Plans originaux des Documents d’évaluation du patrimoine archéologique des villes de France (DEPAVF)(1990 à 2002).Villes concernées : Aix-en-Provence ; Angers ; Arles ; Auxerre ; Bayeux ; Besançon ; Béthune ; Bourges ; Castres ; Cluny ; Compiègne ; Douai ; Grenoble ; Metz ; Parthenay ; Saint-Amand-Montrond ; Saint-Pierre (Martinique) ; Soissons ; Strasbourg ; Verdun.Plans originaux des Esquisses de topographie historique et d’évaluation archéologique (ETHEA) (1996 et 1998).Villes concernées : Épinal ; Pont-à-Mousson.

Le palais impérial de Compiègne possède un fonds exceptionnel de photographies ayant trait à la vie à la cour sous le Second Empire. Il s'agit pour l'essentiel de portraits de la famille impériale et de membres de la haute-société ou d'acteurs, dus à des photographes renommés comme Mayer et Pierson, ainsi que de reproductions d'oeuvres d'art de cette époque, notamment par R. J. Bingham, vues d'édifices signées Baldus ou Le Gray, ayant servi au décor des grands appartements du palais sous le Second Empire et de vues d'intérieur.S'ajoutent à cet ensemble de grande qualité des clichés tout à fait uniques et remarquables ayant trait à la vie de la famille impériale après 1870 (photographies de l'empereur, de l'impératrice et du prince impérial, vues de la résidence de l'impératrice, portraits de groupes de l'impératrice et de son entourage, ...).Certains tirages relatifs à la famille impériale, tant sous le Second Empire qu'après 1870, ont été en outre produits à des fins de propagande.Une série de clichés témoignent de la vie du palais impérial pendant la Première guerre mondiale.En 2013, la deuxième moitié du fonds photographique est en cours de numérisation, c’est-à-dire 25 albums de différents formats, renfermant une iconographie très riche, complémentaire du fonds de tirages isolés (portraits cartes de visite, vues d’intérieur, paysages et photographies de voyage, vues stéréoscopiques, expositions universelles, notamment un remarquable album des pavillons de l’Exposition universelle de 1867, reproductions d’œuvres d’art).

Photographies de la majeure partie des collections de céramiques (terres cuites, faïences, grès, porcelaines, etc.) du musée départemental de l'Oise : vaisselle, épis de faîtage, plats de dévotion, pots à tabac, vases, objets usuels, objets décoratifs, etc.

Collection de films amateurs offrant un point de vue unique sur la vie du département de l'Oise et de ses habitants depuis la naissance du cinéma amateur à nos jours.

Les collections numérisées d’échantillons textiles des manufactures d’Amiens, Abbeville (Somme), Grandvilliers (Oise), conservées aux Archives de la Somme témoignent des productions de serges, toiles, indiennes et velours fabriqués en Picardie au 18e siècle.L’histoire du textile, redécouverte à travers l’étude du patrimoine industriel et sa valorisation par l’itinéraire culturel et touristique « la route du textile », conduit les archives à porter un regard attentif sur les fonds industriels.Les productions échantillonnées de velours et de toiles conservées également pour le 19e siècle viendront compléter ce projet qui s’insère dans le volet "patrimoine bâti de Picardie", mené en partenariat avec les Archives de l’Oise et le Service régional de l’inventaire.

Le projet de numérisation thématique « Patrimoine bâti de Picardie » permettra de valoriser rapidement plusieurs collections qui constituent les sources premières de l’histoire locale, de l’histoire architecturale et des modes de construction, de l’histoire patrimoniale des villes et du domaine rural au XVIII et XIXe siècles.Pour les archives départementales de l’Oise, une priorité se dégage : la numérisation des 280 plans d’intendance réalisés dans les années 1780. Cette série de plans donne une vision très précise du paysage, des cultures, des réseaux de communication et du patrimoine bâti de l’Oise à la fin du XVIIIe siècle.

Acquise en 1996, la collection de 192 plans et dessins des architectes Victor (1810-1889) et Paul Delefortrie (1843-1910) permet de reconstituer en partie leur œuvre architecturale et décorative dans les départements de la Somme, l’Oise, l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Maritime, et la principauté de Monaco.Très diversifiée, leur production est le fruit de commandes publiques nombreuses (écoles, hôpitaux, églises) dont les archives de la Somme conservent d’autres sources (Série O) et de commandes privées (couvents, châteaux et hôtels particuliers).Leur œuvre architecturale témoigne de tous les courants néo-moyennâgeux de la création, renouvelés par l’éclectisme puis transfigurés par la naissance de l’art nouveau.Cette collection entièrement numérisée s’inscrit dans le projet « Patrimoine bâti de Picardie. »

Le dépôt lapidaire de la cathédrale a été créé depuis le XVIIIe siècle et en grande partie enrichi par les fragments retrouvés lors des fouilles entreprises entre 1921 et 1923 par l’architecte en charge de la restauration de l’édifice, Alfred Révillon.Placé sous la responsabilité de la conservation des musées de Noyon, il est actuellement dispersé en plusieurs lieux principaux : le grenier du réfectoire de la cathédrale de Noyon (attenant à l’aile occidentale du cloître), l’église de La Madeleine (sur le parvis de la cathédrale), l’officialité (attenant à l’aile orientale du cloître), le cellier, le cloître, la salle du jubé, le porche et plusieurs chapelles septentrionales de la cathédrale, ainsi que le musée du Noyonnais.A terme, l’étude exhaustive des artefacts permettra une relocalisation de ces derniers dans les diverses parties du bâtiment et une restitution des dispositions architecturales et liturgiques des 12e, 14e et 16e siècles tant de la cathédrale que de la chapelle épiscopale. Cette localisation des blocs pourra être confortée, ainsi que cela fut fait pour les 655 items provenant des cinq portails de la cathédrale, par des études pétrographiques et stratigraphiques de polychromie qui permettront plus rapidement d’identifier l’appartenance exacte de chaque fragment.

Photographies du « vieux Paris » et de ses environs (Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau, Sceaux, Etampes, Beauvais...), Rouen, La Rochelle, Saint Riquiers (Somme). Ces images, représentant essentiellement des architectures, des ornements, des façades de commerces et des paysages, furent prises entre 1900 et 1927. Un grand nombre d'épreuves furent tirées sur des papiers albuminés, souvent virées d'après des plaques au gélatino-bromure d'argent. Elles étaient vendues deux fois par an à l'Ecole des beaux-arts par Atget, seul photographe inscrit sous son nom dans les registres d'entrée des collections.

Fonds de plus de 5000 cartes postales en noir et blanc, sépia ou couleur concernant le département de l'Oise (4 Fi).

Le fonds historique des plans du Palais de Compiègne propose à la consultation en ligne les plans du Palais de Compiègne, des périodes du XVIIIe siècle à celle du XXe siècle.Le fonds comporte des feuilles isolées, des documents sur papier, parfois doublés de toiles, et calques, sous tout type de format, majoritairement de grand format, souvent pliés ou roulés.Également des plans du palais ou de bâtiments divers du domaine ainsi que des plans d'élévations, plus rares.

Depuis 1992, dans le cadre des archives sonores et audiovisuelles "Mémoire Vivante de Picardie", une politique de conservation et de valorisation de la mémoire orale des picards a été menée, par le biais d'une vaste opération d'enquêtes et de collectes dans l'ensemble des trois départements (Aisne, Oise, Somme).Les enquêtes constituants ce fonds d'archives ont été réalisées par les étudiants du département de sociologie-ethnologie de l'Université de Picardie Jules Verne, afin de recueillir des témoignages de différentes natures : récits de vie, présentation de savoir-faire artisanaux et industriels, vie quotidienne, fêtes, événements, guerres, …L'intérêt de cette démarche est de constituer, à l'échelon régional un fonds d'archives sonores et audiovisuelles original, complémentaire des archives écrites traditionnelles.Aujourd'hui, le fonds "Mémoire Vivante de Picardie" représente 800 heures de documents sonores, 50 heures de documents audiovisuels, 700 documents iconographiques et 150 textes.L'enrichissement du fonds (2005-2008) porte en particulier sur la mémoire ouvrière. Le projet "Territoires, patrimoine industriel et mémoires ouvrières" vise ainsi à collecter 200 heures de témoignages oraux et 15 heures de témoignages audiovisuels auprès d'anciens acteurs du monde ouvrier, qui constitueront un fonds d'archives précieux pour la connaissance de la Picardie des Trente Glorieuses.292 heures d'enregistrements sonores sont consultables sur Internet.13 heures de vidéos numérisées sont consultables en base locale.

De l'archéologie gallo-romaine au milieu du XXe siècle, objets archéologiques, sculptures antiques et médiévales, objets et mobilier religieux, tableaux, sculptures, gravures, dessins retraçant l'histoire de Noyon depuis le 1er siècle de notre ère.Collections de toiles de Joseph Félix Bouchor (1853-1937) ; constitution d'une collection contemporaine.

Numérisation de 2000 diapositives des objets mobiliers classés du département de l’Oise.

Un des objectifs prioritaires du service régional a été de couvrir le patrimoine urbain de la Picardie. Jusqu'à présent, les villes de Noyon, Villers-Cotterêts, Château-Thierry et Laon, ainsi que certains quartiers de la ville d'Amiens ont été inventoriés. L'inventaire de ces villes fait partie des préoccupations en matière de gestion urbaine. Le développement des cartes sensibles (sous logiciel ARC-View) liées au cadastre numérisé et aux photographies numérisées est envisagé comme un support à l'organisation et à la compréhension des villes.

Près de 1300 tirages sur papier albuminé consacrés principalement aux « Vues du Vieux Paris » avaient été acquis par la Bibliothèque des arts décoratifs entre 1900 et 1926. Les photographies avaient été classées et collées dans la Collection iconographique Maciet et ont été retirées dans les années 1990 pour être restaurées et conservées en réserve. Ces photographies illustrent les thèmes suivants : Architecture, Ferronnerie, Décoration, Jardins, Mobilier religieux, Plantes, Sculpture, Vases, etc.

Base iconographique de la ville de Senlis et de ses environs.

Projet de numérisation des inventaires anciens de mobilier.

Cette collection cartographique patrimoniale comprend près de 3500 cartes et plans manuscrits. La bibliothèque du Château de Chantilly détient un fonds des cartes et plans dénommé "Cabinet des plans" qui renferme environ 10 000 cartes topographiques, manuscrites et imprimées, du XVe au XIXe siècle. Les 3500 cartes manuscrites ont été traitées et numérisées à des fins de conservation et de mise à disposition du grand public.

Informatisation des oeuvres conservées au musée d'Art et d'Archéologie et dans son annexe le musée de l'Hôtel de Vermandois.

Véritable photographie du paysage architectural en 1878, ces relevés de bâtiments d’écoles et de mairies furent dressés sur commande de l’Inspection académique de la Somme aux instituteurs du Département. La collection numérisée de plans d’écoles et de mairies de la Somme forme un ensemble documentaire intéressant tant l’architecture que l’ethnologie ou l’histoire locale. De la mairie-école restaurée dans la tradition des matériaux et usages locaux, à la mairie-école construite dans le nouveau style éclectique très caractéristique de l’école de Jules Ferry, elle constitue un véritable corpus de la construction et de l’architecture rurale à la fin du XIXe siècle.Le projet "Patrimoine bâti de Picardie" mené en partenariat avec les Archives de l’Oise et le Service régional de l’inventaire permet de mettre en valeur dans une même thématique cette collection originale.

Il est prévu de faire porter la numérisation sur une à deux photographies par dossier d'architecture afin de constituer le chaînage entier de chaque œuvre.Ce fonds fait partie du projet " Patrimoine bâti de Picardie "

Les six cathédrales de Picardie appartenant pour moitié à l'Etat : Amiens, Soissons, Beauvais, actuels sièges épiscopaux et pour moitié aux villes : Senlis, Noyon et Laon, ont fait l'objet d'une étude systématique d'inventaire pour l'architecture et leur mobilier. Ces travaux, illustrés par 8 000 clichés, ont donné lieu à des publications, six itinéraires du patrimoine de 32 pages, avec une sélection des meilleurs photographies en couleur.Ces cathédrales restent le patrimoine le plus visité de Picardie et font toujours l'objet de recherche des plus grands universitaires comme des érudits locaux. Disposer de 700 phototypes, 100 par cathédrale sauf Amiens qui en comptera 200, permettra de réaliser des itinéraires virtuels du patrimoine gothique accessibles à tous ceux qui ne pourront se procurer la publication sur papier.

Les cartes d’état-major anglais et français de la guerre 1914-1918 renseignent très précisément la localisation des tranchées et permettent d’identifier les lignes adverses sur les fronts des départements de la Somme et partie des départements de l’Aisne et de l’Oise.Les cartes des régions dévastées dressées sur fond de carte d’état-major cartographient « la zone rouge », région dévastée entièrement dont la reconstitution agricole et architecturale fut un enjeu de l’après-guerre.Ces deux fonds cartographiques complètent les sources numérisées dans le cadre du projet « Patrimoine de la reconstruction 1914-1918 en Picardie ».

La bibliothèque municipale de Senlis conserve une collection de journaux locaux du 19e et du 20e siècle qui font partie des documents d'histoire locale et régionale les plus consultés.Le Journal de Senlis est au début Royaliste puis Bonapartiste puis Radical anticlérical et à partir de 1893, Républicain.

Ce canton qui a été le premier inventorié de 1983 à 1987 comprend 23 communes (à l'exclusion de la ville de Noyon). Il a beaucoup souffert de la Première Guerre mondiale et présente donc, par sa nature géologique et géomorphologique, ajoutée à la Reconstruction, une architecture mixte en pierre de taille, en brique et pan de bois et une architecture caractéristique d'entre les deux guerres.La numérisation des clichés permettra de constituer un outil de gestion du patrimoine et de valorisation touristique précoce pour l'architecture de la Reconstruction.

Il s'agit d'une compilation de documents manuscrits ou imprimés se rapportant à l'histoire du Beauvaisis du 12e au 18e siècle. Cette somme entreprise durant la seconde moitié du 18e siècle par Jean-Baptiste Bucquet, procureur du roi, rassemble des documents copiés, manuscrits et imprimés trouvés dans les archives publiques et privées, civiles et religieuses. Le contenu de ces 95 volumes (65 000 pages) a été inventorié par Victor Leblond en 1906 sous la forme d'un volume imprimé.

Les plans numérisés du fonds de l’Intendance de Picardie, conservés aux Archives de la Somme, renseignent l’histoire architecturale et urbanistique du xVIIIe siècle à travers une collection de 800 dessins d’architectes illustrant les différents styles décoratifs et architecturaux mis en œuvre lors des campagnes de rénovation et d’embellissement des villes.Les plans du Canal de la Somme et des rivières affluantes, les longs relevés de routes royales et de fortifications documentent les nouveaux travaux d’aménagement routier et de voies navigables développés au cours du 18e siècle.L’ensemble couvre géographiquement le département de la Somme et les limites des départements de l’Oise et de l’Aisne, du ressort de l’Intendance de Picardie.La numérisation de ces documents s’inscrit dans le projet patrimoine bâti de Picardie, mené en partenariat avec les Archives de l’Oise et le Service régional de l’inventaire, visant à mettre en valeur dans une même thématique des collections variées de documents constituant les sources premières de l’histoire locale.

Fonds d'objets archéologiques provenant pour la majorité des fouilles du site de Vendeuil-Caply (gallo-romain) mais aussi d'autres sites de la région minière d'Hardivilliers (néolithique), nécropole du Clos de Vendeuil (mérovingien, carolingien).Typologie: monnaies, objets en métal, os, verre, pierre, céramique.

Le projet "patrimoine bâti" de Picardie mené en partenariat avec les Archives de l’Oise et le Service régional de l’inventaire valorise dans une même thématique diverses collections de documents qui constituent les sources premières de l’histoire locale.La couverture photographique des villes (Abbeville et Amiens) et du littoral, réalisée par la société Henrard entre 1948 et 1972, permet de fixer l’image des villes reconstruites après la 2e guerre mondiale et l’évolution des paysages du cordon littoral et de la baie de Somme.Cette collection photographique montre grâce à la photographie aérienne l’évolution des moyens de représentation du paysage et de l’urbanisme au XXe siècle.

Le fonds d'atelier d'Henri Le Secq (1818-1882), considéré comme l'un des primitifs français de la photographie, a été donné par son fils en 1905. Ce fonds, conservé en réserve, se compose de près de 500 tirages sur papier salé et de 400 négatifs papier ciré sec (calotypes). Il comprend notamment des vues des monuments photographiés au cours de la « Mission héliographique » de 1851 commandée par les Monuments historiques à cinq photographes dont Henri le Secq pour l'Est de la France.Le Secq s'est par la suite attaché à photographier une série de monuments au cours d'autres campagnes (Amiens, Auxerre, Chartres, Sens…) ainsi que les "Démolitions de Paris" en 1852-1853.Il faut noter par ailleurs, que la Bibliothèque est la seule à posséder des vues de terrains. Elle possède également une série de natures mortes tirées sur papier bleu ou « cyanotypes ».

La numérisation de ce fonds permet de mettre en valeur 2000 photographies sur plaques de verre d’Eugène-Éloi Commessy dit Charles Commessy (1856-1941), instituteur mais aussi et surtout passionné de photographie. Ses photographies (fin XIXe début XXe siècle) sont très diverses (scènes villageoises, travaux des champs, artisans, écoliers de villages, bohémiens, fêtes populaires et religieuses, manifestations sportives, monuments, habitat rural….). L’immense majorité de ces photographies ont été prises dans quelques communes rurales du Beauvaisis (Allonne, Beauvais, Blacourt, Bongenoult, Therdonne, Troissereux, Voisinlieu, Villers-sur-Thère). Les autres photographies représentent des vues de villes et des paysages de l’Oise (Chantilly, Compiègne, Creil, Ermenonville, Noyon, Trie-Château, Senlis), de la Somme (Ault-Onival, Amiens, Cayeux-sur-Mer), de l’Aisne (Longpont, Soissons), de la Normandie (Caen, Etretat, Gisors, Le Tréport, Le Mont-Saint-Michel, Les Andelys, Vernon), de Reims, de Paris (Exposition Universelle de 1900) et de Belgique (Bruges, Bruxelles, Dinant).

Important fonds de 17 albums de dessins et de photographies de différents carrossiers, dont la maison Rothschild et fils. L'ensemble est constitué de 562 planches représentant une large typologie de véhicules hippomobiles et automobiles, à l'aide de techniques diverses-dessins au crayon, à l'encre ou en couleur, photographies, imprimés, etc.Ces représentations, pour la plupart des dessins techniques d'une grande virtuosité, probablement de la fin du XIXe siècle, témoignent de par leurs caractéristiques du processus de production des véhicules dans le cadre des commandes, le savoir-faire des carrossiers s'adaptant aux demandes de leurs clients afin de créer des véhicules "sur mesure".En 2012, la numérisation est étendue à l'ensemble des albums provenant de la maison Rothschild & fils, Rheims et Auscher ou attribués à celle-ci, ce qui permet d'en poursuivre l'étude plus avant dans le XXe siècle, dans une perspective monographique. Il s'agit de l'une des plus anciennes et des plus importantes maison de carrosserie de luxe française, fondée en 1840 par J. Rothschild, un ouvrier autrichien immigré en France, qui connut des débuts modestes. Elle fut rachetée en 1890 par deux ingénieurs des Arts et Manufactures, Rheims et Auscher, qui l'engagèrent dans l'industrie de la carrosserie automobile.Le corpus concerné comprend également 17 albums. Ces albums montrent ainsi comment coexistent durant le premier quart du XXe siècle la production de véhicules hippomobiles, incluant des traîneaux, avec celle des carrosseries d'automobiles, qui devient l'activité dominante, témoignant de la conversion des carrossiers de luxe dans le secteur automobile. Ils traduisent également comment la photographie fut utilisée par les carrossiers pour la constitution de leurs archives.Quelques vues d'ateliers présentes dans ces différents albums permettent d'éclairer les processus de fabrication des carrosseries et un ensemble de 3 albums de chiffres et d'armoiries met en lumière l'activité de peinture en voitures tout en apportant d'utiles informations sur la clientèle de cette maison de carrosserie. Par ailleurs, certaines planches d'automobiles présentent également l'indication du nom des clients ainsi que des constructeurs des châssis des modèles présentés, ce qui constitue une source d'information extrêmement précieuse, dont nous ne connaissons pas d'équivalent.

Pour la période 1806-1936, la collection des recensements de population de l’Oise est complète pour toutes les communes de 1831 à 1936. Pour les années 1806, 1820 à 1826, les listes nominatives ne subsistent que pour certaines communes. Les renseignements mentionnés dans ces listes sont nombreux et divers selon les recensements : nom, prénom, âge, année et lieu de naissance, état civil, profession, adresse, nationalité, position dans le ménage. En raison des nombreuses destructions des registres d’état civil dues aux guerres dans les deux arrondissements de Senlis et de Compiègne, ces documents constituent une source irremplaçable de l’histoire des familles et de l’histoire des communes.

Registres paroissiaux, d'état civil et tables décennales des communes de l'Oise.

Ressources textuelles et iconographiques du domaine publique intéressants Senlis et ses environs.

Le service terminera en 1999 la couverture d'un pays, la Thiérache, s'étendant sur plus d'un arrondissement, soit 9 cantons et 150 communes. Ce pays très rural et fort bien conservé, perd 10% de sa population tous les dix ans : ses fermes sont abandonnées peu à peu et commencent déjà à se dégrader, en particulier les bâtiments agricoles à pan de bois.Il est donc urgent d'avoir une image à une date donnée de ce qu'étaient le paysage et l'architecture originale de la Thiérache très caractéristiques. Cette architecture en brique et pan de bois dans un paysage bocager où bocage et pan de bois régressent, a été épargnée par les guerres successives depuis la guerre de Trente Ans.70 églises fortifiées et environ 200 fermes pourraient faire l'objet de CD Photo, également utiles pour le syndicat mixte de Thiérache très soucieux de préserver son environnement.