Cette collection, cotée 6 Fi, composée de 779 photographies concernant des événements locaux a été numérisée en 2007.Elles proviennent d'agences de presse, de photographes et pour certaines d'auteurs inconnus. Elles couvrent la période 1892 à 1951 mais essentiellement à partir de 1914.Consultation uniquement en salle de lecture (droits réservés).

Les fonds numérisés sont très variés et couvrent un ensemble de photographies et de diapositives sur presque tous les objets mobiliers inscrits et classés au titre des Monuments Historiques. On y trouve un fonds important de diapositives en noir et blanc; Et photographies antérieur aux années 1990; Un second en couleur dès les années 1970.Chaque dossier est classé par département et par commune. Chaque commune a généralement au moins une illustration, sur un support papier, de chaque objet mobilier inscrit ou classé au titres des Monuments Historiques.On y recense 6788 photographies pour 1022 communes et 6000 diapositives pour le département de la Vienne (86).

L'inventaire du canton d'Aigre a été réalisé par le service régional de l'Inventaire de 1969 à 1971. Cette étude concerne l'architecture, les objets et le mobilier des édifices publics et religieux, ainsi que le mobilier civil.

Il s'agit de registres de fonds ancien (1488-1790) mais aussi de fonds moderne (1790-1910).Ces registres constituent d'une part de remarquables témoignages de l'histoire de la commune depuis la fin du XVe siècle et d'autre part, sont particulièrement intéressants quant à l'époque révolutionnaire et au très riche XIXe siècle.Parmi ce fonds, on y trouvera également la présence de plusieurs lettres de Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême.

Les plus anciens titres de la presse locale conservés aux Archives sont : "Le journal patriotique des opérations de la Légion nationale de la ville d'Angoulême" et le "Journal politique, patriotique et littéraire du département de la Charente" rédigés par Debresne Desgagnier de 1789 à 1791 et édités par Michel-Vincent Chevrier.

Cette collection rassemble 137 registres paroissiaux de la fin du XVIe siècle à 1792. Ils constituent la mémoire de la Ville et concerne 14 paroisses : Notre-Dame de Beaulieu, Notre-Dame de la Peyne, l'Hôtel-Dieu, Saint-Pierre, Saint-André, Saint-Antonin, Saint-Ausone, le Petit Saint-Cybard, Saint-Jean, Saint-Martin, Saint-Paul, Saint-Martial, Saint-Yrieix, Saint-Jacques de l'Houmeau ainsi que trois tables concernant les paroisses Saint-André, Saint-Antonin et Saint-Martial.Les registres d'état civil de 1793 à 19000 font également l'objet d'une numérisation.

Ce projet de numérisation concerne une collection de deux journaux publiant de la bande dessinée dans la période de l'entre deux guerre : "Excelsior Dimanche" et "Dimanche Illustré", le second faisant suite au premier.L'"Excelsior Dimanche" était un hebdomadaire, supplément du journal "Excelsior" qui parut du 4 mars 1923 au 2 mars 1924. L'"Excelsior", pionnier du photojournalisme, se révèle aussi un pionnier de la bande dessinée. Le propriétaire du quotidien, Paul Dupuy, chercha toutes les formules permettant de développer les ventes. Ainsi la bande dessinée parut dans le supplément dominical L'"Excelsior Dimanche" sur une page intérieure en noir, blanc et rouge. L'"Excelsior Dimanche" a publié dès 1923, des bandes dessinées françaises à bulles : Rigobert (Naurac), Potiron (Mourlan), Tiburce (Cartier) mais également Bicot de Martin Branner. L'"Excelsior-Dimanche" se présentait sous la forme d'un journal de 16 pages et de format 30 x 44 cm. L'"Excelsior Dimanche" compte 53 numéros (la Cité en possède 44). Son tirage atteignant 230 000 exemplaires en 1924, il devient "Dimanche Illustré".Dimanche Illustré fut le premier illustré français à généraliser les phylactères et à donner une place importante à la bande dessinée américaine. Dans "Dimanche Illustré", (titre qui n'a rien à voir avec celui de la revue du même nom paraissant avant la Première Guerre Mondiale) furent publiées les premières aventures de "Zig et Puce" d’Alain Saint Ogan ou la "Famille Mirliton" de Sydney Smith. Le "Dimanche Illustré" contenait 16 pages pour un format de 30 x 44cm puis 60 x 43cm en 1938 pour 8 pages.Il paraitra jusqu'au N°900 du 26 mai 1940. Il reparut en zone libre, à Marseille le 24 novembre 1940 et s'éteint définitivement au N°165 du 15 mai 1944. La collection complète atteint près de 900 numéros dont la Cité possède 780 numéros.

Plans d’arpentement du fonds du Collège de Limoges (série D / 9 Num), levés au XVIIIe siècle.

L'inventaire du Cognaçais a été réalisé dans les années 1980 et couvre les communes des cantons de Baignes-Sainte-Radegonde, Barbezieux-Saint-Hilaire, Brossac, Châteauneuf-sur-Charente, Cognac, Jarnac et Segonzac. Cette étude concerne l'architecture et le mobilier des édifices publics et religieux.

Cette collection regroupe des registres et des fiches de dépôt des marques de produits charentais (maisons de Cognac et de liqueur, produits pharmaceutiques, produits hydrauliques, du matériel agricole mais aussi fromages, armes à feu, cirage..) provenant des tribunaux de commerce de Cognac et de Ruffec couvrant la période 1859-1965.Les documents concernés par ce projet reflètent surtout l'activité industrielle et commerciale en Charente. Ils intéressent surtout l'un des fleurons de l'agriculture charentaise et les produits touchant le monde agricole. En 1880, 75% des communes charentaises produisaient du cognac.

Les documents concernés par le projet ont été produits à la suite d'une circulaire ministérielle du 18 septembre 1914 demandant à tous les instituteurs et institutrices de France de relater la totalité des "faits et renseignements locaux relatifs à la Guerre". Ces cahiers ont été rédigés entre 1914 et 1917 par les instituteurs et institutrices charentais. Ils concernent 389 communes, sont parfois en couleur et contiennent des dessins, des illustrations, des poèmes ou des chansons. Les renseignements fournis par ces documents sont particulièrement précieux puisque, compte tenu de son importance, le corpus semble unique en France. Parmi les thèmes évoqués dans les cahiers on trouve :- la participation des écoles au service de la défense nationale,- le commerce local,- les cultes,- l'assistance publique,- les étrangers,- l'industrie,- la mobilisation,- les réfugiés belges et serbes,- le service médical et pharmaceutique...

Les Archives départementales conservent quelque 1000 collections de périodiques. Cette collection comprend notamment les bulletins de 43 paroisses charentaises (concernant 40 communes actuelles) tenus à la fin du XIXème siècle par les curés.A la fin du XIXe siècle, les curés ont en effet souhaité développer une forme de communication écrite concise, afin d'informer leurs paroissiens. Ces publications, à diffusion restreinte et de format hétérogène, n'ont pas toujours fait l'objet d'un dépôt légal et sont rarement conservées dans les collections publiques, constituant des ensembles souvent très lacunaires. Les bulletins paroissiaux longtemps considérés comme une publication mineure ne sont pas seulement des bulletins d’information consacrés « à la propagande des idées religieuses et de la morale chrétienne » ou à la vie paroissiale (baptêmes, communions, mariages...) mais traitent aussi, sous forme de chroniques, des sujets variés : l'agriculture, les horaires des trains, la construction ou la rénovation des édifices, les fêtes ou encore les évènements climatiques, sportifs et associatifs.La bibliothèque des Archives départementales de la Charente conserve un ensemble de titres qui ne sont pas référencés dans d’autres établissements de conservation ou même dans le catalogue général de la Bibliothèque National de France. Il a donc semblé intéressant de mettre ces documents rares à disposition du public dans le cadre du programme de numérisation et de valorisation des collections patrimoniales afin de mieux appréhender l’histoire des territoires charentais. Quarante trois paroisses situées dans quarante communes actuelles sont ainsi concernées à travers cinq titres.

Le fonds photographique des quatre Services Territoriaux de l'Architecture et du Patrimoine (des quatre STAP (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne) comprend des vues des édifices de la région visités par les services et pour la plupart protégés au titre du code du patrimoine, mais aussi des plans de ces édifices dont les plus anciens datent de la fin du XIXe siècle.Destinés à l'origine à documenter les édifices et objets (présentation en commissions, constitution de dossier documentaire...), ces phototypes illustrent également l'évolution de l'édifice, de l'objet protégé ou de son environnement (dégradation, travaux de restauration...) et sont souvent les seuls témoins avant restauration. Menacés de disparition en raison de la fragilité de leur support, ces documents méritent d’être numérisés pour une mise à disposition des agents, des chercheurs et du grand public.Ces images anciennes datant pour partie des années 1940-1970 et pour partie des années 1975-2000, présentent un véritable intérêt quant à l'histoire des édifices de la région et de l'évolution de l'urbanisme.

Cette collection rassemble des documents concernant les travaux prévus pour rendre le fleuve Charente navigable et le conflit entre le duc de La Rochefoucauld qui souhaitait que les dits travaux soient effectués jusqu'à Verteuil et l'évêque d'Angoulême, seigneur de Vars et de Marsac soutenu par le maire, les échevins et des marchands de L'houmeau contre ce projet. On y trouve aussi des nominations d'éclusiers.Ces documents, provenant de l'Intendance de Limoges et plus particulièrement du service des Ponts et Chaussées, couvrent la période 1696 à 1788.La collection comprend 79 documents (affiches imprimées, correspondance administrative manuscrite, devis…) et de deux atlas. Ces derniers présentent le cours du fleuve avec 185 plans aquarellés en couleur des villes et villages traversés. La plupart des plans sont accompagnés de retombes.

Le 9 décembre 1905 est adoptée la loi portant séparation des Églises et de l'État. Cette loi participe aux fondements des principes de la laïcité en France. La séparation fut aussi une séparation des biens : l'article 3 de la loi prévoit l'établissement d'inventaires descriptifs et estimatifs de biens mobiliers et immobiliers des établissements cultuels. Ils furent en Charente rédigés en 1906, sans incidents notables, pour les biens de l'Église catholique romaine et ceux de l'Église réformée de France.

Le cartes postales représentent essentiellement des paysages et des monuments du département. Cet ensemble d'environ 3.500 cartes s'accroit par dons, échanges ou achats. Il est mis en ligne au fur et à mesure des acquisitions après un classement et une indexation au nom des communes et par sujet. Afin de respecter les textes en vigueur sur les droits des auteurs et ceux des personnes relatifs au respect de la vie privée, seules les cartes les plus anciennes sont en ligne. Cependant les notices des cartes récentes permettent de les identifier pour les consulter dans la salle de lecture à Angoulême.Contient par exemple :- 26 Fi Fonds Charpentier :Collection de cartes postale acquise à M. Charpentier en 2009. Elles concernent essentiellement les communes d’Angoulême et de Ruelle. 1900-1940.- 11 FI : Cartes postales représentant plusieurs communes du département principalement Angoulême, Cognac, Jarnac et la Rochefoucauld. Ces images viennent compléter celles déjà en ligneXXè siècle.

En 1789, l'élection des députés a donné lieu à la rédaction de documents conservés par les Archives départementales : les cahiers reprenant les doléances remises aux députés par les trois Ordres et les procès-verbaux concernant l'élection. Ces documents sont aujourd'hui numérisés et mis en ligne.Les Cahiers de doléances ont été rédigés par la Noblesse, le Clergé et le Tiers état, à la suite de l'ordonnance royale du 24 janvier 1789. Celle-ci précisait les règles d'élaboration des cahiers de doléances et d'élections des députés, représentant les trois ordres.La Noblesse, le Clergé et le Tiers état se réunirent dans le cadre des circonscriptions judiciaires, bailliages ou sénéchaussées. En Charente, il s'agissait des sénéchaussées d'Angoulême, de Montmorillon, de Saintes, de Civray et du Dorat, des sièges royaux de Cognac et de Niort. Pour le Tiers état, les cahiers ont été rédigés par paroisses ou communautés de métiers.

Accessibles en salle de lecture, les registres paroissiaux et de l'état civil numérisés sont proposés actuellement pour les communes d'Abzac à Fouquebrune ainsi que les registres protestants.En 2010, le Département a lancé le projet de numérisation de l'état civil. L'opération se déroulera par tranche pendant trois ans. La première opération consiste en la préparation et en la restauration des documents. En février 2011, dans le cadre des marchés publics, une consultation a été lancée afin de sélectionner le prestataire chargé de l'opération. C'est aux Archives départementales que début octobre les premiers registres ont été numérisés.Le projet s'est poursuivit par la numérisation des registres d'état civil provenant du greffe du tribunal et des registres protestants de la Charente déjà entrepris en 2010, contentant notamment l'état civil des communes d'Abzac à Ansac-sur-Vienne.

Les plans du cadastre "napoléonien" de la Charente, souvent aquarellés, sont un témoignage unique de la topographie et du paysage charentais avant l'industrialisation, le développement du vignoble au XIXe siècle et les remembrements agricoles qui ont suivi au XXe siècle. Les plans sont de grand format (105 x 75 cm), et au nombre de 6 754.Le projet permettra la diffusion d'une partie de la carte par parcelles de la France au début du XIXe siècle.

L’inventaire de la Communauté de communes du Confolentais a débuté en 2002. Il couvre les cantons de Champagne-Mouton, Confolens sud, Confolens nord et Ruffec. L’étude du canton de Champagne-Mouton achevée fin 2003, concerne l'architecture, le mobilier des édifices publics et religieux.

La loi du 22 juillet 1791 prévoyait un recensement général de la population. Le premier fut organisé en 1801. La périodicité des recensements est quinquennale donc les années en 1 et 6. Le recensement prévu en 1871 fut retardé en raison de la guerre et réalisé en 1872.En Charente, les listes nominatives des habitants dressées par communes, puis par lieux d’habitation, par foyer sont conservées à partir de 1841.Cette collection numérisée est un recensement concernant la population de la Charente pour la période 1841-1911.

La collection se compose de titres de la presse locale du XIXe siècle et en particulier de la Monarchie de Juillet (1830-1848). Il s’agit de journaux constituant un ensemble rare et cohérent de taille critique.- "Journal de la Charente" : politique, littéraire et commercial (1817-1832) - "Le Charentais" : journal politique, administratif, littéraire et d’annonces (1834-1893) - "L’Écho de la Charente" : journal littéraire, commercial, agricole, judiciaire et avis divers (1835-1848) - "Revue Charentaise" : journal administratif, commercial, littéraire, agricole, d’instruction publique et d’annonces (1841-1844) - "Le Courrier charentais" : journal politique, administratif, agricole, littéraire, commercial, industriel et d’annonces (1843-1849) - "Le Narrateur impartial" : politique, commercial, littéraire et d’annonces (1850-1852) - "Le Barbezilien" qui fusionne avec "l’Opinion des Charentes", devenant "l’Opinion des Charentes, le Barbezilien" (1884-1939)