeux.

Le fonds des archives sonores est constitué principalement de témoignages collectés par le service ou bien produits par des tiers et déposés aux archives. Il comprend 1000 heures d'archives numériques. L'ensemble du fonds représente 3300 heures de témoignages.

Collection de cartes postales et de photographies anciennes de Lisieux et de ses environs.

Ensemble des registres paroissiaux et d'état civil, ainsi que les tables décennales des communes issues des collections communales complétées par celles des greffes des tribunaux, du XVIe siècle jusqu'à la fin du XIXe siècle (près de 3 millions d'images).Le registre le plus ancien du Calvados date de 1526 pour les actes de baptême de Mittois. Certaines lacunes dans les collections proviennent des événements de 1944 (dont celle du greffe du tribunal d'instance de Falaise détruite lors du bombardement de la ville).

La villa Montebello est typique de l'architecture balnéaire de la société du Second Empire.Des œuvres d'art (peintures, dessins, estampes) et des tirages photographiques anciens illustrant les thèmes comme la mode féminine en villégiature à Trouville à la fin du XIXème siècle et le style « normand » dans l'architecture trouvillaise font partie de cette collection.Le Musée Villa Montebello dispose d'un fonds de photographies sur plaques de verre de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, illustrant le développement de la station balnéaire (architecture en constante mutation). Ces photographies représentent essentiellement des scènes de plage ou des portraits de villégiateurs sur la Côte fleurie (mode, costumes, bains de mer…).

Rédigé par un adolescent de 14 ans, Amandus Roessler, ce journal manuscrit est un témoignage vivant de la vie au Havre durant le Second Empire (rédaction entre 1859 et 1863). Passionné d'archéologie, Amandus entraîne son frère Charles Gustave et son ami Legambier à travers l'exploration de la ville, de ses alentours à la recherche de vestiges du passé, mais aussi dans les foires, ou encore en voyage linguistique chez ses cousins à Berlin.Les onze volumes du journal sont illustrés de dessins aquarellés, mais comportent aussiephemera et témoignages divers.

Documents imprimés issus des collections anciennes de l’établissement.