Le fonds est constitué de plans par masses de culture, plans dit « napoléoniens » des communes du département, la carte du département et l’atlas des cantons des Hautes-Pyrénées réalisés par Leleu, géomètre en chef du cadastre, à la fin de l’opération de cadastration.Principales sources de l’histoire de l’espace géographique, les plans cadastraux du XIXe siècle sont très consultés par les communes qui n’ont parfois pas réussi à conserver une collection complète de leur cadastre. Ils permettent une vue d’ensemble des territoires et notamment une représentation graphique de leur évolution urbanistique.Ces plans sont très consultés par les habitants, surtout en zone rurale et de montagne pour donner des indices sur les délimitations de propriété. Le public visé est donc les élus locaux et leurs administrés.En outre, l’utilisation en ligne de ces plans cadastraux est très demandée par certains partenaires scientifiques, en tout premier lieu le Parc national des Pyrénées qui accompagne plusieurs programmes de recherche sur l’histoire du paysage.

Les registres de recrutement militaire (du bureau de recrutement de Tarbes) établis par classe annuelle depuis 1859, regroupent sur un feuillet toutes les informations concernant les conscrits, de leur incorporation au cours de leur vingtième année (ou de leur exemption ou encore de leur réforme) jusqu’à ce qu’ils soient entièrement dégagés de leurs obligations militaires. En outre, ils mentionnent les noms, prénoms, filiation et qualité du conscrit, des renseignements sur son physique et ses adresses successives dans sa période de réserviste.Ces documents, particulièrement riches en informations sur la population masculine, sont autant appréciés des historiens que des généalogistes.

Les « cadastres » communaux anciens, souvent appelés compoix en Languedoc et datant pour l’essentiel des XVIIe et XVIIIe siècles, permettent une histoire fine de la propriété foncière et des familles. Ils donnent une image des « maisons », unité fondamentale de la famille pyrénéenne et témoignent d’une géographie symbolique, encore souvent perçue et connue par les habitants des zones rurales. Ils constituent également une source fondamentale en matière de toponymie, d’histoire rurale et du paysage.

Cet ensemble de 72 plaques de verre négatives pour la plupart, au format 6.5 x 9 cm, présente un panorama des lieux et des activités de loisirs exercées à Pau à la fin du XIXème siècle, notamment les différentes pratiques sportives : rugby (trois vues remarquables d’une partie en 1898), courses de chevaux, randonnées en montagne avec la Société des Excursionnistes de Béarn. Illustrations inédites et de bonne qualité technique et artistique, ces clichés sur verre réalisés entre 1892 et 1907, sont l’œuvre de la famille Gasquy, de Pau, qui s’est également représentée à travers les portraits de ses membres et de ses amis.

La numérisation porte sur un corpus collecté et indexé d'enregistrements sonores, photos et vidéo de mémoire orale des populations ayant vécu dans le canton de Bordères-Louron au XXe siècle (zone de coteaux et vallée du Louron, plus largement des Pyrénées centrales). Il s'agit d'un terroir rural ayant connu de rapides bouleversements : l'exode puis le tourisme d'hiver et d'été. Il convient de relever, à coté des pratiques traditionnelles, les changements opérés dans cette micro-région et ceci sur plusieurs niveaux (économique, social, culturel).En 2008, le projet de numérisation a intégré les fonds de l'association Eth Ostau Comengès - La Maison Commingeoise (Montréjeau) et s'est intéressé aux vallées de l'Arbas et du Larboust.

Cette collection numérisée se compose d'affiches à caractère touristique ou publicitaire éditées fin XIXe, début XXe siècles. Ces dernières sont des supports majeurs de l'iconographie pyrénéenne et couvrent des champs thématiques très larges : paysages, thermalisme, sports, économie, etc..

Ensemble de plusieurs milliers de cartes postales concernant essentiellement le département des Pyrénées Atlantiques, mais également celui des Hautes-Pyrénées, le massif des Pyrénées, l'Espagne et l'Amérique latine.

Les registres de délibérations des communautés d’habitants puis des communes et registres des arrêtés du maire sont essentiels pour l’histoire communale dont ils retracent toutes les décisions. Sont concernés par cette opération les registres centenaires déposés aux Archives départementales par les communes et ceux encore conservés en mairie.Ces registres sont essentiels pour l'histoire communale dont ils retracent toutes les décisions. sont concernés par cette opération les registres déposés par les communes, essentiellement antérieurs à 1910.

Le fonds graphique représente les dessins et les relevés réalisés par le service régional de l'Inventaire depuis 1976 dans le cadre des programmes d'inventaire topographique. Ils portent pour l'essentiel sur les travaux réalisés en milieu rural en Tarn-et-Garonne, Hautes-Pyrénées et Gers ainsi que sur la ville de Cahors. Les édifices concernés sont donc très variés.Parmi les édifices majeurs de l'architecture religieuse on compte l'abbaye de Moissac, l'abbaye de Beaulieu (en Rouergue), l'abbaye de Grandselve, la cathédrale de Cahors ; des grands châteaux comme celui de Cornusson (Tarn-et-Garonne), le palais Duèze (Cahors).De nombreux relevés photogrammétriques concernant les élévations de nombreuses demeures médiévales des XIIIe, XIVe et XVe siècles dans les cités comme Cahors, Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val. L'essentiel est cependant constitué par de nombreuses églises rurales de toutes époques et l'architecture vernaculaire du Bas-Quercy comme dans la vallée de la moyenne Garonne, de la Gascogne (Lomagne) et les vallées pyrénéennes.L'objectif est donc d'améliorer la diffusion de cette documentation graphique susceptible d'intéresser les domaines de la recherche, de la restauration des monuments, de l'enseignement ou tout simplement le grand public qui a accès aujourd'hui par Internet aux bases Mémoire et Mérimée. La numérisation de ce fonds contribue aussi à la sauvegarde des documents graphiques originaux.

Le projet regroupe des enquêtes linguistiques menées en domaine gascon. Ces enquêtes ont été réalisées entre 2006 et 2010. 5 enquêtes ont fait l'objet de captation d'images et donneront lieu à la réalisation de 5 extraits ou items mis en ligne, 120 photographies viennent en complément des enquêtes. En 2013 s'y ajoutent 148 heures d’enregistrements réalisés en occitan-gascon, 216 photographies, et 189 documents textes.

26 affiches produites par le parc nationnal des Pyrenées concernant le parc national (1980-2004), la flore sauvage (1985-2005) et la faune sauvages (1985-2005).

En 1999, la ville de Tarbes a fait l'effort budgétaire de numériser l'état civil (1611 - 1903) afin de protéger les documents et d'en faciliter l'accès.Aujourd'hui, la même démarche a été effectuée pour les délibérations de l'Ancien Régime et de la période contemporaine, jusqu'à 2000, d'autant plus que ces documents sont dépouillés et traités informatiquement, avec indexation.Par ce biais, les archives municipales souhaitent atteindre un plus large public : celui des historiens (proximité des universités de Pau et Toulouse, pôle universitaire à Tarbes), afin d'approfondir l'histoire de la ville ; et surtout celui des scolaires, afin de les familiariser non seulement avec l'histoire de leur ville mais aussi avec les nouvelles technologies.Cette utilisation les sensibiliserait également à la notion de protection du patrimoine.Il est envisagé de proposer des documents dérivés au service du tourisme de la Ville.Le fonds n'est pas clos ; il est mis à jour tous les ans avec le versement des registres de l'année écoulée par le service du secrétariat général.

Cadastre napoléonien de la ville de Tarbes (Hautes-Pyrénées), 1818, composé d'un tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire de la commune découpé en 13 sections de A à M (pas de J).Section A dite de Laubadère et de la Planète (2 exemplaires) ;Section B dite de Lagaou de Saint Martin ;Section C dite du chemin de Vic et de Ladoureau ;Section D dite du chemin de Vic et de l'Adour ;Section E dite du Foulon ;Section F dite de la route de Bagnères ;Section G dite de la route de Lourdes ;Section H dite de Las Graves (2 exemplaires) ;Section I dite de l'Echez et Bastillac (3 exemplaires) ;Section K 1ère feuille dite de la Sède ;Section K 2ème feuille dite de la Sède ;Section L dite de Saint Jean ;Section M dite des Carmes.En tout, 18 planches couleur de format A0 où apparaissent les voies et les cours d'eaux.

Recensements quinquennaux de la population de Tarbes. Cette collection réunit les listes nominatives de recensement couvrant les périodes suivantes:1816 ; 1831 ; 1846 nord 1 ; 1846 nord 2 ; 1846 sud ; 1851 nord ; 1851 sud ; 1856 nord ; 1856 sud ; 1866 nord ; 1866 sud ; 1872 nord ; 1872 sud ; 1877 sud ; 1856 nord ; 1881 nord ; 1881 sud ; 1886 nord ; 1886 sud ; 1921 nord ; 1921 sud.

Les dossiers de l'Inventaire présentent une documentation hiérarchisée et complète sur le patrimoine architectural et mobilier : textes (analyse historique, description, bibliographie, sources d'archives), documents graphiques et photographiques, plans... Ces dossiers concernent des inventaires topographiques ou thématiques. Ils sont indexés par une notice synthétique dans les bases Mérimée (architecture) ou Palissy (objets mobiliers). Leur version papier est consultable dans l'établissement de conservation.Pour la région Midi-Pyrénées est numérisé :- Inventaire du patrimoine du canton de Bordères-Louron : 423 dossiers ; 1806 pages - numérisé

Plans généraux ou parcellaires, projets d'urbanisme ou plans d'exécution des services municipaux de la ville de Pau, cet ensemble varié propose 128 plans extraits des dossiers d'archives ou acquis individuellement, sous forme de calques, manuscrits, copie d'architecte ou imprimés, des XIXe et XXe siècle.

Les registres paroissiaux sont numérisés de 1611 à 1792 ; suit la période révolutionnaire de 1793 à l’an VIII et enfin les registres d’état civil de l’an IX à 1903. Ce fonds n’est pas clos ; il est mis à jour tous les ans avec le versement des trois registres des naissances, mariages et décès de l’année écoulée par le service de l’état civil.