Plans originaux des Documents d’évaluation du patrimoine archéologique des villes de France (DEPAVF)(1990 à 2002).Villes concernées : Aix-en-Provence ; Angers ; Arles ; Auxerre ; Bayeux ; Besançon ; Béthune ; Bourges ; Castres ; Cluny ; Compiègne ; Douai ; Grenoble ; Metz ; Parthenay ; Saint-Amand-Montrond ; Saint-Pierre (Martinique) ; Soissons ; Strasbourg ; Verdun.Plans originaux des Esquisses de topographie historique et d’évaluation archéologique (ETHEA) (1996 et 1998).Villes concernées : Épinal ; Pont-à-Mousson.

Cette collection correspond à la numérisation de l'ensemble architectural classé Monument Historique de Châtel-sur-Moselle, projet mené par la mairie de Châtel-sur-Moselle, soutenue par l'Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (Insa), l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nancy – Centre de recherche en architecure et Ingénierie (CRAI), le CNRS (Modèles et simulations pour l'Architecture, l'urbanisme et le Paysage) et l'association Vieux-Châtel.La collection rassemble une représentation en trois dimensions des vestiges du château, du bourg médiéval, des collections de mobilier archéologique (Céramique, verre, métal), des collections lapidaires et une numérisation des collections de cartes et plans, ainsi que des archives comptables et administratives médiévales de la seigneurie de Châtel.La première tranche de numérisation a concerné :- du patrimoine mobilier provenant des dégagements et fouille archéologiques. Il s'agit d'objets métalliques et du lapidaire. Pour le métal, trois objets ont été sélectionnés – un bâton à feu, un pot à feu et un sceau. Pour le lapidaire, 30 éléments ont été sélectionnés : des blocs architecturaux et deux gisants (conservés au Musée Lorrain de Nancy) ;- du patrimoine immobilier correspondant à des salles souterraines (4 espaces) du premier niveau, le plus profond, (ensemble de la tour de l'Etuve, salle des Sources, couloir et Souricière).

Les manuscrits médiévaux de la bibliothèque de Saint-Dié proviennent notamment de l'abbaye d'Etival et surtout de la bibliothèque du chapitre. La plus belle pièce est le "Graduel" de Saint-Dié qui a fait l'objet en 2005 d'une numérisation intégrale

La collection numérisée du musée Charles Friry regroupe actuellement les collections Beaux-Arts du musée, les Arts Décoratifs ainsi que la collection d'histoire locale et régionale.Y sont particulièrement présentes de nombreuses œuvres de peinture, allant du XVe au XIXe siècle.

Ce fonds est composé de différents types de plans du département des Vosges réalisés du XIXe au XXe siècle:- Plans par masses de culture. an XII-1807: la réalisation d’un cadastre général par masses de culture de 1802 à 1807 a abouti à une cartographie de 51 communes dans les Vosges;- Plans parcellaires, dits plans géométriques. an XII-1807: ces plans furent réalisés de 1803 à 1807;- Plans des atlas cantonaux. 1808-1821: les atlas cantonaux des Vosges ont été confectionnés par le service du Cadastre entre 1807 et 1821 pour sept cantons des Vosges.

Le musée municipal Charles de Bruyères présente dans sa collection numérisée une partie de sa section Beaux-Arts, Ethnologie et Histoire locale.

La plus belle pièce conservée par la médiathèque de Saint-Dié est un graduel (ms 74). Riche de 361 feuillets agrémentés de 1450 lettres ornées et dessins humoristiques et de 22 pages enluminées des grandes fêtes de l’année liturgique, de la vie des saints et de la Vierge, il fut peint sur parchemin entre 1494 et 1514.

Le fonds rassemble les documents anciens et graphiques de plusieurs campagnes sur l'architecture rurale en Lorraine menées par le service régional de l'Inventaire :L'opération d'inventaire a donné lieu à une campagne de protection au titre des Monuments historiques, à des publications - 2 "Itinéraires du Patrimoine", articles, "Cahier du Patrimoine" et à un projet d'exposition.Le pan de bois de la MeuseAux confins de la Champagne, du massif de l'Argonne au nord, aux bords de la Marne au sud, le département de la Meuse conserve dans 46 communes d'intéressants témoins d'architecture rurale en pan de bois dont la grande diversité tient à la géographie et à la chronologie. Torchis, pierre calcaire, gaize et brique forment une riche palette de matériaux, enrichie par une mise en œuvre variée des bois. Aux formes très décoratives en vogue du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle vont succéder des compositions plus sages, marquées par la prédominance des éléments verticaux qui perdurent jusqu'au milieu du XIXe siècle, époque de la disparition du pan de bois.Le pan de bois de la MoselleDans l'Est de la Moselle, aux confins de l'Alsace et du Palatinat, sont encore bien présentes des maisons rurales en pan de bois pouvant remonter, pour certaines d'entres elles, à la fin du XVIIe siècle. L'architecture en pan de bois souvent associé à la pierre, a largement évolué dans le temps, passant de structures hautement décoratives à mise en œuvre coûteuse à des formes plus simples à la veille de sa disparition autour de 1850. Aujourd'hui fortement menacé par les mutations du monde rural et privé des savoir-faire indispensables à son maintien, le pan de bois mosellan est en danger. Sa meilleure connaissance est une condition indispensable à sa sauvegarde.L'architecture rurale de la montagne vosgienneL'aire d'étude comprend les Vosges cristallines au sud et une partie des Vosges gréseuses au nord, régions de moyenne montagne comprises entre 500 et 1000 mètres d'altitude. L'architecture rurale de la Montagne vosgienne présente des caractéristiques spécifiques dues à des structures agraires particulières (absence de contrainte agraire, de vaine pâture ou d'assolement), alliées à une importante dispersion de l'habitat (plus de 60%), circonstances qui ont modelé un paysage original.Une enquête thématique a été effectuée de façon systématique sur l'ensemble des fermes d'estive de Haute-Vosges. Connues localement sous le nom de marcairies elles avaient également une fonction fromagère.

La série H (établissements religieux réguliers avant 1790) est une des plus prestigieuses. Elle est constituée d'archives séquestrées par la loi du 5 novembre 1790 au bénéfice de la Nation ; la propriété en a ainsi été transférée à l'État. Elle comprend les fonds des abbayes, prieurés, couvents et commanderies situés dans l'actuel département des Vosges. Les documents les plus anciens datent du VIIe siècle (661 : abbaye Saint-Pierre de Senones) et courent jusque vers 1789-1790. Spécialistes de l'histoire religieuse ancienne et moderne, érudits locaux, architectes et élus y puisent des informations tant à caractère religieux que chronologique, monumental, environnemental.Microfilms 35 mm (150.000 vues). Il est prévu de microfilmer également les documents hors format et de refaire les microfilms les plus anciens ou ne correspondant pas aux normes exigées pour la numérisation.

Fonds des images d'Epinal : Pellerin et Pinot, images anciennes, dessins originaux, réeditions

La ville de Neufchâteau a fait l'objet d'un inventaire fondamental qui a permis, outre une publication, la mise en place (en cours) d'un secteur sauvegardé. 122 édifices ont fait l'objet d'une notice monographique et 207 dossiers de décor porté ou d'éléments d'architecture ont été réalisés. Ils sont illustrés par une ensemble de 4000 documents photographiques et graphiques dont 1289 sont déjà accessibles sur la base Mémoire (en lien avec la base Mérimée). une seconde tranche commencée en 2008 permettre de disposer également du patrimoine religieux sur les base Mérimée, Palissy et Mémoire.