Collections du Musée des Beaux-Arts : très riche fonds de peintures du XVIIe siècle français et étranger, oeuvres du XIXe siècle académique ou d'avant garde, comprenant des sculptures, des meubles, des objets d'arts et des cabinets d'art graphique.Artistes représentés : Caravage, Clouet, Corot, David d'Angers, Gérard David, Degas, Delacroix, Fragonard, Géricault, Guerchin, Ingres, Modigliani, Monet, Péruguin, Poussin, Puget, Rubens, Sisley, Velasquez, Véronèse.Le musée des Beaux-Arts présentera de novembre 2012 à mars 2013 l'exposition Dessins français du XVIIIe siècle. Chefs-d'œuvre des collections rouennaises, qui sera l'occasion de redécouvrir des pièces majeures de Watteau, Lemoyne, Natoire, Boucher, Vernet, Fragonard, Robert ou David. La préparation du catalogue est l'occasion d'entreprendre un vaste travail de recherches sur le fonds de dessins français de cette période. La campagne de numérisation permettra de mettre en ligne les pièces les plus significatives de cet ensemble, au-delà des œuvres présentées dans l'exposition.

Situé face à la mer, le Musée des Terre-Neuvas et de la Pêche présente la grande aventure des marins fécampois qui partaient pour de longs mois pêcher la morue dans les eaux glaciales de Terre-Neuve.Dans un vaste espace, sont déployés maquettes anciennes, outillage de marine, documents et authentiques embarcations qui rendent compte de la vie non seulement de ces pêcheurs des mers lointaines, mais aussi des harenguiers, des charpentiers de navire ou des matelots de la pêche côtière. Le Musée possède en outre une remarquable collection de peintures de marines.

Numérisation des illustrations des fichiers d'images de Seine-Maritime et numérisation des fichiers d'images du département de l'Eure avec prises de vues numériques pour les illustrations manquantes (1 500 prises de vues).

Acquise en 1996, la collection de 192 plans et dessins des architectes Victor (1810-1889) et Paul Delefortrie (1843-1910) permet de reconstituer en partie leur œuvre architecturale et décorative dans les départements de la Somme, l’Oise, l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Maritime, et la principauté de Monaco.Très diversifiée, leur production est le fruit de commandes publiques nombreuses (écoles, hôpitaux, églises) dont les archives de la Somme conservent d’autres sources (Série O) et de commandes privées (couvents, châteaux et hôtels particuliers).Leur œuvre architecturale témoigne de tous les courants néo-moyennâgeux de la création, renouvelés par l’éclectisme puis transfigurés par la naissance de l’art nouveau.Cette collection entièrement numérisée s’inscrit dans le projet « Patrimoine bâti de Picardie. »

Le livre s'intitule : « Relation de l'arrivée du Roi au Havre-de-Grace, le 19 Septembre 1749, et des Fêtes qui se sont données à cette occasion ». Cet exemplaire présente des ratures qui ont été faites pendant la période révolutionnaire.Le 19 septembre 1749, Louis XV et une partie de la cour arrivaient au Havre pour une visite de deux jours du port et de la ville. Si rares étaient leurs déplacements et si considérables les enjeux que la ville leur fît un accueil somptueux dont le récit fut publié en 1753 dans un livre magnifiquement illustré.Ce livre contient 6 gravures.Les auteurs de ce livre sont Jacques Philippe Le Bas et Slotz. Le livre a été édité à Paris en 1753 par Hippolyte-Louis Guérin et Louis-François Delatour.

Numérisation des délibérations anciennes et modernes déposées par la ville de Rouen allant de l'an 1389 à l'an IX.

Le Département vient d'achever la numérisation des registres de l'inscription maritime pour les bureaux de Rouen et du Havre (ceux de Dieppe et Fécamp étant conservés à Cherbourg par le Service historique de la Défense). L'ensemble représente 2 288 registres, des années 1739 à 1969.Difficiles à manier, ces documents sont précieux pour l'histoire des marins, de la navigation maritime, des échanges transmanches ou transatlantiques. Ils sont essentiellement de 2 types : les matricules comportant la fiche d'identité et les états de service de chaque marin enrôlé ; les rôles de désarmement permettant de connaître, pour chaque navire, ses caractéristiques techniques, la composition de l'équipage, la destination ainsi que les escales, la liste des passagers, et souvent aussi la cargaison.La collection rassemble quatre fonds (au total 2411 registres):- Les registres matricules des gens de mer (sous-série 9P4, sous-série 8P4, sous-série 6P5, sous-série 7P4, sous-série 7P4) Document de base de l'inscription maritime puisqu'en plus du signalement et de l'état civil de chaque marin on y trouve des renseignements sur sa carrière au commerce ou à la pêche et sur ses services à l'Etat. Chaque catégorie de personnel (capitaines, maîtres, pilotes, matelots, novices, mousses, hors de service, ouvriers…) constitue une série de registres particulière.- Les matricules des bâtiments de commerce (sous-série 9P5 ; sous-série 8P6 ; sous-série 6P5 ; sous-série 7P5) La matricule présentant le nom du navire, son numéro d'immatriculation, l'année et le lieu de sa construction, la jauge, les traversées effectuées et les désarmements successifs.- Les rôles des bâtiments de commerce (sous-série 9P7 ; sous-série 8P6 ; sous-série 6P6 ; sous-série 7P6) Les rôles comportent le nom du navire, le port où il est attaché, son numéro d'enregistrement, son tonnage, le lieu et la date de sa construction, le nom du propriétaire et celui de l'armateur, les noms, filiation, conditions d'engagement, quartier et numéro d'immatriculation des membres de l'équipage. S'y ajoute, le plus souvent, la mention de la nature de la cargaison et parfois la liste des passagers.- Les répertoires d'armement et de désarmement des bâtiments de commerce (sous-série 9P6 ; sous-série 8P6 ; sous-série 6P7 ; sous-série 7P5) Ils indiquent la date et le numéro d'armement, le nom du bâtiment, celui de son capitaine, la destination du navire, le nombre de membres d'équipage et le lieu de retour avec la date et le numéro du désarmement.

Cartes et plans du Havre

Cette collection est essentiellement issue de fouilles en Normandie. Elle contient plusieurs dizaines de milliers de pièces. Les objets en céramique, le matériel lithique exceptionnel et les ossements animaux sont numérisés en priorité. En 2013, un ensemble de 50 objets en métal vient s'ajouter au corpus numérisé.

Numérisation du fonds 99 Fi, constitué de photos datant pour l'essentiel de la seconde moitié du XIXe s. Il concerne surtout la ville de Rouen. A noter en particulier une série de photos de monuments rouennais prises en 1879 (Le Comte-Noël), également des photos de l'exposition de Rouen de 1896. Ce fonds documente le vieux Rouen, avant les destructions de la seconde guerre mondiale.

Cahiers de doléances de Seine-Maritime, 1789.

Photographies du « vieux Paris » et de ses environs (Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau, Sceaux, Etampes, Beauvais...), Rouen, La Rochelle, Saint Riquiers (Somme). Ces images, représentant essentiellement des architectures, des ornements, des façades de commerces et des paysages, furent prises entre 1900 et 1927. Un grand nombre d'épreuves furent tirées sur des papiers albuminés, souvent virées d'après des plaques au gélatino-bromure d'argent. Elles étaient vendues deux fois par an à l'Ecole des beaux-arts par Atget, seul photographe inscrit sous son nom dans les registres d'entrée des collections.

Fonds iconographique havrais (port, Seconde Guerre mondiale et ses destructions, travaux de reconstruction, etc.)

Numérisation des cartulaires conservés aux Archives départementales de Seine-Maritime.

Tables des successions et absences du département de la Seine-Maritime.

Fonds d'un architecte local, Camille Albert

Les actes qui composent les archives des tabellions et des notaires concernent tout type de contrats ou transactions relatifs à des personnes (contrats de mariages, testaments, inventaires après décès, contrats d'apprentissage) et à des biens mobiliers et immobiliers (acquisition, vente de propriété, transactions commerciales,...). La plupart du temps, ces actes sont reliés de façon chronologique.Le tabellionage de Rouen (2 E 1) est constitué de plusieurs séries de registres dont un état détaillé et une description figurent dans le Guide des Archives de la Seine-Maritime. La difficulté que présentent les recherches tient au fait que certaines catégories d'actes peuvent, selon leur objet ou l'évolution de la réglementation, passer d'une série à une autre. Entre 1677 et 1687, le notariat rouennais est mis en régie pour le compte du pouvoir royal. A partir de 1687, le système du notariat est mis en place, composé de douze offices à Rouen. Les minutes de ces notaires exerçant désormais pour leur propre compte constituent les sous-séries 2 E 2 à 2 E 13.L'ensemble des tabellionages extérieurs à Rouen a été rassemblé dans une seule sous-série (2 E 14) à laquelle succèdent à des dates diverses selon les cas, des études notariales (2 E 11 à 2 E 115).Lacunes : Certaines études du Havre et de Caudebec ont été sinistrées en 1940-1944.

Cette collection comporte les journaux de bords de trois navires ayant quitté le Havre à la fin du XVIIIe siècle, à destination de la côte d'Angole et des Antilles:- Journal de bord d'un navire de commerce parti du Havre « allant du dit lieu à la côte d'Angolle » sous le commandement du capitaine M. Castandet ; le journal est rédigé par Augustin-David Osmond, second capitaine sur ce navire (29 décembre 1788 - 16 juin 1790).- Journal de bord du navire La Marthe, tenu par Augustin-David Osmond, ayant quitté Le Havre à destination de la côte d'Angole (avril-août 1785).- Journal de bord du navire Le Roy d'Angole, parti du Havre le 7 mai 1792 pour Malembe (Angola), arrive à destination le 16 juillet 1792 ; parti de Malembe le 27 novembre 1792 se dirige vers Antigue (Antigua-et-Baruda) et y parvient le 12 janvier 1793 ; enfin, parti d'Antigue le 3 juin 1794, il aborde Saint-Malo le 20 juillet 1794.

Cette collection correspond à un ensemble de 688 cartes et plans se décomposant en 829 documents ayant appartenu au négociant havrais Remy Valdemar Chardey (1813-1900), un des grands collectionneurs havrais de la fin de XIXe siècle. Ces documents du XVIe au XIXe siècle, peu connus, ont été pour la plus grande partie réunis par le géographe havrais Jean-Baptiste Eyriès (1767-1846), géographe, traducteur, et notamment collaborateur des Annales des voyages de la géographie et de l'histoire. Ce fonds comprend plusieurs plans anciens du Havre.

Burchell, photographe indépendant, a exercé à Rouen tout au long de sa carrière et fut l'un des fondateurs du 'groupe des 7'. Ce groupe de photographes rouennais se consacre à la recherche sur toutes les possibilités créatrices offertes par la photographie noir et blanc, des recherches formelles aux reportages d'actualités et aux témoignages sur la vie quotidienne.Il en a gardé des reportages sur la vie locale, témoignages de plus de 50 ans de l'histoire de Rouen : la guerre, la reconstruction, le port, le monde du travail, la vie nocturne. Outre leur valeur documentaire, ces clichés ont aussi une qualité artistique indéniable. La vie quotidienne d'un quartier rouennais, avec son évolution au jour le jour, est présente avec les images de la Place Saint-Marc prises par le photographe, aux cours des années, depuis ses fenêtres. Burchell était par ailleurs un jazzman averti et a immortalisé des ambiances et des acteurs de cabarets de jazz.

Fonds composé de 950 cartes postales du début du XXe siècle représentant Elbeuf et plusieurs villes et villages de son agglomération. Certaines illustrent des événements marquants comme les funérailles spectaculaires du député-maire Charles Mouchel ou les effets des inondations de 1910. La numérisation se poursuit au fur et à mesure de l’entrée des documents.

Membre de l'association des Amis du Vieux Havre dès sa fondation en 1921, Georges Priem en devient secrétaire général en 1931 et président en 1953. Siégeant au sein de la plupart des commissions départementales du patrimoine (Commission des Antiquités, Comité de l'Inventaire Général, Commission des sites, Commission des Objets mobiliers), Georges Priem œuvra, du début du XXe siècle jusqu'à la fin de sa vie en 1980, pour la préservation du patrimoine havrais (avec pour exemple un projet de réhabilitation des grilles et impostes sauvées des bombardements, ainsi que des projets muséographiques pour la ville du Havre dès la fin de la seconde guerre mondiale).Le fonds Priem est constitué de près de 15 000 clichés. Le fonds concerne pour une partie la ville du Havre et la Haute-Normandie, mais aussi d'autres régions françaises (Bretagne, Nord, PACA, etc.), la Belgique, l'Italie et l'Afrique du Nord. Passionné d'architecture, Georges Priem s'est attaché à répertorier le patrimoine haut-normand à travers ses photographies. A ce fonds iconographique s'ajoute quatre carnets d'inventaire et de nombreuses fiches rédigés de la main de Georges Priem, reprenant les informations concernant ses différents voyages (un carnet porte notamment sur son voyage en Italie, détaillant de manière très précise les lieux de visite, les distances, les clichés pris et d'autres informations).

Tables des registres matricules du département de Seine-Maritime.

Numérisation et océrisation d'inventaires sommaires de la ville de Rouen.

Histoire de la cité de 1517 à nos jours à travers :- la construction navale des galères aux paquebots de 1992 et notamment l’histoire du chantier Augustin Normand, inventeur de l’hélice ;- l’activité maritime : arsenal, port de découverte de l’Amérique et du commerce avec les îles ; port d’importation des matières premières et des paquebots aux XIXe et XXe siècles, aujourd’hui troisième port d’Europe.- l’architecture et l’urbanisme de la ville du Havre, à des périodes importantes : Renaissance, Classicisme, Révolution industrielle et XXe siècle.

Près de 1300 tirages sur papier albuminé consacrés principalement aux « Vues du Vieux Paris » avaient été acquis par la Bibliothèque des arts décoratifs entre 1900 et 1926. Les photographies avaient été classées et collées dans la Collection iconographique Maciet et ont été retirées dans les années 1990 pour être restaurées et conservées en réserve. Ces photographies illustrent les thèmes suivants : Architecture, Ferronnerie, Décoration, Jardins, Mobilier religieux, Plantes, Sculpture, Vases, etc.

La collection est formée des phototypes réalisés par le service régional depuis 1970 au cours des diverses campagnes d'inventaire topographique de la ville. Il s'agit de photos de terrain, illustrant le patrimoine au cours des enquêtes, vues d'ensemble, élévations, détails de construction et de décor. Sont représentés la Cathédrale de Rouen, l'Abbaye de Saint Ouen, l'Habitat médiéval de la Ville, ainsi que le plus riche ensemble conservé de maisons à pans de bois construites en continuité entre le XIIIe et le XVIIIe siècles. On trouve également des reproductions de documents figurés conservés dans les fonds publics : essentiellement les Archives départementales, municipales, et la Bibliothèque municipale de Rouen. Le fonds numérisé permettra notamment de soutenir les projets de développement touristiques de la ville, d'outils pédagogiques sur le patrimoine médiéval et surtout de coupler l'action du service avec celle des responsables de l'aménagement (Service départemental de l'architecture et Atelier d'urbanisme de la ville) qui préparent l'extension du secteur sauvegardé, et instruisent, dans le périmètre des 80 édifices protégés MH, les certificats d'urbanisme et l'application des POS.

Ce fonds constitue une source d'information unique sur la recherche et les œuvres de Iannis Xenakis (compositeur, architecte,mathématicien, philosophe des arts), notamment celles composées avec l'UPIC (machine, puis logiciel à "dessiner la musique" dans tous ses paramètres).Ce projet comprend :- des archives sonores inédites d'œuvres, de concerts, de conférences, de recherches et d'expériences avec l'UPIC- des enregistrements sonore rares voire uniques- des vidéos inédites- des photographies rares et inédites- des diapositives de documentation (UPIC a fait plusieurs fois le tour du monde avec des ateliers pour enfants, dans des universités, avec des aveugles, pour des compositeurs..) et de recherche- des partitions musicales, imprimées et manuscrites- des documents d'écriture UPICienne (dessins…)- une documentation sur les 130 compositeurs ayant travaillé aux Aateliers UPIC/CCMIX/CIX et sur certains interprètes ayant bénéficié des résidences- une documentation textuelle sur les différentes stades de l'informatique menant aux versionssuccessives de l'UPIC et d'autres logiciels employés dans le studio de création (dite"polyagogique"par Xenakis).L'ensemble de ce fonds est complémentaire de portails existants, comme le Portail de musique contemporaine, mais intéresse beaucoup d'autresprojets comme Mutec de l'Ircam et Media Art Base du ZKM.

L'aire d'étude du Havre, achevée en 1994, comporte 1 000 clichés dont 400 en couleur. Ces clichés indexés sur la base phototype de l'Inventaire seront numérisés.

La collection constituée par Pierre Lafond, directeur du Journal de Rouen jusqu'en 1944, comporte plus de 1500 documents iconographiques dont 700 affiches (fonds 169 Fi) essentiellement autour de la Première guerre mondiale (1914-1918).

Ce fonds se compose de vues aériennes d’Elbeuf et de plusieurs villes de son agglomération. Il comprend :- un première série de 43 clichés noir et blanc ou couleur réalisée entre 1950 et 1960 pendant la reconstruction par la société Henrard- une seconde série de 11 clichés couleur réalisée par la société Helistar en 1985.

Collection de dessins dont un ensemble de portraits du XVIe siècle et collection de céramiques régionales des différentes faïenceries du Havre.

L’atelier Witz-Avenel a travaillé de 1846 à 1922. Cet atelier, fondé en 1846 par Georges Witz a été repris par A. Witz, puis en 1897 par Albert Avenel, qui a cessé ses activités en 1922.Ce n’est qu’à partir de 1863 que Witz conserve une épreuve de chaque négatif dans ses grands albums. A partir de 1864, la qualité des images s’améliore car Witz emploie un nouvel appareil à deux objectifs. Dans les années 1866-1872, il fait environ dix photographies par jour. La quasi totalité des photos est prise dans l’atelier avec des fonds et accessoires : table, chaise, tabouret identiques d’une photo à l’autre et selon les périodes. Presque tous les personnages arborent une physionomie austère, sévère. L’esthétique de Georges Witz et de son successeur A. Witz est des plus simples : une douzaine de poses classiques, regard droit vers l’objectif, ou bien rêveur de côté.Après 1870, le visage prend le pas sur la pose entière. Les accessoires et les fonds sont souvent abandonnés. C’est peut-être l’influence des « maîtres » de Paris qui se fait sentir et impose une mode à la province avec dix ou quinze ans de retard…La longue série des 21 albums compose donc un panorama unique de la société rouennaise et locale, de 1863 à 1884.

La collection comporte environ 10.000 objets d'origine essentiellement européenne, de la fin de l'Antiquité jusqu'au début de l'ère industrielle, présentant le plus vaste panorama de l'art et de la technique du fer à l'exception des armes.La collection a été réunie par Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles (1818-1882), photographe notamment de la mission héliographique de 1851. Elle a été poursuivie par son fils Henri Le Secq des Tournelles (1854-1925) qui en a fait don à la ville de Rouen en 1917.En 2012, la numérisation porte sur la collection d'objets du XVIIIe siècle. Celle-ci est composée d'enseignes, de grilles, de couronnements de portails, d'impostes, de serrures et de clefs, de heurtoirs, d'accessoires de bureau, de briquets, de tire-bouchons ainsi que d'outils se rapportant à plusieurs corps de métiers. L'objet de la présente campagne est donc de présenter une sélection des objets les plus représentatifs de l'ensemble de la collection.

Ce fonds rassemble environ 500 albums d'artistes haut normands, de toutes époques et de tous styles. Le fonds total est estimé entre 3000 et 5000 albums (24 000 à 40 000 oeuvres). Il s'est constitué grâce aux dons des artistes, mais également des structures de diffusion de la région (SMAC), le fonds de l'ancien "Pôle Régional des Musiques Actuelles" Antenne Printemps de Bourges, ainsi que la médiathèque de Gonfreville-L'orcher.Le fonds numérisé devrait par ailleurs s'enrichir de nouvelles œuvres.

L’opération a permis de numériser quelques 5 000 clichés réalisés lors d’études préalables menées il y a plus de 10 ans sur les villes de Dieppe (76) et de Pont-Audemer (27). Deux chercheurs travaillent actuellement sur ces domaines d’études tout en mettant en œuvre le dossier électronique (de type Renabl) qui permet de mettre rapidement en ligne les données numérisées produites par le service.

Ce fonds a été constitué par Michel Colleu et est conservé par l'association La Loure.Natif du Havre, Michel Colleu s'est intéressé dès la fin des années 1960 aux musiques de tradition orale et a entrepris en 1974 une vaste campagne d'enquête à travers le Pays de Caux, avec quelques incursions en Basse-Normandie. C'est ce travail de terrain qui a contribué à révéler la persistance des rondes chantées en Pays de Caux jusqu'à une époque pas si éloignée (la sortie de la guerre) et la diversité des répertoires de ce territoire (chants de moissons, chants de quêtes, chants des pêcheurs et des ateliers maritimes…). La constitution de ce fonds s'est échelonnée de 1974 à 1981. Il porte essentiellement sur le Pays de Caux mais comporte également des enregistrements auprès de chanteurs traditionnels de Basse-Normandie. Ce projet de numérisation pour la Normandie s’inscrit dans une opération intitulée “Pays de Caux - Pays de Chanteurs”, visant à étudier et populariser les répertoires traditionnels de ce territoire régional. Ce faisant, il constitue pour l'association La Loure l'opportunité d'entreprendre le chantier de la numérisation et de la mise à disposition des fonds sonores en rapport avec la Normandie, région peu identifiée pour ses répertoires traditionnels malgré de très belles enquêtes, échelonnées des années 1950 à aujourd'hui.

Créé en 1965 par le Conseil Général de la Seine Maritime, le musée abrite une exceptionnelle collection de mobilier haut-normand retraçant l’évolution des styles du XVe au XIXe siècle. L’ethnographie des régions de Haute-Normandie est présentée sous l’aspect d’intérieurs de fermes reconstitués avec meubles et objets de la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles.Le dernier étage du château évoque l’histoire du textile et du costume en Normandie en présentant tableaux, coiffes et bijoux régionaux du XIXe siècle. Dans les communs, une riche collection agricole est visible par les visiteurs.

Jules Adeline (Rouen, 1845-1909) est à la fois graveur, dessinateur, architecte et historien de l'art. C'est à Rouen qu'il a puisé sa source d'inspiration pour la création de l'ensemble de son oeuvre artistique composée de quelques 9000 pièces. Ses compétences ont été mises au service de l'histoire et de l'architecture de la ville ("Rouen imaginaire", une de ses pièces les plus remarquables, en douze tableaux). Jules Adeline s'intéresse aux arts graphiques mais également aux arts décoratifs, arts du spectacle ("Lexique des termes d'art"-1884). Bibliophile, Jules Adeline recherche les beaux livres modernes et éditions rares les ornant de lettres et croquis ("Le Rhin" de Victor Hugo-1890).Jules Adeline est l'un des premiers à valoriser les artistes japonais, un témoignage dans "Le Chat d'après les Japonais" (1893).Cette collection numérisée couvre l'oeuvre intégrale de l'artiste.

La collection présente le développement complet de la faïence du milieu du XVIe siècle au début du XIXe siècle.En 2012, la numérisation a porté sur la collection du XVIIIe siècle du musée. Elle se compose de pièces majeures correspondant à l'âge d'or de la production rouennaise. Le projet de numérisation concerne des pièces de la première moitié du XVIIIe siècle ornées du décor en camaïeu bleu (grands plats, pièces de forme…) ainsi que des pièces monumentales telles que des grands plateaux de commode ou des bustes. Les œuvres de la deuxième moitié du XVIIIe siècle également concernées par ce projet sont essentiellement des pièces à décor rocaille très appréciées par la clientèle locale jusqu'au déclin de la production rouennaise.

Les collections de géologie sont principalement de deux natures : minéralogie et paléontologie. Elles représentent 120000 spécimens.La paléontologie est le plus vaste ensemble en termes de nombre d'items. Le volume des objets est variable, de petits spécimens (moins d'un cm3) de très gros spécimens stockés sur palette.Collections les plus remarquables, qui seront numérisées en priorité. Parmi celles-ci :- La collection Hupé : collection de trilobite de l'ère Primaire (près de 900 fossiles comprenant de nombreux types et figurés).- La collection Destombes : collections de près de 6000 objets, d'Ammonites principalement de l'Albien.- La collection Geneviève Termier, collection en lien avec de nombreuses publications sur la Paléontologie Marocaine. Ensemble de spécimens dont une majorité est daté du l'époque primaire.- Autres spécimens exceptionnels par leur rareté et leur état de conservation (Pliosaure de Marc Maréchal, Ichthyosaure de Jean-Pierre Debris, Oceanosuchus de Patrick Rogron, Dinosaure Lexovisaurus de Roger Brun (très grand spécimen)).

Plans du cadastre napoléonien et plan du cadastre révisé. La mise en ligne des documents numérisés est prévue en 2010.

Les coquillages ne représentent qu'un ensemble assez circonscrit, environ 5000 pièces.Ces coquillages proviennent de deux collections :La Collection Joulie compte 2607 spécimens inventoriés. Ce sont des coquillages venant du monde entier, maritimes et terrestres. Récoltés dans les années 1960, pour la grande majorité, et 1970 pour quelques-uns.La collection Naviel représente 1965 spécimens inventoriés. Ce sont des coquillages maritimes et terrestres en provenance du monde entier, récoltés au XIXe et/ou au début du XXe siècle.

La collection est formée des phototypes réalisés par le service en 1997, au cours d'un contrat de dépouillement exhaustif des albums photographiques conservés par la Médiathèque de Grand-Quevilly et provenant des Archives industrielles des Chantiers de Normandie, la plus grande entreprise régionale de construction navale, active depuis la fin du XIXe siècle jusqu'en 1987. L'ensemble du fonds est constitué d'au moins 2500 tirages photographiques, de milliers de plans de navires et autres matériels construits pendant plus de cent années, et de dossiers non triés reflétant l'activité industrielle, la vie sociale et l'essor scientifique et technique de cette entreprise d'où sont sortis les plus grands voiliers jamais construits comme le 4 mats-barque Quevilly, pétrolier de plus de 100 mètres de long. La ville de Grand-Quevilly vient de doter sa médiathèque d'un puissant pôle multimédia et, avec les sociétés historiques locales, poursuit auprès des habitants et anciens ouvriers des chantiers une politique d'identification au riche héritage culturel de ce secteur périurbain. Dans le cadre de la mise en valeur touristique du Val de Seine, des crédits FEDER ont été installés pour développer vers le grand public les supports d'information liés au patrimoine industriel. La manifestation prévue à l'été 1999 de l'Armada du siècle rassemblera probablement dans ce secteur plusieurs millions de participants autour du patrimoine maritime et portuaire. Cette perspective a fait inscrire des financements spécifiques pour l'édition d'un cédérom s'appuyant essentiellement sur ce fonds numérisé. Ce programme, le premier à coupler des dépouillements, un inventaire thématique et la mise en place de fonds numérisés, sera la première phase de recensement et de mise en valeur du patrimoine maritime, fluvial et portuaire de la Haute-Normandie qui doit être inscrit en partenariat avec la région de Haute-Normandie dans le prochain contrat de Plan. La totalité des images numérisées sera portée sur le serveur Mémoire du ministère de la Culture, et complétera les notices de la base Mérimée. En outre, de façon expérimentale, elles illustreront les notices du recensement du patrimoine industriel déjà réalisé sur ce secteur, et viendront à point pour l'Armada du siècle, rassemblement de navires où sont attendus près de deux millions de visiteurs.

Collection communale comprenant 29 planches d’origine, établies entre 1831 et 1836, et 30 planches correspondant aux mutations.

Registres paroissiaux et d'état civil des communes de Seine-Maritime.

Le fonds Marcel Maillard résulte des travaux d'un érudit qui a consacré son temps à l'inventaire des colombiers de Normandie et d'ailleurs (le pays de Caux est une des régions les plus riches en colombiers).Ce fonds photographique comporte également d'autres clichés, liés à un inventaire des cloîtres, églises, châteaux et autres monuments, mais aussi une série sur l'Occupation au Havre.Cette collection, totalement inédite, a été donnée par Philippe Manneville en 2007.

Numérisation des négatifs nitrate du fonds Lecerf, imprimeur, intéressant les monuments et objets d'art du département (21 Fi).

La collection est formée des phototypes réalisés par le service régional depuis 1992 au cours des diverses campagnes d'Inventaire thématiques. Il s'agit de photos de terrain, illustrant le patrimoine mobilier et immobilier recensés au cours des enquêtes sur l'agglomération rouennaise - vues d'ensembles, élévations, détails de construction. S'y ajoutent des reproductions de documents figurés conservés dans les fonds publics provenant essentiellement des Archives départementales de la Seine-Maritime, des bibliothèques et dépôts d'archives municipaux. Les principales industries recensées ont été tout d'abord les industries textiles, coton et laine, puis plus récemment, les industries chimique, papetière et métallurgique. L'ensemble est actuellement étudié. Le repérage a pris en compte des édifices de dimensions diverses, depuis le petit moulin artisanal jusqu'à l'usine intégrée de l'après-guerre. Les aires d'études actuellement couvertes concernent Elbeuf, Sotteville-lès-Rouen, Grand-Couronne, Oissel, Saint-Etienne-du-Rouvray, Grand-Quevilly, Petit-Quevilly et représentent plus de 200 sites inventoriés. La publication d'un indicateur du Patrimoine sur ce sujet est programmée pour 1999.

Cette collection numérisée contient trois fonds de photographes amateurs de Haute-Normandie, devenus cinéaste dans les années 1920-30 et dont les films ont déjà été déposés et numérisés par la Mémoire audiovisuelle au sein du Pôle Image Haute-Normandie. Les fonds concernés sont ceux de Absire, Schnellbach et Chesneau et couvrent la période de 1890 à 1930.L'iconographie des fonds concerne aussi bien des paysages et sites de Haute-Normandie que la Guerre 14-18, la navigation en Seine, les ports de la côte normande et les terre-neuvas ou encore de la photographie privée et familiale. Outre les sujets historiques ou patrimoniaux représentés, la continuité entre l'activité de photographe amateur et celle de cinéaste amateur, à travers le choix des sujets et leur traitement sera tout à fait intéressante à étudier et valoriser.

Les albums de la commission départementale des Antiquités ont été numérisés (fonds 6 Fi). Ils donnent un aperçu de la naissance et du développement de l'archéologie de terrain et plus largement de la conscience patrimoniale en Seine-Maritime au XIXe siècle. Constituées de dessins, de relevés et de photographies les 1415 images numérisées sont une source documentaire de première importance pour la connaissance du patrimoine local.

Recensement de la population de Seine-Maritime, 1836-1968.

Délibérations du conseil général de Seine-Maritime de 1791 jusqu'à l'avènement du Consulat.

Musée de site, archéologique, en mouvement, témoignage unique de l’évolution des activités liées aux techniques hydrauliques dans la vallée du Cailly du XVe au XIXe sièclesLes bâtiments de la corderie et le système hydraulique avec la roue à aube sont aujourd’hui exceptionnellement conservés. Les machines ont été rénovées et font la démonstration de leurs fonctions pour le plus grand plaisir des visiteurs.

Près de 8 000 dessins et manuscrits naturalistes composent la collection Lesueur, baptisée ainsi du nom de son principal auteur, Charles-Alexandre Lesueur.Il naît au Havre à la fin du 18e siècle (1778) et mène une vie peu commune : différentes rencontres et circonstances l'entraînent vers l'Australie (Voyage aux Terres Australes de Nicolas Baudin) puis aux Etats-Unis (parti pour un contrat de 2 ans, il s'y installe pour 21 ans). Il ne néglige pas pour autant la France voyageant jusqu'à la Côte-d'Azur et privilégiant tout particulièrement la région havraise.

Parmi les manuscrits médiévaux conservés au Havre figurent plusieurs volumes provenant de la Bibliothèque de l'abbaye Saint-Wandrille-de-Fontenelle, en particulier la Chronique majeure de Fontenelle, manuscrit de la deuxième moitié du XIe siècle. D'autres manuscrits enluminés comme le Missel plénier à l'usage de Rouen, datant du XVe siècle, témoignent des usages liturgiques de l'archidiocèse de Rouen.

La numérisation des collections du museum d'histoire naturelle du Havre compte des collections de Sciences de la nature (actuellement près de 8500 objets numérisés), dans les domaines de la Géologie, Minéralogie et Paléontologie, mais aussi l'archéologie.Sont également présents 500 objets de civilisations extra-européennes (africaines, océaniennes). Ainsi que 3 enregistrements audio illustrant une collection d'histoire naturelle normande (collection Roger Brun).

Le Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie, sous la direction artistique du chorégraphe Hervé Robbe, mène depuis 10 ans un travail de diversification de la diffusion de la danse. Ce fonds présente une collection complète et homogène des captations des spectacles et des films réalisés par les réalisateurs Aldo Lee, Vincent Bosc et Hervé Robbe.

Le musée retrace notamment la construction navale des galères aux paquebots de 1992 et notamment l’histoire du chantier Augustin Normand, inventeur de l’hélice. Les maquettes réalisées lors de ce chantier datent de la moitié du XXe siècle et représentent des coques, des hélices ou des bateaux.

La Bibliothèque municipale de Rouen conserve tous les scénarios, brouillons et manuscrits de "Madame Bovary", de Gustave Flaubert : 4 392 pages rédigées entre 1851 et 1856.Leur numérisation apportera un volet particulièrement riche et novateur à la bibliothèque ainsi qu'au site Flaubert de l'Université de Rouen (ouverture partielle en 2000). Elle permettra de proposer l'édition hyper textuelle de la totalité de ces manuscrits avec leur transcription : il sera ainsi possible, à partir du texte imprimé, d'accéder aux états successifs de la genèse de l'oeuvre, en faisant apparaître, à la demande, tous les états manuscrits ayant servi à l'élaboration d'un passage du roman, dans l'ordre chronologique de rédaction.

Il s'agit de collections anciennes (première moitié du XXe siècle) et de collections récentes élaborées par le taxidermiste du muséum. Elles contiennent environ 2500 items.

Les musées départementaux de la Seine-Maritime, qui regroupent cinq musées (un musée d’art et d’histoire, deux musées littéraires, deux musées de société), disposent d’une importante photothèque de qualité professionnelle. Tous les clichés sont des vues des collections des musées départementaux dont 2/3 du musée des Antiquités de Rouen et 1/3 des quatre autres musées (musées de Martainville, de la Corderie Vallois, de Villequier et de Petit-Couronne). La numérisation de cette photothèque est prévue en plusieurs tranches :– Numérisation des images des 900 notices qui sont déjà dans la base nationale Archéo (collections antiques du musée des Antiquités),– Numérisation des images des 6000 notices existant dans la base micromusée du musée des Antiquités, avec l'objectif d’exporter ces notices sur les bases nationales Archéo et Joconde,– Numérisation des images des notices existant sur les bases micromusée des autres musées départementaux– Stockage sur des CD les images numérisées à des fins de conservation, en haute définitition et haute résolution.