Le fonds du Conseil privé (sous-série 5K) est constitué de 204 registres et 13 liasses (1824-1947). Il a été versé par la Préfecture de la Guadeloupe en 1978. Le rôle du Conseil privé étant assez équivalent à celui des conseils de préfecture en métropole, le versement a été coté en sous-série 5K. Son contenu se décompose en :- Conseil privé : Délibérations, table alphabétique des matières traitées, arrêtés, correspondance, indemnisation des anciens propriétaires d'esclaves.- Conseil du contentieux administratif : rôles, décisions, pourvois en cassation, arrêts de la Cour de cassation, recours en Conseil d'Etat.- Commission d'appel.

Cette collection constitue un ensemble exceptionnel de documents sur la thématique de l'esclavage concernant la participation de la France à la traite maritime des esclaves : les journaux de bord des expéditions négrières effectuées par sa principale compagnie commerciale au XVIIIe siècle.A travers ces 128 journaux de bord (conservés aux Archives nationales, Marine 4JJ), les expéditions négrières de la Compagnie des Indes (1721-1757) sont décrites sous trois angles : captifs, équipages et bâtiments.Première et souvent unique trace de milliers de vies emportées dans les migrations forcées de main d'œuvre ayant frappé une grande partie du continent africain, ils inscrivent un passé douloureux au sein de la conscience historique nationale.Avant tout de caractère hydrographique, les journaux de bord sont également les documents premiers de la traite négrière maritime. Le pilote ou le capitaine y relatent les négociations avec les intermédiaires africains pour l'achat des captifs, l'aménagement des navires pour les recevoir, la vie à bord pendant les mois de traversée et ses épreuves (maladies, accidents, disette, décès) ; ils font le décompte de leur cargaison humaine au départ et à l'arrivée, notent les morts, indiquent le prix d'achat et de vente des captifs. Les notations sont parfois agrémentées de dessins à l'encre, certains rehaussés de couleurs.

Collection de phototypes du musée Saint John Perse concernant: Saint-John Perse et sa famille  (1900-1970); Architecture et vues de Pointe-à-Pitre (1865-1970); Portraits et « carte de visite » (1865-1930); Faune et flore endémiques de la Guadeloupe; Portrait d’hommes politiquesScènes de la vie quotidienne; Phototypes prise par CATAN (1926-1960);1 album.Cette collection fait partie du Fonds Photographique Caribéen.

La collection contient les dépêches ministérielles du département de Guadeloupe.

La collection contient les registres du Conseil privé du gouverneur de la Guadeloupe.

Cette collection rassemble les registres matricules militaires et les tables alphabétiques annuelles conservés aux Archives départementales de la Guadeloupe. Ces registres contiennent près de 20 000 fiches individuelles classées chronologiquement : elles concernent les jeunes Guadeloupéens appartenant aux classes 1889 à 1909 (donc nés entre 1869 et 1889).Le vote de la loi établissant la conscription dans les colonies (dites « les quatre vieilles » : Antilles, Guyane, La Réunion et les « quatre communes du Sénégal ») date de 1889. Un bureau de recrutement fut établi en Guadeloupe pour dresser les registres matricules qui étaient ensuite directement expédiés au ministère de la Guerre, puis conservés au Service historique de l'armée de terre (SHAT), au château de Vincennes.En 1967, il fut décidé que le service du recrutement verserait ses registres non plus à l'administration centrale, mais directement aux services d'archives départementales, du fait du caractère local des informations contenues et de leur intérêt pour d'éventuelles recherches d'ordre familial.Appliquée dès 1968 en métropole, cette circulaire ne le fut pas dans les anciennes colonies. Cependant, les autorités militaires locales sollicitèrent les Archives départementales de la Guadeloupe pour y verser leurs anciens registres matricules pour la période allant de 1919 à 1930. C'est ainsi qu'en 2001, 42 registres entrèrent dans les fonds des Archives départementales de la Guadeloupe. Parallèlement, les registres matricules de 1889 à 1918 conservés aux Archives Nationale de l'Outre-Mer, furent rapatriés.Les registres matricules contiennent des informations sur l'état-civil du conscrit, ses états de service, sa description physique, et parfois des informations judiciaires ou médicales.

Cette collection rassemble les registres des nouveaux libres qui ont été rédigés au lendemain de la seconde abolition de l’esclavage en 1848 et les registres des esclaves tenus depuis le XVIIIème siècle.Les registres des nouveaux libres ont été ouverts dans chaque commune au lendemain de l’abolition de l’esclavage de 1848.Chaque acte comprend les informations suivantes : patronyme et prénom du nouveau libre, lieu d'enregistrement de l'acte, nom de l'habitation, nom du propriétaire, numéro matricule du nouveau libre, date.Les registres d'état civil des esclaves (1724 – 1848) ont été tenus parallèlement à ceux des libres. Chaque registre regroupe les actes de naissance, mariage et décès. Il n'existe pas de tables décennales. L’enregistrement des esclaves n'est devenu obligatoire qu’en 1833.

Cette collection numérisée est composée de cartes et plans. Il s'agit de cartes de la Guadeloupe, de vues et plans des villes, de paysages, de scènes de bataille, de portraits etc..Les premières cartes postales éditées en Guadeloupe datent du début du XXe siècle (1901-1902). Elles illustrent les communes et les sites naturels du département.