Manuscrit du XVIIIe siècle accompagné de 93 plans aquarellés représentant le domaine seigneurial de Cauzac (Lot-et-Garonne, canton de Beauville).Le château de Cauzac fut la résidence successive, du XIIIe au XVIIe siècle, des familles de Thoiras, de Cugnac, enfin de Verduzan, avant de passer par mariage, en 1723, dans celle des Chateaurenard, originaires de Provence. En 1791, Gabrielle de Chevigné, qui avait épousé le comte de Chateaurenard quatre ans plus tôt, se retrouva seule pour gérer le domaine familial. Désireuse, pour survivre, d’obtenir le rachat par les paysans des droits seigneuriaux attachés à ses terres, elle chargea le géomètre et arpenteur d’Agen, B. Raby, de dresser une description exacte, cotée et figurée de tous ses biens agenais. Ainsi naquit le terrier de Cauzac.Bien qu’incomplet le terrier de Cauzac est un magnifique témoignage iconographique d’une fortune foncière locale à la fin du XVIIIe siècle.L'état a, par une subvention, participé à l'acquisition par les Archives de Lot-et-Garonne de ce terrier (cote : 1 J 1041).

Manuscrit enluminé du XIIIe siècle contenant les privilèges de la ville d'Agen, illustré de vignettes montrant la vie quotidienne. Ce livre était présenté à tout grand personnage venant dans la cité, sur lequel il jurait de respecter les coutumes de la ville.Précieusement conservé par la ville d'Agen jusqu'à la Révolution, ce livre manuscrit, après une disparition de plus d'un siècle, rentra dans les collections de la municipalité en 1910.En 1992, il fut déposé aux Archives départementales.

Collection de 1500 registres ou cahiers paroissiaux du XVIe siècle à la Révolution. Cette collection regroupe des registres catholiques et protestants. Ce sont les plus anciens témoignages de la vie quotidienne du département.

Numérisation de tous les cadastres par masses de culture et parcellaires (dits napoléoniens) pour l'ensemble des communes de Lot-et-Garonne (collection du cadastre ou communale).

Tables alphabétiques des registres des matricules du contingent des classes 1874-1932 des subdivisions de Montauban et de Montauban-Agen.

Le projet vise la numérisation d'objets de fouille de l'époque romaine et provenant de collections de référence dans la moyenne vallée de la Durance. Cette collection regroupe une série d'objets principalement céramiques, votives, et ornementales. On y retrouve 3 principaux fonds :- Fonds Georges Martin Charpenel, fouilles réalisées dans les années 1950 à 1970 sur les rives de la Durance, à l'Escale, Manosque et Villeneuve. C'est un lot exceptionnel de plusieurs centaines d'objets rituels (lampes à huile, tôles perforées) exhumés du temple d'importance régionale de Chastelard de Lardiers. Ils sont au nombre de 3000 objets.- Fonds Raymond Moulin où l'essentiel des objets a été trouvé lors des fouilles de l'Escale en 1960 avant son ennoiement par un barrage d'EDF. Il comporte 500 images.- Fouille dite de "la Rougière" à Riez s'agissant d'un vaste nécropole des 1er-3e siècles ayant livré un ensemble d'une vingtaine de maussolées et d'enclos contenant un mobilier funéraire. On y trouve 100 objets.

Cartes dressées au XVIIIe siècle par l'ingénieur Belleyme pour l'Aquitaine et conservées aux Archives départementales de Lot-et-Garonne. Elles couvrent essentiellement l'Agenais et ses alentours.La carte de la Guyenne fut décidée, au XVIIIe siècle, par l'intendant Charles Boutin qui désirait doter sa province d'une carte plus détaillée et précise que celle que réalisait Cassini pour l'ensemble de la France.Sa levée -faite aux frais de la Guyenne- débuta en 1761 pour s'achever en 1789. Pierre de Belleyme (1747-1819), ingénieur géographe du roi, fut chargé, dès 1776, de la gravure des planches (dont trois inachevées) et de leur publication jusqu'en 1819. Le Dépot de la Guerre acheva les travaux de gravure en 1840.Claire, facile à lire par sa grande échelle (1/43200e), cette carte est précieuse pour l'étude des circonscriptions administratives, de la circulation terrestre et fluviale, de la végétation et des cultures, des industries (forges, moulins, papeteries). Elle est également très utile pour retrouver des noms de lieux-dits anciens.

Notices historiques et archéologiques, rédigées par un érudit local, le chanoine Durengues, au début du XXe siècle, sur toutes les communes de Lot-et-Garonne.Chaque paroisse renferme des renseignements sur la toponymie, les monuments religieux, la topographie, l'archéologie, la démographie. Elles sont classées alphabétiquement par cantons, eux-mêmes regroupés par arrondissement (Agen, Marmande, Nérac, Villeneuve-sur-Lot).Ces documents ont été légués aux Archives départementales de Lot-et-Garonne (18 J 36 à 42).

356 plaques de verre négatives réalisées entre 1900 et 1950 par le photographe Moulis à Agen, achetées vers 1954-1955 par Jean Payen, directeur de l'Agence des bâtiments de France du département. Les plaques représentent des églises, châteaux et autres monuments du département et d'Agen. Les documents ont été versés aux Archives départementales en 2001.

Les manuscrits sont dediés à deux thèmes principaux : les bagnes coloniaux et le centre de détention d’Eysses, près Villeneuve d’Agen (Lot-et-Garonne). Parmi les imprimés, on trouve des règlements pour le centre de détention d'Eysses.

Collection de cartes postales classées par communes, illustrant les monuments, paysages, activités du département. Elle s'accroît régulièrement et la numérisation est tenue à jour.