La collection numérisée porte en particulier sur la maison Paul Poiret(1903-1929). Reconnu comme l'inventeur de la mode contemporaine, Paul Poiret revitalise le vêtement occidental par l'étude du costume oriental et en supprimant sous sa robe "chemise", le corset.Cette collection est enrichie en 2011 de 420 pièces de costume, 80 accessoires et 20 textiles, reflet de l'évolution des modes des XVIIIe et XXIe siècles et de la création des couturiers et stylistes des XXe et XXIe siècles. Cela ajoute 3800 prises de vue à la collection numérisée déjà existante.Par ailleurs, 40 œuvres sont présentées en 3D, choisies parmi les plus marquantes des collections du Musée et mis en scène pour l'occasion.En 2012, sont numérisés 600 chapeaux, reflet de l'évolution des mode du XVIIIe au XXIe siècle, ainsi qu'une sélection de textiles anciens et 80 costumes, reflet de la création des couturiers et stylistes des XXe et XXIe siècle.Ce fonds sera prochainement consultable sur Joconde ainsi que via le site du musée des Arts Décoratifs.

Une grande partie du fonds ancien (37 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Chambéry provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (Jésuites...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 35 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le joyau de la bibliothèque est le Bréviaire de Marie de Savoie, manuscrit réalisé à Milan en 1430 (décors stylisés, motifs floraux...).Parmi ses manuscrits la bibliothèque de Chambéry conserve entre autres, un beau "Livre d'heures à l'usage de Paris", sorti de l'atelier de Maître François vers 1470-1480 et une bible cartusienne de la fin du XIIe siècle.

La collection numérisée présente une partie du fonds de jouets agricoles du COMPA, soit 100 jouets agricoles (fermes, animaux, attelages, tracteurs), rassemblés au fil des années par les collectionneurs Jean-Louis et Monica Burckhardt au gré de voyages professionnels. Ils proviennent du monde entier : Argentine, Europe de l’Est, etc. Par ailleurs, la collection Burckhardt s’est considérablement enrichie par le rachat de la collection de Jacques Milet, composée d’environ 80 jouets mécaniques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, la plupart en fer-blanc.La numérisation concerne les pièces les plus anciennes (XIXe et première moitié du XXe siècle) et les plus emblématiques de la collection, représentatives de l’ évolution et de la production, en privilégiant les jouets en bois et en fer-blanc.

Collections du Musée des Beaux-Arts : très riche fonds de peintures du XVIIe siècle français et étranger, oeuvres du XIXe siècle académique ou d'avant garde, comprenant des sculptures, des meubles, des objets d'arts et des cabinets d'art graphique.Artistes représentés : Caravage, Clouet, Corot, David d'Angers, Gérard David, Degas, Delacroix, Fragonard, Géricault, Guerchin, Ingres, Modigliani, Monet, Péruguin, Poussin, Puget, Rubens, Sisley, Velasquez, Véronèse.Le musée des Beaux-Arts présentera de novembre 2012 à mars 2013 l'exposition Dessins français du XVIIIe siècle. Chefs-d'œuvre des collections rouennaises, qui sera l'occasion de redécouvrir des pièces majeures de Watteau, Lemoyne, Natoire, Boucher, Vernet, Fragonard, Robert ou David. La préparation du catalogue est l'occasion d'entreprendre un vaste travail de recherches sur le fonds de dessins français de cette période. La campagne de numérisation permettra de mettre en ligne les pièces les plus significatives de cet ensemble, au-delà des œuvres présentées dans l'exposition.

La bibliothèque municipale de Saint Claude possède 14 manuscrits médiévaux. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 6 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.

Dans un bel hôtel particulier du XIXe siècle, le musée abrite les très riches collections d'une famille de négociants marseillais séduite par toutes les formes d'art. Enrichies au fil des ans, elles sont le reflets des goûts d'une société bourgeoise raffinéeSi le XVIIIe siècle occupe une place privilégiée au sein des collections, le Haut Moyen-Age, la Renaissance et le XIXe siècle n'en demeurent pas moins représentés. Toutes les œuvres témoignent admirablement de l'éclectisme artistique des amateurs éclairés de cette époque. Elles caractérisent également l'art de vivre de cette famille à travers son mobilier, ses orfèvreries, ses tapis, pendules, cartels et objets d'art, qui ornent les dix salons, chambres, boudoirs et bibliothèques de la demeureLes 33 tentures murales des ateliers et manufactures de Tournai, des Flandres, de Bruxelles et Beauvais, des Gobelins et d'Aubusson, constituent un ensemble unique en Provence.Le musée regroupe également :- des ensembles de faïences françaises, européennes et de la Compagnie des Indes- des peintures et dessins des Écoles françaises et italiennes- des sculptures des Pays-Bas, des régions méridionales de l'Ancien Empire Germanique et de la Provence Pontificale, participant du Gothique international- des instruments de musiques baroques et romantiques- près de 1200 études, esquisses, croquis en tous genres, où se côtoient "Grands et petits maîtres" italiens, flamands et français du XVIe au XIXe siècles.- des dessins, enluminures, carnets de croquis couvrant la période XIIIe au XIXe siècles- des documents d'archives- des objets (portraits miniatures, accessoires en cuir, tapis, orfèvrerie provençale..)Le projet prévoit la numérisation du fonds graphiques, des documents d'archives, des registres d'inventaire ainsi que 1000 objets des collections (tableaux, fonds Grobet).

L'association Africultures qui travaille sur l’immigration africaine (maghrébine et subsaharienne) s’est rapprochée de Génériques pour qu’un partenariat en lien avec le catalogue Odysséo et la numérisation de documents puisse être mis en œuvre.La collection se compose d’archives privées collectées par l'association Africultures appartenant à des Africains résidant en foyers de migrants. Un des projets d’Africultures sur les foyers de migrants comprend un volet de recueil de témoignages. Ce recueil permettra la collecte de documents annexes et d'archives privées (photographies et autres).

L’objet de ce programme est de mettre à disposition des correspondances d'artistes, et des papiers d'archéologues (égyptologie, antiquités grecques, étrusques et romaines, antiquités orientales), d'historiens de l'art et de conservateurs.Cette opération est menée dans le cadre des projets de l’Institut national d’histoire de l’art.

La collection d'estampes conservée à la Bibliothèque Municipale de Lyon contient plusieurs dizaines de milliers de pièces.Dans ce fonds riche et varié sont représentés les plus grands noms des diverses écoles de gravure nationales et régionales, du XVIe au XIXe siècle : gravure sur bois de Holbein, eaux-fortes de Jacques Callot et Rembrandt, gravures au burin de Claude Mellan et Robert Nanteuil...sans oublier l'école italienne avec Raimondi, Castiglione, Canaletto, etc.La base est mise à jour régulièrement : le catalogage a commencé par les estampes du XVIe siècle et se poursuivra chronologiquement. On peut y trouver les oeuvres d'Albrecht Dürer, de Lucas Cranach, Jost Amman, Adrian Collaert, Thomas de Leu, Léon Davent, etc. Cependant des ensembles particulièrement bien représentés (par exemple les gravures de Jean-Jacques de Boissieu) ou ayant fait l'objet de dons (ainsi le don Colette et Etienne Bidon pour les gravures de plusieurs artistes lyonnais du XIXe siècle) ont été inclus dans la base dès maintenant.

Le Centre Pompidou a conservé les archives quasi intégrales des manifestations orales qui se sont déroulées dans ses murs depuis maintenant plus de 30 ans. Parallèlement à la numérisation de ces archives, le Centre Pompidou a accepté en 2009 d’être porteur du projet de portail de la mémoire parlée « arts, société et littérature ».Ce projet en réseau a pour objectif de devenir le point de référence en matière d’expression orale diffusée sur Internet dans le domaine culturel. Les institutions partenaires du projet sont la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), la Bibliothèque nationale de France (BNF), le musée du Louvre, la Cinémathèque française, la Cité de l’architecture et du Patrimoine, le Jeu de Paume,le musée des Arts décoratifs et les Galeries du Grand Palais (RMN).

Maria-Antonietta Macciocchi (1922-2007) était une intellectuelle et femme politique italienne. Suite à un conflit important qui l'opposa au Parti communiste italien dont elle était membre, elle décida, au début des années 1970, de s'installer en France. Elle y fut accueillie entre autres par l'université de Vincennes. Elle y enseigna pendant quelques années au sein du département de Sociologie. C'est aussi à Paris, à la Sorbonne, qu'elle soutint sa thèse. Le fonds conservé à la bibliothèque de Paris 8 reflète ses intérêts politiques et intellectuels dans les années 1970 : histoire du PCI, histoire du communisme européen, Gramsci, fascisme, Chine maoïste, Pasolini, mouvement féministe.Il comprend :- La vidéo de l'intervention de Maria-Antonietta Macciocchi au colloque "Le nouvel ordre intérieur" en mars 1979.- La vidéo de la journée d'étude organisée par la bibliothèque de l'Université Paris 8, le 7 avril 2009, dans le cadre du quarantième anniversaire de la fondation de l’Université, et les contributions écrites des intervenants à cette conférence.- Une série de photographies intitulée "A l'intérieur de la misère sexuelle", réalisée par Maria-Antonietta Macciocchi en 1976 et qui a pour sujet les graffiti sur les murs de l'université de Vincennes.

Le fonds Pierre Lafond est un fonds spécifique unique conservé à la bibliothèque Droit-Lettres de l’université de Caen. Il se compose de 1 800 photographies sépia de la Grande Guerre collées sur carte bristol avec légende manuscrite identifiant les lieux et scènes.Leurs thématiques se partagent entre la guerre (les belligérants, le front, les Dardanelles sur terre et sur mer, les monuments et la vie quotidienne à Paris, l’armement) et la vie politique, économique, sociale (portraits, visites, expositions, manifestations, conférences, mode et sport, etc. ).

Collection de Pierre Antoine Leboux de la Mésangère (1761-1831), composée de plus de 1.600 pièces, qui embrassent près de 16 années de Modes, depuis l’origine du Journal des Modes, sous le Directoire, jusqu’à la Restauration. L’ensemble des 16 volumes a été numérisé (cote : Leber 6149). Certains modèles sont inédits. 103 dessins (volume 1) sont déjà proposés et décrits dans la base d’images du Portail des bibliothèques de Rouen. L’ensemble des dessins et estampes sera progressivement ajouté.Par ailleurs, une présentation ludo-éducative de cette œuvre, a été également réalisée et est disponible sur le site (Découvrir>Créations> “ le Petit magasin des Modes ”).

Numérisation des microfilms de 607 manuscrits médiévaux ayant appartenu au Chapitre de la cathédrale de Reims et à l'abbaye de Saint-Thierry, en prolongement de la numérisation des enluminures photographiées par l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes et de la numérisation des reliures médiévales de la bibliothèque de Reims (dans le cadre du catalogue des reliures médiévales de Reims réalisé par l'IRHT).Le fonds provenant du Chapitre de la cathédrale de Reims est composé à l'essentiel des oeuvres des Pères de l'Eglise, d'oeuvres de théologie, mais aussi de droit canon, d'ouvrages d'histoire, de médecine ou de géographie et notament du célèbre "Evangéliaire slavon" rédigé en cyrillique et en glagolitique. Un nombre significatif de ces documents est en langue vernaculaire.Les manuscrits de l'abbaye de Saint-Thierry sont surtout des textes religieux, des ouvrages de théologie et des textes bibliques, dont beaucoup datent du IXe et du Xe siècles.Ces manuscrits sont entrés à la bibliothèque municipale de Reims suite aux confiscations révolutionnaires : ils appartiennent donc à l'Etat.

En 2009, la Société photographique et cinématographique de Picardie, présidé par Monsieur Christian Lainé, a fait don aux Archives départementales de la Somme de ses archives. Cet ensemble est composé de plaques photographiques en verre et de négatifs souples mais aussi des archives papier de la Société.Cette association a une histoire plus que centenaire.Le 20 juin 1892, 18 membres fondateurs se réunissent dans les locaux de la "Photographie Moderne" à Amiens pour constituer une association de photographie. La création de la "Société photographique de Picardie" est autorisée par l'arrêté préfectoral du 9 septembre 1892 et la première réunion publique se déroule le 28 septembre 1892 sous la Présidence de Monsieur Hévin.La création de cette société photographique amiénoise n'est pas un phénomène isolé. D'ailleurs, l'Union nationale des sociétés photographiques de France, présidée par Jules Janssen, voit aussi le jour en 1892.A cette époque, les évolutions des techniques photographiques, notamment l'invention de la plaque sèche, permettent aux amateurs éclairés, mais toutefois aisés, de pratiquer la photographie de manière relativement simple et mobile.La Société photographique organise des concours, des expositions, des conférences et des sorties, voir des expéditions, photographiques.La première guerre mondiale interrompt pendant six ans l'activité de l'association. Le 25 mars 1920, sous l'impulsion de Monsieur Emile Ponche, celle-ci renaît de ses cendres, mais le constat est amer. En effet, la société est ruinée. Le matériel, la bibliothèque et les collections photographiques ont été entièrement détruits par les bombardements de la ville d'Amiens en 1918.De 1921 à 1939, grâce à son président, Monsieur Santeul, et au dynamisme et la qualité de ses photographes, la Société photographique de Picardie rayonne tant en France qu'à l'étranger.Le 9 janvier 1931, la Société photographique de Picardie devient la Société photographique et cinématographique de Picardie.La seconde guerre mondiale va ruiner une seconde fois l'association. Mais, grâce la détermination de ses membres, la société se reconstitue et reprend ses nombreuses activités sans interruption jusqu'à aujourd'hui.Cette collection photographique, composée de 7 363 clichés, est essentiellement l'œuvre de Marie Alfred Camille Biendiné, dit "Camille Biendiné", né à Amiens le 27 juillet 1862. Il est issu d'une famille plutôt aisée. Son père, Bon Amable Constant Biendiné est voyageur de commerce et sa mère, Sophie Marie Adèle Deforceville est propriétaire rentière. Célibataire, sans enfant, il consacre sa vie à cette passion pour la photographie. Il décède à Amiens le 27 janvier 1941. Tombées dans l'oubli après son décès, les fragiles photographies ont été sauvées in extremis d'une destruction irrémédiable, par Monsieur René Bernaux. La collection est alors précieusement conservée dans les locaux de l'association, avant de rejoindre les Archives départementales de la Somme en 2009.Camille Biendiné participe activement aux activités de la Société dès sa création. Il en est le trésorier à compter du 25 avril 1896 et le restera pendant plusieurs décennies. Témoin de son temps, il parcourt le département de la Somme à bicyclette, son matériel photographique sur le dos, et fixe sans relâche sur verre des scènes de la vie rurale, des ambiances urbaines ou campagnardes, des sites et monuments, des scènes de manœuvres militaires en Picardie à la veille de la première guerre mondiale. Par ailleurs, ce fonds photographique comporte également de nombreuses vues réalisées lors de voyages d'études ou de conférences photographiques dans d'autres régions de France (Alpes, Paris, Pyrénées, etc.), en Europe (Italie, Suisse) mais aussi dans des contrées plus lointaines (Madagascar, Egypte, Maroc, Algérie).Un des intérêts du fonds réside dans la présence, à côté des photographies elles-mêmes, d’archives papier de nature à les éclairer. Les registres des délibérations de l'assemblée générale de la Société photographique et cinématographique de Picardie ont d'ailleurs été numérisés pour la période 1892-1965.Cette collection est une source documentaire remarquable pour illustrer des recherches : cadre de vie, métiers, études sociologiques, géographie et évolution de la morphologie urbaine et rurale, histoire de l'art, monuments et sites remarquables, histoire militaire, ethnologie, l'art et les techniques de la photographie, histoire rurale, etc.

La bibliothèque municipale de Toulon conserve deux manuscrits médiévaux : une bible datée de 1442 et une mise en vers latins de l'histoire biblique par Petrus Riga, le Manuscrit de l'Aurore. 26 vues de ce manuscrit du XIVe siècle sont consultables dans la base Enluminures.

La bibliothèque du Conseil d'Etat a acquis en 1987 un recueil de dessins réalisés de 1797 à 1835 par Frédéric-Christophe d’Houdetot, petit-fils de la fameuse Mme d’Houdetot, grand amour en son temps de Jean-Jacques Rousseau. Auditeur au Conseil d’Etat en 1806, il exerce des fonctions administratives dans l'Europe entière jusqu'en 1814. Dessinateur talentueux – il fut élève de David - il crayonne de petits portraits de ceux qui l’entourent : d’où, en 1806-1807, une extraordinaire galerie de portraits des membres du Conseil d’Etat ressuscités pour nous d’un trait de plume, dans leurs attitudes familières. Deux cent quarante-cinq portraits, découpés et réunis en album, nous restituent des visages de l’époque, illustres ou anonymes. L'intégralité de l'album a été numérisée pour Napoleonica.org et les portraits ont fait l'objet pour la première fois d'un inventaire pièce à pièce. Recueil de dessins : "Amis et connaissances de 1797 à 1840". Producteur Houdetot, Frédéric Christophe de (1778-1859).Ce recueil ne comprend que des portraits. A noter, durant l'année d'activité de Houdetot au Conseil d'Etat (1806) les portraits de 36 membres du Conseil d'Etat. La plupart des dessins sont datés et leur sujet identifié. Inventaire sommaire réalisé en 1999 par N. Clot.

Une grande partie du fonds ancien (103 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Dole provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 45 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Les collections de provenance religieuse sont fortement présentes dans le fonds ancien : les monastères bénédictins du pays dolois - saint Vivant, Jouhe, Mont-Roland implanté depuis l'an 1000, ne sont représentés que par quelques pièces dont un missel du XIIIe siècle et des cartulaires.Mais le noyau principal est constitué par le fonds des Cordeliers, où figurent de nombreux ouvrages liturgiques médiévaux, bréviaires, diurnaux, rituels, offices de la Vierge et des bibles copiées au XIIIe siècle. Des ouvrages pour l'étude et notamment pour l'université de Dole sont aussi présents dans ce fonds.Le manuscrit le plus prestigieux est le volume des "Epîtres de saint Paul commentées par Pierre Lombard", un in-folio du XIIIe siècle, orné de grandes initiales enluminées, à l'effigie des apôtres Pierre et Paul.Nous pouvons citer aussi : des "Heures de la Vierge à l'usage de Paris", du XVe siècle ; une "Vie de Jésus-Christ" calligraphiée pour les cordeliers de Dole ; un bréviaire à l'usage des Frères mineurs, du XVe siècle, provenant de l'abbaye Saint-Victor, école parisienne d'enluminure bien connue pour ses décors à base de motifs floraux, feuillages stylisés, fruits et animaux.

Série d'affiches de propagande de l'époque de la Seconde guerre mondiale et de l'Occupation (sous-série 6 Fi).

Le fonds de l'architecte Michel Ouchacoff (1907-1981) est composé essentiellement de plans (environ 3000) retraçant la carrière de l'architecte : exposition coloniale (1931), premières œuvres (région parisienne, projets en Grèce, années 1930), reconstruction de Brest (tout particulièrement les cinémas, 1946-1960), œuvres d'après-guerre (environ 40 magasins Monoprix en tant qu'architecte ou maître d'ouvrage en France et Afrique du Nord, légation à Berne, ensemble immobilier en Espagne... années 1960 à 1981). Michel Ouchacoff étant un décorateur à l'origine, ses plans sont particulièrement soignés (certaines élévations extérieures et intérieures sont réalisées au pastel sec couleur) et de nombreux détails de décoration sont représentés (éléments de ferronnerie, ameublement de magasins, vitrines).

Sur près de la moitié de l'Amérique du Nord, s'étendait aux XVIIe et XVIIIe siècles un immense empire nommé la Nouvelle-France qui reposait sur l'alliance entre la France et les nations amérindiennes. Il comprenait trois colonies distinctes : l'Acadie, le Canada et la Louisiane.Cette conquête de territoires a donné lieu à de multiples publications : relations de voyage, des récits de missionnaires, des rapports d'administrateurs, des cartes géographiques, des dessins et des estampes. La Bibliothèque du Congrès et la Bibliothèque nationale de France ont construit ensemble ce dossier, qui retrace l'histoire de la France en Amérique par une présentation géographique, chronologique et thèmatique comme la "découverte" du continent, les mœurs des autochtones, le peuplement colonial, les rivalités impériales, la créolisation, l'évangélisation, le métissage, l'indianisation et l'esclavage.

Ce fonds (11 594 volumes) couvre principalement les XVIIIe, XIXe siècle (61%) et XXe siècle et touche de nombreux domaines scientifiques : les mathématiques, l'astronomie, la physique, la chimie, les sciences de la terre, la paléontologie, les sciences de la vie, la botanique, la technique, la médecine et la psychologie.Les outils comprennent des dictionnaires en mathématiques, en physique, en chimie, en médecine et en techniques («Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales de Dechambre»…) et des bibliographies comme la «Bibliothecae Medicinae practicae» de Haller.Les sources sont constituées d'une nette prépondérance de la médecine et de la technique, du fait de l'abondance de la littérature sur ce sujet : expéditions ou missions scientifiques (Bory de Saint-Vincent), rapports ou comptes-rendus de congrès ou d'expositions, rapports officiels sur l'état d'une science, toutes études faites par des savants sur leur domaine, législation de la pratique scientifique, bâtiments en tant que lieux de science.Quant aux textes, ils proviennent des traités et ouvrages de diffusion.Les traités donnent la priorité aux œuvres libres de droit des grands savants (Paré, Kepler…), aux corpus d'œuvres thématiques, en fonction des âges d'or des disciplines (astronomie au XVIIe siècle, botanique au XVIIIe siècle, poids et mesures à l'époque révolutionnaire…).Les ouvrages de diffusion rassemblent les ouvrages de vulgarisation et les ouvrages d'enseignement élémentaire ou professionnel, autour d'un panel représentatif de l'évolution de l'enseignement scientifique (édition des manuels de référence selon les programmes officiels).Des publications en série de l'Académie des sciences et institutions équivalentes en Europe, des périodiques de vulgarisation comme "L'Année scientifique et industrielle" de Louis Figuier, ou, au contraire, spécialisés : «Annales de chimie et de physique» ou «Le Journal de mathématiques pures et appliquées» complètent ce fonds.

La collection rassemble des échantillons de papiers peints de différentes manufactures:- Papiers peints édités par la manufacture Paul Balin. Huit souches (albums de fabricant de grand format) de papiers peints imprimés et édités par la manufacture Paul Balin sont conservées ainsi que 70 papiers peints en feuille mesurant 70 X 52 cm et quelques modèles en rouleaux.- Papiers peints et maquettes de la manufacture Desfossé & Karth (Société anonyme des Anciens Etablissements Desfossé & Karth)Les papiers peints de la manufacture Desfossé & Karth (Société anonyme des Anciens Etablissements Desfossé & Karth) sont conservés en souches (albums de fabricant de grand format). La collection comprend aussi plusieurs rouleaux de papiers peints non répertorié dans les souches et de 225 maquettes.Une nouvelle campagne de numérisation en 2010 a permis d'ajouter de nouvelles pièces à cette collection numérisée. Ainsi 131 panoramiques sont rendus accessibles au grand public. Cette sélection de pièces du fonds de la manufacture Joseph Dufour - Dufour & Leroy met à l'honneur plusieurs papiers peints panoramiques (Histoire de Psyché, Renaud et Armide, Paul et Virginie, Télémaque dans l'île de Calypso...), un riche fonds de bordures, de nombreuses esquisses, une collection de papiers tentures (draperies)... Ce fonds remonte à la première moitié du XIXe siècle.En 2012 sont numérisés les albums de la manufactire Grantil des années 1925-1940. Le fonds contient des grands album de papier peint mais aussi des petits albums (album de grossistes).

Photographies d'architecture essentiellement religieuse et paysages, entrées par acquisitions. Epreuves sur papier albuminé, d'après des plaque de verre au collodion.

Ensemble de dessins italiens, français, flamands, et hollandais du XVIe au XVIIIe siècle, donnés en 1925 à l'Ecole des beaux-arts par le collectionneur Jean Masson.

Le catalogue d’Heure Exquise ! s’est constitué au début des années 80. Il est composé d’œuvres d’art vidéo historiques françaises rassemblant 2500 titres.Grand Canal, collectif d’artistes pionniers français de l’Art Vidéo des années 70, a confié à Heure Exquise ! en 1985 les œuvres de son catalogue, dans le but de le préserver et de le rendre accessible aux publics.Le centre de documentation et de recherche d’Heure Exquise ! rassemble l’essentiel de l’histoire des arts électroniques, présentant documents et vidéos des pionniers de l’art vidéo.Heure Exquise ! participe depuis 2007 au projet européen GAMA : Gateway to Archives of Media Art, rassemblant un consortium de 18 partenaires, dont le but est de valoriser et de diffuser en Europe les archives numérisées.La collection comprend 3543 vidéos, 5020 éléments papiers (catalogue, biographie, textes critiques, notices), 2535 dossiers d’artistes et de structures.En 2013, le travail de numérisation est poursuivi, plus particulièrement sur la période 1985 - 2000 (œuvres vidéos, biographies, articles, vidéographies des artistes).

Le fonds encyclopédique des 1 500 manuscrits de la bibliothèque de Valenciennes tire son origine des confiscations effectuées durant la Révolution française dans les bibliothèques de l'abbaye de Saint-Armand et dans celle du duc de Croÿ à Condé. Quelques fonds particuliers, comme le fonds Bénézech, Bauchond et Serbat, acquis postérieurement contiennent aussi des manuscrits, la majorité ayant trait à l'histoire de Valenciennes et du Hainaut.La bibliothèque de Valenciennes abrite entre autres un remarquable ensemble de manuscrits, daté du VIIIe siècle et une chronique ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée en latin, dans une belle écriture onciale. Les plus célèbres manuscrits valenciennois sont la Cantilène de sainte Eulalie (vers 880), premier poème de la langue française, le "Sermon sur Jonas" (Xe siècle) et la "Musica Enchiriadis" où apparaît pour la première fois, au IXe siècle, la notion de polyphonie.La bibliothèque municipale de Valenciennes a bénéficié en 1999-2000 d'une importante campagne de microfilmage de ses manuscrits médiévaux, dans le cadre de l'accord passé entre la Direction du Livre et de la Lecture et l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes (CNRS). Afin de démultiplier les possibilités de consultation des textes, la bibliothèque de Valenciennes a entrepris dès 1999 de numériser les microfilms dont 250 sont accessibles via Internet début 2003. A terme (2003) tous les manuscrits médiévaux seront ainsi accessibles. Parallèlement le "Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques" (le tome 25 relatif à Valenciennes) est saisi en mode texte.

Une sélection de titres de journaux allant de 1773 à 1940, conservés par la Médiathèque François Mitterrand de Poitiers et par les Archives départementales de la Vienne, a été numérisée dans le cadre d’un partenariat entre ces deux services.Les journaux numérisés sont consultables dans les salles de lecture de la Médiathèque de Poitiers et des Archives départementales, et sur leurs sites internet. La recherche s’effectue par titre et par année.Cette opération de numérisation vise à la fois à préserver ces documents originaux, très consultés et fortement dégradés, et à faciliter la consultation de ces périodiques par le public.

Le photographe Boris Lipnitzki (1887-1971), né en Russie, s'installe à Paris en 1921. Il monte un studio photographique et se lie rapidement au couturier Paul Poiret qui lui présente sa clientèle.Dès 1924, il publie des photographies de mode, des portraits de personnalités et des reportages mondains. Après la guerre, il est accueilli par Marc Chagall à New York, il rouvre le studio Lipnitzki, qui jusqu'à la fin des années 60, couvrira l'actualité parisienne du théâtre, du ballet et de l'opéra. Boris Lipnitzki décède à Paris en 1971.Ce projet regroupe plus de 30000 clichés sur la période 1930-1950. Il porte sur une partie encore inexplorée de l'oeuvre du photographe. Toute la mode parisienne est ainsi évoquée.

Ces archives ont été rassemblées par Alexandre Vattemare (1796-1864) lors de la mise en place de son système d'échanges internationaux de publications avec le Canada et les États-Unis au milieu du XIXe siècle. Il s'agit principalement de copies officielles, sur papier ou parchemin, avec sceaux sous papier, timbres secs ou cachets de cire, de mesures législatives prises outre-Atlantique en faveur des échanges, de lettres de remerciements et félicitations adressées à Vattemare pour l'encourager dans son œuvre. On y trouve les signatures autographes de six présidents des États-Unis et de nombreuses autres personnalités américaines. Pour le Canada, les documents émanent du Conseil spécial du Bas-Canada, mais aussi des villes de Montréal et Québec. Pour les États-Unis, outre le Congrès et le gouvernement fédéral, dix-sept États sont représentés. Cet ensemble, dont certaines pièces sont particulièrement spectaculaires comme les cahiers d'approbation du système signés par l'ensemble des sénateurs et représentants du Congrès américain, ou ce parchemin de 137 x 55 cm de la Législature du New York, témoigne de manière éloquente de l'accueil enthousiaste réservé à Alexandre Vattemare dans le Nouveau Monde.

Ce portail rassemble les collections de 28 institutions partenaires. Les documents sont de natures très diverses: des marionnettes, des photographies de formations professionnelles et des spectacles réalisés, des vidéographies des spectacles, des affiches et des programmes, des archives et des manuscrits permettant l'exploration de l'art de la marionnette jusqu'à nos jours.

Collection de portraits gravés de Ce fonds de portraits gravés de petit et moyen format est constitué de plusieurs séries de planches entrées séparément au château, ainsi que de portraits et de caricatures publiés dans la presse illustrée de l’époque.

La bibliothèque des Arts décoratifs numérise 1000 épreuves photographiques de Léopold Reutlinger (1863-1937) contrecollées sur carton, signées, numérotées et légendées par le photographe. Ces photographies datent des années 1900-1914 et représentent un témoignage du monde du spectacle de la Belle Epoque à Paris. Régina Badet, Gaby Desly, Yvonne Desprez, Marthe Régnier, Jane Renouardt…sont des personnalités qui ont marqué la vie parisienne du moment.

Il s'agit d'albums de bijoux, de planches, des objets d'usage et de goût ; papiers peints des manufactures Réveillon, Jacquemart & Bénard et du fonds des usines Leroy (numérisés en 2006).Il s'agit aussi de dessins ou de projets d'artistes du XVIe siècle à la toute fin du XXe siècle. Du livre d'architecture de Jacques Androuet du Cerceau aux travaux de Sylvain Dubuisson, l'histoire des projets d'arts décoratifs, de décoration ou de vie quotidienne se déroulent sous nos yeux grâce à ces planches anciennes. Des dessins de céramique, d'orfèvrerie, de mobilier, d'objets, de panneaux décoratifs, de costumes, de broderies ou de passementerie ou de trésors à sauvegarder tel que l'herbier de Jean-Jacques Rousseau ou encore de scènes illustrant les découvertes, les nouveaux modes de construction, l'évolution des techniques et de la société.Une nouvelle campagne de numérisation en 2010 a permis d'ajouter de nouvelles pièces à cette collection numérisée. Parmi celles-ci, on distingue des dessins de Prignot et Guéret, deux maisons éditeurs de mobiliers du XIXe siècle (produits de luxe) ; des dessins du décorateur Royère (1902-1981) ; des dessins de Delafosse ainsi que les archives de Roger Tallon (grand designers du XXe siècle).En 2012 trois fonds viennent compléter cette collection :-les albums d'Antony Berrus-les albums de la maison Grohé-les dessins d'orfèvrerie de table d'Odiot

La Bibliothèque municipale de Nantes conserve sous la cote ms 181 un manuscrit enluminé de la Cité de Dieu de saint Augustin, réalisé au XVe siècle pour Philippe de Commines. Cet ouvrage, copié dans la traduction française de Raoul de Presle, est illustré de 351 miniatures qui auraient été exécutées par l’atelier de "l’excellent maître François", sans doute l’un des fils de Jean Fouquet. L’ouvrage est incomplet puisqu’il s’agit du deuxième volume de la Cité de Dieu, le premier volume étant conservé au musée Meermanno-Westreenianum de La Haye aux Pays-Bas.

La Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art – Collections Doucet conserve des dessins d’architecture réalisés par trois membres de la famille Vaudoyer : Antoine-Laurent-Thomas (1756-1846), Léon (1803-1872) et Alfred Lambert (1846-1917). Une série de 152 relevés de monuments antiques, églises et palais italiens de Léon Vaudoyer est notamment consultable.

Une grande partie du fonds ancien (54 manuscrits) de la bibliothèque de Sens provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (du chapitre de l'église de Sens, de l'abbaye bénédictine de Sainte-Colombe...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 18 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Nous pouvons citer une remarquable Bible enluminée du XIIe siècle qui constitue l'un des fleurons du fonds des manuscrits médiévaux, une précieuse "Chronique de Sens", tenue à la fin du XIIIe siècle par Godefroi de Courlon.

Ces archives rassemblent pour l’essentiel, la documentation et les brouillons des œuvres de Van der Meersch (une vingtaine d’œuvres publiées), ainsi qu’une dizaine d’œuvres inédites. On y trouve également quelques papiers personnels, correspondance et photographies familiales.C’est la ville de Wasquehal qui est dépositaire du fonds d’archives littéraires et personnelles de Maxence Van der Meersch, ainsi que de ses droits d’auteur.

Une grande partie du fonds ancien (691 manuscrits) de la bibliothèque d'Avignon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs ( dont celui de l'érudit Esprit Calvet), achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 203 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le plus ancien manuscrit enluminé du fonds est un évangéliaire du XIe siècle. Il provient du monastère bénédictin de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Beaucoup datent de la période où Avignon était la capitale de la chrétienté. Ils montrent par leur diversité le foisonnement artistique de l'époque et la place qu'occupa Avignon au carrefour des influences parisienne et italienne. On peut citer, "le livre de prière du bienheureux Pierre de Luxembourg" (sur la tombe duquel a été construit le monastère des Célestins). Le livre de prières du pape Clément VII est un petit volume très richement décoré, qui a été réalisé pour son usage en 1386. Plus tardif, un livre d'heures copié à Avignon en 1488, présente des scènes peintes en camaïeu de gris et de bleu (attribué à Georges Trubert, artiste du roi René) ou encore l'ouvrage de Jaume Gassull, "Lo sompni de Johan Johan", Valence, Lope de Roca, datant de 1497.

Les Archives historiques du Collège des Irlandais (ancien séminaire) sont constituées de 19000 pièces permettant de retracer l'histoire du lieu et de ses pensionnaires. Elles couvrent une période s'étendant de 1316 à 1999.Le volume le plus important est constitué par les archives du Collège mais le fonds dispose également d'une partie sur les fondations des bourses dont étaient dotés les élèves irlandais boursiers venus étudier à Paris. On y retrouve par ailleurs des liasses concernant d'autres établissements anglophones qui étaient situés à Bordeaux, Douai, Nantes, Rouen et Poitiers, ainsi qu'un ensemble de documents sur l'Église et le monde religieux. La présence d'Archives privées, notamment celles d'Antonio de Arauz y Bexaxano en langue espagnole, est à signaler.Grâce au soutien financier du gouvernement irlandais et de la Bibliothèque nationale de France, ce sont près de 4 300 documents qui ont été numérisés et sont désormais consultables en ligne.

Les textes sources de ce fond (4 247 volumes) rassemblent deux ensembles principaux couvrant principalement le XIX ème siècle : les récits de voyage et les guides de voyage.Le fonds géographie comprend quatre sous-ensembles : les monographies, les ouvrages modernes, les documents sur l'histoire de la géographie et les «Dictionnaires topographiques» de Joanne. Des revues complètent ce fonds : les séries de géographie universelle ou d'ethnologie («L'Ethnographie», «les Annales de géographie de Paris», «la Revue maritime et coloniale»…) ainsi que des titres spécialisés dans les voyages (le «Journal des voyages», le «Tour du monde»…Le fonds ethnologie regroupe des monographies en ethnographie et anthropologie sur l'Afrique et l'Amérique : série du «Smithsonian Institute» sur la civilisation des Indiens d'Amérique du Nord, des œuvres de Delafosse...Ce fonds est riche de documents spécialisés comme les cartes de la collection Bourguignon d'Anville, de photographies de la Société de géographie, portant sur l'Afrique, d'images provenant du Musée de l'Homme et enfin des heures de fonds sonore, issues des «Archives de la Parole».

La collection se compose de différents fonds d'archives :- Archives René Ponot, conservées au musée de l'Imprimerie de Lyon- Archives Jean Garcia, conservées au musée de l’Imprimerie de Lyon- Archives Gérard Blanchard, conservées à l’IMEC- Archives des Rencontres internationales de Lure, conservées à son siège social- Archives détenues par des membres des Rencontres de Lure - collections particulières (fonds Maximilien Vox, fonds Holleinstein, fonds Jacques Thomas)Ce projet en réseau vise la création d’une plateforme internet de diffusion de collections d’inédits photographiques, sonores et audiovisuels : "immaterielles.org"Les partenaires de ce projet sont les suivants :- Pays d’art et d’histoire de la Dordogne Lotoise- Association de développement de la vallée de la Dordogne- 8 Communautés de communes- IEO Limousin- Ligue de l’enseignement- Rencontres internationales de Lure- Co/Media Sarl

La Villa Arson, en tant que lieu d'expérimentation et d'innovation artistique depuis plus de trente ans,propose de numériser ses archives pédagogiques et son fonds photographique afin de mettre àdisposition des étudiants, des chercheurs, des professionnels de l'art contemporain et du grand public,un ensemble cohérent de documents retraçant les activités de l'établissement depuis sa création en1970.Cette documentation visuelle et graphique concerne l'activité des ateliers de l'école supérieure d'art,des artistes accueillis en résidences et pour une majeure partie celle de la pratique de l’exposition aucentre national d'art contemporain.

Le fonds ancien (dont 15 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Riom provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses ( bibliothèque de l'Oratoire de Riom) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 3 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Il convient de citer parmi les ouvrages enluminés, cinq volumes enluminés, dont des livres d'heures, des XVe-XVIe siècle.

La collection se compose de 89 films d'architectes conservés au Centre d'archives d'architecture du XXe siècle (Cité de l'architecture et du patrimoine). Ces fonds d'archives provenant d'architectes sont parfois de petits films, soit de présentation de projet (ou de maquettes de projets), soit réalisés par l'architecte donateur.

CIPAC lance un projet de portail du livre d'art.La première phase a permis de créer le catalogue des publications d'art éditées par les Centres d'art, les Frac, les Artothèques et les Ecoles supérieures d'art depuis leur création. Cette base de données rassemble les livres d'art, les catalogues d'exposition, les catalogues de collections, les monographies et les livres d'artistes publiés ces trente dernières années. C'est l'histoire de la création contemporaine et de la production artistique en France qui, à travers ses publications, est ainsi rassemblée.L'ambition est de numériser les ouvrages les plus marquants pour créer le premier fonds d'ouvrages numériques consacré au champ de la création contemporaine en France disponible sur le web.En 2012, la numérisation porte donc sur :- des livres d'art non disponibles : catalogues d'exposition, catalogues de collections, ouvrages monographiques édités depuis 30 ans par les Institutions de l'art contemporain.- des fonds de livres d'artistes : le fonds "fmra" du CNEAI (Centre national Édition Art Image) et le fonds du Frac Bretagne qui représentera 5 000 ouvrages. Par la suite les fonds de livres d'artistes de la Villa Arson et d'autres établissements publics français.

Collection de marionnettes et décors de marionnettes appartenant aux collections des musées d'Amiens (environ 1500 pièces).Amiens, berceau de Lafleur, est l'ancienne capitale nationale de la marionnette à tringle et à fils au XIXe siècle. Cette tradition ancienne des théâtres de marionnettes dans le territoire amiénois perdure à l'image du théâtre Chés Cabotans, dans le quartier saint-Leu, qui perpétue la tradition et présente des pièces plus actuelles. La riche collection des musées comporte des sujets marionnettes, des décors, accessoires, des costumes et des livrets de théâtre.La collection de marionnettes est composée de 625 sujets, 397 décors, 152 accessoires, 46 costumes, 53 affiches et 188 livrets de pièces de théâtres.une modélisation 3D des marionettes est prévu.

Fonds de films sur la danse numérisé qui concerne divers styles de danse, différents « genres » et façons de filmer, de tous les continents. Les documents parcourent l’histoire du cinéma, qui va d’Edison à Pascal Baes, en passant par des pionniers de la vidéo-danse comme Nicole et Norbert Corsino ou Philippe Decouflé. On pourra y trouver des films pédagogiques sur le métier du danseur, d’autres sur la transmission de savoir, sur la danse classique, le traditionnel, le baroque et les danses régionales. Certains traitent des personnalités et des grandes figures de la danse (Egorova, Vybourova, Nikolaïs, Cunningham, etc.), d’autres de sujets comme le flamenco, la danse de jazz, la culture hip-hop, la danse dans ses rapports avec les autres arts (théâtre, musique, peinture). La danse n’est pas simplement considérée comme un art autonome, mais dans ces rapports aux autres disciplines.Une part importante sera faite à l’art contemporain car certains films numérisés proviendront du pôle récemment créé par la Cinémathèque de la Danse, le D.I.A. (danses et images actuelles).

Collection documentaire du musée des marionnettes du monde qui comprend:- La collection de marionnettes (1800 pièces) de Léopold Dor (1881-1960)- Archives documentaires sur les troupes de marionnettistes issues de la bibliothèque de Léopold Dor.- gravures et affiches sur les personnages de marionnettes, les spectacles et les décors issues de la bibliothèque de Léopold Dor.- les recueils manuscrits des pièces de Guignol qui n’ont jamais été édités.

La collection se compose de 3400 tirages photographiques du photographe Jean Delaplace (Cuffies, 1906 - Laon, 1989) (legs 1990) inscrits à l'inventaire en 1993.

Aaron Martinet, issu d'une famille de graveurs travaillant en atelier, reprit l'idée de son père de graver les scènes les plus applaudies au théâtre et représentant des acteurs en action.Il commença en 1796 à éditer une petite galerie dramatique, in 8°, série continuée jusqu'en 1843 (1637 planches) suivie de deux autres séries publiées par ses descendants. Il fit appel à une cohorte d'artistes, Joly acteur et peintre, les Vernet, Garneray et Maloeuvre.En 1822, Martinet s'associe à son gendre Hautecoeur.D'abord exécutées à l'eau forte et coloriées, les planches furent ensuite lithographiées.Elles se répartissent en 3 séries :- La Petite galerie dramatique (1796-1843) : 1637 planches- La Galerie dramatique (1844-1870) : 993 planches- La Nouvelle galerie dramatique (1872-1880) : 300 planchesLe projet devait être réalisé par les Arts du spectacle, l'Opéra et la Comédie Française.

La bibliothèque municipale de Lyon conserve plus de cinq cents manuscrits anciens, du Ve au XVIe siècle. Une partie importante d'entre eux est entrée dans les collections au moment des confiscations révolutionnaires, en provenance de la bibliothèque du chapitre de la cathédrale Saint-Jean, avec 55 manuscrits mérovingiens et carolingiens, et d'une dizaine des communautés religieuses. Ils rejoignent les manuscrits de l'ancienne bibliothèque jésuite du collège de la Trinité, noyau de la bibliothèque municipale. En 1913, suite aux lois de séparation de l'Église et de l'État ; 33 manuscrits de la cathédrale augmentent la collection.L'ensemble représente 514 manuscrits (95000 feuillets), ils sont à dominante religieuse (textes bibliques et patristiques, missels, livres d'heures...), ils comportent aussi de nombreux textes littéraires, scientifiques, juridiques ou historiques.

Une grande partie du fonds ancien (32 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Saint-Quentin provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (la collégiale de Saint Quentin, l'abbaye de Saint-Quentin-en-Isle...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 3 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Nous pouvons citer parmi les richesses que conserve la bibliothèque de Saint-Quentin : un évangéliaire du IXe siècle, "L'Authentique ou Livre de la passion de Saint-Quentin", datant du XIIe siècle, dont le texte et les illustrations sont consacrés au martyre de Quentin. "Le Livre du trésor" du XVe siècle, fait le point sur les connaissances de son temps en théologie, histoire. Il est magnifiquement décoré et comprend des miniatures.

La BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine) conserve plus de 3 millions de documents. Son histoire se confond avec celle d’un couple d’industriels, Louise et Henri Leblanc : en 1917, ils font don à l’Etat du fonds qu’ils ont créé au début de la première guerre mondiale. La voie est tracée : l’institution se consacre à l’histoire du XXe siècle et collecte toutes les sources d’information : monographies, périodiques, documents audiovisuels, archives privées, photographies, peintures, dessins, gravures, affiches, objets…Les collections sont en cours de numérisation. Les premiers projets ont porté sur la première guerre mondiale (journaux de tranchées, archives, dessins et peintures), le pacifisme de 1887 à 1938 (archives de Jules Prudhommeaux), l’immigration en France (photographies), l’Algérie en 1963 et Mai 68 (photographies d’Elie Kagan), les droits de l’homme en Argentine (archives et périodiques).

Photographies d'une partie du fonds des bois sculptés du musée départemental de l'Oise : statues, statuettes, corbeaux de poutres, sablières, enseignes, consoles, éléments de retables, etc.

Documents emblématiques du fonds privé de la famille de Villeneuve-Esclapon : livres de raison et documents concernant l'Amiral de Villeneuve, fonds coté 56 J.

La Banque d'images de la Bibliothèque nationale de France (BnF) reflète la grande variété des fonds conservés par la BnF. Mise en ligne en 2004, elle présente en 2007 plus de 125000 images de documents appartenant au domaine public, avec un rythme d'accroissement d'environ 20000 nouvelles images par an. Ces images peuvent être commandées et payées en ligne.

Collection de près de 9000 menus datant de 1810 à nos jours, provenant en particulier : du fonds Muteau, parlementaire sous la IIIe République; du fonds Bourgeois, journaliste de presse locale entre 1940 et 1980; de la collection Piat, collectionneur auxerrois.

Plutôt que d'un fonds, il s'agit d'une collection virtuelle de documents, traitant d'un thème commun. En effet les documents dont il est question ici sont classés dans diverses séries des Archives nationales (anciennement Centre Historique des Archives Nationales (CHAN)):- textes royaux (séries J et K);- papiers d'érudits (série AB XIX);- documents produits par les consistoires protestants et confisqués en 1685 ou pièces administratives nées de l'activité des secrétariats d'Etat ou de la Régie des biens des religionnaires (série TT) ;- documents administratifs provenant des administrations locales (série H);- collections d'actes originaux scellés précieux et de gravures du Musée (série AE).L'idée qui a présidé à la constitution de cette collection était d'éclairer un tant soit peu, en rassemblant des documents d'archives originaux très divers, plusieurs aspects de l'histoire des protestants en France sous l'Ancien Régime : les guerres de Religion proprement dites, les événements sanglants et édits qui les ont rythmées ; la vie quotidienne des protestants au travers de leurs activités dans les synodes, temples et académies ou de leurs rapports avec la communauté catholique ou l'administration ; l'évolution de leur statut juridique et religieux et les différentes formes de répression subies entre l'édit de Nantes et l'édit de Tolérance.Actuellement sont consultables dans la banque d'image vingt actes datant des années 1561 à 1698. Parmi ces actes, signalons la présence dans leur intégralité de l'édit de Nantes d'avril 1598 et l'édit de Fontainebleau d'octobre 1685.

Le photographe d'origine slovaque François Kollar entreprit en 1931 un reportage photographique sur le monde du travail en France pour l'éditeur Horizons de France. Cette enquête qui parut en fascicules de 1931 à 1934 présente les aspects les plus traditionnels comme les plus modernes de l'activité économique de cette époque. Ce travail est remarquable tant pour sa valeur documentaire que ses qualités techniques et artistiques. Outre les tirages dus au photographe lui-même, la quasi totalité des clichés d'origine, négatifs sur support nitrate et plaques de verre ont été donnés en 1975 à la bibliothèque Forney par la maison d'édition.

Ce corpus sera constitué à terme de 650 incunables illustrés par des bois gravés, soit un ensemble d'environ 150 000 pages et de 22 000 gravures sur bois. A destination des historiens du livre, mais aussi des iconographes, cet ensemble, fondé sur la collection exceptionnelle d'incunables illustrés ("Ars Moriendi", "La mer des histoires", "La nef des fous"...) conservés à la Réserve des livres rares de la BnF, permettra de montrer la réutilisation d'un texte à l'autre de bois gravés, encore fortement marqués par la tradition de l'enluminure.

Fonds du musée en cours de numérisation , 9745 fiches d’objets rentrées avec leur photos.

Collection d'estampes des archives municipales (15 Fi).

Collection de dessins qui rassemble :- 80 dessins de André Charles Boulle (1642-1732)-Les dessins d’ornement du XVIIIe siècle avec des oeuvres de Gilles Cauvet (1731-1788), de Richard de Lalonde (1750-1800) et de Ranson (1736-1786) et Jean-Charles Delafosse (1734-1791)- Dessins du XIXe siècle avec des oeuvres Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), d'Eugène Prignot (vers 1805- vers 1880) et d'Alphonse Fouquet (1828-1911)- dessins du XXe siècle avec les oeuvres de Edouard Benédictus (1878-1930) et Roger Tallon (1929-)

Cette collection documentaire rassemble des photographies et des documents (plans, brochures…) sur les ports du monde, les métiers et les différents types de marchandises. Elle concerne plus particulièrement les grands ports français et ceux des colonies, sur une période allant de 1850 à aujourd'hui. La mise en valeur des vues portuaires, suivants les époques, et des plans, permettra de repérer les lieux et de comprendre leur évolution. Les photographies permettront aussi de montrer l'activité des travailleurs du port (dockers, grutiers, lamaneurs…), les techniques de chargements et de déchargements, de génie civil (ponts, écluses, bassins…) ainsi que l'architecture spécifique des docks, hangars et autres bâtiments portuaires à travers le monde.

De 1791 à 1958, la France a connu quinze constitutions qui ont garanti la pérennité de l'Etat et le fonctionnement des institutions. Cet ensemble prestigieux dont fait partie la Constitution de 1958 instituant la Cinquième République, conservé auparavant au ministère de la Justice, a rejoint en 1996 au Centre historique des Archives nationales (devenu les Archives Nationales) les actes constitutifs de la Nation comme le serment du Jeu de Paume, la Déclaration des droits de l'homme, l'exemplaire de la Constitution de 1791 détruit sur ordre de la Convention en 1793. De la première constitution écrite de 1791 à celle de 1958, la notion de république prend forme, souvent mise en péril par des menaces extérieures. Les institutions mises en place pendant ces deux siècles ont modelé le civisme républicain, de l'école à l'armée, de la presse à la télévision. Elles ont permis au citoyen d'organiser sa réflexion sur les représentations qu'il se donne ou qu'on lui donne de l'entité politique et de l'Etat. La Constitution de 1958, qui a ouvert la voie à une nouvelle république, assure la stabilité de l'Etat depuis plus de quarante ans. Elle a connu plusieurs révisions, dont celle qui instituait l'élection du président au suffrage universel, et inaugurait l'alternance politique.Les Archives Nationales ont intégralement numérisé les 44 documents formant cet ensemble, et 221 images numériques de haute qualité ont été produites.

Ce fonds iconographiques numérisé correspond aux documents conservés par la médiathèque Abdelmalek Sayad de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Ceux-ci permettent de comprendre, du XIXe siècle à nos jours, la représentation et l'implication des populations immigrées en France : appels à manifestations, revendications, campagnes d'information de droits civiques et sociaux, luttes contre le racisme, diffusion de la langue, de la culture des pays d'origine et le métissage culturel.Le fonds se compose de deux catégories de documents :- Les affiches : elles sont principalement politiques. Ces documents concernent les appels à manifestation, les revendications, les campagnes institutionnelles, la lutte contre le racisme et la discrimination, et proviennent de mouvements politiques, d'associations d'immigrés, d'association de solidarité envers les immigrés. Certains documents annoncent des évènements culturels comme les festivals, pièce de théâtre, films, concerts et expositions.- Les documents iconographiques de petite taille : cartes postales, tracts, flyers, cartons d'invitation, dépliants, autocollants, dessins de presse, articles de presse, etc. L'objet et les sources de ces documents sont les mêmes que les affiches.L'accès aux collections numérisées permet d'aborder les représentations de l'immigration à partir de thèmes tels que : Emigrer – Face à l'Etat – Accueillir – Terre d'accueil, terre hostile - Ici et là-bas – Vivre en France.

Une grande partie du fonds ancien (100 manuscrits) de la bibliothèque d'Epinal provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (l'abbaye de Moyenmoutier, d'Etival et de Chaumousey, Senones) et aux émigrés de la région (le prince de Salm). Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 2 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Une grande partie des collections est composée d'ouvrages liturgiques : bible, ouvrages de théologies, des pères de l'Eglise, droit canon, controverses et états du clergé en France.

Numérisation des photographies conservées au musée.

Une grande partie du fonds ancien (528 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Laon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 2 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La bibliothèque de Laon a un fonds de manuscrits du Moyen-Age très riche, dont un certain nombre d'enluminures de manuscrits carolingiens.

Le fonds à numériser comprend les films d'animations présentés en sélection officielle les des différentes éditions du festival international du film d'animation. A ce jour, 3 864 films sont à numériser, plus 10 567 films soumis à autorisation. Les films sont actuellement stockés sur cassette vidéos (VHS, Betacam, Umatic) et sur pellicule (35 et 16 mm).

Les Archives Nationales (anciennement CHAN-Centre historique des Archives nationales) conservent, au sein des archives du Minutier central des notaires parisiens, plus de 3 000 répertoires rédigés par les notaires des 122 études, du XVIe siècle au début du XXe siècle. Ces répertoires, qui forment un groupe ànumérotation spéciale à la fin de chaque étude, ne recouvrent pas exactement les fonds desminutes, notamment les parties les plus anciennes. Ils peuvent, en outre, prendre des formes diverses : tables des parties, dans un ordre alphabétique rigoureux ou suivant l'ordre chronologique des actes ; tables-répertoires des parties, similaires aux précédentes maisdonnant de plus la nature juridique de l'acte et éventuellement son objet ; répertoires méthodiques par natures d'actes ; répertoires comptables ne relevant que les actes ayant entraîné le paiement de droits ; répertoires chronologiques des actes, ces derniers étant, de loin, les plus nombreux.Plus que des sources primaires, ces registres sont des instruments de recherche fondamentaux pour retrouver la trace d'une minute notariale.Ces répertoires ont été microfilmés. Les 271 répertoires produits par les notaires des études I à X ont été numérisés en 2001 ; la numérisation devrait se poursuivre dans les années qui viennent.L'objectif des Archives Nationales est de mettre à disposition du public sur Internet les images numériques des répertoires, en formant des lots d'images par tranche chronologique.

Les collections proviennent en partie de l'Etat, en partie de la Poste. Elles sont complétées par des acquisitions nouvelles. Elles comprennent :- la collection des timbres-poste français et des archives provenant du Musée Monétaire, de la Banque de France, puis de l'Imprimerie des Timbres-poste- la collection de timbres étrangers UPU (Union Postale Universelle)- la collection de marques postales (legs Vivarez 1946)- celle provenant des dons de la Société des Amis du Musée de La Poste- d'autres objets en volume illustrant l'histoire des télécommunications des origines à nos jours.

Le fonds philosophie (3 000 volumes) couvre les périodes du Moyen-âge (Aristotélisme médiéval et scolastique, Saint Augustin et l'augustinisme, Thomas d'Aquin), le XVI ème (Agrippa…), la philosophie du XVII ème (Bernard de Fontenelle, Descartes, Pascal), la pensée en Europe, le XVIII ème et la philosophie des Lumières, le XIX ème avec le positivisme et l'éclectisme.Deux titres de revues sont actuellement disponibles : "la Revue philosophique de la France et de l'étranger" et "la Revue de métaphysique et de morale".

Numérisation des collections iconographiques modernes et contemporaines du musée.

"Mémoires sur le commerce, la navigation et l'agriculture du Royaume", réalisés sous l'égide et commentés par l'Intendant du Royaume de France Vincent de Gournay (1712-1759).Outre un état des lieux de la production du pays au milieu du XVIIIe siècle (industries, agriculture...), les "Mémoires" décrivent également l'essentiel des transactions commerciales engagées avec l'Amérique, le Levant et les principaux états d'Europe.

Cahiers et notes manuscrites de travail de Montesquieu. Les manuscrits sont extraits de 3 recueils :- Réfléxions et pensées ;- Spicilège ;- Extraits et notes de lecture.Ces manuscrits présentent un intérêt particulier car il s'agit d'écrits non publiés, qui n'ont donc pas été soumis à la censure et qui permettent de suivre l'évolution de la réflexion et des pensées de l'auteur sur des sujets divers et qui concernent ses ouvrages majeurs, dans une chronologie rendue visible par l'intervention des secrétaires et par les transformations de l'écriture autographe.

Manuscrits, manuscrits enluminés et imprimés précieux conservés dans la Réserve de la bibliothèque. Parmi les 16 ouvrages précieux qui ont été numérisés se trouvent : Le Roman de la Rose, Le songe de Poliphile et le contrat de mariage de Louis XIV.

Dans le cadre de la restructuration du musée Fabre de 2002 à 2007, a été engagé une campagne de numérisation des peintures et des sculptures ainsi que des archives s’y rapportant (notices, catalogues et lettres anciennes). Les collections du XVIe au XVIIIe siècles proposent un panorama européen remarquable : Cousin, Véronèse, Teniers, Metsu, Poussin, Zurbaran, Natoire, Coypel...La peinture néoclassique occupe une part essentielle avec David, Vincent et les donations de François-Xavier Fabre. Les collections modernes se déclinent depuis le romantisme jusqu'à l'abstraction contemporaine : Delacroix, Corot, Courbet, Cabanel, Bazille sont particulièrement bien représentés. Le musée conserve des ensembles uniques en France d'oeuvres de Germaine Richier, Pierre Soulages et du groupe Supports/ Surfaces.

Un partenariat avec le Codhos (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale) prévoit la mise en ligne de documents relatifs aux congrès des organisations syndicales et ouvrières (compte-rendus de séances, discours…), pour la période 1870-1940. «Le Guide des sources des congrès du monde ouvrier» publié par le Codhos fournit une grande partie du corpus, complétée par les documents propres à la BnF. A terme, c'est un corpus important, dispersé, et en partie sous droits qui sera offert aux chercheurs.

Ce fonds numérique intégré est constitué de :1. Enregistrements des concerts (créations d’œuvres, autres) inédits de l’Ircam depuis sa création.2. Autres œuvres musicales contemporaines (éditées).3. Enregistrements des conférences de l’Ircam.4. Films documentaires sur la musique contemporaine.5. Textes (musique, sciences et technologies connexes) fruits de la recherche et de la création à l’Ircam.6. Documents multimédia associés (analyses musicales, synchronisation partition/musique…).7. Sites web pédagogiques

Constituée de la donation Heinz Stefan Herzka et Verena Nil, cette collection se compose de près de 1500 instruments et objets du monde (300 hautbois, 233 flûtes, 103 clarinettes, ...) ainsi que de plus de 8000 diapositives de leurs voyages, une bibliothèque spécialisée sur les instruments à anche, des vidéos, des enregistrements sonores, etc.En 2008, 1200 diapositives couleurs ont été numérisées permettant de mettre en ligne une base de données spécifique. Les notices des objets ont été complétées par des images et quelques vidéos explicatives.

Après l'indexation en cours (achèvement décembre 99) de l'ensemble des restitutions photogrammétriques de l'atelier national de photogrammétrie, il s'agit de numériser l'ensemble des 1000 (environ) planches graphiques de divers formats.Ce projet répond au triple objectif, d'assurer la conservation du fonds unique, de permettre une reproduction plus aisée en fonction des demandes, enfin d'en assurer la promotion en illustrant sur la base MEMOIRE chacune des notices.Ce fonds porte sur des édifices majeurs de l'ensemble du territoire national. Les campagnes photogrammétriques ont été faites principalement à la demande des 22 services régionaux de l'Inventaire, mais aussi des Conservations régionales des monuments historiques (CRMH), des Services régionaux de l'archéologie (SRA), des Architectes en chef des monuments historiques(ACMH)...

Ce fonds est composé de deux entités. La première appelée « 23J », est conservé à Nancy aux archives départementales de Meurthe et Moselle. La seconde, dénommée « 230J », a été donnée par la famille Prouvé au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne.Le fonds « 230J » est composé des archives personnelles et professionnelles de Jean Prouvé, jalons d’une vie de création, d'un ensemble de dessins qu'il réalise pour ses cours du CNAM, de nombreux plans liés à tous les ses projets réalisés ou non, de maquettes originales, d’une collecte de revues et enfin d'un fonds conséquent de photographies (tirages argentiques, négatifs souples, plaques de verre et diapositives) qui regroupe l'ensemble de l'œuvre de Jean Prouvé.Ce fonds photographique comprends 30 000 documents dont un ensemble de 9 000 négatifs (souples, plaques de verre et diapositives).

Cet ensemble de 117 photographies, qui sont souvent l'œuvre de photographes renommés, représente des femmes, célèbres ou oubliées, depuis les années 1880 jusqu'au milieu des années 1930 : figures de proue du féminisme, parmi lesquelles Marguerite Durand et les collaboratrices de son journal La Fronde, en particulier Séverine, militantes suffragistes, telles Hubertine Auclert, Madeleine Pelletier, Cécile Brunschvicg, Louise Weiss, ou encore Nelly Roussel, militante de la « libre maternité ». Quelques-unes de ces photographies les montrent « en action », lorsqu'elles posent leur candidature « symbolique » aux élections législatives de 1910 ou manifestent à la mémoire de Condorcet pour le vote des femmes en juillet 1914. A découvrir aussi dans cette série quelques portraits d'écrivaines ou d'artistes, ou encore les étonnantes photographies de Raymonde Bonnetain et de sa famille au Soudan français, actuel Mali, en 1893.

La Bibliothèque municipale du Havre conserve deux manuscrits qui exposent "l'état de la Marine" pour les années 1687 et 1765. Ils se présentent sous la forme de manuscrits de petit format, calligraphiés sur parchemin ou papier.- État abrégé de la Marine du roy au premier janvier 1687 (ms 274) : manuscrit sur parchemin qui comporte 65 feuillets (128 x 83 mm.), relié en maroquin rouge, entré dans les collections de la Bibliothèque en 1877, par un don de M. Lecour.- Etat abrégé de la Marine du roy. Année 1765 (ms 275) : manuscrit sur papier qui comporte également 65 feuillets (173 x 112 mm.), relié en maroquin rouge.

Le noyau central de cette collection de sources est constitué par les « Discours préliminaires » rédigés par Jean-Claude de la Métherie (1743-1817), qui à partir de 1793 choisira lui même la graphie « Delamétherie », et publiés chaque année dans le premier numéro du Journal de Physique qu’il dirigea de 1787 jusqu’à sa mort en 1817.Les Rapports sur l’avancement des sciences que Georges Cuvier (1769-1832) soumettait à l’Empereur et à ses confrères dans sa qualité de Secrétaire perpétuel de la Première Classe de l’Institut seront aussi disponibles, ainsi que d’autre matériaux imprimés, témoignages manuscrits et prosopographies. Les collègues intéressés sont invités à nous soumettre les indications bibliographiques qu’ils considèrent utiles à l’avancement du projet, les textes d’articles qu’ils ont publiés ou qu’ils désirent nous faire parvenir sur cette période de la science française – mais pas seulement française - entre les deux dernières décennies du XVIIIe siècle et les deux premières du XIXe.

Il s'agit de clichés scientifiques et techniques réalisés sur les œuvres des collections des musées de France, lors de recherche, de restauration, d'exposition ou d'enrichissement des collections. Ces archives photographiques ont été numérisées en ultra-haute définition à partir de budgets alloués par l'Union Européenne dans le cadre de 10 projets de recherche et développement conduits entre 1990 et 2003. Un scanner à plat, développé spécialement pour cette application par la société Thomson dans le cadre du projet NARCISSE, en 1990, a permis de numériser en interne 140.000 clichés de grandes dimensions : des photographies sur verre (18x24cm) et sur plastique (20x24cm) ainsi que des radiographies (43x35cm) mais également des diapositives.Les archives photographiques du SRMF comportent 150.000 diapositives non numérisées (projet RISC 2000 refusé). De même 100.000 radiographies du LRMF sont à numériser et à assembler pour reconstituer la vue générale de l'œuvre (projet ICONE 2000 refusé). Cette masse documentaire, indispensable à la recherche, ne figurent pas dans la base de données du C2RMF alors que les notices ont été crées.La numérisation directe des objets, en mode panoramique, en haute définition et en couleur calibrée a commencé en 1999 dans le cadre du projet ACOHIR. Un système a été réalisé en interne couplant un ordinateur au pilote d'une table tournante Charly-Robot, à une caméra numérique Kodak DCS560 et à deux flashs BALCAR. Un nouveau système vient d'être développé dans le cadre du projet SCULPTEUR avec une table tournante Micro-Contrôle ayant une précision du 1/100° et une caméra Phase One (4000x4000 pixels). Il permet de reconstruire avec grande précision des modèles 3D de qualité inégalée sur le plan de la texture et de la forme.Une caméra multi-spetrale (13 filtres) développée dans le cadre du projet CRISATEL permet de numériser les peintures en ultra-haute définition (12.000x30.000pixels) de corriger les inhomogénéités et la qualité de l'éclairage à partir de mires de couleurs pigmentaires calibrées. Cette nouvelle technologie permet de mesurer spectralement la couleur des œuvres, d'identifier les pigments, d'indexer la palette des artistes et de caractériser l'évolution techniques des artistes.La numérisation 3D des objets et des peintures avec des cameras laser permet d'appréhender le micro-relief des œuvres. L'indexation des objets à partir de vecteurs signatures permet de sélectionner les œuvres par reconnaissance automatique de contenu.

Ces archives sonores en yiddish se composent de témoignages, conférences, émissions de radio diffusées, le tout a été enregistré en France, principalement à Paris, entre 1970 et 2000. Il s’agit de 337 cassettes d’une durée de 40 à 180 minutes.Ces archives intéressent des linguistes (plusieurs formes dialectales et d’accents du yiddish y figurent : yiddish lituanien, yiddish polonais, yiddish ukrainien et roumain) ainsi que des historiens (témoignages personnels) ou des chercheurs en littératures (conférences sur la littérature yiddish).

Dominique Villars (1745-1814) fut médecin et botaniste dauphinois. Ses manuscrits de botanique couvrent la période allant de 1772 à 1813. Ils représentent plusieurs centaines de documents autographes et inédits légués pas Mme Paulette Gauthier-Villars en 1950 à la ville de Grenoble.La collection est composée de:- 10 carnets de voyages et d'herborisations reliés 1774 - 1807- manuscrits de la rédaction de l'Histoire des plantes de Dauphiné publiés en 1786 - 1789- discours, cours, mémoire et notes de botanique 1773 - 1809- registres d'observations botaniques dont "Observation de botanique comm. en 1786" avec des dessins autographes, 1786-1809- lettres relatives au voyage et herborisations, 1773-1807Cette collection comprend aussi une importante correspondance inédite:- 43 lettres autographes signées de Villars adressées au Comte Picot de la Peyrouse (1744-1818) de 1786 à 1809.- 170 lettres autographes de Dominique Chaix (1730-1799) adressées à Villars de 17772 à 1799- Correspondances autographes des scientifiques et naturalistes du XVIIIe siècle reçues par Villars, 71 lettres (Balbis, Champollion - Figeac, Gilbert, Gouan, Haller...)

Archives iconographiques composées de photographies, de cartes et plans manuscrits et imprimés et de films 16 mm. Ces documents intéressent en particulier l'Océanie (Nouvelle-Calédonie, Tahiti), l'Afrique (Cameroun, Gabon, Togo, Zambie, Madagascar), et la France, sur la période 1880-1971. Les films 16mm ont tous été réalisés dans les années 1950.On peut citer par exemple, les fonds photographiques Siméon Delord et Magnus-Perrot qui documentent la période 1880-1920 et qui sont particulièrement intéressant pour l’histoire coloniale de la France à Madagascar, ou le fonds Broussous, qui illustre l’art des chefferies Bamileke au Cameroun dans les années 1950.En lien avec ces collections, on notera aussi des documents ayant trait à l'ethnologue Maurice Leenhardt, missionnaire de la Société des missions évangéliques de Paris (SMEP), au sein des archives de Nouvelle-Calédonie ou des Archives d'Outre-Mer (ex. CAOM). La Bibliothèque Nationale de France (BnF) possède un exemplaire d'un album de François Coillard, explorateur et missionnaire au Zambèze à la fin du XIXe siècle.

La Cité de la musique a reçu en don, pour la collection du Musée de la musique, le fonds d'archives des maisons Erard, Pleyel et Gaveau et celui de la salle Pleyel à la fin de l'année 2009.Ce fonds est constitué de documents dont les plus anciens datent de 1788 : registres de fabrication et de vente, plans d'instruments (pianos, clavecins et harpes). Il constitue un témoignage de première main non seulement sur le développement de la facture instrumentale, mais aussi sur les interactions entre les facteurs, les musiciens et le rôle de ces instruments dans la vie musicale française du XIXe siècle.Le fonds est riche de sources historiques pour déterminer les liens entre les compositeurs et instrumentistes et ces maisons. Frédéric Chopin, par exemple, était un ami intime de Camille Pleyel, qui met à sa disposition de nombreux instruments. En retour et moyennant commissions, Chopin conseille ces pianos à ses élèves. Erard soutient Franz Liszt.Ces archives permettent de mettre en avant la vitalité de la facture de piano à Paris en particulier durant tout le XIXe siècle.Les trois maisons Erard, Pleyel et Gaveau ont particulièrement marqué l'histoire de la facture instrumentale et leurs archives forment un tout unifié depuis la fusion de ces trois firmes au début des années 1960.Constitué de manuscrits (registres de fabrications, livres de ventes, documents administratifs, …), imprimés (plaquettes publicitaires, programmes de concert, extrait de journaux, …) et documents graphiques (dessins techniques, estampes, plans architecturaux, documents photographiques), ce fonds s'organise en deux ensembles distincts. Le premier contient des documents ayant trait à la conception, la fabrication et à la vente d'instruments fabriqués par ces maisons (pianos, harpes, clavecins, orgues) et accessoires ainsi que des "machines parlantes" pour la maison Pleyel (appareils de TSF, de radiophonie et de télédiffusion).Le deuxième ensemble est constitué de pièces liées à la Salle Pleyel, inaugurée le 18 octobre 1927 : documents administratifs (comptes d'exploitation, gestion du personnel, …) et de documents liés à la programmation (programmes, revues de presse, témoignages et photos, …)

1) En cours de numérisation (1er vol. achevé)Jules Flammermont, Les Remontrances du Parlement de Paris au 18e siècle, Paris, Impr. Nat., 1888-1898, 3 vol. (collection des documents inédits sur l’histoire de France)2) En projet :Bourjon, Droit commun de la France ou la coutume de Paris réduite en principes, 1770, 2 000 pages,Brillon, Dictionnaire des arrêts de jurisprudence, 1727, 6 100 pagesDomat, Les lois civiles dans leur ordre naturel, 1735, 800 pagesJanéty, Recueil des arrêts du Parlement de Provence, 1784, 3 600 pagesMirabeau, Courrier de Provence, 1789-1791, 10 500 pages3) à l’étude :Moniteur Universel 1789-1870Recueil Lebon (arrêts du Conseil d’Etat) 1821-1959Bulletins des arrêts de la Cour de cassation 1799-1959

Ce fonds se compose de partitions, enregistrements sonores, photographies, vidéos, notes de programme, dossiers de presse, biographies, informations événementielles. Ces documents font partie d'un corpus de 200 créations sur les 10 dernières années d'activité de résidence dans les studios de composition du GRAME.Le portail de musique contemporaine est un projet en réseau qui rassemble les collections du: Centre de Documentation sur la Musique Contemporaine (CDMC), l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique-Musique (IRCAM), la Médiathèque Musicale Mahler (MMM), GRAME, Césaré, Choeur Britten, CIRM,CNSMDP, GMEA, GMEM, L'Itinéraire, Voix nouvelles à Royaumont, Musiques française d'aujourd'hui ainsi que des ensembles 2e2m, Aleph, Alternance, Ars Nova, Court-Circuit, Sillages, et ensemble des violoncelles de Beauvais, les percussions de Strasbourg, La muse en circuit, Proxima centauri.

Ce projet s’intègre dans un projet plus vaste intitulé « Projet des registres journaliers de la Comédie-Française, 1680-1793 », pour lequel la Comédie-Française est en partenariat avec le MIT (Massachusetts Institut of Technology, Cambridge, Etats-Unis) et par ailleurs avec l’université Paris X Nanterre, l’université Paris IV Sorbonne, l’université de Poitiers, l’université d’Harvard (Cambridge, Etats-Unis).En 2013, la numérisation porte sur :- le registre de La Grange, 1658-1685- le livre de comptes de La Grange, 1675-1692- les livres de dépenses de La Grange pour l’établissement, 1687-1691- le registre de La Thorillière, 1663-1664 et 1664-1665- le registre de la troupe de Molière par Hubert, 1672-1673- les registres de la troupe de l’Hôtel Guénégaud, après la mort de Molière, 1673-1680- les archives 1672 dits « papiers de Molière »- les registres journaliers de la Comédie-Française, 1680-1769- les registres de feux de la Comédie-Française, 1765-1792- les registres de dépenses de la Comédie-Française, 1757-1775

Une partie du fonds ancien (dont 7 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Foix provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (surtout celles du diocèse de Pamiers) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 6 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Les plus belles pièces enluminées proviennent des bibliothèques saisies des prélats de la région de Foix. Elles se caractérisent souvent par une riche reliure et de magnifiques illustrations.C'est à un des ces évêques (Philippe de Lévis, 1497-1537) que l'on doit les plus beaux et précieux documents. Par exemple un ensemble de 13 volumes liturgiques dont 9 se trouvent à la bibliothèque : 4 antiphonaires, 4 volumes pour le "Propre du Temps" et 1 psautier. Ces manuscrits sur vélin, dont certains de dimensions imposantes sont richement ornés.

Ce fonds (2 519 volumes) a pour points forts la doctrine et la critique (environ 50%), puis les sources ("le Recueil des anciennes lois françaises" d'Isambert et des codes spécifiques, "le Bulletin des lois" et "le Dictionnaire de droit et de pratique" de Ferrière). Les domaines riches sont le droit international et le droit canon. Les 18ème et 19ème représentent respectivement 28% et 31% du fonds ; la Révolution est également bien couverte.

L'inventaire informatisé et illustré du Département des arts graphiques du Musée du Louvre décrit les oeuvres et permet des interrogations simples (par numéro, nom d'artiste, sujet, historique, date) ou croisées (à partir des 153 champs de la fiche). Pour chaque oeuvre, une ou plusieurs images sont reliées à la fiche.

Les Silos, Maison du livre et de l'affiche, conservent un fonds de 25 000 affiches, dont environ 5000 affiches imprimées provenant d'un legs fait à la Ville de Chaumont par Gustave Dutailly (ancien député haut-marnais entre 1880 et 1905). Elles représentent l'âge d'or de l'affiche artistique publicitaire illustrée par des maîtres de l'époque, Toulouse-Lautrec, Jules Chéret, Bonnard, Steinlen, Choubrac, Grasset, Cappiello...

Cette collection regroupe des partitions, des méthodes instrumentales et des livres provenant de trois fonds principaux :- Le fonds Mondon : Le docteur H.Mondon (professeur de harpe et prix de harpe au concours du Conservatoire de Paris en 1839) a rassemblé différents recueils contenant soit des solos ou des sonates pour la harpe de différents compositeurs. On a là le répertoire français pour la harpe de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles.- Le fonds Béthenod qui comprend des pièces très intéressantes éditées entre 1780 et 1800. On y trouve plusieurs méthodes instrumentales (piano, flûte, basson..), quelques opéras de Puccini et Sacchini. Il contient également une rareté à savoir les pièces de clavecin de Jacques Duphly.- Le fonds de l'Arcadie qui regroupe de nombreuses méthodes instrumentales du XVIIIe et XIXe siècles (méthode de chant, l'art du violon..) ainsi que des traités de fugue et de contrepoint.

Les 553 manuscrits médiévaux de la bibliothèque municipale d'Angers proviennent essentiellement de l'abbaye Saint-Aubin (plus de 200), du chapitre de la cathédrale Saint-Maurice et de l'abbaye de Saint-Serge. Les 437 manuscrits enluminés de la bibliothèque sont numérisés, dans le cadre de la campagne de numérisation menée par le Ministère de la Culture et de la Communication. 6 245 vues d'enluminures vont pouvoir être consultées à distance.L'un des plus prestigieux manuscrits enluminés de ce fonds est sans doute la grande Bible de Saint-Aubin dont le canon des Evangiles est richement orné de miniatures en pleine page, dans la grande tradition du sciptorium carolingiens de Tours (IXe ou XIe siècle). Le fonds religieux est très important par son origine avec par exemple un Evangéliaire du IXe siècle de l'abbaye de Saint-Serge, un calendrier d'un livre d'heures de la fin du XVe siècle. Il faut aussi signaler deux manuscrits scientifiques de la fin du IXe siècle, qui reproduisent des textes de Bède et proviennent de l'abbaye de Landevennec, ainsi que des "Annales d'Anjou" (manuscrit de Jean Baillan, illustré d'une reproduction des principaux monuments de la ville aux XVe, XVIe siècle).

Numérisation de titres de presse diffusé pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

Reportages de 3 à 8 minutes sur des fouilles archéologiques réalisés par l'Inrap.Les quelques 2000 chantiers d'archéologie préventive, en nombre croissant, qui s'ouvrent chaque année ont révolutionné nos connaissances. Grâce à eux, l'archéologie a changé d'échelle. Désormais, un campement préhistorique sera étudié dans sa totalité, sur plusieurs hectares. En ouvrant des "fenêtres" continues sur plusieurs dizaines d'hectares, les archéologues reconstituent l'histoire d'un paysage au long des millénaires. Ce ne sont pas toujours les monuments en pierre qui nous apportent les connaissances les plus précieuses sur les sociétés anciennes, mais souvent des traces à peine perceptibles. Toutes les informations recueillies sont mises en forme (dessinées, photographiées, décomptées, traitées sur ordinateur, etc.) classées et comparées, avec le concours de nombreuses disciplines scientifiques.Ainsi, la convergence de tous les moyens actuellement connus pour observer notre sol et son contenu permet désormais de définir l'archéologie comme l'étude des sociétés humaines à travers leurs traces matérielles.

TRANS'TYFIPAL® est une base de données inventoriant les spécimens types et figurés des collections de paléontologie conservés dans les établissements publics français. Précisons que, d'après le Code International de Nomenclature Zoologique, ces spécimens fossiles sont des référentiels internationaux. Cette base associe des données textuelles (systématique, stratigraphie, géographie, bibliographie, commentaires) aux photographies numériques. Ce programme est réalisé par un réseau de laboratoires universitaires et de muséums d'histoire naturelle dont les universités de Dijon (tête de réseau), Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Rennes, le Laboratoire de Géologie du MNHN et les muséums de Dijon, Grenoble, Le Havre, Lyon, Nantes, Orléans, Saumur et Troyes.

La collection d'art graphique du musée d'art Thomas Henry est riche d'environ 2000 œuvres : dessins, pastels, lithographies, cartes et plans de Cherbourg, photographies anciennes et affiches. Un fonds Jean-François Millet et un fonds Félix Buhot rehaussent cette collection.

La collection est composée des principales pièces d’archives d’écrivains yiddish conservées par la Bibliothèque Medem :- le poète Elkhonen Vogler (1907-1969) : manuscrits de poèmes, correspondances reçues d’écrivains yiddish, photographies ;- le dramaturge et historien Khayim Slovès (1905-1988) : manuscrits de toutes ses pièces, correspondance avec des intellectuels communistes du monde entier, mémorandum concernant la situation des Juifs en Union soviétique dans les années 1950 et 1960 ;- la novelliste Menuha Ram (1916-2000) : manuscrits de ses œuvres et de documents concernant son activité dans l’enseignement du yiddish aux enfants ;- le poète Moyshe Waldman (1911-1996) : manuscrits, correspondance avec les plus prestigieux écrivains yiddish de son temps, affiches et tracts pour des manifestations culturelles qu’il a organisées à Paris durant toute l’après-guerre ;- l’écrivain et photographe Alter Kacyzne (1885-1941) : l’un des fonds les plus précieux conservés par la Bibliothèque Medem, compte tenu de l’importance de cet écrivain pour l’histoire de la littérature yiddish à Varsovie entre les deux guerres- l’écrivain Moyshe Broderzon (1890-1956), né à Moscou, mort à Varsovie : Moyshe Broderzon est également l’un des écrivains yiddish les plus importants de l’entre-deux-guerres en Pologne. Il est projeté de numériser ce fonds dans son intégralité.

Richesse et variété qualifient la collection du musée des Beaux-Arts de Nantes.Le visiteur peut découvrir un panorama complet de la peinture occidentale du XIIe au XXIe siècle. La création contemporaine (depuis 1970), plus internationale, rend compte de la diversité des recherches actuelles, dans le domaine de la peinture mais également des installations, de la vidéo ou de la photographie.Composée de grands ensembles, le parcours muséographique, organisé de façon chronologique, invite le visiteur à suivre les mutations de l'histoire de l'art et à se forger des repères. Toutefois dans un souci d'offrir au regard des visiteurs de nouvelles façons d'appréhender la collection, cette présentation n'est pas figée et varie régulièrement : des œuvres sortent des réserves, des accrochages ponctuels thématiques provoquent le dialogue entre les époques, de nouvelles œuvres, achats, dépôts ou dons, apparaissent.

Cette collection regroupe un ensemble des dessins de décors peints, de profils, de formes de pièces, de dessins d'épure et de documents iconographiques.Les dessins et documents iconographiques réunis pour servir de modèle aux peintres-décorateurs (paysages, portraits, animaux, plantes..) constituent un fonds très riche, identifié et relevé sur un inventaire commencé au début du XIXe siècle.Les projets de décor à la gouache, dessinés au crayon ou à l'encre, relativement peu nombreux pour le XVIIIe siècle, sont très abondants pour les XIXe et XXe siècles.Enfin, les dessins de profil de formes conservés depuis le XVIIIe siècle sont précieux pour les rééditions de pièces de porcelaine issues du répertoire et produites dans les ateliers de la Cité.

Une grande partie du fonds ancien (19 manuscrits) de la bibliothèque d'Epernay provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses de la région (l'abbaye Saint-Martin, le couvent de Minimes et des Ursulines, d'Hautvillers, d'Argensolles, d'Avenay et de la Charmoye) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 5 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La pièce la plus remarquable du fonds est l'"Evangéliaire d'Ebbon" réalisé vers 845 à l'abbaye de Hautvillers. L'ouvrage est un des fleurons de l'enluminure carolingienne, il est très richement et finement décoré. La bibliothèque conserve aussi un évangéliaire enluminé, du début du XIIe siècle.

Une grande partie du fonds ancien (150 manuscrits) de la bibliothèque d'Alençon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (le Monastère de la Visitation, le collège des Jésuites, le couvent de Capucins, l'église Notre Dame...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 85 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La plupart des manuscrits médiévaux proviennent de l'abbaye de Saint-Evroult qui posséda un scriptorium dès sa fondation, en 1050. Nous pouvons citer dans ce fonds ancien prestigieux, une "Biblia Sacra", du XIIIe siècle, le manuscrit "De Fide" (fin XI- début XIIe siècle). Ces ouvrages ainsi que de nombreux manuscrits du scriptorium de l'abbaye de Saint-Evroult sont caractérisés par des "titres en capitales rustiques rehaussées de couleur, initiales historiées et ornées avec des coloris vifs, rouge orangé, vert clair, bleu franc".L'ouvrage le plus ancien est un "Evangile" venant d'un scriptorium breton du IXe siècle, possédant des peintures en pleine page.

Le fonds concerne l’évolution de l’industrie électrique et de la consommation en France depuis 1945. Constitué par Electra, il est composé par de témoignages oraux enregistrés sur cassettes analogiques, demandés à des acteurs représentatifs du secteur de l’électricité (production, distribution, clientèles, usagers).Il est le résultat de campagnes de collecte successives sur des thèmes d’études différents qui ont fait l’objet de publications, sans que les entretiens ou leurs éventuelles transcriptions aient été portés à la connaissance du public : histoire d’EDF (entretiens menés en 1980-1984) ; industrie nucléaire (1989-1990) ; EDF à l’international (1994-1995) ; la sûreté nucléaire (1998-2001). Le fonds réunit 200 témoins et 223 entretiens et compte 297 heures.

La collection est composée de 9 500 documents (plaques de verre, vues stéréoscopiques, cartes postales, cartes-photos, photographies …) portant sur la Première Guerre mondiale en Lorraine et dans le grand Est de la France : reportages de guerre sur la vie militaire au front et à l’arrière front, la vie dans les tranchées, les destructions, les différentes armées (artillerie, cavalerie, infanterie, services sanitaires…), scènes de bataille, vie sanitaire, transports militaires, atrocités, opérations chirurgicales, prisonniers de guerre, aviation, vues aériennes, portraits de Poilus et paysages de guerre….20 000 documents seront à terme numérisés (annoncés et en cours de préparation par les services d’archives) ou en cours de traitement documentaliste (catalogage et indexation) en provenance d’institutions diverses.

Cette collection présente des plans des principaux ports de France tous réduits sur la même échelle, réalisés par La Serre, ingénieur des ponts et chaussées au Havre.Ces documents se présentent sous forme de gravures coloriées et couvrent la période fin du XVIIIe siècle-début du XIXe siècle.

Acquis par la bibliothèque Marguerite Durand en 1993, ce cahier autographe a été écrit par Louise Michel (1830-1905) à Londres quatre mois avant sa mort. Il constitue la suite des Mémoires de la célèbre communarde, publiés en 1886. Figure emblématique du mouvement révolutionnaire, elle y fait le récit des événements qu'elle a vécus, de ses rencontres, de ses sentiments et évoque ses projets, affirmant jusqu'au bout sa confiance dans l'avenir radieux de l'anarchie.Ce manuscrit est resté inédit jusqu'en 2000.

Les grands thèmes des collections du musée de la Vénerie sont:- Les Arts décoratifs : Céramique, Orfèvrerie, Textiles- Les Peintures et gravures : Jacques Callot, Desportes, Jacques Fourrières, Le Paon, Van der Meulen, Jean-Baptiste Oudry, Ruthart, Paul de Vos.- Les Aquarelles et gouaches : baron Finot, Eugène Lami.

Cette collection est composée de l'ensemble des archives publiques de la ville de Saint-Brieuc, de 1559 à 1797 et comprend la série des délibérations de la communauté de ville de 1605 à 1790, les documents en rapport avec les travaux du port du Légué au 18e siècle, les impôts et les comptes de la ville, etc.

Il s'agit actuellement d'un ensemble de quarante-deux documents analysés pour la plupart dans l'ouvrage "Des Etats généraux au 18 brumaire : la Révolution française à travers les archives" publié en 1988 par les Archives nationales (anciennement CHAN-Centre Historique des Archives Nationales).Parmi ces documents figurent :- les textes constitutionnels de l'époque révolutionnaire et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ;- quelques pièces relatives au déroulement de fêtes républicaines et à la définition de programmes pour l'éducation nationale ;- des documents concernant la fuite et le procès de Louis XVI et de Marie-Antoinette ;- des documents graphiques, en particulier des cartes mais aussi des gravures représentant des événements tels que le serment du jeu de Paume, le retour de Varennes, la fête de la Fédération.

Imprimés à partir du milieu du XVe siècle, de nombreux livres anciens portent la marque des personnes ou institutions à qui ils ont appartenu : reliure armoriée, ex-libris imprimé ou manuscrit, notes de lectures, etc.Parallèlement au catalogue des collections de la bibliothèque qui propose une description complète de ces ouvrages, la base d’images numériques "Provenance" contient la reproduction des marques permettant d’établir l’itinéraire géographique et intellectuel des livres en identifiant leurs anciens possesseurs et lecteurs.Le lien à la description complète de l’ouvrage dans le catalogue aide à situer ces éléments dans l’ensemble de l’histoire du livre en permettant par exemple de retrouver dans les collections de la bibliothèque les livres qui ont appartenu à cette personne ou institution, ou tous les ouvrages reliés dans le même recueil.

La lecture des affiches de l'immigration permet de suivre l'évolution de l'histoire des populations immigrées en France, d'en retracer les luttes et les revendications.Le fonds a été constitué à partir des productions de nos partenaires associatifs et d'une collecte réalisée auprès d'organismes institutionnels, culturels, d'accueil et de solidarité ou d'imprimeurs.Ces affiches sont de formats variés, le plus souvent en couleur, qu'elles soient réalisées manuellement (papier, crayon, feutre...) ou de façon sérielle.Une centaine d’affiches réunies par Génériques ces dernières années auprès des institutions ouassociations traitant de l’immigration à Paris ou par des salariés même de l’association (Fonds Quentin Dupuis) viennent compléter cette collection en 2013.

Archives de Carolyn Carlson, chorégraphe d'origine finlandaise et née en Californie (Oakland).Au terme "chorégraphie", Carolyn Carlson préfère cependant celui de "poésie visuelle" pour désigner son travail.La numérisation de ces archives a pour objectif de retracer la carrière intense et exceptionnelle de Carolyn Carlson et de ses activités à l'Atelier de Paris, au travers de documents rares et présentant une grande diversité (vidéos, photographies, calligraphies, poèmes, programmes de salle et affiches, revues de presse et études universitaires...)Pour la période des années 1960 à 2004, il s'agit du fonds de l'Atelier de Paris constitué par ses propres archives d'une part (de 1999 à nos jours) et par les différents dépôts d'archives provenant d'institutions nationales et internationales que Carolyn Carlson a dirigées pendant sa carrière.Pour la période allant de 2004 à 2013, il s'agit des archives du Centre chorégraphique national de Roubaix-Nord Pas de Calais, dirigé par Carolyn Carlson.

Le fonds se compose d’un ensemble de 250 partitions d’opéras français, italiens et allemands en version réduites pour chant et piano, représentatifs de la pratique musicale au 19e siècle. Ces partitions proviennent soit du fonds du Conservatoire et de ses classes, soit de dons parfois prestigieux reçus par la médiathèque et viennent compléter les 170 partitions déjà numérisées en 2011.Ces fonds sont complémentaires de ceux de la BnF qui ne possède pas toutes les éditions conservées au Conservatoire. L’offre numérique publique, donc stable dans ce domaine se limite le plus souvent aux titres les plus connus (cf. La William and Gayle Cook Musica Library, Indiana University).

Le programme de numérisation de la presse quotidienne, du XIXe siècle à 1944, concerne 27 titres.En ligne à partir de 2006, il concernera dans un premier temps trois titres : “La Croix” (créée en 1883), “Le Figaro” (à partir de 1826), “L'Humanité” (1904).La numérisation se poursuivra avec 17 autres journaux de la presse nationale : “Le Gaulois”, “Le Petit Parisien”, “La Lanterne”, “L'Intransigeant”, “La Justice”, “Le Matin”, “L'Aurore”, “L'Action française”, “Le Journal des débats”, “Le Constitutionnel”, “L'Univers”, “La Presse”, “Le Siècle”, “Le Petit Journal”, “Le Rappel”, “Gil Blas”, “Le Temps” et “L'Echo de Paris” au rythme de deux à trois titres complets par an. A ces quotidiens nationaux, se rajoute un titre de presse régionale : "Ouest-Eclair".A terme, ce sont 3,2 millions de pages qui seront accessibles gratuitement sur Gallica.Ce plan pluriannuel bénéficie d'un financement de 3,5 millions d'euros pour 2005-2009, avec le concours financier du Sénat et la collaboration des quotidiens nationaux et régionaux.Cette opération s'inscrit dans le cadre du programme d'actions de la BnF pour conserver le patrimoine écrit, enrichir les services à distance et faciliter l'accès aux documents.

Ensemble de 8425 plaques de verre photographiques, datant de la fin du XIXè siècle et du début XXè siècle.Cote : 5 Fi

Gustave Soury (1880-1966), peintre animalier et affichiste passionné par le mode forain et le cirque, a rassemblé une documentation considérable qui a été léguée à sa mort au Mucem (anciennement Musée National des Arts et Traditions Populaires (MNATP)). Cette collection est composée de 4617 photographies, 2331 cartes postales ainsi que plus de 600 affichettes-programmes des spectacles de la Foire entre 1880 et 1914. Les photographies et cartes postales ont été classées par lui en 31 albums thématiques très bien documentés : chaque image est dotée d'une légende, d'une date et d'une localisation.

Cette collection est composée de photographies de spectacles ou d'événements, d'articles de revues spécialisées (Art de la Piste, Rue de la Folie, Scènes urbaines, Stradda) programmes de festivals ou de spectacles, vidéos et enregistrements sonores sur les arts du cirque et de la rue, thèses et mémoires de recherche. Les fonds concernent la période 1940-2010.Projet en réseau qui rassemble les collections du centre Hors les Murs, Lieux Publics, le Fourneau, Le Sirque, Circuits (nouvellement CIRCA), Le Prato, L'Atelier 231, Le CITI, l'Établissement Public du Parc et de la grande Halle de la Villette, L'Usine, l'Association Éclat, l'Académie Fratellini et Entropik, rejoints en 2013 par la FAI AR, le CREAC, le Théâtre Europe - Le Festival Janvier dans les étoiles.

Portraits et reportages depuis la première guerre mondiale, photographe officiel du gouvernement (1914-1944).Le fonds conservé aux archives photographiques totalise près de 600 plaques de verre négatives et des tirages sur papier.

Sélection de 10000 phototypes (2000 positifs noirs et blanc et 8000 négatifs) du fonds photographique du journal l’Humanité, déposé aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis par l’association « Mémoires d’Humanité » (convention signée en 2003).D'une richesse exceptionnelle, le fonds témoigne de l'activité du journal depuis les années 1912 et couvre toute l'actualité nationale et internationale, avec une mention particulière portée aux questions économiques et sociales.Parmi les thèmes retenus : la vie du journal, sa rédaction, sa fabrication, sa diffusion ; la fête de l’Humanité ; la couverture des événements marquants de l’histoire contemporaine, la perception au quotidien de la vie politique, sociale et culturelle.

En 1911, le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot, crée les Archives de la parole, première pierre d'un Institut de phonétique voulu par l'Université de Paris.Grâce au mécénat d'Emile Pathé qui fournit un laboratoire d'enregistrement et du personnel, ces archives sonores marquent l'introduction du phonogramme comme outil de savoir et de connaissance au sein de l'Université.Les Archives de la parole se veulent un lieu d'enregistrement et de conservation pour les générations futures, des manifestations orales de la langue parlée. Elles visent quatre objectifs :- enregistrer "la parole au timbre juste, au rythme impeccable, à l'accent pur" comme "la parole nuancée d'accents faubourien ou provincial" ("Le Musée de la parole", in Paris-Journal, 21 mars 1910)- enregistrer les patois et dialectes pour constituer un "atlas linguistique [phonographique] de la France",- enseigner les langues- traiter les pathologies de la paroleEt, dans les années qui suivent la création des Archives de la parole, Brunot va "sur le terrain" enregistrer les patois : dans les Ardennes en juin-juillet 1912, dans le Berry en juin 1913, dans le Limousin en août 1913, ou la langue de la rue, ainsi le "français commun" d'artisans parisiens. Alors que, dans le même temps, dans le "laboratoire" à la Sorbonne, il réalise une galerie de portraits sonores de ses contemporains célèbres, qu'ils soient hommes politiques, poètes, universitaires... Le commandant Dreyfus, mais aussi Maurice Barrès, l'actrice Cécile Sorel viendront graver leur voix dans la cire des disques Pathé Saphir.

Ce romancier et scénariste (1907-1965), Prix Inter allié 1945 et Prix Goncourt 1957, était journaliste et militant. Il s'installa dans l'Ain où il finit ses jours. La quasi totalité de ses manuscrits, sa bibliothèque personnelle et un fonds de livres sur son œuvre, ont été légués à la Ville de Bourg-en-Bresse par sa veuve, Élisabeth en 1986 et depuis, sont conservés à la Médiathèque Vailland.

La loi du 20 juin 1992 a étendu le dépôt légal à la radio et à la télévision. L'Ina a été désigné comme organisme dépositaire, l'Inathèque de France est créée pour la mise en œuvre de cette mission. Depuis 2001 les chaînes de télévision concernées par le dépôt légal sont enregistrées sous format numérique, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Les supports analogiques antérieurs sont en cours de numérisation. A l'horizon 2009, 100 chaînes de télévision et 20 stations de radio entreront dans le périmètre du dépôt légal de la radio et de la télévision.

La bibliothèque de l'Abbaye de Clairvaux est dans un état de conservation exceptionnel. Elle s'est constituée, depuis le XIIe siècle avec persévérance, grâce à son scriptorium dans un premier temps, puis par échanges, achats, dons et legs.L'essentiel des collections, est conservé à la bibliothèque de Troyes. 1 200 manuscrits sur 1 400 appartiennent à l'Etat.Le rayonnement de Clairvaux a permis de nombreux échanges. Les enluminures témoignent de multiples influences. La bibliothèque est à la fois le reflet des évolutions techniques et des curiosités intellectuelles.Le programme de numérisation porte sur les pages enluminées qui ont été microfilmées par l'Institut de Recherche de l'Histoire des Textes (8 000 images pleine page et en détail des XIIe et XIIIe siècle).

Le fonds concerne les premières publications de préhistoire, écrites au 19ème et au 20ème siècle, par des chercheurs et des vulgarisateurs. Il intéressera en premier lieu les amateurs de préhistoire et d’histoire de l’archéologie. On y trouve des monographies de Lartet, Cartailhac, Mortillet ; les fascicules de revues importantes telles que L’Anthropologie, le Congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistoriques, sont en cours de mise en ligne.Les documents sont numérisés intégralement, en mode texte. L’interface Internet permet de faire des recherches en texte intégral sur l’ensemble des documents, et d’accéder directement à une banque d’images, constituée à partir des illustrations des documents. Ces images peuvent être des schémas, des dessins, photographies, ou encore des reconstitutions de scènes préhistoriques.Chaque document, livre, article ou image, a été catalogué et indexé.

Lettres écrites par François-Alexandre Guiberteau, compagnon charpentier, à sa famille depuis les différentes régions où son Tour de France l'a mené dans la première moitié du XIXe siècle. On le retrouve ensuite ouvrier, au début des années 1880, alors qu'il habite Paris avec sa femme. (1 Num 63)

Entré par achat en 1997 le fonds Véra Cardot et Pierre Joly constitue un témoignage exceptionnel de l'activité architecturale entre les années 1960 et 1980. Pierre Joly, journaliste (1925-1992) et Véra Cardot, photographe (1920-2003) ont collaboré tout au long de leur vie professionnelle aux plus grandes revues du domaine architectural. Ils ont ainsi publié de 1967 à 1987 dans les revues l'Œil, Techniques et Architecture, ou encore l'Architecture d'Aujourd'hui et ont ainsi été des acteurs du débat sur les arts plastiques et l'architecture du XXème siècle.Ce fonds comprend 50 000 clichés en architecture et 25 000 en arts plastiques. Les documents photographiques noir et blanc et couleur sont des originaux et de format homogène.

Les collections archéologiques du musée de Picardie concernent une grande diversité de domaines: art égyptien, art chypriote, art grec, Age du Bronze, art italique, art étrusque, art romain, etc.En résumé, les collections représentent le bassin méditerranéen, et comprennent une grande variété de matières: des céramiques (plus de 600 objets), des sculptures (50 objets), des stèles (8), de l'orfèvrerie (21), des verreries du bassin méditerranéen (17 pièces), des peintures murales romaines (vingtaine de panneaux fragmentaires et deux panneaux complets issus de la villa "Boscoreale"), ainsi que des objets cultuels (oushebtis égyptiens: 35), des bronzes de l'Age du Bronze, d'Étrurie et de l'Empire romain.Les objets sont pour la plupart issus de collections prestigieuses: la collection Campana, la collection Albert Maignan ou encore celle de Théodore de Lagrenée.Le musée de Picardie procède à la numérisation systématique de ses collections pour l'Age des métaux (325 objets), pour l'Age du Bronze (210 objets), pour l'Age du Fer et pour une partie des collections gallo-romaines (300 objets) afin d'enrichir ses 845 notices d’œuvres présentes sur la base Joconde du Ministère de la Culture et de la Communication.En 2013, 26 bronzes étrusques, des objets romains (dont 16 fragments de peintures murales d’Italie et deux fresques de la Villa de Boscoreale) ainsi que des objets gallo-romains (verreries, céramiques, stèles, etc.) sont ajoutés à la numérisation.

La Cité de l’architecture et du patrimoine va numériser les 10 premières années de la revue Architecture d’Aujourd’hui (1930- 1940)« Fondée en 1930 par M. E. Cahen, L’Architecture d’aujourd’hui est dirigée jusqu’en 1966 par André Bloc. Rédigée par de jeunes architectes dont plusieurs – Pierre Vago, Georges-Henri Pingusson, Laurent Beaudoin et Sonrel – ne tardent pas à devenir des praticiens en vue, elle s’adjoint les plumes de Berthold Lubetkin et de Julius Posener et fait paraître des articles signés Le Corbusier, Michel Roux-Spitz, Robert Mallet-Stevens, Alfred Agache. Son comité de rédaction, savant mélange de modernes et d’éclectiques, réunit Francis et Frantz Jourdain, Auguste Perret, Henri Sauvage, Rob Mallet-Stevens, Roux-Sptiz, Agache, André Lurçat, Raymond Fisher et Gabriel Guévrékian. D’esprit plutôt moderne, la revue publie par deux fois un texte de Franz Jourdain, « Evoluer ou périr », qui prend valeur de manifeste mais adopte par la voix de Pierre Vago, une attitude réservée à l’égard de Le Corbusier. Didactique elle accorde une grande place à la technique, organise des voyages d’études à l’étranger, des concours et des expositions. » (Dictionnaire de l’architecture du XXe siècle / sous la dir. de Jean-Paul Midant.- Paris : Hazan ; Institut français d’architecture, 1996, p. 40).

La bibliothèque d'Orléans trouve son origine dans le legs fait par Guillaume Prousteau en 1715. Une grande partie du fonds ancien (355 manuscrits) de la bibliothèque d'Orléans provient toutefois des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (par exemple de l'abbaye de Fleury) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Les 165 manuscrits enluminés de la bibliothèque ont été numérisés par l'Institut de recherche et d'histoire des textes.Parmi les richesses des manuscrits enluminés de la bibliothèque d'Orléans, nous pouvons citer, le manuscrit "De Laudibus sanctae crucis", de Raban Maur (XIe siècle), qui fascina des générations de moines, un recueil d'Homélies de Saint Grégoire sur Ezéchiel datant du Xe siècle, une magnifique bible du XIIe siècle aux magnifiques majuscules avec entrelacs, montrant la persistance de l'influence de l'art insulaire des moines évangélisateurs irlandais du Ve-VIe siècle. Un grimoire du IXe siècle, l'"Ars major et l'"Ars minor" de Donat (du) est à signaler comme un grand classique de la grammaire latine du Moyen-Age.Nous pouvons continuer avec une petite bible du XIIIe siècle, au vélin aussi fin que de l'alfa et aux minuscules enluminures.

Dessins des Prix de Rome d'architecture de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts du XIXe siècle, tranche chronologique peu publiée.

Le collectif 24/25 est un groupe de travail rassemblant des représentants d’institutions publiques ayant la charge de collections audiovisuelles (Archives françaises du film/CNC, BNF, CNAP, INA, MAC/VAL, MAMVP, MNAM/collections Film et Nouveaux Médias) et des représentants d’associations dont l’objet est la distribution et la diffusion du cinéma expérimental et de vidéos d’artistes (Circuit Court, Collectif Jeune Cinéma, Heure Exquise !, Instants Vidéo, Le Peuple qui manque, Light Cone, Vidéoformes).Le portail permet de consulter les fiches de plus de 8000 films et vidéos issus des collections qui y participent au projet 24-25. Chaque film ou vidéo est accompagné par des informations textuelles et visuelles. Les biographies et les filmographies des cinéastes et des vidéastes concernés y sont également disponibles.On y trouve des fonds filmiques et vidéographiques des différentes structures partenaires. Les fonds non-filmiques sont aussi concernés par ce plan.

Ce fonds est un témoignage exemplaire de la création artistique au XIXe siècle. Adolphe-Victor Geoffroy Dechaume (1816-1892) est un artiste pluriel et pleinement de son temps. A la fois sculpteur, restaurateur et conservateur, son activité est féconde dans le domaine de l'architecture médiévale et de la restauration d'édifices religieux emblématiques, ainsi que dans le domaine de la sculpture pour des commandes publiques ou privées. Il est aussi l'un des acteurs principaux dans la création du Musée de Sculpture comparée. Formé comme sculpteur aux Beaux-Arts, dans les ateliers de David d'Angers et de James Pradier, il s'illustre également dans la création de modèles d'orfèvrerie pour Froment-Meurice, Wagner ou encore Feuchères. Proche collaborateur de Viollet-le-Duc, il travaille également avec les architectes Lassus, Boeswillwald et Ruprich-Robert.Geoffroy-Dechaume partage de nombreuses amitiés artistiques parmi lesquelles Corot, Daumier, Daubigny et Steinheil.La qualité des oeuvres de ce fonds est due à la notoriété des auteurs et à son excellent état de conservation. A titre d'exemples, celui-ci contient des incunables de la photographie signés Marville, Charles Nègre, Mestral et des dessins d'architecture, signés par Viollet-le-Duc, Lassus ou Boeswillwald.Ce fonds se compose à ce jour de 4000 œuvres graphiques environ , 1100 moulages, 3000 pièces d'archives et 20 livres de comptes.

Le musée de site du Familistère occupe divers bâtiments classés Monuments Historiques construits entre 1859 et 1884 par Jean-Baptiste-André Godin. Cet industriel, nourri des théories de Fourier et de Saint-Simon, met en pratique l’Association du Capital et du Travail en conduisant une expérimentation sociale d’une ampleur inédite. Le Familistère ou Palais social, à l’opposé des cités ouvrières, constitue le milieu de la réforme sociale ; il offre les « équivalents de la richesse » à ses habitants-associés : logements, magasins, lavoir, piscine, bains, jardin, théâtre, écoles, pouponnat,… L’Association du Familistère durera sous une forme coopérative jusqu’à 1968.Le fonds lié au Familistère fondé par Jean-Baptiste-André Godin comprend une belle collection de photographies du Familistère et de l’usine Godin, des objets personnels du fondateur, des appareils domestiques produits par l’usine Godin et des documents sur la vie du Familistère et de ses habitants. Le programme d’acquisition en cours se concentre sur trois axes : la vie au Familistère jusqu’à aujourd’hui, la concurrence aux productions « Godin » et les expériences sociales comparables. Ces nouveaux axes permettront d’expliciter chaque aspect de l’expérimentation menée au Familistère (progrès social, construction architecturale et urbanistique, organisation domestique, production industrielle, pédagogie scolaire et ouvrière, …) en le situant un contexte historique ainsi que dans une perspective avec les questions de notre temps.

Le fonds des manuscrits (250 datent du Moyen-Age) de la bibliothèque de Lille, héritage d'établissements religieux pillés à maintes reprises par "les hérétiques et les armées", selon la plainte d'Ignace Delfosse, historien de l'abbaye de Loos, conserve, malgré ces aventures, quelques pièces remarquables. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 13 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Il convient de citer l'"Evangéliaire de Cysoing", manuscrit du XIIe siècle, aux grandes miniatures vivement colorées, dans le style de l'école de Winchester.Dans la collection de la bibliothèque de la collégiale Saint-Pierre, quelques manuscrits du XVe siècle proviennent de Jean de Lannoy, chevalier de la Toison d'or, conseiller du duc de Bourgogne. Il faut citer un missel franciscain, mais surtout "La vie de Gayus Julius Cesar", dont les miniatures en grisaille donnent aux nombreuses scènes de batailles un étrange aspect crépusculaire et fantastique.Le manuscrit de l'"Histoire des amours du Chastellain de Coucy et de la Dame de Fayel", suivi de "Histoire de Gilles de Chin" est aussi remarquable, par la vivacité et la fraîcheur de ses aquarelles. Cet ouvrage aurait été réalisé pour le seigneur de Wavrin, il provient du fonds Godefroy.

Périodiques d’information municipale.

Les manuscrits médiévaux de la bibliothèque de Saint-Dié proviennent notamment de l'abbaye d'Etival et surtout de la bibliothèque du chapitre. La plus belle pièce est le "Graduel" de Saint-Dié qui a fait l'objet en 2005 d'une numérisation intégrale

Ce fonds (1041 volumes) regroupe tout d'abord des encyclopédies et dictionnaires généraux et thématiques (en droit, en économie, en esthétique, en langue française, multilingues et en langues étrangères, en philosophie et en théologie…). Puis il regroupe des bibliographies et des catalogues («Dictionnaire des ouvrages anonymes» de Barbier, «Les supercheries littéraires dévoilées» de Quérard…). Enfin, il propose des documents relatifs à l'histoire du livre (incunables, impressions lyonnaises du XVIème siècle de la bibliothèque municipale de Lyon).

La collection rassemble les livres imprimés du XVIe siècle mentionnés dans le catalogue de la bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux par Mathurin Cangey (1520).80 titres en 66 volumes : 15 566 folios

Une grande partie du fonds ancien (176 manuscrits) de la bibliothèque de Bourges provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Les 84 manuscrits enluminés de la bibliothèque ont été numérisés par l'Institut de recherche et d'histoire des textes.Le manuscrit le plus ancien, date du Xe ou de la fin du IXe siècle, il s'agit de l'œuvre de saint Augustin, "De Civitate Dei". Si la Bible de Saint-Suplice est apparentée à la Bible de Souvigny, la plupart des lettres historiées et de miniatures des autres manuscrits n'ont pas la facture qui autorise le rattachement à des ateliers ou des écoles identifiées. Cependant, nombre de miniatures sont remarquables : une bible du XIIIe siècle, une autre ayant appartenu à Jean d'Etampes, évêque de Carcassonne ou un manuscrit d'origine italienne dont les miniatures très fraîches ont été pour la plupart découpées.Il faut signaler aussi, de Guillaume de Lorris et Jean de Meug, "Le roman de la rose" provenant de Genève (vers 1481) et un livre d'heures de Guillemette Hémetout, nièce de Jean de Village, facteur de Jacques Cœur (fin XVe siècle).

Dans le cadre du travail scientifique sur les inventaires des collections des musées du Nord-Pas-de-Calais entamé par l'association en 1975, le projet « feuille à feuille » sur les estampes a vu le jour.Le but de ce projet est d'inventorier la totalité des estampes conservées dans les musées de la région, d'informatiser et de numériser ces collections afin de les présenter dans une base de données et 6 expositions virtuelles. Cette base et ces développements Internet seront présentés lors de 12 expositions d'estampes prévues dans les musées de la région. La première s'ouvrira au public fin 2006 et la douzième fin 2007.

A travers ses collections, le musée propose de raconter les grandes étapes de cette histoire de la publicité qui commence sous sa forme moderne au milieu du XVIIIe siècle et qui illustre toutes les avancées des mondes et des modes.Ajoutés aux corpus historiques, les images qui sont numérisées en 2010 offrent l'idée d'une perpétuelle remise en cause des codes et des attendus, donne matière à questionnements et à inspiration. Cette collection est composée de:Cette collection liée au monde de la publicité est très variée quant aux supports et est constituée de:- 4983 films de la RFP (agence de publicité)- 1113 films du CDA- 150 objets publicitaires- une sélection de 500 affiches- 26 albums de et de papiers d'emballage de chocolat- 13 albums de photos de maquettes de Leonetto Cappiello (1875-1942)- 680 éventails publicitaires, donation de monsieur Lombardini.Supports des programmes d'histoire des arts, ce panorama d’une publicité ancienne et moderne porte haut les ambitions des beaux arts et du graphisme.

Le musée, ouvert au public en juin 1995, regroupe trois fonds de céramique des musées Borély, Beaux-Arts et Cantini, réunis dans ces différents établissements depuis le XIXe siècle. La politique d'acquisitions engagée par la Ville de Marseille ainsi que plusieurs dons prestigieux, ont permis d'enrichir les collections. Elles constituent un ensemble représentatif de la faïence marseillaise et provençale tout en ménageant des ouvertures à d'autres expressions de la création céramique en France et à l'étranger.On retrouve notamment au sein de cette collection les faiences de Moustiers ainsiq eu des manufactures de Marseille pour la période XVIIe-XIXe siècle.Le projet prévoit la numérisation du fonds graphique Feuillet de Borsat, de documents d'archives, de registres d'inventaire ainsi que 3300 objets (faïences, collection Cantini de peintures sous verre et faïence, mobilier Borély,décors du château Borély).

Une grande partie du fonds ancien (39 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Chalon-sur-Saône provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (cisterciens de la Ferté sur Grosnes et de Mazières, Carmes, Cordeliers, Ursulines, Minimes, Oratoriens, Capucins de saint Jean des vignes, Bénédictins de saint Marcel et Joséphistes du Collège de Chalon) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 17 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.L'ouvrage le plus ancien de la bibliothèque est le manuscrit des "Moralia in Job" de saint Grégoire. Ces trois volumes de 1134 décorés de lettres ornées et d'initiales historiées, semblent être de la même main, celle de Pierre de Toul.Ce fonds de manuscrits médiévaux comprend un grand nombre de diurnaux, rituels, antiphonaires, missels. Nous pouvons citer un "Rituel Pontifical à l'usage de Cîteaux" datant du XV-XVIIe siècle.

Les collections occidentales et orientales du département des manuscrits de la BnF abritent plusieurs centaines de milliers de miniatures qui en font le plus riche musée de peinture au monde. Par leur grande variété et leur intérêt iconographique, ces images composent aussi une véritable encyclopédie visuelle de leur temps.Mandragore est la base de données iconographiques du Département des Manuscrits. En accroissement continu, elle compte aujourd'hui plus de 150 000 notices indexées selon un thesaurus de 16 000 descripteurs.L'interrogation mono ou multicritères d'index normalisés proposés en listes déroulantes offre de nombreux accès aux notices dont plus de 30 000 sont accompagnées d'images numérisées immédiatement consultables.

Les collections du musée des Beaux-Arts de Nancy sont constituées de peintures du XIVe au XXe siècle; de sculptures avec notamment un ensemble exceptionnel de Marie-Anne Collot-Falconet; sculpteur du XVIIe siècle et une forte présence des sculpteurs cubistes du XXe siècle (Raymond Duchamp-Villon , Ossip Zadkine, Henri Laurens et Jacques Lipchitz ); d'une importante dotation en art graphique composée de dessins et d’estampes, de livres et de carnets dont d’importants ensembles d’artistes lorrains tels que Jacques Callot (1592-1635), Jean-Ignace-Isidore Gérard, dit Grandville (1803-1847), les frères Jules (1833-1898) et Léon (1803-1887) Voirin, Émile Friant (1863-1932), Paul-Émile Colin (1867-1949) ou encore Étienne Cournault (1891-1948). Enfin, la collection de 725 verres Daum, collection de référence, montre toute l'étendue et les richesses des expérimentations de cette famille de verriers. Une collection d'art contemporain est représentée par des photographies, des installations, des réalisations in situ, des vidéos ou encore des sculptures.

Ce projet de numérisation concerne une collection de deux journaux publiant de la bande dessinée dans la période de l'entre deux guerre : "Excelsior Dimanche" et "Dimanche Illustré", le second faisant suite au premier.L'"Excelsior Dimanche" était un hebdomadaire, supplément du journal "Excelsior" qui parut du 4 mars 1923 au 2 mars 1924. L'"Excelsior", pionnier du photojournalisme, se révèle aussi un pionnier de la bande dessinée. Le propriétaire du quotidien, Paul Dupuy, chercha toutes les formules permettant de développer les ventes. Ainsi la bande dessinée parut dans le supplément dominical L'"Excelsior Dimanche" sur une page intérieure en noir, blanc et rouge. L'"Excelsior Dimanche" a publié dès 1923, des bandes dessinées françaises à bulles : Rigobert (Naurac), Potiron (Mourlan), Tiburce (Cartier) mais également Bicot de Martin Branner. L'"Excelsior-Dimanche" se présentait sous la forme d'un journal de 16 pages et de format 30 x 44 cm. L'"Excelsior Dimanche" compte 53 numéros (la Cité en possède 44). Son tirage atteignant 230 000 exemplaires en 1924, il devient "Dimanche Illustré".Dimanche Illustré fut le premier illustré français à généraliser les phylactères et à donner une place importante à la bande dessinée américaine. Dans "Dimanche Illustré", (titre qui n'a rien à voir avec celui de la revue du même nom paraissant avant la Première Guerre Mondiale) furent publiées les premières aventures de "Zig et Puce" d’Alain Saint Ogan ou la "Famille Mirliton" de Sydney Smith. Le "Dimanche Illustré" contenait 16 pages pour un format de 30 x 44cm puis 60 x 43cm en 1938 pour 8 pages.Il paraitra jusqu'au N°900 du 26 mai 1940. Il reparut en zone libre, à Marseille le 24 novembre 1940 et s'éteint définitivement au N°165 du 15 mai 1944. La collection complète atteint près de 900 numéros dont la Cité possède 780 numéros.

Dix-huit carnets de travail constitués par Jacques-Ignace Hitthorff (1792-1867) : dessins préparatoires et relevés d'architecture divers.

350 plaques de lanterne magique (fin XVIIIe-début XXe siècle), d'origines diverses (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique) : plaques de verre, une image par plaque.

Le Centre national des arts plastiques assure, pour le compte de l'Etat, la garde et la gestion du fonds national d’art contemporain, collection internationale constituée, depuis plus de deux siècles, au fil des achats et des commandes auprès d'artistes en activité. Le CNAP acquiert les œuvres, les conserve et les diffuse en France et à l'étranger par une politique active de prêts et dépôts. La collection compte 90 000 œuvres relevant aussi bien des arts plastiques et de la photographie, que des arts décoratifs et du design. L'ensemble de la collection est consultable sous forme de notices, dont 30% sont illustrées, dans les locaux du CNAP par les chercheurs et professionnels qui le souhaitent.Le CNAP dans le cadre de sa mission de diffusion et de la valorisation de la collection a fait de la mise en la ligne une des priorités.

Le journal American Illustré fut publié en 40 numéros du 29 juin 1907 au 28 mars 1908 par la Librairie Mondiale. L'hebdomadaire était composé de 16 pages illustrées grand format, dont 8 en couleur. Il accordait une place importante aux histoires en images par des auteurs français, aux pseudonymes américains tels Nay, Jean d’Aurian, Hémard, Marcel Capy, Lajarrige, Moriss, Forton, Depaquit et des séries telles que Jim Pattarson, inventé par Pierre Falké, Les aventures de Séraphin Laricot par Forton, Thomas Picook, détective par Thomen ou l’Histoire de France Humoristique par Sellier. De nombreuses histoires furent inspirées par des thèmes américains tels que cow-boys et indiens, business-men, touristes américains à Paris mais furent réalisés par des auteurs français.La collection détenue par la Cité est complète du numéro 1 au numéro 40.

La Bibliothèque municipale de Valenciennes abrite, suite à des confiscations révolutionnaires, 134 incunables et 410 livres imprimés de 1501 à 1520, ou l'on voit progressivement émerger l'architecture du livre imprimé telle qu'elle s'imposera aux siècles suivants.Le fonds provient essentiellement de la bibliothèque de l'ancien collège des jésuites de Valenciennes, de l'abbaye bénédictine de Saint-Amand et des résidences des ducs de Croÿ à Condé ; nombre de livres légués portent encore la marque de leurs propriétaires successifs, historiens et érudits locaux comme Simon Leboucq ou poètes célèbres comme Jean Second.Le fonds est représentatif des courants éditoriaux actifs dans le Nord de la France. Il couvre tous les domaines de la connaissance tout en reflétant les préoccupations des possesseurs de livres hennuyers à l'aube de la Renaissance.La numérisation porte sur les éléments significatifs ou remarquables des livres et de leur iconographie. Elle porte sur l'intégrité des textes pour les livres rares comme "le Roman de la rose" dérimé par le Valenciennois Jean Molinet (1520).

Quotidien d’information ayant paru à Toulouse au XIXe siècle.D’abord intitulé Journal politique et littéraire de Toulouse et de la Haute-Garonne, le Journal de Toulouse parut d’abord plusieurs fois par semaine, puis quotidiennement. Le journal comprenait une rubrique régionale qui s’est étoffée au fil du temps.Politiquement, la ligne éditoriale était en général favorable au gouvernement en place.

Fonds Ribière, 41 Fi.Né en 1922 à Niort, sa carrière se déroulera à Perpignan. Il débuta au service photo du journal l'Indépendant en 1940 dans les Pyrénées Orientales. Il prit également part, plus tard, à des associations telles que le Fédération Française des Associations de Photographes Créateurs mais aussi l'Association Nationale des Journalistes Reporters Photographes et Cinéastes. Avec ces associations, il a longtemps défendu les droits d’auteur des photographes de presse.Entre 1941 et 1989, date de son décès, Jean Ribière n'eut de cesse d’accroître son fonds de photographies par divers reportages concernant à la fois la vie quotidienne et les grands événements. Il a au total accumulé environ 120 000 documents traitant de sujets les plus divers dont 90 000 négatifs noir et blanc, 30 000 diapositives et environ 2 000 tirages.

Le Conseil d'Etat, créé en 1799, a participé à l'élaboration d'une grande partie des réformes engagées sous le Premier Empire, souvent sous la présidence de Napoléon lui-même.Napoleonica.org présente l'activité du Conseil d'Etat de 1799 à 1814, à travers des documents inédits : les imprimés de travail de Conseil d'Etat. Les imprimés du Conseil d'Etat sont les documents de travail distribués en cours de discussion à Napoléon, aux ministres et aux conseillers d’État. L'organisation de la société s'y trouve abordée par sa racine même : l'élaboration de la loi et du règlement. Les domaines couverts vont de l'histoire financière à l'histoire religieuse, en passant par l'histoire juridique, culturelle et administrative.Napoleonica.org rend publique cette source majeure de l’histoire de France qui n’a pu être exploitée à ce jour et met à disposition :L'inventaire complet des 4620 imprimés du Conseil d'Etat de 1800 à 1814.Le texte intégral de 3660 imprimés conservés aujourd'hui à la Bibliothèque du Conseil d'Etat.

Le fonds représente l'une des plus belles collections publiques françaises couvrant la période 1900-1960 :- Néo-impressionnisme, fauvisme et premier cubisme- L'entre-deux-guerres- Le surréalisme et Marseille- L'après-guerre et les années 50-60- Les années 70-80 - Les grandes individualités- Collection d'arts graphiquesLe musée a déjà numérisé les notices de plus de 2000 œuvres qu'il reste à compléter par la numérisation de 447 œuvres, du fonds graphique, du documents d'archives et de registres d'inventaires.

Née en 1929 à Oran, diplômée en 1961, Renée Gailhoustet est une des rares femmes architectes de son époque à avoir acquis une notoriété. Ses réalisations, formellement très variées, échelonnées sur quatre décennies, sont essentiellement des opérations de logements sociaux, souvent dans des municipalités communistes, mêlant dans une même structure, commerces, équipements, bureaux, espaces publics. Après avoir entamé des études de philosophie, elle entre aux Beaux-Arts dans l'atelier Lods. Son militantisme l'oriente vers le logement social, et détermine le choix des agences dans lesquelles elle travaille. En 1969, elle devient architecte en chef de la rénovation du centre-ville d'Ivry-sur-Seine. Elle fonde alors sa propre agence, et entreprend une recherche personnelle sur le logement, influencée au départ par les apports de Le Corbusier et Georges Candilis.Renée Gailhoustet est aussi l'une des rares femmes architectes à écrire, et à développer une pensée théorique sur la ville à travers des publications (recueil monographique de réalisations "Éloge du logement", essai "Des racines pour la ville"...)Ce fonds correspond à un don de Renée Gailhoustet au FRAC Centre en 1999.

Les collections du musée se constituent à raison de plusieurs commissions d'acquisition par an. On y retrouve des oeuvres d'art moderne et contemporain, des photographies documentaires et artistiques, des affiches et lithographies, des peintures, sculptures et installations, ainsi que des objets et documents personnels donnés au musée par des personnes désireuses de déposer leur témoignage. L'ensemble permet d'éclairer les questionnements que pose l'apport de l'immigration à la société française. Ils viennent étoffer l'iconographie comme autant d'expressions de la création artistique, des productions de l'administration de la presse représentatives de l'histoire des idées (xénophobie, stéréotypes..) de la société dans son ensemble et à différentes époques depuis le XIXe siècle.

Les Cahiers nord-africains constituent un témoignage pour l'histoire culturelle des Maghrébins en France.En 1950, Jacques Ghys, un père blanc de retour de Tunisie, crée les Études sociales nord-africaines (Esna), afin de promouvoir la connaissance du Maghreb, et lance deux publications complémentaires :"les Cahiers nord-africains", à périodicité irrégulière, bimestrielle en généralen supplément, l'hebdomadaire "Documents nord-africains" reprend des articles informatifs parus dans la presse française et internationale.Ces publications jouent le rôle d'un intermédiaire culturel : elle fait connaître d'une part, pour les Maghrébins, les mécanismes de la société française, d'autre part, pour les Français, les réalités musulmanes.- Les Cahiers nord-africains, d'une périodicité irrégulière (plutôt bimestrielle) comportent au total 103 numéros de 1950 à 1965.- Le supplément "Documents nord-africains", hebdomadaire, comporte 615 numéros.- Les "Cahiers nord-africains" deviennent "Hommes & Migrations" de 1965 à 1968, soit pour 7 numéros ; puis "Hommes et Migrations Etudes", trimestriel paru de de 1969 à 1978, avec 13 numéros.Cette collection, réunie intégralement dans la médiathèque, est une publication rare et pratiquement inaccessible dans les bibliothèques.

Ce fonds iconographique (plaques de verre) a pour thème la Première Guerre mondiale dans son ensemble, et de façon plus spécifique, la bataille de Verdun (soldats dans les tranchées, au repos, champs de bataille, camouflage, villes et villages détruits, civils, blessés…).Il regroupe 4400 plaques de verre de la période 1914-1918, de nature et de dimensions diverses : négatifs, positifs, plaques de verre stéréoscopiques et quelques autochromes.Cette collection est complétée par des photographies (entre 6000 et 8000) sur support papier illustrant aussi la bataille de Verdun.

Les registres des matricules militaires proviennent des services d’archives administratives militaires et sont reversés aux services d’archives départementales depuis 1967.Chaque année, le service historique de l’Armée verse les registres d’une classe d’âge. La collection commence en 1867. Le chercheur peut retrouver, outre les mentions d’état civil, des informations sur la personne, ses états de service, les blessures éventuelles, les décorations, les condamnations etc.La collection à numériser couvre les classes 1887 à 1921, toutes concernées par le conflit 1914-1918. Cependant les jeunes gens de l’arrondissement de Largentière et ceux de plusieurs cantons de l’arrondissement de Privas (Bourg-Saint-Andéol, Villeneuve-de-Berg et Viviers) dépendaient du bureau militaire de Pont-Saint-Esprit dans le Gard. Leurs fiches doivent donc être recherchées aux Archives départementales du Gard.L’opération représente un total de 155 registres et de 56 565 vues.

Une partie du fonds ancien (241 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Vendôme provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (abbaye de la Trinité, collège d'oratoriens...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. L'Institut de recherche et d'histoire des textes a numérisé les 191 manuscrits enluminés de la bibliothèque.Un nombre important des ouvrages provient des bénédictins de l'abbaye de la Trinité, qui rayonna intellectuellement sur toute la région. Parmi les plus remarquables, nous pouvons citer le missel de la Trinité, ouvrage richement enluminé, un bénédictionnaire du XVIe siècle qui possède entre autres une page entièrement enluminée, une splendide bible du XIIIe siècle ainsi qu'un manuscrit du XIIe siècle, regroupant les commentaires des lettres de Saint-Paul ; cet ouvrage possède la particularité de ne rassembler que des initiales richement décorées en forme de P (comme Paulus).

La Bibliothèque patrimoniale du Centre Culturel Irlandais conserve 3 manuscrits enluminés :- Un Psautier flamand réalisé vers 1500 qui contient une pleine page enluminée représentant l'arbre de Jessé, 12 enluminures dépeignant les mois de l'année et les signes du zodiaque… Les armoiries du commanditaire, composées d'un lion azur sur fond argenté, sont peintes à neuf reprises.- Une Histoire des rois d'Angleterre, réalisée à Londres vers 1500, retraçant la généalogie des rois d'Angleterre depuis Adam et Eve, jusqu'à Richard III. L'illustration comprend de grandes compositions à la plume : le Jugement dernier et la Chute des anges rebelles, la Création et la chute d'Adam et Eve, l'arche de Noé, ainsi que de nombreux portraits en médaillon.- Un Livre d’Heures de Notre-Dame de 1470, orné de nombreuses lettrines, lettres historiées, feuillets aux bordures décorées… Ce dernier est malheureusement incomplet : au moins 26 feuillets ont été retirés.

Une grande partie du fonds ancien (33 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Limoges provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 8 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Parmi les manuscrits enluminés que la bibliothèque conserve, il convient de citer un élégant manuscrit réunissant notamment la "Chroniques des rois de France" et la "Fleur des chroniques". Deux volumes d'une Bible dans la version de saint Jérôme présentent malgré des mutilations quelques lettres ornées, exemples tardifs de l'enluminure romane limousine, telle qu'elle s'est développée à l'abbaye de Saint-Martial ou sous l'influence du scriptorium. Le seul manuscrit de la bibliothèque provenant avec certitude de Saint-Martial est un bréviaire (fin du XIVe ou du Xve siècle) décoré d'initiales assez simples.Le "Graduel de Fontevrault" est un manuscrit exceptionnel à plusieurs titres. De nombreuses miniatures, petites et grandes, rappelant la production des ateliers de Paris durant les années 1260-1280, ou bien celle des ateliers qui sur un vaste territoire suivirent alors le style parisien.Il convient aussi de citer, parmi les enluminures les plus remarquables, une Bible de Limoges du XIIIe siècle décorée avec raffinement.

Cette collection de 4.200 boutons débute au XVIIIe siècle pour se terminer au XXe siècle. Leur mise en œuvre recouvrent pratiquement toutes les techniques de l'industrie du luxe mais aussi les arts graphiques et la peinture.Boutonniers passementiers du XVIIIe siècle, paruriers travaillant pour la haute couture ou artistes renommés : peintres, céramiste ou sculpteur en passant par les manufactures, tous sont représentés par le biais d'objet dont le statut va de l'accessoire de mode au cadeau précieux dans son écrin, jusqu’à l’œuvre en miniature.La collection se compose précisément de 43 boutons des origines de la création de cet accessoire, 299 boutons XVIIIe siècle, 212 boutons XIXe siècle, 229 boutons des périodes Art Nouveau et Art Déco, 784 boutons, fonds d’atelier de Henri Hamm, mais aussi de 27 boucles et 6 manches d'ombrelle, 224 boutons d'artistes, 954 boutons de paruriers, 889 boutons non attribués collectionnés pour évoquer la diversité des matériaux, 145 boutons de provenances étrangères (Afrique, Chine, Japon, USA, Inde…), 16 cartes d’échantillons et boîtes provenant des principales manufactures françaises (Briare, Oyonnax, Méru), 3 ceintures, 5 boucles, 1 manteau griffé Jacques Fath portants 5 boutons de François Hugo lainage, métal et nacre , 1 carré Hermès sur le thème des boutons , Twill de soie imprimé à la lyonnaise.

De l'archéologie gallo-romaine au milieu du XXe siècle, objets archéologiques, sculptures antiques et médiévales, objets et mobilier religieux, tableaux, sculptures, gravures, dessins retraçant l'histoire de Noyon depuis le 1er siècle de notre ère.Collections de toiles de Joseph Félix Bouchor (1853-1937) ; constitution d'une collection contemporaine.

Une partie du fonds ancien (24 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Melun provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 1 manuscrit enluminé de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.

Le Centre de documentation sur la musique contemporaine (CDMC) possède un fonds patrimonial important concernant la création musicale contemporaine. Ce fonds se compose de différents types de documents reflétant cette création:- des dossiers documentaires réalisés par le CDMC sur les oeuvres;- des biographies;- des monographies;- des notes de programme;- des notices bibliographiques du catalogue du CDMC.Ses collections sont répertoriés dans le portail de la musique contemporaine mise en place en collaboration avec l'Ircam et le Grame.

Documents figurés des archives municipales de Marseille :- Fonds de plaques de verre de la Société des Excursionnistes Marseillais et Photographies de Marseille aux XIXème siècle et XXème siècle (sous-série 33 Fi, 14 Fi, ...) soit 7700 images. Certaines de ces images ont été publiées avec un article "Les photographies des Excursionnistes Marseillais, témoignage d’une « conquête » de la Provence (1897-1914)".- les albums photographiques des Excursionnistes Marseillais soit environ 2000 images du début du XXe siècle,- les portraits sur cartes photographiques du XIXe siècle soit une soixantaine de portraits de personnalités du spectacle.- Fonds photographique du Canal- Fonds photographique Louis Sciarli- Collection photographique attribuée à Eugène Isnardon (1873-1947)- Collection photographique de Jules Simon (1886-1960)- Collection photographique d'Edouard Cornet (1862-1930)- Collection photographique d'Edouard Michel (1871-vers 1951)- Collection photographique de Charles Baron (1866-1927)- Fonds photographique de Victor de Gaudemaris (1835-1918) et des auteurs du Musée de la Photographie Documentaire de Provence (MPDP)- Fonds photographique de la société des Huileries Puget- Fonds Rudolf Kundera- Fonds sur l'Hôpital auxiliaire Belle-de-Mai- Collection André Chevrot- Collection Edouard Laugier

La collection se compose d’une série de cartes géographiques issues du « Voyage de découvertes aux Terres Australes » (1800-1804) mené par Nicolas Baudin sous les auspices de Bonaparte.Il s’agit de trois ensembles distincts :- 31 cartes de très grand format, gravures récentes (environ 20 ans) réalisées à partir des planches de cuivre originales conservées au Musée de la Marine à Paris.- Les cartes issues de l’ensemble pré-cité qui ont été publiées dans l’ « Atlas » de 1811, ouvrage de grand format. Elles représentent un ensemble de 26 cartes, dont les plus grandes, établies sur la double page, présentent les dimensions suivantes : 53 x 75 cm.- Les cartes préparatoires aux deux ensembles précédents : 8 cartes, encre sur papier huilé, 65 x 95 cm.- Autre élément intéressant : parmi les ouvrages ayant appartenu à Charles-Alexandre Lesueur (1778-1846), le Muséum du Havre conserve son « Guide de voyage des Etats-Unis » (Western Pilot, publié en 1829), qui compte un grand nombre de cartes, qui ont pour la plupart été annotées par Lesueur : annotations manuscrites et dessins d’habitations vues sur les lieux référencés par ces cartes. L’ouvrage est de petit format, et compte 202 pages.

Témoignages de témoins de différentes générations : anciens militants, anciens patients, salariés de la FSEF.Les témoignages recueillis à l’occasion des 60 ans de la mutualité étudiante représentent 10 témoignages un total d’environ 26h.

Films de 5 à 7 minutes sur les sciences de l'archéologie.Depuis qu'elle s'est constituée en science, l'archéologie n'a cessé de perfectionner ses techniques de fouille et ses méthodes d'analyse. Pour ce faire, elle s'appuie sur les sciences exactes et les sciences humaines, dans leurs problématiques et leur méthodes (sciences de la vie, sciences de la terre...) Chaque film a pour objet d'illustrer une discipline (topographe, céramologue, palynologue, archéologue...), à travers l'interview d'un spécialiste dans son univers de travail (laboratoire, site archéologique...)

Dans le cadre du plan de numérisation, sur les enluminures médiévales, mené par le Ministère de la Culture et de la Communication, les 2 manuscrits de la bibliothèque d'Aurillac ont été numérisés.

Fonds de 28 000 courts métrages sur cassettes VHS inscrits au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand avec un accroissement annuel de 4 000 cassettes. 70 % de films européens dont 25 % français. Durée moyenne de 15 minutes.Numérisation pour archivage et consultation sur serveur vidéo. Permettre la consultation sur des bornes vidéo au Centre de documentation de La Jetée, mais aussi sur le réseau câblé de bibliothèques de Clermont--Communauté et par Internet, sous abonnement, aux collèges, lycées et universités ainsi que vers le monde professionnel (d'organismes, festivals, télévisions).

Le musée de l'Imprimerie offre un panorama de l'histoire du livre et des techniques graphiques et met en lumière le rôle décisif joué par la ville de Lyon au début de la Renaissance dans le développement du livre. Ses collections couvrent l'ensemble de la production imprimée de Gutenberg à nos jours, de la Bible à 42 lignes (vers 1454) jusqu'aux premiers ouvrages photocomposés (XXe siècle), sans oublier bois et cuivres gravés, estampes, machines à composer et à imprimer, matériel graphique. Le Musée de l'Imprimerie a pour objectif de rappeler, à l'heure de l'Internet et des médias numériques, le rôle primordial joué par le livre imprimé et par la communication graphique.

Le programme Corpus oraux consiste à numériser des corpus oraux du français et des langues parlées en France. Il s'agit de constituer un fonds exploitable d'archives sonores numérisées et de le rendre accessible à la communauté scientifique et au grand public.Si des archives sonores existent, force est de reconnaître qu'elles sont difficilement accessibles. Plus grave, de nombreux documents sonores uniques, conservés sur des supports physiques en fin de vie (bandes magnétiques), sont menacés de disparaître à brève échéance. La numérisation offre non seulement la possibilité de sauver ces documents, mais aussi de les valoriser et de favoriser la diversité linguistique.Entre 2005 et 2007 un premier ensemble de 950 heures et de 20 langues a été numérisé. La dernière phase du projet, débutée en 2008, comprend 300 heures et un minium de 10 langues dont des corpus en langue des signes française (LSF) ou des corpus de langues à tradition orale.

La collection est composée de 15 imprimés du XVIIe au XIXe siècle, relatifs à la viticulture, au potager, aux pépinières, à la culture des mûriers, à la fabrication de l'huile d'olive, à l’élevage des vers à soie, à la verrerie, aux travaux de fortification et d'architecture civile, etc.

Le Museon Arlaten, musée départemental d'ethnographie, conserve, outre des collections d'objets ethnographiques, des fonds patrimoniaux d'archives et de bibliothèques, ainsi qu'un fonds d'archives sonores contemporaines constituées à partir d'enquêtes ethnographiques commanditées par le Museon.La numérisation dont il est question ici regroupe des albums contenant des revues de presse régionale, nationale et internationale autour de Frédéric Mistral et son œuvre, datant de 1859 à 1924.Plus exactement 4590 pages représentant les 21 grands albums de "Documents mistraliens" réunis par Edmond Lefèvre.

Peintures, dessins, gravures, photographies anciennes, objets d'art, sculptures (XVe-XIXe siècles) appartenant aux collections du musée Condé (archives et bibliothèque non comprises).

Ce fonds retrace trente années d'invention de la danse contemporaine (1978-2012). Ces ressources recoupent des pans et styles divers de l'histoire de la danse. On y trouve des pièces d'auteurs de renom mais très peu connues, voire oubliées ou encore certains des premiers moments chorégraphiques de jeunes artistes.- Vidéos et documents sonores sur les années 1991 à 2010 témoignant d'une évolution des projets artistiques et pédagogiques du CNDC.- Les photographies sur les années 1979 à 2004 retraçant des moments de l'école, du CNDC, des spectacles et répétitions.- Les affiches concernant l'intégralité du centre et qui présentent des graphismes élaborés.En 2012, la numérisation porte sur le fonds vidéo d'Emmanuelle Huynh.

Collection de 40 manuscrits enluminés datant de la période du XIe au XVe siècle.Sont accessibles en ligne des images des manuscrits enluminés suivants:* Bibles :- Bible latine, XIIIe siècle (MS0001), (MS0002), (MS0004)- Bible historiale, XVe siècle (MS1252)* Livres d'heures :- Livre d'heures à l'usage de Dol, XVe siècle (MS0028)- Livre d'heures de la Mandardière, XVe siècle (MS0031)- Livre d'heures à l'usage de Bayeux, XVe siècle (MS0032)- Livre d'heures de la famille d'Epinay, XVesiècle (MS0033)- Livre d'heures de Catherine de Rohan et de Françoise de Dinan, XVe siècle (1ère partie, MS0034bis - 2ème partie, MS0034 - Feuillet isolé MS0034ter)- Livre d'heures de la famille de Pontbriand, XVe siècle (MS1219)- Livre d'heures d'Isabeau de Pontbriand, XVe siècle (MS1277)- Livre d'heures de Barrymore, XVe siècle (MS1334)- Livre d'heures en Latin et en Français, XVe siècle (MS1335)- Livre d'heures attribué à la famille de Cicé, XVe siècle (MS1509)- Livre d'heures à l'usage de Saint-Malo, XVe siècle (MS1510)- Livre d'heures de Prigent de Coëtivy, XVe siècle (MS1511)- Livre d'heures Le Lewer du Restigou, XVe siècle (MS1512)- Livre d'heures à l'usage de Tréguier, XVe siècle (MS1557)- Livre d'heures à l'usage de Vannes, XVe siècle (MS1588)- Livre d'heures à l'usage de Rennes, XVe siècle (MS1558 , MS1685) - XIVe siècle (MS1696)- Livre d'heures de Jean de Montauban, XVe siècle (MS1834)- Livre d'heures de Béatrice de Rieux, XVe siècle (MS2044)- Livres d'heures, XVe siècle (MS0027 - MS0029 - MS0035 - MS0036)* Autres ouvrages religieux :- Expositio in Proverbia par Bède le Vénérable, XIe ou XIIe siècle (MS0014)- Psautier d'York, XVe siècle (MS0022)- Lectionnaire pour les dimanches et fêtes, à l'usage d'une église bretonne, XVe siècle (MS0023)- La Légende Dorée, XIVe siècle (MS0266)- Recueil irlandais, XVe siècle (MS0598)- Psautier de Rennes, XVe siècle (MS1437)* Littérature :- Le livre du gouvernement des princes par Gilles de Rome, XVe siècle (MS0153)- Le Roman de la Rose, XIVe siècle (MS0243)- Les Romans de la Table Ronde, XIIIe siècle (MS0255)- Autres documents :- Cartulaire de Saint-Melaine de Rennes, XIVe siècle (MS0271)- Charte conférant le duché de Molina et ses dépendances à Bertrand du Guesclin, XIVe siècle (MS0528)- Recueil encyclopédique, XIVe siècle (MS0593)

Parmi les fonds d'archives privées conservés aux Archives Nationales (anciennement CHAN-Centre historique des Archives nationales), le fonds d'archives Napoléon est l'un des plus connus et des plus importants. Communicable au public, formé de 226 cartons (400AP/1 à 222), auxquels s'ajoute un grand portefeuille, il contient notamment la correspondance privée de l'Empereur, de ses frères et soeurs et de leurs descendants (parmi lesquels Napoléon III) et de nombreuses photographies de membres de la famille impériale, de princes, d'artistes et d'officiers de l'époque du Second Empire.Les documents écrits de ce fonds ont été microfilmés. Leur numérisation est en cours. En outre l'inventaire du fonds (Etat sommaire, par Ch. de Tourtier-Bonazzi, 1979) a été numérisé et converti en XML conformément à la DTD EAD (voir la version HTML en ligne sur le site des Archives Nationales, http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan). L'objectif du CHAN est de diffuser sur Internet les images numériques de ce fonds, en formant des lots d'images feuilletables, associés à la description des documents dans l'inventaire.

La bibliothèque municipale de Langres existe depuis 1786. Le fonds ancien est constitué de 57 manuscrits médiévaux, recueillis au cours du temps, et fruit de nombreuses donations. Ce fonds bénéficia très peu des confiscations révolutionnaires qui sont allées à la ville du district : Chaumont.Les 14 manuscrits enluminés de la bibliothèque ont été numérisés par le Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre de la campagne de numérisation.Parmi les pièces les plus remarquables nous pouvons signaler, le "Missel de Langres" daté du XVe siècle, provenant du chapitre, offert par un aumônier de Philippe le Bon, le chanoine Jean Travaillot. Les enluminures sont intéressantes par leur style, qui se différencie du décor habituel des manuscrits.Le "Livre d'heures à l'usage de Langres" est également du XVe siècle. Ce très beau volume sur vélin aux encadrements de grande fantaisie, est orné de 3 miniatures dont deux scènes représentant saint Mammès : prédiction aux animaux et fabrication du fromage.

Le fonds ancien de la bibliothèque de Grasse conserve 3 manuscrits médiévaux. Ils proviennent des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a fait numériser les enluminures des trois manuscrits de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le plus ancien manuscrit enluminé, probablement du XIIe siècle, est une petite bible en vélin, dite "Bible de Lérins". Les enluminures sont remarquables par la finesse des lettres ornées. La plupart des initiales prennent des formes animales (dragons, serpents ailés...) ou végétales ; seules deux d'entre elles représentent des figures humaines (dont le roi David).Le "Missel de l'église de Grasse", enluminé d'or et de couleurs, a été réalisé vers le milieu du XIVe siècle.L'antiphonaire des Dominicains de Grasse, est daté de 1537, également sur parchemin ; il contient de belles lettres ornées de couleur noire, rouge et bleue.

L'Agence photographique de la Réunion des musées nationaux dispose d'un fonds constitué de plus de 300 000 images couleur grand format (fichiers haute définition) et de 500 000 négatifs noir et blanc se rapportant essentiellement aux œuvres conservées dans les musées nationaux français : peintures, sculptures, objets d'art, dessins, photographies.Ce fonds, qui ne cesse de s'enrichir, offre un panorama représentatif de l'histoire de l'art, de l'archéologie, de l'architecture et de l'ethnologie au travers des domaines suivants : archéologie française, égyptienne, orientale, gréco-romaine ; civilisations asiatiques (Inde, Chine, Japon, ...) ; Islam ; arts du Moyen-Age, de la Renaissance, des XVlle, XVllle et XlXe siècles et début du XXe siècle ; arts d'Afrique et d'Océanie.

Cette collection se compose de photographies et de cartes postales sur la Première Guerre mondiale:- photographies sur l'armée allemande (série 98 Fi);- cartes postales sur les communes en 1914 (série 10 Fi);- cartes postales sur les zone des combats en 1914 (série 12 Fi);- cartes postales sur la Guerre de 1914 (série 82 Fi);cartes postales sur la Première Guerre mondiale:- photographies sur l'armée allemande (série 98 Fi);- cartes postales sur les communes en 1914 (série 10 Fi);- cartes postales sur les zone des combats en 1914 (série 12 Fi);- cartes postales sur l'Escadrille La Fayette (série 170 Fi);

Scientifica propose de consulter en ligne, des ouvrages en langue française édités entre la fin du XVIIe et le début du XXe siècle, provenant des fonds scientifiques anciens de la Bibliothèque des sciences et de l'industrie (BSI).6 corpus thématiques sont actuellement en ligne :- « Hygiène mentale, hygiène sociale »,- « Phrénologie »,- « Théorie de la dégénérescence »- « Femmes et sexualité au 19e siècle »Ces thématiques regroupent des ouvrages principalement issus de la collection Serge Wasersztrum, bibliothèque de sources de la psychologie et de la psychiatrie, et de la Bibliothèque de l'Institut de France, en dépôt à la Cité des sciences.- Le « Coin des enfants » est consacré aux livres et albums de littérature scientifique pour enfants.- Le « Cabinet de curiosité » offre un florilège de la diversité des fonds : curiosités et ouvrages illustrés, notamment de la bibliothèque d’étude des Jésuites à Chantilly.L'ensemble représente environ 300 ouvrages.154 volumes de la revue Cosmos-Les Mondes, revue de vulgarisation scientifique rédigée par l'abbé Moigno, entre 1852 et 1914 sont numérisés et seront prochainement mis en ligne.

Dès la création du Centre de documentation de la musique contemporaine en 1977, une convention a été signée avec la Société Radio France, selon laquelle celle-ci transmet au Cdmc une copie des enregistrements d’œuvres de musique contemporaine effectués ou obtenus par ses soins.La collection numérisée concerne les cassettes analogiques, soit vingt-cinq ans d’enregistrements INA/Radio France, la plupart inédits. Ainsi offre-t-elle des enregistrements de concerts introuvables dans le commerce.Dans un premier temps, elle sera accessible uniquement en accès local au Cdmc. Un projet d’accès en extranet dans les structures d’enseignement spécialisées (conservatoires, Cefedem, etc.) sera envisagé par la suite.

Fonds photographique et archives papier des œuvres d'art de la collection du centre d’art contemporain Le Consortium. Le fonds porte sur trente années d’expositions, d'artistes et auteurs du centre d’art Le Consortium.Cette collection est constituée d'œuvres d'artistes contemporains acquises depuis la création de l'association Le Coin du Miroir, gestionnaire du centre et d'œuvres d'artistes réalisées dans l'action Nouveaux Commanditaires en Bourgogne, initiée par la Fondation de France. Les documents photographiques du Consortium retracent l'histoire de l’exposition d’art contemporain. Les plans des expositions donnent des informations complémentaires aux photographies sur l'accrochage.Les documents papier comme les affiches, les cartons et les catalogues d'exposition sont inséparables de l'événement exposition. Les autres documents lettres d’artistes, lettre des galeries constituent des indices directes de la production d'œuvres d'art, de la réalisation scénographique des projets, des sélections d'artistes, des sélections des œuvres d'art.

3000 photographies réalisées essentiellement par des soldats (anonymes ou connus par leurs noms), allemands, britanniques et français, ou de provenances diverses. De formats et supports divers (papier, carton), légendées ou non.

230 illustrations extraites de 14 manuscrits du XIIIe siècle au XVIe siècle et de 6 incunables. Au total, 460 images présentant le détail de l'enluminure ou de la miniature et page entière.

Ce fonds de 2 616 volumes couvre le XVIe, XVIIIe et XIXe siècles. Il est constitué de :1. Corpus biblique (4%) : éditions antérieures à 1600, quelques traductions modernes (Lemaistre de Sacy, Th. de Bèze, Marot), éditions contemporaines (Renan, Crampon).2. Textes doctrinaux chrétiens (24%) : La patrologie, extraite de la série "French & italian book before 1700". La théologie est bien couverte, en particulier pour la période médiévale. L'exégèse biblique, particulièrement pluri-religieuse (commentaires modernes de la Tora, textes de saint Bernard, de Luther et de Calvin) est marquée par une prédominance moderne, atténuée par quelques travaux de l'époque positiviste.3. Pratique chrétienne (12%) : prêches, sermons, prédications, catéchèses, méditations, dévotions, prières et autres textes mystiques sans attache exégétique ni reconnaissance dogmatique.4. Histoire de la chrétienté (22%) : Histoire de l'Église catholique, des autres églises séparées, les ouvrages de liturgie (missels, livres d'heures, catéchismes…) et les missions.5. Ouvrages de controverse (29%) : centré pour les ¾ de ce thème sur la période révolutionnaire.6. Autres religions (4,5 %) : traitant principalement du judaïsme (1/4) et de la mythologie (1/4).7. Franc-maçonnerie et ésotérisme (1,5 %) : essentiellement des traités d'ésotérisme du XIXe siècle et des études historiques sur la franc-maçonnerie et son rôle pendant la Révolution.Les revues «Bulletin de la Société d'histoire du protestantisme», «Acta sanctorum» et «Journal ecclésiastique» complètent le fonds religion.

Les visites virtuelles sont réalisées en fonction de l'actualité des découvertes, des résultatsdes recherches, et des besoins en valorisation des découvertes.

Depuis 1988, l'association des Instants Vidéo Poétiques et Numériques s'est petit à petit imposés comme un événement majeur de la scène internationale des arts électroniques et comme un partenaire actif et permanent pour l’accomplissement de différents projets liés aux nouvelles technologies de l’image : créations, programmations, conférences, production de textes critiques, formation, accompagnement de projets d’artistes.Les Instants Vidéo participent aux projets européens OASIS et GAMA qui visent à la diffusion par internet des arts vidéo et multimédia.La collection comprend 3689 vidéos et installations répertoriées dont 1911 exemplaires sont disponibles dans la collection.

La Société des Antiquaires de Picardie fondée en 1836, rassembla rapidement d’importantes collections d’objets archéologiques et de documents d’archives. Après la construction du musée de Picardie qu’elle initia et offrit à la ville d’Amiens en 1869, elle voua ses activités à la recherche historique.La photographie lui offrit le moyen d’illustrer ses publications "La Picardie historique et monumentale" et la "Monographie de la cathédrale d’Amiens"Ses collections de plaques de verre et de tirages constituées par les membres de la société et par l’apport des clichés de la Commission des monuments historiques, permirent de nourrir les recherches d’histoire de l’art de Georges Durand, archiviste paléographe et membre très actif de cette société savante.Véritable somme photographique du patrimoine local, enrichie de pittoresques clichés réalisés au cours d’excursions, l’ensemble des 12 fonds photographiques permet de reconstituer l’image du patrimoine local avant les destructions des deux guerres mondiales.Conservées sur divers supports (7874 plaques de verre, 50 albums, 11443 tirages, 4975 films ou gélatines souples), ces collections offrent les attraits de la photographie amateur de la fin du XIXe siècle à travers des thématiques variées : patrimoine architectural, vie rurale, évènements et manifestations sportives, scènes intimistes de familles, ...

Le fonds ancien (dont 7 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Nevers provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 2 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Les "Heures de la vierge", suivies de l'"Office des morts", à l'usage de Bayeux est une œuvre des ateliers de Pierre Le Dru et Etienne Jehannot, daté de 1490, qui est la pièce la plus remarquable du fonds ancien de la bibliothèque.Le second ouvrages est un registre de la chambre des comptes de Nevers. C'est un manuscrit singulier qui comprend notamment un calendrier enluminé et des notes qui vont du XVe au XVIIIe siècle.

Entré en 1993 à la Bibliothèque du cinéma, le Fonds Jean Gruault (40 boîtes d'archives manuscrites) est composé d'un ensemble de scénarios, projets, plans de films et notes personnelles couvrant les années 60 à 90. Scénariste important de la Nouvelle vague, Jean Gruault a travaillé pour François Truffaut, Jacques Rivette, Alain Resnais, mais aussi pour Roberto Rossellini ou les frères Dardenne. Les documents sur les films de François Truffaut «Adèle H», «La chambre verte», «Les deux anglaises et le continent», ainsi que le projet «Julien et Marguerite», ont été numérisés et mis en ligne.

La présentation de l'art en Provence des XVIIe et XVIIIe siècles est l'une des originalités du fonds du musée. On y trouve notamment un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget né à Marseille en 1620, ainsi que des oeuvres d'artistes comme Louis Finson, Jean Daret, Nicolas Mignard et Michel Serre.La collection de peintures italiennes des XVIe et XVIIe siècles est également d'une très grande richesse, avec des œuvres de Pérugin, du Guerchi, de Lanfranco, Panini...L'École Française du XIXe siècle est l'un des temps forts de la collection. Aux côtés des plus grands maîtres comme Courbet, Corot, Daubigny, Millet, Daumier et Puvis de Chavannes figurent les représentants de la très originale école provençale du paysage : Guigou, Loubon, Monticelli, Ziem...La Méditation, chef d'œuvre de Rodin, donnée par le sculpteur au musée, les bustes des célébrités du Juste milieu ou le Ratapoil de Daumier, comptent parmi les chefs d'œuvre de la galerie de sculpture du XIXe siècle.Les Écoles du Nord sont représentées par des tableaux de maîtres comme Rubens, Jordaens ou Snyders.Le cabinet d'Arts Graphiques créé en 1989, permet la consultation d'un fonds remarquable de dessins italiens et français du XVIe au XIXe siècle.Plus de 2000 notices d'œuvres sont accessibles en ligne mais le projet prévoit la prise photographique des objets qui complétera ces notices.

La sélection a été faite d'après le Catalogue des fonds musicaux anciens conservés à la Bibliothèque municipale de Bordeaux de Nathalie Castinel (Paris : Minkoff ; Bordeaux : ARMD, 2000). Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre de l'opération de recensement du patrimoine musical régional, entreprise par le Ministère de la Culture et de la Communication.Le choix porte sur :- vingt-neuf partitions gravées : sept du XVIe siècle, deux du XVIIe siècle, vingt du XVIIIe siècle.- quatorze écrits imprimés sur la musique : trois du XVIe siècle, deux du XVIIe siècle, neuf du XVIIIe siècle.Cet ensemble de documents provenant des confiscations révolutionnaires regroupe des manuels de musique, des traités, des recueils de danse (chorégraphie), des partitions, des recueils d'opéras, de ballets, de musique religieuse, de musique baroque...

Implanté au cœur de l'Hôtel national des Invalides, édifice prestigieux fondé par le roi Louis XIV pour accueillir les soldats blessés, le musée de l'Armée rassemble des chefs d'œuvre de l'art militaire. Il réunit de très importantes collections d'armures et d'armes anciennes, de pièces d'artillerie, d'emblèmes, d'uniformes, d'ordres et de décorations, et d'iconographie militaire depuis l'époque médiévale jusqu'à nos jours.

Ce fonds réunit les courts métrages vidéo réalisés depuis 1983 par les élèves du post-diplôme AII de l'ENSAD.L’atelier d’images et d’informatique (AII) de l’ENSAD a été dans les premiers en France à mettre en synergie les mondes artistiques et scientifiques et à explorer les nouveaux territoires ouverts à la création d'images fixes et animées.

Collection de nature encyclopédique : archéologie, histoire naturelle, peinture, sculpture, arts graphiques, arts décoratifs, ethnologie.

Les collections du musée proviennent du legs Alfred Danicourt en 1880. Elles peuvent être présentées ainsi :-Beaux-Arts (XIXe-XXe siècles), Ecole de Peinture péronnaise ;-Industries préhistoriques ;-Orfèvrerie gréco-romaine ;-Glyptique gréco-romaine, Glyptique égyptienne,-Numismatique gauloise ;-Mobilier gallo-romain, Mobilier funéraire mérovingien ;-Histoire de Péronne;-Cartes postales anciennes.

La plus belle pièce conservée par la médiathèque de Saint-Dié est un graduel (ms 74). Riche de 361 feuillets agrémentés de 1450 lettres ornées et dessins humoristiques et de 22 pages enluminées des grandes fêtes de l’année liturgique, de la vie des saints et de la Vierge, il fut peint sur parchemin entre 1494 et 1514.

Photographies de costumes et bijoux ayant été portés par la soprano française Régine Crespin (1927-2007).

Musée des beaux-arts de la ville de Saint-Quentin, le musée Antoine Lécuyer, a pour fleuron le fonds d'atelier de Maurice Quentin Delatour (1704-1788). Il conserve également des peintures italiennes et nordiques (XVIIe s.), françaises (XVIIe-XXe s.), des objets d'art : ivoires (XIVe-XIXe s.), céramiques, pièces d'orfèvrerie, des dessins (XVIe-XXe s.), des sculptures (XIIIe-XXe s.), des oeuvres se rapportant à l'histoire locale, etc.

Collection de costumes de scène représentant environ 800 costumes représentatifs des grandes œuvres du répertoire lyrique, chorégraphique et théâtral, à travers les différentes productions, époques, mise en scènes et costumiers. Chaque costume est documenté par les sources disponibles : notice, ouvrage, programme et référence à la maquette.Ce travail est réalisé en collaboration avec la bibliothèque Nationale de France, la Comédie-Française, l'Opéra national de Paris qui continuent d'alimenter les dépôts au CNCS, mais aussi avec d'autres institutions et organismes, dont, notamment : le Centre National de la Danse, Paris, Maison Jean Vilar, Avignon, la Réunion des Opéras de France ; le Répertoire des Arts du Spectacle (RASP), les musées conservant des collections arts du spectacle (le Nouveau Musée national de Monaco, Dansmuseet, Stockholm, Theater Museum, Londres), etc.En 2010 une partie du fonds de costumes et bijoux Régine Crespin ainsi que 150 costumes du dernier dépôt de l'Opéra national de Paris au CNCS correspondant au déclassement de productions récentes ont été numérisés.En 2011, le projet porte sur le fonds identifié "théâtre", représentant environ 400 photographies. Cela correspond à un fonds de 130 costumes dont 80 costumes environ du dépôt de la Comédie-Française, 30 éléments (costumes, mobilier, oeuvres d'art..) du fonds Rudolf Noureev, 20 costumes des fonds de la compagnie Jean-Marie Villégier.En 2012, la numérisation porte sur le fonds de costumes de la compagnie de danse de Dominique Bagouet, donnés par l'association Les Carnets Bagouet au CNCS. Ce fonds est constitué de 180 costumes (soit environ 350 pièces). Il s'agit de costumes de danse contemporaine, créés ou sélectionnés par Dominique Bagouet, Dominique Fabrègue, Gligo Maritza… Dominique Fabrègue est la costumière travaillant pour la plupart des compagnies de danse contemporaines. Du fait de séries de costumes identiques, une sélection d'environ une cinquantaine de costumes sera sélectionnée et numérisée.

Il s'agit d'une collection de 4350 pièces et regroupant tous types d'appareils (projections, prises de vue, enregistrement sonore, matériel de montage, etc), provenant de nombreux pays, et remontant aux origines du cinéma (lanternes magiques).Elle comprend la célèbre collection Will Day (premier historien anglais du cinéma) acquise en 1959 et la collection d'appareils du Centre National de la Cinématographie (CNC), déposée en 1999.Cette collection constitue l'un des plus beaux ensembles européens dans le domaine de l'histoire de la technique cinématographique.L'appareil le plus ancien date des années 1740 (chambre noire aux armes de Georges III d'Angleterre); Le plus récent des années 2000 (projecteur numérique DLP Christie).

Ouvrages et instruments d'optique liés à l'exploration du ciel ou à la mesure de distances.Certaines de ces pièces sont décorées de motifs qui recouvrent toute la surface du "tube optique". Un programme de numérisation et de restitution du motif en 3 dimensions permettra au public d'apprécier l'ensemble.La numérisation de ces documents se traduira par un programme de réalisation d'hologrammes dans l'exposition permanente pour une mise en contexte des pièces de collection.Au service de la raison, ces instruments illustrent un cheminement scientifique universel mis à profit pour mesurer le temps, l'espace, les astres. Ils accompagnent l'invention de la science moderne qui relègue dans leur Antiquité Aristote et Ptolémée.Déclinés dans leur forme et leur fonction au profit d'un usage quotidien, le passage de la longue-vue à la lorgnette traduit une évolution des comportements sociaux, un goût pour les Humanités, l'amour de la vie et de la beauté des choses.

Numérisation des plus beaux manuscrits enluminés conservés à la médiathèque de l'agglomération troyenne.

La Société française de photographie possède un fonds exceptionnel de près de 7 000 plaques autochromes. Proche des frères Lumière, dont Louis qui fut président d’honneur de l’association de 1923 à 1925, la Société française de photographie recèle des incunables de l’histoire de l’autochrome comme les tout premiers essais en laboratoire des frères Lumières, des exemples significatifs d’autochromes issus de pratiques documentaires et professionnelles comme chez Léon Gimpel, ainsi qu’un ensemble cohérent de pratique amateur. En tout pas moins de 15 auteurs répertoriés auquel s’ajoute plus de 500 plaques d’auteurs anonymes, faisant du fonds autochrome de la SFP l’un des ensembles parmi les plus représentatifs des collections photographiques françaises. Ainsi l’autochrome permet, au même titre que le daguerréotype ou le calotype, au-delà des seules collections patrimoniales de la SFP, de faire, à travers une technique spécifique, l’état d’une pratique à un moment T de l’histoire de la photographie française.Le fonds est composé de la façon suivante :- anonymes : 574 pièces- Charles Adrien (1866-1930) : 1601 pièces- Georges-Auguste Balagny (1839-1919) : 33 pièces- Louis-Jacques-Paul Bergon (1863-1912) : 89 pièces- Comte de Dalmas (1862-1930) : 89 pièces- Louise Deglane ( ?-1937) : 747 pièces- André Frey (sans dates) : 18 pièces- Jules-Claudin Gervais-Courtellemont (1863-1931): 72 pièces- Léon Gimpel (1873-1948) : 1664 pièces- Albert Londe (1858-1917) : 113 pièces- André Hachette (1873-1945) : 334 pièces- Marcel Hubin (? – avant 1910) : 60 pièces- Édouard Joly (? – 1921) : 122 pièces- Fernand Monpillard (1865-1937) : 109 pièces- Antonin Personnaz (1855-1936) : 1122 pièces- Étienne Wallon (1855-1924) : 43 pièces

Ce corpus comprend six ouvrages et 502 fascicules de périodiques dont la thématique principale est la Première Guerre Mondiale comprend des albums et périodiques appartenant aux collections patrimoniales de la Cité.Les albums traitent de la guerre de 1914-1918 à travers la bande dessinée ou la caricature ("Linette et son poilu : Grand roman d'aventures", "Kaiser, Kronprinz & Cie", "La Kultur et ses hauts faits", "Monographie du Legrincheux : D'après les remarques, observations et expériences personnelles de l'auteur faites en temps de paix comme en temps de guerre", "Les Douze commandements de Lord Curzon pour le temps de guerre", "La Vallée mystérieuse").Le fonds de périodiques est composé de trois titres :- "L’Épatant" pour la période 1912 à 1918, hebdomadaire contenant des nouvelles, des romans-feuilletons et des récits illustrés, ces derniers étant racontés sous la forme de dessins accompagnés d'un texte (narration ou dialogue). Au numéro 9, du 4 juin 1908, Louis Forton (1879-1934) débute la publication de sa célèbre série, les Pieds nickelés. Durant la Première Guerre mondiale, le journal met fortement l'accent sur le patriotisme et la mise en valeur des combattants français, notamment à travers les facéties des Pieds Nickelés.- "Les Trois Couleurs", de 1914 à 1917, consacrent une part importante de leurs pages aux histoires en images d’un style pseudo-réaliste et dramatique inspirées par le conflit mondial. Ses principaux auteurs furent Gil Baer ( 1859-1931), Jean Chaperon, dit Chap (1887-1969) ou encore Emile Tap.- "La Baïonnette", de 1915 à 1917, hebdomadaire satirique français créé en 1915, publié à Paris. Il est tout entier consacré à la Grande guerre, tout en charge contre l’ennemi et traite avec humour de la vie des soldats et de nombreuses situations liées au conflit et à la société française. La revue ouvrit ses pages à de grands auteurs reconnus comme par exemple De la Nezière, Rabier, Robida ou Tap.

Une grande partie fonds ancien de la bibliothèque de Metz provient des confiscations révolutionnaires faites auprès de 19 communautés religieuses et aux émigrés de la région. Cependant, la bibliothèque a subi beaucoup de pertes précieuses suite à une mauvaise gestion. De nombreux legs, dations et achats ont alimenté par la suite le fonds.Cependant, toutes les pièces remarquables n'ont pas disparu.Dans le domaine des enluminures, il faut citer cinq célèbres miniatures sur vélin provenant d'un manuscrit du "Mortifiement de Vaine de plaisance", oeuvre du roi d'Anjou, peintes par Jean colombes d'après Barthélemy d'Eyck vers 1470 ; ou encore un livre d'heures à l'usage de Toul (1581), peint à Metz au milieu du XVe siècle dans l'atelier d'Henri d'Orquevaulz. Pour l'instant 4 manuscrits enluminés sont numérisés.

Documents relatifs à l'affaire Joseph Vacher, tueur en série (2U 300).

Cette collection contient :- 11 numéros (1929 à 1931) d’une revue littéraire bimestrielle en langue arménienne, "Anahit"- des numéros du journal "Haratch", presse quotidienne en langue arménienne publiée à Paris, de 1945 à 1960- une sélection de numéros de 1918 à 1920 de la revue arménienne de vie politique et culturelle "Veradzenount", éditée à Paris à partir de 1918 - trois années du bimensuel en langue arménienne "Mchag" (édité à Tiflis – Géorgie) de 1880 à 1882- les 8 premiers numéros de "Haiastan", revue mensuelle de la jeunesse arménienne éditée à Paris en 1939 (numéros de janvier à août 1939 et de mars 1947 à décembre 1953)

Une grande partie du fonds ancien (359 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Carpentras provient de la fondation du prélat Dominique Joseph Marie d'Iguimbert (1683-1757). La bibliothèque Iguimbertine possède un important fonds patrimonial constitué des fonds de la fondation, de dons, de legs et d'achats. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 153 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Citons parmi les pièces les plus remarquables- un "Evangéliaire grec" datant du IXe siècle, illustré de titres en rouge, de vignettes et d'initiales coloriées,- le "Missel de Saint-Triomphes d'Arles", de la fin du XVe siècle, qui contient des encadrements de fleurs et d'arabesques. Il fait parti de l'ensemble des manuscrits d'Arles et de Saint-Victor de Marseille.D'autres ouvrages sont importants par la qualité de leurs enluminures comme "Des cas des nobles hommes et femmes" de Giovanni Boccacio (vers 1460), les "Traités d'arpentage et de bornage" de Bertrand Boysset, géomètre -juré qui a illustré son œuvre de nombreux dessins au trait et à la gouache. Nous pouvons citer aussi "Esopo Hisoriado" de Aesopus, ouvrage comportant 65 vignettes très amusantes, encadrées de bordures ornementales variées ou du "Bréviaire d'Autun" aux nombreuses initiales décorées (fin du XVe siècle).

Les camps d'internement sont apparus dès 1939 afin de regrouper, notamment, les réfugiés étrangers allemands ou de la guerre civile espagnole. Entre 1940 et 1944, les camps se multiplièrent sur l'ensemble du territoire. Y étaient internés les victimes des législations antisémites et de manière générale de persécutions raciales, ainsi que les opposants au régime de Vichy, comme par exemple les résistants ou les communistes. Certains de ces camps furent le point de départ vers les camps d'extermination.Initialement, l'administration des camps d'internement français fut confiée au ministère de la Guerre avant d'être rattachée, en novembre 1940, au secrétariat général à la police du ministère de l'Intérieur. L'inspection générale des camps fut créée en septembre 1941 chargée du contrôle des camps, elle dressait un rapport à la suite des inspections qu'elle y effectuait. Les inspecteurs réalisaient, au cours de ces inspections, des clichés qui venaient à l'appui de ces rapports.Les photographies présentées ici sont une sélection de ces clichés. Elles portent sur 9 camps différents : Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), Les Milles (Bouches-du-Rhône), Récébédou (Haute-Garonne), Pithiviers (Loiret), Gurs (Pyrénées-Atlantiques), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Brens (Tarn), Saint- Sulpice-La-Pointe (Tarn), Saint-Paul-d'Eyjeaux (Haute-Vienne).Le fonds de l'inspection générale des camps dont proviennent ces rapports et clichés, est conservé au Centre historique des Archives nationales dans la sous-série F7 15086 à 15111. Ces dossiers sont librement communicables au CARAN.Ces photographies constituent une source iconographique unique de par le nombre de camps concernés. Elles représentent aussi bien les internés dans leur vie quotidienne que les installations, baraques, barbelés et miradors. C'est néanmoins une vision officielle qui nous est offerte, gommant ainsi les aspects les plus tragiques de l'histoire des camps d'internement.

Le fonds Prud’homme est un fonds musical et documentaire d’une importance considérable. La collection musicale fournit une énorme quantité de disques, d’enregistrements rares, de coffrets de collection, et une discographie parfois complète de musiciens. La documentation papier, qui accompagne chaque document sonore est quant à elle, tout aussi intéressante. Si une grande partie de ce fonds retrace l’histoire du jazz depuis ses débuts (swing, bebop, etc.), il est aussi important de souligner qu’il contient beaucoup d’albums de jazz contemporain, notamment en jazz français.La collection d’imprimés contient une collection proche du complet pour des mensuels spécialisés de 1955 à aujourd’hui (Jazz Hot, Jazz Magazine, Jazzman). Outre sa qualité documentaire, cette collection présente également un aspect historique non négligeable sur l’évolution du jazz en France. Et s’il existe des solutions sur internet pour accéder aux archives de magazines comme Jazz Hot, celles-ci sont payantes.

La collection sur la seconde guerre mondiale regroupe différents fonds photographiques.Les fonds alliés (environ 112000 clichés)- la Drôle de guerre (septembre 1939 - mai 1940) : ce fonds témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France. Il est particulièrement riche en matériel militaire, on y trouve également de nombreux clichés sur les rencontres sportives, les prises d'armes, la ligne Maginot, la participation des mobilisés aux travaux agricoles, les usines d'armement. Les combats de la Campagne de France ne sont pas abordés ;- Vichy (octobre 1940 - début 1944) : ce fonds concerne les activités protocolaires du gouvernement de Vichy et celles de l'armée d'Armistice, essentiellement en zone libre mais également en Afrique du Nord, avant le débarquement allié ;- l'armée de Libération : fonds le plus important sur l'armée française durant la seconde guerre mondiale, il retrace les principaux combats des armées françaises de libération de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945, en passant par la Corse, l'île d'Elbe, l'Italie, la libération du territoire national, le franchissement du Rhin et la campagne d'Allemagne ;- les Forces Françaises Libres : le fonds photographique est hétéroclite, de valeur inégale. Toutefois un ensemble de reportages sur le gouvernement provisoire du général De Gaulle à Londres permet de présenter les principales figures civiles et militaires ralliées au général, les unités françaises en formation en Angleterre sont également représentées. Le principal handicap du fonds est l'absence de nombreuses légendes et de dates.Le fonds allemand (environ 350000 clichés)Ces photos, réalisées par les Propaganda Kompanien allemandes, constituent la part française d'une prise de guerre faite par les Alliés à la fin de la dernière guerre.

Les Archives Nationales (anciennement Centre historique des Archives nationales (CHAN)) conservent au sein des archives du ministère de la Justice l'ensemble des décrets originaux realtifs à la nationalité française de 1814 à 1930. Parmi ceux-ci, les décrets datant des années 1883 à 1930, estimés au nombre de 20 000 (150 000 pages) conservés dans 87 cartons d'archives cotés BB/34/387 à 473.L'objectif de ce projet est de mettre ces décrets à la disposition du public, qu'il s'agisse du lectorat classique ou des correspondants éloignés, sous la forme d'une banque d'images numériques consultable sur Internet. Ces documents sont à la fois des sources primaires et des instruments de recherche.En effet, les décrets de naturalisation sont une des sources administratives de l'histoire de l'intégration des populations étrangères (immigrés) ou des populations placées sous la domination française (populations natives des colonies françaises de l'époque) dans la population française. Chercheurs en histoire politique ou sociale, particuliers en quête de leurs ancêtres, ou motivés par la nécessité de produire la preuve de leur nationalité par filiation, services des ministères des Affaires étrangères et des Affaires sociales (situés à Nantes), ont besoin de consulter cette collection. Or, bien que communicables de droit, ces documents originaux sont fragiles et ne supporteraient pas des manipulations répétées. Les décrets sont certes publiés au Bulletin des lois et décrets (jusqu'en 1923) puis au Journal officiel ; mais la publication s'est faite de façon discontinue par livraisons successives, souvent de façon différée, et toujours au sein de volumes contenant l'ensemble énorme des décisions de nature ponctuelle ; tout ceci complique les recherches basées sur un intervalle de dates.D'autre part seuls les décrets originaux portent en marge le numéro des dossiers de naturalisation correspondants, eux-mêmes conservés aux Archives nationales, qui contiennent les pièces rassemblées lors de l'instruction de la demande de naturalisation : de très nombreux et précieux extraits d'actes de naissance ou de mariage de personnes nées ou mariées à l'étranger, des enquêtes policières, des fiches de renseignements individuels.La numérisation directe des décrets et leur intégration dans une banque d'images permettra donc d'améliorer considérablement le service du public en général et de faciliter l'accès à des données administratives fondamentales.

Cette collection est composée de cinquante projets de vitraux de Raphaël Lardeur (Neuville-sur-Escaut 1890 – Paris 1967) de divers formats.

Collection de peintures, sculptures et objets d'art. 15ème-19ème siècle.

Les archives numériques de Vidéoformes sont enrichies chaque année par le dépôt des sélections du Prix de la Création Vidéo VIDEOFORMES, et par d'autres dépôts d'artistes.Fonds international et national consacré à l'art vidéo, aux documentaires sur l'art et aux documentaires il est composé d'œuvres produites de manière indépendante donc rarement répertoriées.La numérisation a porté sur plus de 1000 titres, bandes vidéo de différents formats, de 1978 à 2008.

Une grande partie du fonds ancien (128 manuscrits) de la bibliothèque d'Evreux provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (de l'abbaye de Saint-Taurin, du chapitre de la cathédrale, du séminaire, du couvent des Capucins, l'abbaye de Lyre), aux émigrés de la région, et aux confiscations lors de la séparation de l'Etat et de l'Eglise. Dons, legs, achats... ont aussi progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 15 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Un des plus anciens volumes conservés par la bibliothèque, est un "Commentaire sur les psaumes" de Saint Augustin (fin du XIe siècle). Nous pouvons citer aussi un recueil de textes du XIIIe siècle, il contient plusieurs pages où figurent d'étonnants dessins à la plume représentant l'histoire de David.Les manuscrits les plus richement enluminés proviennent de la cathédrale d'Evreux : antiphonaires, bréviaires et surtout trois missels commandés par les évêques aux XVe et XVIe siècle, avec le missel de Raoul du Fou (manuscrit somptueusement décoré de douze miniatures et de très nombreuses lettres ornées du XVe siècle) ou le missel d'Ambroise Le Veneur (XVIe siècle).

Aussi appelé Inventaire La Grandville d'après celui qui l'a constitué.Ce fonds rassemble photographies et enregistrements sonores de tous les instruments conservés dans 220 musées de France.Le Musée de la musique propose déjà sur son site 15 000 photographies et plus de 100 enregistrements sonores de ses instruments (91 instruments enregistrés).

186 articles, recensions d'ouvrages, préfaces et œuvres littéraires de Gabriel Tarde (1843-1904), magistrat et philosophe, personnalité marquante de la criminologie française qui s'oppose à la théorie du criminel-né défendue par Lombroso. Pour Tarde, l'origine sociale du crime est indéniable et s'explique par le phénomène de l'imitation. Il rassemble ses vues dans un 1er ouvrage « La criminalité comparée » (1886). Il enseigne au Collège de France ou, en 1900, il est élu à la Chaire de philosophie.

Avec plus de douze mille objets, un million et demi de photographies, une bibliothèque et un fonds documentaire technique unique, le Musée français de la photographie rassemble une des plus importantes collections internationales!Dès 1960, deux amateurs passionnés, Jean et André FAGE, ouvrent un musée associatif à Bièvres où ils réunissent les témoins de l’histoire de la photographie. Aujourd’hui, c’est un musée départemental qui vous accueille. Images, matériels et documents techniques retracent l’histoire conjuguée des techniques et des usages sociaux de la photographie. Cameras obscuras du 18e siècle, daguerréotypes, appareils espions, lanternes magiques, mitrailleuse photographique de la Première guerre mondiale, appareils de prise de vue sous-marine, canne photographique, images en relief...y côtoient la chambre à soufflet, le portrait retouché du 19e siècle, l’Instamatic ou encore l’appareil jetable.

Le journal Le Pierrot fut publié en 47 numéros du 06 juillet 1888 au 20 mars 1891. Hebdomadaire paraissant le vendredi, il comportait 4 pages en noir et blanc. Son directeur de publication était A. Willette et son rédacteur en chef E. Goudeau. Publiant essentiellement des dessins politiques et humoristiques en lien avec l’actualité.La collection détenue par la Cité est complète. Le volume estimé de la collection est 47 numéros.

Fonds de quatre périodiques de la bibliothèque de l’Institut français d’architecture, depuis les premiers numéros. Chaque numéro est richement illustré soit par des schémas soit par des planches représentant les façades, les plans d’édifices dont il est parfois difficile, voire impossible, de retrouver les plans originaux aujourd’hui.-"La Construction moderne" (1885-1936) comporte une iconographie très riche qui complète des articles techniques ainsi que des rubriques de débat dirigées par des architectes de renom.-"La Revue générale de l’architecture et des travaux publics" (1840-1890), dirigée par César Daly, s’adressait principalement aux architectes, aux ingénieurs et aux archéologues. Aujourd'hui, elle est très appréciée des chercheurs et des étudiants en architecture pour ses articles de fond et son iconographie. (La revue change de nom en 1874 et devient la "Revue de l'architecture")-"L’Architecte" (1906-1935), sous-titré « revue mensuelle de l’art architectural ancien et moderne » propose des articles de fond sur l’art de bâtir ainsi que les points de vue des architectes de renom de l’époque.-"L’Architecture" est la revue professionnelle du début du XXe siècle éditée par la Société centrale des architectes français (1889-1939). En plus d’informations générales sur l’architecture nationale et internationale, chaque numéro comporte une rubrique législative.

La phonothèque a été créée en 1937, dès la création du Musée national des Arts et Traditions populaires (devenu le musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), au sein du département de la Musique. Elle regroupe deux types de fonds: des enregistrements de collectage, originaux et uniques, réalisés pour la plupart des chercheurs du musée, et des enregistrements commerciaux édités servant de documentation pour le service (cours, séminaires, études et analyses comparatives...).Seuls les enregistrements inédits ont été numérisés.Parmi les collections détenues par la phonothèque peuvent être citées es suivantes:- Aubrac (1965-1967 : 80 h) ; Châtillonnais (1967-68:65 h) ; Canada Nouvelle Ecosse, Iles de la Madeleine (1962 : 90h) ; Louisiane (1973 : 15h) ; Guadeloupe (1979, 1980, 1982, 1983, 1986 :30h) ; Diverses régions de France métropolitaine (Plateau de Londres, marais vendéen, Périgord, Brière, Normandie, Ariège, Pyrénées, Noirmoutier, Centre France etc... : 30 h)- Des fonds régionaux de France métropolitaine - Fonds liés à l'Europe dont la sauvegarde et la mise en valeur s'inscrira dans la perspective de développement du MNATP/CEF en un musée de la civilisation de l'Europe et de la Méditerranée : Yougoslavie (1952 ) ; Baléares (1952 ) ; Sicile (1955 ) ; Tchéchoslovaquie (1957) ; Portugal (1966) ; etc.

Ce fonds essentiellement photographique concerne les fouilles sous-marines du domaine maritime français ou l'étude des sites subaquatiques (eaux non salées), couvrant une période s'étalant de la préhistoire au XXe siècle. Ce fonds unique témoigne des fouilles archéologiques sous-marines et subaquatiques réalisées en France ou lors de missions à l'étranger depuis les débuts de la plongée en scaphandre autonome dans les années 50.A terme ce sont 90000 clichés mais aussi des bandes magnétiques et des archives scientifiques qui seront accessibles aux chercheurs comme au grand public.Ce fonds est complété par un apport de 30.000 photographies liées à une autorisation de fouille archéologique sous-marine : photos sous-marines des différentes étapes de la fouille, photos de travail sur les embarcations et à terre, photo d'inventaire mobilier, photos d'archives..Ces photos couvrent la période début des années 1950 à 2006.En outre, en 2013, d'importants fonds photographiques viennent encore enrichir la base -et remplir les lacunes-, avec les photos de fouilles d'intervenants extérieurs au DRASSM. Ces fouilles sous-marines ont été réalisées dans le domaine public maritime en Atlantique, Manche, mer du Nord et Outre-mer, par, en particulier, Jean-Marc Retornaz, Max Guérout, René Ogor, Michel Cloatre, Gilles Millot, Jacques Ouchakoff, Gérard Bousquet, André Lorin, Bernard de Maisonneuve et Alain Richard. Il s’agit essentiellement d’épaves modernes et contemporaines, de mouillages d’époque moderne, de sites d’estran et de nombreuses épaves métalliques photographiées à plusieurs années d’intervalles. La numérisation concerne également les fonds photographiques des pionniers de l’archéologie sous-marine en Corse, Sérafini, Ambroggi, Léderer, Grosjean… Il s’agit là d’épaves antiques avant pillage.

Les atlas interactifs sont réalisés en fonction de l’actualité des découvertes, des résultats desrecherches, et des besoins en valorisation des découvertes.

La collection de plaques de lanterne magique de la Cinémathèque française compte plus de 17 000 pièces. Représentative des productions des plus grands fabricants de plaques de verre peintes et provenant de tous les pays, elle est considérée comme l'une des plus riches du monde.Le projet de numérisation des plaques va s'échelonner sur plusieurs années. En 2008, 1200 plaques dont la collection "Life Models" (plaques photographiques rehaussées de couleur à la main) et la collection Royal Polytechnic Institution (1840-1882) ont été numérisées. En 2009, les plaques de la firme Lapierre ont été numérisées. Elles sont accessibles depuis un site dédié et seront progressivement versées dans Gallica.

Ce fonds constitue une source d'information unique sur la recherche et les œuvres de Iannis Xenakis (compositeur, architecte,mathématicien, philosophe des arts), notamment celles composées avec l'UPIC (machine, puis logiciel à "dessiner la musique" dans tous ses paramètres).Ce projet comprend :- des archives sonores inédites d'œuvres, de concerts, de conférences, de recherches et d'expériences avec l'UPIC- des enregistrements sonore rares voire uniques- des vidéos inédites- des photographies rares et inédites- des diapositives de documentation (UPIC a fait plusieurs fois le tour du monde avec des ateliers pour enfants, dans des universités, avec des aveugles, pour des compositeurs..) et de recherche- des partitions musicales, imprimées et manuscrites- des documents d'écriture UPICienne (dessins…)- une documentation sur les 130 compositeurs ayant travaillé aux Aateliers UPIC/CCMIX/CIX et sur certains interprètes ayant bénéficié des résidences- une documentation textuelle sur les différentes stades de l'informatique menant aux versionssuccessives de l'UPIC et d'autres logiciels employés dans le studio de création (dite"polyagogique"par Xenakis).L'ensemble de ce fonds est complémentaire de portails existants, comme le Portail de musique contemporaine, mais intéresse beaucoup d'autresprojets comme Mutec de l'Ircam et Media Art Base du ZKM.

Le musée Bonnat conserve aujourd'hui plus de 5 000 oeuvres (peintures, scuptures, dessins, objets d'art), dont un dixième seulement est exposé en permanence. Les collections conservent également des peintures de l'école italienne (dessins de Pollaiuolo, Signorelli, Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange...),de l'école flamande (Van Dyck, esquisses de Rubens...), de l'école hollandaise (dessins de Rembrandt...), de l'école espagnole (Greco, Murillo, Ribera, Goya, et plusieurs " primitifs "...), de l'école allemande (dessins de Dürer...)et enfin de l'école anglaise (Lawrence, Reynolds...)Mais ce sont les oeuvres des peintres français qui occupent la place prépondérante, notamment celles du XIXe siècle (Bonnat, David, Girodet, Géricault, Ingres, Delacroix, Corot, Courbet, Boudin, Puvis de Chavannes, Degas...)L'art contemporain est également présent.

La numérisation du fonds Coste regroupe 6100 croquis et dessins de Marseille, de Provence, d'Egypte, du Maghreb, de Perse et de divers pays d'Europe. Ces originaux, à la plume, au crayon ou à l'aquarelle, ont été réalisés par l'architecte marseillais Pascal Coste, au cours de ses voyages, de 1817 à 1876.Cet ensemble comporte un certain nombre de plans d'architecture.

Collection d'enregistrements sur CD des manifestations autour des expositions des musées nationaux depuis octobre 2005.Klimt, Schiele, Moser, Kokoschka Vienne 1900Mélancolie Génie et folie en occidentLe Douanier Rousseau Jungles à ParisItalia nova Une aventure de l’art italien 1900-1950Il était une fois Walt Disney : Aux sources de l’art des studios DisneyPortraits publics portraits privés 1770- 1830Le nouveau RéalismeL’âge d’or de l’Inde classique L’empire des GuptaGustave CourbetDesign contre designLa Figuration narrativeMarie-AntoinettePicasso et les maîtresEmil Nolde 1867-1956Cette collection est intégré au 'Portail culture de la mémoire parlée : arts, société, littérature'.

Une grande partie du fonds ancien (27 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Mâcon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 9 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Il nous faut citer parmi les ouvrages conservés à la bibliothèque : "La Cité de Dieu" (XVe siècle) dans la traduction de Raoul de Presles dédiée au roi Charles V. Les vingt-deux chapitres de la célèbre œuvre de saint augustin, copiée et recopiée durant tout le Moyen-Age, sont transcrits sur vélin, avec des lettres ornées de somptueuses décorations marginales et illustrées d'enluminures à pleine page.Le manuscrit de "La Légende dorée" transcrit en français et enluminé à Bruges, entre 1445 et 1461 est l'un des joyaux de la collection. Ce célèbre recueil de vies et de légendes de saints de Jacques de Voragine est orné de miniatures à demi-page, les unes polychromes, et les autres en grisaille rehaussée d'or. Les scènes représentées sont très diversifiées, empreintes de naïveté, et de fraîcheur, mais aussi de tragique et de violence lorsqu'elles illustrent les martyres."La toison d'or" de Guillaume de Tournai (XVe siècle) n'offre qu'une seule enluminure en pleine page, représentant le jugement de Pâris.

Un partenariat tripartite avec la Fondation pour la science - Centre international de synthèse et les éditions Albin Michel a conduit à la numérisation puis à la saisie en mode texte de l'ensemble de la "Revue de synthèse" pour la période entre 1900 et 1999. Il est prévu aujourd'hui de mettre en ligne sur Gallica les fascicules parus jusqu'en 1934, tandis que le reste du corpus pourra être consultable en intranet à partir des salles de lecture de la BnF.

La bibliothèque de Hyères les Palmiers fut crée en 1838. Elle ne bénéficia pas des confiscations révolutionnaires pour contribuer à son fonds ancien. Ce fut le don de la bibliothèque d'Alphonse Denis, ancien maire de la ville, qui apporta à la bibliothèque ses plus beaux volumes. Le fonds ancien conserve 4 manuscrits médiévaux. Les 2 manuscrits enluminés de la bibliothèque ont été numérisés par le Ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre de la campagne de numérisation.

La Bibliothèque municipale de Lille conserve un fonds important de manuscrits dont 250 manuscrits médiévaux environ. Parmi les pièces remarquables, on peut citer l’Evangéliaire de Cysoing (XIIe siècle) ou « La vie de Gayus Julius Cesar » (XVe siècle). Les collections issues des confiscations révolutionnaires proviennent des principaux établissements religieux de Lille et de ses environs : Saint-Pierre de Lille, Loos, Cysoing, Phalempin et Marquette.Par cette opération, la Bibliothèque municipale de Lille donnera accès sur Internet à l’ensemble des manuscrits médiévaux par la numérisation des microfilms réalisés par l’IRHT en 2004. Certains manuscrits seront présentés en couleurs et en intégralité par numérisation directe.

L'une des spécificités de la bibliothèque de Grenoble tient à son fonds d'égyptologie qu'illustrent les collections relatives au fonds Jean-François Champollion. Elles comprennent des manuscrits et une partie de la correspondance du savant, mais aussi des éditions originales des ses œuvres ainsi que des documents iconographiques relatifs à la famille Champollion.Jean-François Champollion et son frère Jacques-Joseph Champollion-Figeac ont joué un rôle important dans la vie culturelle grenobloise du XIXe siècle, ainsi qu'au sein de la bibliothèque de leur ville dont ils furent bibliothécaire.

Affiches de l'exposition « Les sites protégés au titre de la loi du 2 mai 1930 - lieux de beauté, lieu de mémoire ». Il s'agit des affiches éditées en 1999 par l’ancienne sous-direction des sites protégés.

La collection se compose des quatre tomes du guide « Les étrangers en France : guide des sources d'archives publiques et privées : XIXe-XXe siècles », qui met en lumière les sources d’archives publiques et privées témoignant de la présence des étrangers en France depuis 1800 et produites par les administrations centrales de l’État, par les présidents de la République française jusqu’en 1958, par les établissements publics nationaux sous la Ve République, mais aussi par des particuliers ou des organismes privés – associations, syndicats, entreprises industrielles ou minières, banques – ayant déposé leurs documents aux Archives nationales

Georges Chevrier (1880-1940) était officier de carrière en même temps que photographe amateur. De 1902 à 1935, il réalisa près de 900 vues soigneusement légendées et conservées dans de petits carnets. L'emploi de négatifs en nitrate de cellulose lui permit de photographier fréquemment son environnement familier (sa femme et ses camarades de régiment, les cantonnements en Tunisie…) et de consigner la trace des opérations militaires auxquelles il prit part (la Grande Guerre en France et en Belgique en 1914-1915, les campagnes au Maroc entre 1908 et 1916…). Ces vues instantanées, prises parfois dans des conditions périlleuses, sont un bon exemple des usages de la photographie par un amateur au début du XXe siècle : elles mêlent l'exotisme au quotidien, le tragique au futile… Elles sont une partie du don fait par M. Lausi à la Bibliothèque administrative.

La maison Gallé-Juillet présente une collection d'art décoratif remarquable, constituée de meubles, d'objets d'art, de céramiques, de tableaux. Plusieurs centaines de faïences fines de Creil sont aussi conservées, ainsi qu'une étonnante collection de coquillages et de papillions. Quelques éléments médiévaux en pierre complètent l'ensemble.Le musée préserve aussi de nombreux documents graphiques tels des dessins, photographies, quelques plaques de verre, gravures et documents d’archives divers (lettres, cartes postales, cartes et plans, livres, manuscrits…).

Le fonds ancien de la bibliothèque municipale est exceptionnellement riche. Il provient d'une part du legs fait par l'abbé Jean-Baptiste Boisot en 1696, et des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont d'une manière importante augmenté le fonds au cours du temps. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 167 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le plus ancien des manuscrits date du VIIe siècle, la plupart sont du XVe siècle. Il faut souligner la présence de beaux manuscrits liturgiques : le Psautier de Bonmont (XIIIe siècle) ou les manuscrits enluminés pour les archevêques de Besançon et de Charles de Neuchâtel en particulier.Nous devons aussi citer, un manuscrit calligraphié et enluminé pour le Roi de France Charles V en 1372 intitulé "Traités philosophiques et moraux" ainsi que "la cité de dieu" de Saint-Augustin (XVe siècle), aux gravures sur bois peintes.

La médiathèque de Saint-Dié conserve deux exemplaires de la "Cosmographiae introductio" imprimés à Saint-Dié en 1507. Œuvre collective du « Gymnase vosgien », ce livret de 52 feuillets comprend une introduction à la cosmographie, suivie de la relation des quatre voyages d’Amerigo Vespucci, et propose l’appelation « America » pour nommer les nouvelles terres découvertes par Vespucci.

Cette collection se compose de portraits gravés, d'estampes, et gravures provenant des quatre-vingt un volumes reliés constitués par Louis-Philippe, duc d'Orléans puis roi des Français.Les principaux personnages du temps, quelle que soit la classe sociale à laquelle ils appartiennent, figurent dans cette collection : les prélats côtoient les militaires, les écrivains succèdent aux peintres, qui se mêlent parfois même à quelque héros de faits divers. Certains volumes dédiés à des souverains étrangers présentent également une iconographie très riche.

Le fonds ancien (103 manuscrits) de la bibliothèque de Douai provient pour l'essentiel des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (abbaye de Marchiennes et d'Anchin) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 44 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Des manuscrits médiévaux proviennent de l'abbaye bénédictine de Marchiennes. Citons un évangéliaire carolingien avec des canons décorés d'ornements géométriques. Le manuscrit 489 du XIe siècle contient différents offices, une vie de sainte Eusebie, une autre de sa mère, sainte Rictrude (ses enfants et elle sont représentés dans une curieuse miniature). Nous devons citer, les " Moralia de Job " (XIIe siècle) qui ont deux grandes miniatures et de belles initiales à enroulement.A côté de textes liturgiques, scripturaires ou théologiques, nous trouvons des textes profanes. Ainsi le " De natura animalium, appelé parfois le Bestiaire de Douai, qui appartenait à Marchiennes a des illustration proches de l'école anglaise du XIIIe siècle.Nous pouvons encore citer parmi les ouvrages les plus remarquables du fonds, le "Speculum cariatis" d'Aelred de Rielvaux de l'abbaye d'Anchin du XIIe siècle, un curieux "Laudibus sancte Crucis" de Raban Maur (copié au XIIe siècle).

Videomuseum est un réseau de musées et d’organismes gérant des collections d’art moderne et contemporain (musées nationaux, régionaux, départementaux ou municipaux, Fnac, Frac, fondations) qui se sont regroupés pour développer, en commun, des méthodes et des outils utilisant les nouvelles technologies de traitement de l’information afin de mieux recenser et diffuser la connaissance de leur patrimoine muséographique. Videomuseum fédère 56 collections et recense à ce jour 20 000 artistes, 220 000 œuvres et 110 000 images, consultables dans chaque organisme (octobre 2005).Les méthodes et outils utilisés dans ce réseau permettent :• L’informatisation de la documentation et de la gestion des collections par le logiciel Gcoll (inventaire, photothèque, médias numériques, régie, ateliers, constats d’état, restauration, mouvements des œuvres…).• La diffusion de la connaissance de ces mêmes collections par le logiciel Navigart (Internet, CD-Rom) ou par les catalogues de collection.

Il s'agit de la numérisation de trois dictionnaires français-arménien du début du XXe siècle.

L'auteur des photographies est l'abbé Gabriel Bretocq, prêtre, curé de Ménesqueville (Eure) et de Rosay-sur-Lieurre. Il avait été chargé d'une mission photographique pour l'armée au Moyen-Orient, où il a réalisé des vues de paysages et de monuments en Arménie, Liban et Syrie. L'abbé Bretocq a par ailleurs photographié des paysages, des monuments civils et religieux, des objets d'art de l'Eure, d'autres départements normands et de France. Les 1 500 plaques sur le Moyen Orient, qui couvrent la période 1918-1923, ont été numérisées. La numérisation porte à présent sur la partie du fonds qui concernent le département de l'Eure, soit 4 000 photographies de la période 1920-1961.

Le document cartographique le plus remarquable de la Bibliothèque est contemporain du premier siècle d’existence du Havre. Il s'agit d'un portulan espagnol pour lequel diverses attributions ont été avancées sans jamais l'emporter totalement. Quoique ne portant pas de signature, le portulan est attribué au cartographe espagnol, Bartolomeo Olives. Ce dernier est le plus célèbre des membres d'une famille qui s'est distinguée dans la confection de cartes à Majorque, entre 1532 et 1588.

Collection de presse pénitentiaire et caricaturale comprenant les titres suivants:- Les Marrons sculptés : caricatures politiques du Second Empire et du début de la 3e République.- L'Assiette du Beurre : huit numéros de la revue (la Police, le privilège des avocats, Au nom de la loi!, l'apache et ses complices, le Bagne de L'amour, Mettray, la peine de mort, Bertillonades) parus entre 1904 et 1909.- La collection des clichés du journal le "Petit Parisien" (1924 à 1933)- Le Bulletin de la Société générale des prisons Revue pénitentiaire (1877 à 1914)

Une grande partie du fonds ancien (456 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Toulouse provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. La bibliothèque a numérisé les 95 manuscrits enluminés du fonds ancien.Le fonds ancien a une forte prédominance religieuse par l'histoire de ses origines (fonds confisqué aux Dominicains, Augustins et Franciscains). Les ouvrages datent surtout du XIIIe et du début du XIVe siècle. Nous pouvons citer, l'"Apocalypse et la descente de saint Paul aux enfers", venu de la France du Nord-Ouest, ouvrage orné de 121 peintures. Sa richesse au niveau des couleurs et sa présentation pittoresque de scènes de la vision de saint Paul en font l'un des plus beaux manuscrits du fonds.L'âge d'or du manuscrit toulousain correspond aux XIIIe et XIVe siècles, qui virent s'élever les églises des Jacobins et des Augustins. Les œuvres produites sont ornées discrètement de lettrines enluminées ou décorées de riches peintures en pleine page, de style italien (art bolono-catalan) ou de style typiquement toulousain.Ainsi dans le style de la région, nous trouvons le "Missel des Frères Prêcheurs", de la seconde moitié du XIIIe siècle et le "Missel des Augustins" (1362) caractérisé par trois grandes enluminures en pleine page.Dans le même style, nous trouvons, le "Missel des Minimes", avec deux représentations de la Crucifixion et du Christ en majesté, œuvre d'Antoine de Lohny, enlumineur savoyard vers 1460-62.Plusieurs livres d'heures du XVe siècle sont également présents dans les collections de la bibliothèque, dont les plus remarquables proviennent de la France du Nord.Le fonds religieux, n'est cependant pas le seul représenté. Les "Grandes chroniques de France" comportant 52 miniatures, représentent aussi l'histoire.

Depuis leur rencontre à Paris, en 1981, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche (directeur et co-directeur du CCN Nanres) ont commencé leur recherche commune et originale. Avec la Compagnie "Les Rixes", crée en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée, véhémente et passionnelle; Un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée.En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : "Texane" et "Le piédestal des vierges". Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d'autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants.Le fonds est essentiellement composé de captations de spectacles (dont certaines ont bénéficié du concours de réalisateurs de haut niveau), de répétitions ou de filages, de rushes, de reportages et d'interviews. Les documents iconographiques (affiches, photographies, programmes de spectacle) des créations de Claude Brumachon sont également numérisées. Ces divers documents couvrent la période allant de 1981 à 2010.

Cette collection se compose de 27 registres matricules (soit 10 640 pages et leurs retombes) de la période 1914-1918.Les registres matricules militaires sont une ressource incontournable tant sur le plan historique que généalogique, par les renseignements individuels donnés et leur analyse à une échelle plus globale : le parcours d’un jeune soldat plongé dans la guerre, les conséquences sur sa vie et celle de ses proches restés à l’arrière...

Le journal Lisette fut publié à partir du 17 juillet 1921 par les éditions du Petit Echo de la Mode (Editions de Montsouris). Il fut publiée avant guerre jusqu’au 15 mars 1942, puis reprit en mai 1946.Hebdomadaire, destinée aux jeunes filles, cette revue publia de nombreuses histoires en images, ces récits privilégiant un important récitatif sous les vignettes, illustrées par des auteurs tels que Le Rallic, Louis Maîtrejean, Jacques Souriau, Manon Iessel, Raymond de la Nezière ou Henry Le Monnier. Les principales bandes publiées sont Jackie par Georges Bourdin, La Petite Annie de Darell McClure, Bobette, Bobine et Boby de Cazanave.Collection estimée à plus de 1000 fascicules pour la période 1921 à 1940.

Près de 50 000 images consacrées au cinéma de sa création à nos jours : photographies de films et de personnalités, affiches de films et de manifestations, dessins de costumes et de décors. Les corpus de la Cinémathèque française (ex. Bibliothèque du film) sont sélectionnés en fonction de critères documentaires, juridiques et techniques.

Une grande partie des 1032 manuscrits de la bibliothèque d'Arras provient de l'abbaye Saint-Vaast, mais aussi de diverses communautés religieuses de la région comme l'ancienne abbaye de Mont-saint-Eloi ou de la cathédrale d'Arras.47 manuscrits enluminés sont numérisés, dans le cadre de la campagne de numérisation menée par le Ministère de la Culture et de la Communication, 1566 vues d'enluminures vont pouvoir être consultables à distance.Les manuscrits remontent pour le plus ancien au VIIIe siècle allant jusqu'au XVIe siècle. Nous trouvons ainsi les décisions du concile aux lettres capitales ornées de style mérovingien du VIIIe siècle. Il faut mentionner ensuite l'évangéliaire de Saint-Vaast du IXe siècle, richement décoré à la mode mérovingienne, de même que la grande Bible en trois volumes dite "Bible de Saint-Vaast" (XIe siècle), des pages entières sont décorées dans un style carolingien mais fortement influencé par les manuscrits anglo-saxons.La bibliothèque possède également, avec le "Chansonnier d'Arras", un témoignage éminent de la vie littéraire en Artois au milieu du Moyen-Age (1278), avec un portrait du trouvère arrageois Adam de la Halle ainsi que les textes et partitions de ses chansons.On peut enfin citer pour le plus remarquable, le Recueil de portraits qui contient 280 portraits au crayon ou à la sanguine, des membres de familles royales et nobles d'Europe, ainsi que certaines grandes figures du XVIe siècle.

Les papiers peints numérisés représentent un peu plus de la moitié de la collection de papiers peints de la bibliothèque Forney. Ils couvrent une période allant de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe et sont le reflet des diverses tendances picturales qui se sont succédées.

Le fonds est constitué de 3370 gravures sur papier parmi lesquelles figurent des œuvres de Jean-Honoré Fragonard, d’Alexandre et Théophile Fragonard, de Marguerite Gérard, de Jean-Baptiste Mallet et de bien d’autres artistes provençaux ou ayant résidé en Provence.  Cet ensemble est agrémenté de 20 albums de gravures d’Alexandre et Théophile Fragonard, Beaugen, Rigaud entre autres. La collection compte également une dizaine de plaques à graver en cuivre, notamment d’œuvres de Marguerite Gérard et un important fonds documentaire. Ces œuvres sont datées du XVIIème au début du XXème siècle.Les collections du Musée d’Art et d’Histoire de Provence ont été constituées à partir des années 1920 sous l’impulsion de François Carnot, président de l’Union Centrale des Arts Décoratifs, qui avait participé à la création des Musées Centennaux. François Carnot réunit un ensemble de quelque 2500 gravures ayant toutes un lien avec la Provence, que ce soit par le thème, par l’origine du graveur ou des artistes dont les œuvres ont été gravées. Le musée se trouve ainsi en possession de gravures de Marguerite Gérard, par exemple,  qui ne sont pas représentées à la Bibliothèque nationale de France.Il faut également noter le legs de madame Fabre Cartier, petite nièce de Charles Nègre (Grasse 1820-Grasse 1880), grâce auquel le musée compte dans ses collections un exceptionnel ensemble de peintures, photographies et héliogravures de cet artiste grassois.Cette politique d’acquisition a été continuée, après la mort de François Carnot en 1960, par les différents conservateurs et, grâce à des acquisitions, des dons et des legs.En 1977, la Villa Fragonard devient musée : les œuvres de la famille Fragonard du fonds de gravures en intègrent les collections. Aujourd’hui, les deux musées sont labélisés Musée de France.

Dans le cadre d'une Action Concertée Incitative du Ministère de la Recherche, puis d'une ANR, le CRHST (UMR8560 Centre A. KOYRE/CRHST) a lancé la numérisation et d'édition d'un corpus de textes et d'images autour d'André-Marie Ampère et de l'histoire de l'électricité. Ce corpus est accessible en ligne à l'adresse www.ampere.cnrs.fr. Il regroupe la correspondance, l'ensembles des manuscrits (conservés à l'Académie des Sciences) et les oeuvres principale d'Ampère (en liaison avec Gallica).

Cette collection se définit par rapport au fonds professionnel géré par l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Celui-ci est issu des chaînes publiques de radio et de télévision.Il comprend :- Les émissions de radio et de télévision diffusées par les chaînes publiques sur les antennes nationales et régionales, et ce depuis l'origine, c'est-à-dire la fin des années 30 pour la radio, et 1949 pour la télévision. Le versement des émissions s'est effectué sur des critères techniques et juridiques (en particulier, droits de réutilisation détenus par les diffuseurs publics, droits dévolus à l'Ina en tout ou en partie).- Un fonds photographique qui illustre les aspects techniques et artistiques de la production radio et télévision.- Un fonds de presse filmée et d'archives cinématographiques, couvrant les années 1940-1968.La collection numérisée comprend les programmes traités au titre du plan de sauvegarde et de numérisation, engagé par l'Ina en 1999, à visée "exhaustive", et dont la fin est programmée en 2015.Ce sont donc des centaines de milliers d'heures de radio ou de télévision ou encore des centaines de milliers de clichés qui sont accessibles en numérique et en ligne.

La bibliothèque municipale de Pontarlier possède 19 manuscrits médiévaux. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 8 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.

Les archives de l'Action catholique de la jeunesse française présentent un intérêt fondamental pour l'histoire religieuse et sociale de la France contemporaine. En effet elles couvrent une période-clé pour l'histoire du christianisme français et notamment du catholicisme social, reflétant l'importance croissante du mouvement associatif au sein de l'Eglise catholique.Ces archives concernent les congrès nationaux de l'Action catholique de la jeunesse française de 1903 à 1936. Elles sont constituées des comptes rendus des congrès, des réponses aux questionnaires préparatoires et de documentation.Ces archives à caractère transversal illustrent des thèmes extrêmement variés tels que la vie ouvrière, les problèmes des campagnes, le syndicalisme, la scolarisation, la pratique religieuse, la famille, les loisirs, la condition de la femme, le logement etc.Elles représentent, pour le premier tiers du XXe siècle, une véritable suite de sondages d'opinion et apportent un ensemble de témoignages originaux provenant de près de 2000 communes réparties à travers toute la France. Les réponses aux questionnaires notamment constituent de véritables monographies locales, dépassant une centaine de pages, accompagnées parfois de photographies, cartes, statistiques et documents imprimés.Au niveau scientifique, la numérisation de ces archives permettrait de mieux les faire connaître, d'envisager une diffusion plus large et surtout de faciliter le travail des chercheurs au sein de cette masse documentaire extrêmement riche mais ardue : l'indexation des images numériques permettrait de croiser critères thématiques et géographiques.

Le Rire édité par Félix Juven se porta au premier rang de la presse humoristique avec une diffusion hebdomadaire de 100.000 exemplaires. La première série comporte 430 numéros du 10 novembre 1894 au 7 février 1903, et correspond à une période au cours de laquelle la bande dessinée naissante, encore fidèle à la tradition des histoires en images, tout à la fois côtoyait le dessin d'humour dans la presse satirique pour adultes et envahissait la presse enfantine, les mêmes dessinateurs collaborant souvent à l'une et à l'autre. Le Rire publiait également chaque semaine une sélection de dessins parus dans les principaux journaux humoristiques étrangers : Punch, Fliegende Blätter, Lustige Blätter, Kikeriki, Barcelona Comica, Puck, Life et Judge ou des saynètes dessinées pour Puck par F.M. Howarth ou pour Life par Henry Mayer.

Le Minutier central des notaires parisiens, fonds du Centre historique des Archives nationales formé des archives des 122 études notariales parisiennes (répertoires, minutes, dossiers de clients, mélanges, du XVe siècle au début du XXe siècle), compte parmi les minutes notariales des actes précieux en raison du rôle social, politique ou culturel joué par les parties signataires. Quelque 850 pièces ont ainsi été extraites des liasses de minutes pour être conservées en réserve, et ont été inventoriées et microfilmées, ce qui permet au public venant sur place aux Archives Nationales (anciennement CHAN-Centre Historique des Archives Nationales) de les consulter facilement. Cependant le microfilm n'est consultable qu'au CHAN et il faut en parcourir les vues pour atteindre l'acte qu'on cherche.La numérisation du microfilm de ces actes et la diffusion sur Internet des images produites, associées aux notices d'analyse des actes facilitera considérablement l'accès à ces documents célèbres.

Médailler : monnaies et médailles des collections des archives municipales d'Aix-les-Bains.

Le corpus Deleuze (177 volumes) du département de l'audiovisuel comporte 400 heures de cours donnés par le philosophe Gille Deleuze de 1979 à 1984 à l'Université de Paris VIII-Vincennes (puis Saint-Denis) ainsi qu'une douzaine d'heures d'enregistrements vidéo. Trente heures sont en cours de numérisation. Enregistrés par une étudiante, ces cours présentent un intérêt philosophique, car ils montrent la pensée en train de se faire, un intérêt historique et sociologique, sur l'état d'esprit d'une époque dont Gilles Deleuze était l'une des figures marquantes.

Constitué d'affiches de textes et d'affiches illustrées, ce fonds est particulièrement intéressant pour l'histoire du féminisme. Témoignage direct de l'activité militante des divers mouvements, associations et personnalités, elles annoncent programmes, manifestations, conférences et élections. Les mouvements suffragistes sont particulièrement bien représentés dans ce fonds, dans lequel on trouve aussi un placard d'Olympe de Gouges de 1792, des affiches de la Commune de Paris (1871), ou encore la belle affiche réalisée par Clémentine-Hélène Dufau en 1897 pour le lancement du journal de Marguerite Durand, La Fronde, et celle d'Alice Kaub-Casalonga pour le journal la Française en 1906.

Une partie du fonds ancien (591 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Tours provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. L'Institut de recherche et d'histoire des textes a numérisé les 335 manuscrits enluminés de la bibliothèque.Le manuscrit enluminé le plus ancien de la bibliothèque est un Evangéliaire, avec les canons d'Eusèbe, du VIIIe siècle, sur lequel quinze rois de France, ont prêté serment en tant que chanoines de Saint-Martin. Une série de portiques et d'arcades de style byzantin contient les dix tables de concordance, illustration unique de ce codex.Citons aussi parmi les manuscrits les plus remarquables, un "Sacramentaire" du pape Grégoire le Grand (Xe siècle), à l'usage de l'église de Tours.En raison de l'importance du culte de saint Martin de Tours (évêque de 370-397), de nombreux ouvrages retracent la vie du saint : un "Missel à l'usage de la collegiale de Saint-Martin" (XIIe siècle), possédant une riche enluminure, avec des lettres sur fond d'or et des doubles pages enluminées ; un recueil de Martinellus comportant des dessins à la plume (XIe siècle) et des miniatures (XIVe siècle).Au XIVe, et surtout au XVe siècle, les enluminures remplissent les marges de décors floraux et animaliers, comme les magnifiques initiales et miniatures des "Heures à l'usage de Rome" du XVe siècle ou un "Missel à l'usage de Tours" du XIVe siècle.Les "Comédies" de Térence offrent un magnifique exemple de l'enluminure romane du XIIe siècle. De même, "L'Histoire romaine" de Tite-Live illustrée de lettres ornées, de deux grandes miniatures et de deux scènes historiques peuvent retenir notre attention.

Le CRHST a numérisé et présente ici, au format html et en mode image, les six volumes (4.594 pages) des Œuvres d'Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794), publiés aux frais de l’Etat de 1862 à 1893, ainsi qu’un certain nombre de textes complémentaires, parfois inédits, qui auraient dû figurer dans de véritables œuvres complètes. À terme, nous nous proposons d’offrir aussi, pour chacun de ces textes, les références archivistiques et bibliographiques, les corrections nécessaires et toutes les précisions utiles aux chercheurs.

François-Roger de Gaignières (1644-1715), dans le but vraisemblablement de composer une histoire générale constituée pour moitié de documents écrits et de documents figurés, a accumulé les images de costumes, de pierres tombales, de vitraux, de tapisseries, de sceaux, d'armoiries, les portraits, les vues de villes et de monuments, en sillonnant la France accompagné d'un graveur. Sa collection composée de 26 2407 manuscrits, 24 portefeuilles de mode, 31 volumes de tombeaux, 117 volumes de géographie, topographie,... et 100 volumes de portraits gravés entra par don à la Bibliothèque royale en 1715. Elle constitue depuis une source irremplaçable pour l'histoire de l'art, en proposant notamment des représentations de monuments aujourd'hui disparus. Vu l'ampleur de cette collection, la numérisation portera en priorité sur les 1056 dessins de topographie à partir d'une couverture photographique existante.

La collection comporte environ 10.000 objets d'origine essentiellement européenne, de la fin de l'Antiquité jusqu'au début de l'ère industrielle, présentant le plus vaste panorama de l'art et de la technique du fer à l'exception des armes.La collection a été réunie par Jean-Louis-Henri Le Secq des Tournelles (1818-1882), photographe notamment de la mission héliographique de 1851. Elle a été poursuivie par son fils Henri Le Secq des Tournelles (1854-1925) qui en a fait don à la ville de Rouen en 1917.En 2012, la numérisation porte sur la collection d'objets du XVIIIe siècle. Celle-ci est composée d'enseignes, de grilles, de couronnements de portails, d'impostes, de serrures et de clefs, de heurtoirs, d'accessoires de bureau, de briquets, de tire-bouchons ainsi que d'outils se rapportant à plusieurs corps de métiers. L'objet de la présente campagne est donc de présenter une sélection des objets les plus représentatifs de l'ensemble de la collection.

L'ECPAD possède un ensemble de collections d'origine privée, d'importance numérique très variable, entrées par donation ou par achat. Ces fonds privés permettent de compléter ses propres collections, en particulier pour les périodes antérieures à 1915 (date de création de la section photographique des armées) ou de l'Entre-deux-guerres (suppression de la section).Les thèmes en sont très variés, mais toujours en rapport avec l'histoire militaire de la France, qu'il s'agisse d'images ayant directement trait à la guerre : combats, armement, vie des troupes etc. ou qu'il s'agisse de sujets photographiés par un militaire en poste, présentant ainsi le point de vue particulier de tel ou tel acteur, différent du point de vue de la section officielle des photographes de l'armée.L'histoire de la colonisation et de la décolonisation est l'un des thèmes le plus illustré ; on peut citer parmi les collections notables :- La collection Imbert, réalisée par deux frères, tous deux militaires, qui constitue un excellent témoignage sur la vie coloniale en Algérie, au Tonkin et à Madagascar avant la première guerre mondiale ;- La collection Audouin-Dubreuil, qui présente une mission transsaharienne, la mission Saoura-Tidikelt, effectuée par des militaires en vue d'établir une liaison nord - sud entre l'Algérie et le Niger, par voie routière, ferroviaire et aérienne ;- La collection Baron, témoignage sur la guerre d'Indochine vécue par un jeune lieutenant ;- La collection Petitpierre, qui présente le travail de reconstruction des ponts détruits par sabotage durant la guerre d'Indochine.

Ce corpus documentaire regroupe 1000 documents d'archives concernant les activités et actes fondateurs des associations d'immigrés maghrébins en France (4 fonds principaux : AEMNA, AMF, MTA, ATMF), 2000 diapositives de mobilisations des étrangers en France durant les années 1990 (fonds constitué par Béatrice Lagarde, clichés réalisés entre 1990 et les années 2000), 200 tracts et brochures en lien avec les mobilisations précédemment citées (liés aux évènements photographiés par Béatrice Lagarde), 600 affiches sur l'immigration des années 1960 à 1990 (issues des collections de Joel Vacher et de Génériques concernant la vie politique mais aussi les manifestations culturelles).

Une grande partie du fonds ancien (125 manuscrits) de la bibliothèque d'Auxerre provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses ( de l'ordre cistercien, de l'abbaye de Saint Germain, l'abbaye de Pontigny) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 28 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Parmi les manuscrits remarquables on peut citer un texte de Zacharias Chrysopolitanus, "De concordia evangelistarum" du XIIe siècle (décoré de grandes initiales représentant des motifs végétaux et des rinceaux), des fragments des "Décrétales" de Gratien et les "Commentaires d'Isaïe" par Saint Jérôme (XIIe siècle).Le chapitre cathédral d'Auxerre a contribué au fonds de la bibliothèque avec essentiellement des manuscrits liturgiques comme le missel dit de " Jean Baillet " du XVe siècle, richement décoré, mais aussi les " Gestes " des évêques d'Auxerre, manuscrit copié au XIIe siècle et continué jusqu'au XVIIIe siècle. On peut aussi signaler le " Missel à l'usage de l'église d'Auxerre ", provenant du chapitre de la cathédrale de Saint Etienne (fin du XVe siècle).

Les musées d'Amiens possèdent des collections encyclopédiques organisées autour de six départements:- Archéologie- Moyen âge- Beaux-arts- Objets d'art- Histoire naturelle (en préfiguration)- Histoire urbaine (en préfiguration)

Ce fonds est composé de films montés et de rushes. Ces documents ont tous été tournés, montés, conçus et diffusés sous le contrôle étroit des autorités militaires, dès la source : la Section Cinématographique des Armées (SCA), créée en 1915. Les maisons de production cinématographique Gaumont, Pathé, Eclair et Eclipse (ces deux dernières disparues depuis) assuraient ensuite les projections publiques des films.Les opérateurs de la SCA, des professionnels mobilisés, furent envoyés sur le front français - comme leurs homologues britanniques - et sur le front d'Orient, souvent moins connu, et rapportèrent des images des opérations militaires, de la vie quotidienne des soldats et de l'organisation des unités. Les productions cinématographiques évoquèrent également la vie à l'arrière et dans les colonies et s'attachèrent à montrer l'effort de guerre et les conséquences du conflit (les prisonniers, les blessés, les destructions, les manifestations à la fin de la guerre). A partir de 1917 fut créée la série " les Annales de la guerre ", composée de films d'actualités traitant plusieurs courts sujets ; la production cinématographique témoigne à cette date d'un plus grand réalisme.Jusqu'en 1919, la SCA fonctionna à plein rendement, produisant plus de 900 films, tous sur pellicule nitrate, en noir et blanc et muets. Ces images ont été transférées depuis sur pellicule acétate et polyester et sur bandes vidéo, en vue d'en favoriser la conservation et la diffusion.

La Bibliothèque municipale de Toulon a numérisé cinq ouvrages du fonds local :- Var : dictionnaire et album. – Paris : Flammarion, 1902 ;- Louis-Pierre Mongin, Toulon ancien et ses rues. - Draguignan : Impr. Olivier Joulian, 1901-1902, 2 t. ;- D.M.J. Henry, Histoire de Toulon : depuis 1789 jusqu’au Consulat d’après les documents de ses archives. – Toulon : Impr. Eugène Aurel, 1855 ;- Z. Pons, Mémoires pour servir à l’histoire de la ville de Toulon en 1793. – Paris : Impr. C.J. Trouvé, 1825 ;- Léon Lagrange, Pierre Puget, peintre, sculpteur, architecte, décorateur de vaisseaux. – Paris : Didier et Cie, 1868.

Une grande partie du fonds ancien (11 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Puy en Velay provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (du collège des jésuites principalement) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 7 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Parmi les manuscrits, il faut mentionner le plus ancien, un manuscrit carolingien du IXe siècle, le "Commentaire de saint Jérôme sur les Evangiles de l'année". Admirables également sont les pages richement ornées d'un "Missel à l'usage du Puy" du XVe siècle. "Les mémoires et Journal' de Jean Burel, marchand tanneur au Puy, contiennent d'intéressantes illustrations sur l'époque. La bibliothèque conserve également la version française de la "Vie de Saint Louis", par Guillaume de Nangis.

Deux types d'archives composent ce fonds:- des archives de catégorie Image : travaux de recherche et de création du département Image de l’ACROE; soit des enregistrements vidéos ou images animées sur environ 503 bandes magnétiques.- des archives de catégorie Son : Travaux de recherche et de création du département Son de l’ACROE; soit des enregistrements sonores sur environ 3115 bandes magnétiques et près de 10 000 séquences numériques (de durée moyenne 15s).- des archives textuelles, composées de 1076 références, soit environ 16 000 pages.

Il s'agit d'un fonds iconographique ayant pour thème la Première Guerre mondiale dans son ensemble et, de façon plus spécifique, la bataille de Verdun (soldats dans les tranchées, au repos, champs de bataille, civils, blessés, …)

Cette série concerne les bâtiments et objets mobiliers classés au titre des monuments historiques photographié depuis 1851 (Mission Héliographique) : édifices, objets, sites archéologiques, etc., en France et en Algérie soit 600 000 clichés : 350.000 clichés dont 100.000 proviennent du Centre de recherches sur les monuments historiques, 100.000 concernent les vitraux lors de leur dépose à l'occasion des deux guerres mondiales, 50.000 les destructions et reconstructions après les deux guerres mondiales. Après 1951, la cotation devient annuelle, soit 250.000 clichés essentiellement réalisés lors de travaux de restauration sur les objets ou les immeubles ou d'enquêtes thématiques. Quelques campagnes photographiques sont réalisées en couleur.Parmi les principaux auteurs : Edouard Baldus, Henri Le Secq, Charles Marville, Mestral, Médéric Mieusement, Paul Robert, Jean Eugène Durand, Neurdein, Armand Guérinet, Félix Martin-Sabon, Jean Eugène Atget, Maurice Thaon, Camille Enlart, Auguste Brutails, Burthe d'Annelet, Auguste Dormeuil, Victor Mestral-Cambremont, Lucien Bégule, Mas, Heuzé, Léon Palustre, Laure Albin-Guillot, Raymond Koechlin, Gourbeix, …

Les archives de l'Opéra Comique, Théâtre national se composent ainsi :- les 579 livrets manuscrits, 308 procès-verbaux de censure, 65 avis du comité de lecture (1800-1906), conservés aux Archives Nationales (parmi lesquels il faut distinguer les documents d’archives produits par l’Opéra Comique lui-même (sous-série AJ/13) et les documents concernant l’Opéra Comique produits par les services de l’État (sous-séries F/18, pour la censure ; F/21, Beaux-Arts, partie « Théâtre »).- les dessins et gravures (XIXe siècle), conservés aux Archives Nationales. Il s’agit de 60 dessins et gravures représentant les acteurs en costumes de scène).- les affiches (1816-1823 ; 1985-2007), conservés aux Archives Nationales. Il s’agit pour les années 1816-1823 de 90 exemplaires des affiches de spectacles conservés dans le fonds de l’Opéra Comique (sous-série AJ/13). Chaque affiche précise le(s) titre(s) de la représentation du jour. L’annonce du titre de la prochaine représentation est également mentionnée (voir exemple en annexe C). Les 17 affiches pour la période 1985-2007 sont conservées dans les placards de l’Opéra Comique.-les programmes de salle (1911-2007) et les brochures de saison (1981-2007). La suppression de la censure dramatique en 1906 correspond au moment où l’Opéra Comique, comme de nombreuses scènes, développe ses supports de communication, en particulier les programmes de salle indiquant dates et distribution de chaque production, illustrés de portraits d’artistes et, de façon croissante, de photographies des spectacles.- les photographies (1966-1998), conservées aux Archives Nationales. Le fonds de tirages photographiques de l’Opéra Comique illustre plus de 30 ans de la vie de l’institution. Il constitue un témoignage exceptionnel pour 85 spectacles : images des décors, des chanteurs et danseurs sur scène en costumes, des musiciens, des chefs d’orchestre ainsi que portraits de metteurs en scène.

Les archives autour de la recréation de la pièce d'Hélène Cixous "L'Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge" font l'objet d'une numérisation par le Théâtre du Soleil, en partenariat avec le Phare Ponleu Selpak, institution cambodgienne qui a participé à la recréation du projet artistique en 2011, 25 ans après sa première création en France et université de Leeds (Royaume –Uni).Le fonds est composé de documents d'étude et des recherches académiques (thèses , articles, conférences) autour de la pièce, de diverses publications (programmes…), de la biographie des comédiens, auteur, metteur en scène et autres intervenants artistiques, des notes d’intentions des metteurs en scène (Ariane Mnouchkine, Delphine Cottu, Georges Bigot), des photographies des représentations et répétitions datant de 1985 et de la reprise en 2011, des extraits audiovisuels de répétitions et de représentations, des interviews audiovisuels ou sonores des intervenants artistiques, de la revue de presse.

Une grande partie du fonds ancien de la bibliothèque de Blois provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. L'Institut de recherche et d'histoire des textes a numérisé les 7 manuscrits enluminés de la bibliothèque.La richesse du fonds de Blois vient des confiscations de la bibliothèque de Monseigneur de Thémines qui fut un bibliophile humaniste. Les établissements religieux ont eux aussi grandement contribué : les bénédictins de Saint-Lomer, l'abbaye de Bourgmoyen, les dominicains, les capucins et divers couvents (les Minimes, Petit Citeaux, Saint-Lazare).Le fonds local ancien conserve des pièces d'un grand intérêt : le nécrologe de Pontlevoy, précédé du martyrologe d'Usuard et de la règle de saint Benoît (manuscrits du XIIe siècle).

Le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Compiègne est né de la générosité d'un mécène local : Antoine Vivenel. Entrepreneur-architecte,il fit fortune à Paris sous le règne de Louis-Philippe. Il rassembla alors une importante collection où se développe son goût pour l'Antiquité classique et la Renaissance. Dès 1839, il décida d'offrir la totalité de ce patrimoine à sa ville natale.Cette collection est exceptionnelle notamment par un bel ensemble de céramiques grecques. Emaux de Limoges, faïences de Palissy, verreries de Venise, majoliques d’Italie, grès rhénans, étains de Nuremberg rappellent les fastes de la Renaissance Européenne. Des tableaux, peintures, sculptures et objets d’arts des 18ème et 19ème siècles complètent cet ensemble.La numérisation se répartit comme suit :- Peinture : 127- Arts graphiques : 774 dessins, 19 enluminures, 938 estampes- Arts décoratifs : 1468 dont 103 accessoires de mode, 97 bijoux, 871 céramiques, 15 horlogeries, 4 instruments de musique, 7 orfèvreries, 64 textiles, 133 verreries…- Archéologie : 1016- Histoire : 39- Architecture : 7- Numismatique : 4- Ethnographie : 192

Alfred Nicolas Normand (1822-1909) fut connu à la fois comme architecte et pour son utilisation professionnelle de la photographie. Par sa couverture géographique (toute la France, mais aussi l’Italie, Moscou ou Helsinki), le fonds présente un intérêt documentaire exceptionnel. La qualité des prises de vue incluant parfois un personnage comme référence de la taille des monuments en fait également une œuvre de photographe originale. Le fonds comprend 1.592 négatifs sur gélatine sans plaque de verre très fragile.

Informatisation des oeuvres conservées au musée d'Art et d'Archéologie et dans son annexe le musée de l'Hôtel de Vermandois.

Affiches de la Première Guerre mondiale.

La collection du Cabinet de dessins, réputée auprès des spécialistes du monde entier, est en effet un point fort des collections bisontines : riche de 5500 feuilles européennes de la fin du XVe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, l’ensemble a un niveau de qualité élevé qui lui confère une réputation prestigieuse. Les nombreux prêts consentis aux expositions, en France et à l’étranger, concrétisent en tout cas cette reconnaissance scientifique.

Ce corpus rassemble 250 titres de journaux d'unités combattantes engagées sur les différents fronts pendant la guerre 14-18. Il provient à la fois de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine et de la Bibliothèque nationale de France (département de philosophie, histoire et sciences de l'homme et la réserve).Parmi les différents titres, on trouve : «Le Col bleu», «Allons y gaiement», «Le canard déchaîné», «Le canard poilu», «L'écho des tranchées»…Une partie du corpus sera consultable directement sur le site de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC). Des passerelles entre les deux sont prévues.

Illustration des fiches sur les oeuvres.

Collection d'affiches numérisées datant de la période 1972-1987 et portant sur des sujets variés : politique, énergie, agriculture, pollutions, protection de la nature.Un second corpus, datant de 1999, porte sur les sites protégés (Se reporter au répertoire détaillé des Archives nationales n°20060546)

Cette publication annuelle faite par l’Administration des mines de 1833 à 1977, comporte de très précieuses données statistiques sur l’industrie minière et métallurgiques de la France et de ses dépendances.Ce périodique a d’abord paru sous le nom de « Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines » puis sous le nom « Résumé des travaux statistiques de l’administration des mines » avant de devenir les « Statistiques de l’industrie minérale... ».

Les documents numérisés de cette collection sont ceux qui figurent dans l'exposition « Le département de l'Allier pendant la Seconde Guerre Mondiale », conçue en 1993 par le service éducatif des Archives départementales. Il s'agit d'images, de photographies, de lettres, de documents administratifs, de journaux... tirés de différents fonds des Archives départementales.

Une partie du fonds ancien (25 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Cherbourg provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses, aux émigrés et déportés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 3 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation. Nous pouvons citer parmi les ouvrages les plus remarquables par leurs enluminures, un "livre d'heures à l'usage de Rouen" du début du XVIe siècle.

Cette collection se compose des journaux quotidiens en yiddish « Undzer veg » (Notre chemin) et « Arbeter-vort » (La parole ouvrière), publiés à Paris. Ces journaux sont conservés au département « presse et revues » de la médiathèque.Undzer veg (Notre chemin) : 21 volumes reliées (soit 6064 pages) publiés de 1946 à 1977, collection complète du journal. Undzer veg était l’organe officiel en yiddish du parti sioniste religieux Hamizrahi. Sa consultation est précieuse pour les recherches concernant l’histoire du mouvement sioniste après la Seconde Guerre mondiale.Arbeter-vort (La parole ouvrière) : 10 volumes reliés (soit 1541 pages) publiés de 1948 à 1963. Le journal Arbeter-vort était l’organe du parti sioniste ouvrier Poalei-Tsion en yiddish. Il n’existe aucune collection numérisée de ce journal à l’heure actuelle de par le monde.

Les lettres autographes de Louise Michel conservées à la bibliothèque Marguerite Durand qui ont été numérisées datent de 1871 à 1904. Une grande partie de ces lettres ont été écrites des prisons de Versailles et d'Auberive où Louise Michel a été détenue après la Commune, avant sa déportation en Nouvelle-Calédonie. Beaucoup sont adressées à l’abbé Folley, aumônier des prisons ; les plus émouvantes sont celles qu'elle écrit à son ami Théophile Ferré, fusillé le 28 novembre 1871. Cette sélection comporte également les lettres adressées à Victoire Tinayre, qui, sous le pseudonyme de Jean Guêtré, écrivit avec Louise Michel le roman La Misère (Fayard, 1882) ; ces lettres appartiennent au fonds d'archives Victoire Tinayre, conservé à la bibliothèque.

Constituée d'environ 30 000 pièces, cette collection rassemble tous les premiers cartonnages de l'œuvre de Jules Verne, ainsi que de très nombreuses traductions, souvent anciennes, de ses œuvres dans les principales langues européennes et d'autres plus inattendues (bengali, arabe, japonais, etc). Principalement composée de livres, elle comprend en outre plusieurs milliers d'affiches d'adaptations à la scène et à l'écran de l'œuvre vernienne, la correspondance entre Pierre-Jules Hetzel et Jules Verne, les Argus de la presse Hetzel jusqu'en 1914, divers manuscrits autographes de Jules Verne; dont trois carnets de voyage, des objets personnels comme son écritoire ou sa mappemonde et le mobilier composant le cabinet de travail de Pierre-Jules Hetzel. Environ 1000 objets du 19ème au 21ème siècle complètent cette collection rassemblée par Piero Gondolo della Riva et enrichie par les bibliothèques d'Amiens Métropole.

Manuscrit « Journal d’un Poilu » d'Arthur Caillet, un instituteur bollénois, qui raconte dans un style concis son quotidien dans l’enfer de la guerre, de son incorporation le 2 août 1914, à son départ au front le 13 octobre 1914, jusqu'à sa démobilisation le 20 février 1920.Il y évoque ses déplacements géographiques dans les différentes tranchées et les passages en 1 ère ou 2ème ligne, mais aussi ses affectations, ses évacuations à l'hôpital et ses permissions, avec force détails et un vocabulaire choc sur ses conditions de vie. Il parle aussi de ses lectures et donne une liste des romans lus pendant la guerre.Ce témoignage extraordinaire, émaillé de nombreux documents (photos de ses camarades et de lui-même en uniforme, cartes de la région Nord-Ouest de Verdun, photographies de l’église détruite d'Assevillers…), en s'inscrivant dans un contexte historique qui participe de l'Histoire nationale et internationale, puisqu’il est une "photographie" réaliste et en temps réel du quotidien des Poilus, intéressera le public des ‘habitués’ des archives, du scolaire au lycéen, de l"amateur d’histoire au scientifique, mais est aussi susceptible de faire retrouver au "grand public" le chemin des archives, grenier de la mémoire.

Cette collection se compose de quatre parties distinctes correspondant aux ressources utilisées pour des expositions organisées par le musée.L'exposition Arabesques a été présentée en 1994 sur la base de 150 documents, sur le thème des papiers peints à motif en arabesques de la fin du XVIIIe siècle.La seconde partie a été utilisée pour "Comme un jardin, le végétal au fil du temps en 2002", exposition commune avec le Musée de l'Impression sur Étoffes de Mulhouse ayant obtenu le label "Exposition d'Intérêt National 2002". Environ 200 documents au catalogue sur le thème de la fleur et des jardins, thème éternel et intemporel dans les arts décoratifs et le papier peint particulièrement.Une troisième exposition "les papiers peints de la première moitié du XIXe siècle" en 2008, sur ce que les spécialistes considèrent comme l'âge d'or du papier peint: environ 150 documents selon les thèmes: décors néo-classiques du 1er Empire, grandes draperies de Dufour, papier peint à motifs religieux, panoramiques...Enfin, la dernière exposition, "les papiers peints de la seconde moitié du XIXe siècle", en 2010: y est abordé le tournant que va prendre le papier peint, capable de présenter en temps même les chefs d'œuvre des expositions universelles et de mécaniser très rapidement la production courante. Environ 150 documents au catalogue: de la fleur naturaliste du Second Empire à la fleur stylisée de l'Art nouveau.

Patrimoine monumental des Croisés d’Orient (Liban, Syrie).Paul Deschamps, conservateur au musée des monuments français, est le spécialiste de l’architecture des royaumes francs d’Orient lors des croisades (Krack des Chevaliers), reportages photographiques 1928-1934.Le fonds conservé aux Archives photographiques totalise plus de 761 négatifs sur plaques de verre, 161 autochromes et sont en cours d’indéxation le reste des négatifs sur plaque de verre et film souple (nitrate), ainsi que des plaques de verre pour projection.Le fonds porte la cote DCH.

La collection d'art contemporain du LaM est riche d'oeuvres d'artistes tels que les affichistes Jacques de la Villeglé, Mimmo Rotella, François Dufrêne, mais aussi Martin Barré, Christian Boltanski, Daniel Buren, Daniel Dezeuze, Eugène Leroy, Allan McCollum, Annette Messager, Dennis Oppenheim, Jean-Michel Sanejouand ou Pierre Soulages...Le Musée s'ouvre également aux pratiques contemporaines avec des œuvres d'artistes tels que Lewis Baltz, Hannah Collins, Honoré d'O, Harun Farocki ou bien encore Pierre Mercier, Rirkrit Tiravanija…Les plus grands noms de l'art brut présentés dans ce musée sont Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, l'Abbé Fouré, Madge Gill, Johan Hauser, Émile Josome Hodinos, Jules Leclercq, Augustin Lesage, André Robillard, Jean Smilowski, Adolf Wölfli ou bien encore Carlo Zinelli...La collection du LaM est partiellement inventoriée sur Vidéomuseum (Gcoll et Navigart) et consultable par les chercheurs au musée ou dans tout lieu de consultation de la base Vidéomuseum/Navigart. Elle sera prochainement accessible depuis le site Internet du musée.

La fille de Félix Bigot de Préameneu (1747-1825), successivement conseiller d’Etat puis ministre des Cultes, Eulalie Nougarède du Fayet, a légué en 1866 au Conseil d’Etat un recueil de lettres de Napoléon. Ces 145 lettres adressées à Bigot de Préameneu ont miraculeusement échappé à l’incendie qui a détruit les archives du Conseil d'Etat en 1871.Napoleonica.org met à disposition du public cette correspondance partiellement inédite, soigneusement annotée par le professeur Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon.Cet ensemble de lettres est du plus haut intérêt pour l’histoire religieuse et politique du Premier Empire : on y lit toutes les péripéties du conflit entre Napoléon et le pape Pie VII, mais aussi des antagonismes moins bien connus, comme ceux opposant l’Empereur à un nombre croissant d’évêques et d’ecclésiastiques de province.Les qualités d’écriture de Napoléon s'y trouvent mises en évidence, et la lecture suivie de cette correspondance offre au lecteur un vrai voyage au cœur de la politique du temps.

Œuvre littéraire: œuvre romanesque, inédits, souvenirs, théâtre et adaptations, préfacesCorrespondance générale (environ 600 correspondants, 5000 lettres et 17 000 feuillets)IconographiePapiers personnelsDossiers de presseBibliothèque personnelle toujours dans le bureau sauf certaines éditions ou envois précieux.150 boites d'archives, 30 mlCatalogage terminé (2004) et accessible sur base Horizon en local et BN-Opaline sur Internet (en cours d'ajouts)

La collection iconographique Maciet est composée de 4730 albums à feuillets mobiles et regroupe un million d'images : estampes du XVIe au XIXe siècle, photographies des XIXe et XXe siècles, impressions photomécaniques provenant de livres, revues et catalogues.La collection s'organise selon un classement thématique embrassant tous les domaines de la création artistique, puis chronologique de l'Antiquité au XXe siècle et enfin géographique. Conçu à l'origine comme un répertoire de formes et d'ornements à l'usage des artisans d'art, ce fonds demeure une source d'inspiration pour les créateurs et constitue une documentation iconographique pour les chercheurs et étudiants.A ce jour, 720 albums ont été numérisés, soit environ 65 000 pages. Sachant que l'on compte en moyenne 3 documents par page, le nombre d'images numérisées à ce jour est estimé à 195 000.Les séries numérisées sont les suivantes : Cérémonies ; Décoration ; Graveurs et ornemanistes du XVIe au XVIIIe siècle ; Jardins ; Vases ; Allégorie-Mythologie ; Mode ; Étoffes ;  Vues d’optique, Accessoires de costume et le début d’Orfèvrerie civile.A titre d’exemple, les 145 albums de la série "Etoffe", soit environ 13 000 pages, regroupe des études originales de broderies, dentelles, passementerie et tissus.Dernièrement la collection numérique s’est enrichie de la série "Accessoires de costume". Elle est composée de 44 albums de modèles d'accessoires : chapeaux, gants, sacs, cannes, ombrelles, chaussures, éventails... de l'Antiquité au XXe siècle. On y trouve des estampes japonaises du XIXe siècle mais aussi des couvertures de revues de mode du XIXe siècle et du début du XXe siècle.En 2013 sont numérisés 50 albums de la série "Orfèvrerie civile" dans laquelle sont conservés des modèles et des représentations de coupes, flacons, légumiers, sucriers, surtouts, toilettes, vases, etc. La série renseigne des œuvres de la création européenne depuis l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle. Elle contient également de beaux exemples d'orfèvrerie orientale.Le fonds compte également 15 albums de la série iconographique « Costume. France. XVIIe siècle », dans lesquels sont conservées de nombreuses estampes de l’époque, estampes de mode et portraits gravés. Cette série est complétée par 2 albums de réserve. Le premier contient 110 gravures à l’eau forte coloriées de la fin du 17e siècle, publiées pour la plupart par les frères Bonnart, Antoine Trouvain et Nicolas Arnoult. Elles représentent pour la moitié des portraits en mode des personnages de la cour, pour le tiers des personnages allégoriques et pour le reste sont des gravures de mode ou des scènes de genre. Le deuxième album réunit la collection de la bibliothèque des gravures de Georges-Louis Gatine, 39 gravures aquarellées du début du 19e siècle de mode et de costumes étrangers.

Le projet de numérisation consiste à rassembler dans une même base l'ensemble des journaux lyonnais du début du XIXe siècle jusqu'en 1914 afin de constituer une représentation aussi exhaustive que possible de l'âge d'or de la presse lyonnaise. En 2008 ont été numérisées 45000 pages sur la période 1865-1914. En 2009, les journaux de la période "la Fabrique", correspondant aux années 1810-1865 ont été numérisés.A ce corpus de "petits journaux", viendront s'ajouter en 2013 deux grands quotidiens :- le Salut public 1848-1944, numérisé puis océrisé en partenariat avec L'ARALD et la DRAC Rhône-Alpes (140 000 pages)- le Courrier de Lyon 1832-1900 (100 000 pages)Le corpus total comprendra 270 titres, pour 340 000 pages.

Les fonds déjà numérisés sont constitués de 27.000 diapositives couleur au format 24x36. Les fonds qui restent à numériser (plan de numérisation) couvrent 19.700 négatifs N&B et 2.000 diapositives couleur au format 24x36, ainsi que de 5.000 négatifs N&B au format 6x6.Ils représentent des vues d'ensemble et de détails de monuments historiques ou d'oeuvres d'art sur lesquels le LRMH a fait une étude scientifique. On compte également des vues particulières d'états de surface de matériaux altérés, pierre, verres anciens, peintures murales, textile, art rupestre.

L'Ecole nationale d'administration a donné à la Bibliothèque nationale de France, en vue de la numérisation, la totalité du "Bulletin des lois" pour la période de 1870 à 1931 (12ème et nouvelles séries, partie principale et secondaire, tables décennales). Ce périodique rassemble l'ensemble des lois et règlements adoptés par les gouvernements successifs (les lois de Jules Ferry, les lois sur la séparation de l'église et de l'état, des conventions avec des pays étrangers, la liste des brevets déposés, le résultat de recensement en Algérie…).La réalisation du projet permettra d'accroître la part des sources législatives pour la majeure partie de la IIIe République, et d'offrir aux chercheurs un accès à un document fragile et fort consulté.Dans un deuxième temps, les exemplaires du "Bulletin des lois" des origines à 1870 seront numérisés.

Rapports des capitaines au long cours à l'Amirauté de Nantes, 1692-1779

L'Armorial général de France a été dressé par Charles d'Hozier entre 1697 et 1709, à la suite de l'édit de 1696 destiné à fixer les armoiries des familles et des collectivités. Il comporte deux séries : la première concerne la description des blasons et la seconde les blasons coloriés. La série des Blasons coloriés, qui seule fera l'objet d’une numérisation, suit un classement par province ou généralité ; il comprend 35 volumes reliés et paginés et 2 volumes reliés de tables manuscrites, dressées au XIXème siècle. Cet Armorial fait partie du fonds du Cabinet des Titres conservé au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.

Une grande partie du fonds ancien (48 manuscrits) de la bibliothèque de Semur-en-Auxois provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (le couvent des Carmes, l'abbaye de Moutiers-Saint-Jean, de Flavigny, de Sainte-Reine...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 10 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Trois manuscrits apparaissent comme particulièrement remarquables, le plus ancien, "Vie de saint Jean de Réome et mélanges sur l'histoire de Moutiers-Saint-Jean" est daté des environs de l'an mil. Il retrace la vie du saint fondateur de l'abbaye de Moutiers. Il est orné de belles initiales de différentes couleurs et de lettrines zoomorphes accompagnées de quelques personnages au mouvement animé. On peut ensuite mentionner un très beau missel du XIVe siècle que la légende attribue à Anne de Bretagne, toutes les pages contiennent des capitales dorées.Autre joyau du fonds, datant du XVe siècle, le "Livre de l'Apocalypse. La beauté de ce livre est due à sa première page, décorée d'une miniature représentant saint Jean et d'une frise enluminée encadrant le texte.On peut encore citer : le "Martyrologe de Moutiers-Saint-Jean du XIIe siècle ; les "Psaumes de la Pénitence", décorés d'une très intéressante danse macabre du XVIe siècle.

Le projet s’inscrit dans un partenariat avec le service Ville d’art et d’histoire de Bordeaux et l’Inspection académique. Il consiste en la numérisation des affiches illustrées et non illustrées conservées dans le fonds iconographique des Archives municipales ayant trait à la Première guerre mondiale. Ces affiches sont ou bien spécifiques à Bordeaux ou bien relatives à la présence des troupes américaines engagées dans le conflit à partir de 1917.Imprimées entre 1914 et 1920, ces affiches abordent diverses thématiques en lien avec la Grande Guerre :- l’entrée en guerre (mobilisation dans le département de la Gironde 1er août 1914 ; déclaration du Gouvernement 4 août 1914).- « l’effort de guerre » mobilisant toute la société (dépôt en banque des valeurs négociables ; économie dans la consommation du gaz, de l’électricité et du charbon ;- distribution des tickets de pains et des bons de pétrole ; ramassage des marrons d’Indes, des faînes et des glands).- les emprunts nationaux- les journées patriotiques en l’honneur des combattants (« Journée des Poilus »).- le soutien et la reconnaissance de la Nation aux familles et aux victimes civiles (« Mort pour la Patrie », « Journée nationale des Orphelins »).

Les collections comptent plus de 4.000 pièces, réparties également entre peintures et sculptures : sculptures romanes et gothiques et sculpture monumentale du XIXe siècle, peinture religieuse du XVe au XVIIIe siècle, peinture française du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, école toulousaine du XVIIe siècle au XIXe siècle.Dans le cadre du plan de numérisation 2007, 168 sculptures romanes (chapiteaux, tailloirs, sculptures monumentales) ont été numérisées.

Les archives audiovisuelles du Conservatoire sont les témoins d’une grande partie de la programmation et de la pédagogie musique et danse de l’institution depuis 1988. Elles comptent près de 2 000 heures de phonogrammes et de 200 heures de vidéogrammes et rassemblent des enregistrements et des tournages de concerts, de productions lyriques, de spectacles de danse, des enregistrements d’épreuves de concours, de création d’œuvres de jeunes compositeurs du moment (Thierry Escaich, Eric Tanguy, Bruno Mantovani) ou de compositeurs de renom (Pierre Boulez, Olivier Messiaen, Betsy Jolas…). Pour certaines œuvres, la version du Conservatoire est unique (par exemple "Répons" de Pierre Boulez, "Quasi una fantasia" de György Kurtag, "Shadows" de Peter Eötvös, …). A ces œuvres s’ajoutent les produits audiovisuels spécifiques réalisés autour de la programmation, tels que des master-classes de Yehudi Menuhin, György Kurtag ou Shlomo Mintz, des documentaires comme "Métamorphose d’un instrument: le tuba", "Luciano Berio : Sequenza IXb" ou "Myung Whun Chung dirige l’Orchestre des lauréats du Conservatoire".

Le service photographique de la Présidence de la République est chargé de couvrir par ses reportages l'ensemble des activités du Président ; ses archives, qui sont versées aux Archives Nationales (anciennement Centre historique des Archives nationales (CHAN)), représentent un témoignage de première importance pour l'histoire intérieure et internationale de la France, au travers de l'institution présidentielle.Pour les septennats de F. Mitterrand, les Archives Nationales disposent de 16 500 tirages, qui sont une sélection opérée par le service photographique, à partir d'un ensemble de plus de 100 000 clichés.Pour le septennat de V. Giscard d'Estaing, les Archives Nationales disposent de 1 815 reportages, soit environ 102 000 clichés.Une meilleure conservation de ces ensembles qui portent sur la période 1974-1995, leur plus large diffusion et par là même leur valorisation passent par leur numérisation exhaustive.

La cité de la musique et l'Association Française des Orchestres (AFO) collaborent à la création d'un portail Internet donnant des informations sur l'ensemble des œuvres musicales programmées par les différents orchestres en France. Cette collection regroupe toutes les informations relatives à la vie orchestrale française, celle d'aujourd'hui et celle d'hier dans le but de fournir une vision globale de l'activité symphonique en France, tout en donnant des informations très précises sur les œuvres musicales jouées et leurs contextes d'exécution.Ce portail doit en outre permettre la diffusion des archives sonores et audiovisuelles des orchestres.Initié en 2007, le portail rassemble à présent les informations de 25 orchestres partenaires.

Les fonds iconographiques liés à la thématique du cyclisme présentent l’évolution de la pratique sportive, des compétitions cyclistes (comme le Tour de France, Paris-Roubaix, Paris-Nice…), du fait de société (événement populaire, produits et caravanes publicitaires…), du vêtement sportif, de l’équipement sportif (vélos), de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fin des années 1960.Les photographies du Tour de France témoignent de l’évolution technologique des équipements cyclistes, des tenues et accessoires, des différentes pratiques du cyclisme, depuis la création du Tour en 1903. Plusieurs fonds sont concernés par cette numérisation, mais le fonds le plus conséquent sur le sujet est celui de Julien de Smet.L’imagerie de la pratique du cyclisme et des événements populaires tels que le Tour de France ou les Six jours foisonne dans la 1ère moitié du siècle. Encore aujourd’hui, chaque équipe cycliste présente sur le Tour de France distribue ses cartes postales avec la présentation de chaque coureur. La carte postale ou l’imagette est une composante importante de la popularité du cyclisme en France.Le fonds de dessins, estampes et gravures est riche sur la thématique du cyclisme. La presse sportive et généraliste publie depuis les années 1910 tous les ans de nombreux dessins à l’occasion du Tour de France et autre événement cycliste ayant un retentissement médiatique important. Tel un miroir de la société, Le cyclisme inspire aussi un certain nombre d’artistes (Derro, Cello, Pellos).Le fonds d’affiches présente aussi un nombre très important de représentations cyclistes. Les événements sportifs étant annoncés par ce biais, on retrouve toute l’histoire du Tour de France par l’affiche.

Né en 1908, Roger Corbeau commence à travailler sur les films de Richebé en 1932. En 1933, Marcel Pagnol l'engage comme photographe de plateau. Tout au long de sa carrière il va travailler sur plus de 160 tournages avec les réalisateurs les plus prestigieux : Chabrol, Cocteau, Bresson ou encore Orson Welles. Au cours de sa carrière il va réunir une collection de près de 8000 tirages photographiques ayant trait au cinéma muet (avant 1929). Ces portraits d'acteurs, photographies de tournage ou de promotion forment un ensemble important qui permettent d'aborder les productions cinématographiques allemandes, françaises ou américaines avant 1929 et l'avènement du parlant.A sa mort en 1995, Roger Corbeau avait légué à l'Etat ses photographies ainsi que cette collection.

La numérisation porte sur les oeuvres du musée dans trois domaines : archéologie, ethnographie, beaux-arts.

Ordonnances militaires 1590-1756 ; Fournitures militaires 1623-1736 ; Itinéraires de route, logements 1741 ; Fournitures aux troupes ennemies 1746-1747 ; Convois militaires 1772-1786 ; Canonniers garde-côtes 1705-1785 ; Milices nationales 1789 :ensemble de 127 pièces papier, 15 imprimés et 1 cahier de 18 feuillets, 2 sceaux plaqués (série EE).

La collection des plans d'établissements pénitentiaires désaffectés ou disparus (650 documents), regroupés par ville, remonte à la fin du XIXe siècle au moment de la construction de nouveaux établissements cellulaires ordonnée par la loi sur les prisons de 1875 et se poursuit tout au long du XXe siècle avec l'aménagement des établissements existants.

Ce projet s'inscrit dans la campagne de numérisation des documents que la Bibliothèque du film (BiFi, qui a fusionné depuis janvier 2007 avec la Cinémathèque française) a entrepris depuis fin 1995.Le corpus sélectionné pour ce projet est de 2 700 photographies correspondant au cinéma muet :– photographies de Marey et Muybridge (1830-1904),– photographies du cinéma muet américain et européen (1903 à 1928),– 2 albums de photographies du film "Napoléon" d'Abel Gance (1927).Ce projet inclut les opérations de restauration, de numérisation des documents et l'intégration des documents numérisés dans le catalogue informatique. Ces photographies numérisées seront consultables dans le catalogue informatique à la médiathèque.

La base Enluminures de la bibliothèque municipale de Lyon contient 12 000 images provenant de 457 de ses documents, manuscrits du Ve siècle au XVIe siècle, incunables ou livres de la Renaissance.Pour le VIe siècle : 5 documentsPour le VIIe siècle : 6 documentsPour le VIIIe siècle : 4 documentsPour le IXe siècle : 25 documentsPour le Xe siècle : 0 documentPour le XIe siècle : 4 documentsPour le XIIe siècle : 14 documentsPour le XIIIe siècle : 51 documentsPour le XIVe siècle : 74 documentsPour le XVe siècle : 224 documentsPour le XVIe siècle : 50 documentsPour chaque document, le nombre d'images varie d'une à plusieurs centaines. Les textes et l'iconographie qui les accompagne sont à dominante religieuse (bibles, missels, bréviaires, pontificaux, livres d'heures, droit canon), mais les ouvrages profanes sont nombreux et couvrent un large champ de la connaissance (philosophie, histoire, littérature, sciences...).Les images prennent d'abord en compte les peintures à pleine page et les miniatures, mais une large place est faite également aux initiales ornées et aux décors des marges. Les 12 000 images sont réparties entre 7 600 fiches, car plusieurs images peuvent être rattachées à la même fiche. 4 200 fiches sont à ce jour complètement remplies (soit environ 7 000 images).

Une partie du fonds ancien (8 manuscrits) de la bibliothèque de Draguignan provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 6 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La bibliothèque conserve un exemplaire du "Roman de la rose", manuscrit sur parchemin du XIVe siècle orné de treize enluminures, un diurnal du diocèse d'Arras du XVe siècle, quelques bréviaires et livres d'heures.

Le musée Nicéphore Niépce est le seul musée généraliste consacré à l'histoire de la photographie. Doté d'une collection exceptionnelle, son ambition est pluridisciplinaire.L'atelier de numérisation doit permettre la conservation, le stockage et la consultation des images. Depuis 1997 l'atelier est équipé d'une station pour la numérisation et en 1998 un photographe numérisateur a été engagé. Depuis 1998, environ 6.000 images ont été numérisées. Le choix des images à numériser est arrêté par le conservateur qui s'appuie sur deux critères : les images les plus importantes des collections, les fonds qui s'inscrivent dans les projets d'une année.Le musée Niépce a créé son site internet depuis septembre 1999 pour présenter ses activités et diffuser ses collections.L'informatisation de l'inventaire est en cours et très vite maintenant les images numérisées devront s'intégrer dans un logiciel d'archivage documentaire.L'objectif de l'équipe est d'assurer régulièrement la numérisation, l'inventaire informatisé et la diffusion mondiale de l'ensemble des fonds.

Cette collection est composée de 90 aquarelles de Jean-Pierre-Léopold Baraquin (Mortefontaine 1813 – Pierrefonds 1892).

Une grande partie du fonds ancien (141 manuscrits) de la bibliothèque de Châlons en Champagne provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi grandement contribué à l'accroissement des fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 43 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Parmi les ouvrages les plus remarquables, nous pouvons citer plusieurs manuscrits médiévaux enluminés : une bible latine du XIIIe siècle, un exemplaire des "Confessions" de saint Augustin (fin du XIe siècle), un "Pontifical à l'usage de l'évêque de Châlons" (de la fin du XIIIe siècle, avec une belle reliure enluminée). De par son origine, le fonds est constitué de livres liturgiques, livres d'heures (dont un du XIVe siècle) et de livres de prières. De la donation Jules Garinet (avocat du XVIIIe siècle, bibliophile et collectionneur), la bibliothèque conserve un très bel exemplaire du "Roman de la rose".

Le fonds concerne l’évolution d’une industrie stratégique pour l’électrification de la France pendant l’entre-deux guerres et dont le développement après-guerre a fortement influé sur l’économie et la politique de certains pays africains avant et après la décolonisation (Cameroun, Guinée). Il permet à travers les témoignages des dirigeants du premier groupe industriel privé français dans les années 1970 de comprendre certains aspects de la politique industrielle du président Pompidou (champions nationaux).Le fonds est composé de témoignages oraux enregistrés sur cassettes analogiques 60 minutes, demandés à des acteurs représentatifs de l'industrie de l'aluminium.Ce fonds de 150 entretiens sera porté à 195 d'ici à 2008 (384 heures, moyenne des entretiens : deux heures). Il aborde l'histoire des sites industriels, leur environnement, le management de la décision, l'histoire de la recherche et du développement, les rapports sociaux et le marketing.Il couvre non seulement l'ensemble de la France mais d'autres zones géographiques concernées par l'industrie de l'aluminium : Amérique du Nord, Afrique sub-saharienne, Océanie et, en Europe, les Pays-Bas.Ce fonds est unique par sa cohérence et par la connaissance transversale du domaine qu'il permet d'acquérir.

Le portail s'organisera autour de 3 axes:- la numérisation et la diffusion des archives du CMBV lui-même : enregistrements audio d’archives des concerts réalisés par une société, l’Atelier d’Euterpe ; captations audiovisuelles d’un certain nombre de concerts et spectacles ; photographies prises durant lesconcerts ; ensemble des programmes des concerts et des textes de présentation de ces programmes et le fonds Jean Lionnet.-la numérisation de fonds d’un certain nombre de partenaires français du CMBV :archives radiophoniques de l’INA,fonds de la bibliothèque municipale de Versailles sur le "Mercure galant" entre 1672 et 1721- la numérisation de fonds étrangers:la bibliothèque de la Villa Médicis à Rome ou la bibliothèque de l’Université d’Uppsala en Suède....

La bibliothèque municipale de Montpellier conserve une soixantaine de manuscrits médiévaux provenant essentiellement des abbayes de Saint-Guilhem-le-Désert et d'Aniane. Leur numérisation à partir des microfilms exécutés par l'Institut de recherche et d'histoire des textes, en facilitera la communication autant à la bibliothèque qu'hors de ses murs via Internet.

Depuis 1974, l'association Cinédoc Paris Films Coop a rassemblé, conservé et documenté un ensemble unique d'objets, films, vidéos, textes et iconographie originale relatif aux cinématographies d'avant-garde et expérimentale. La numérisation porte sur des films, notamment argentiques, des documents, des oeuvres rares et exclusives complémentaires des fonds des principales collections françaises de cinéma expérimental et d'art vidéo.

Les fonds sont composés ainsi :- 1500 partitions : du répertoire du Moyen-Âge à celui de notre temps, numérisation de fac-similés ou de matériel réalisé par les ensembles, conducteurs et parties séparées.- notices musicologiques accompagnant ces partitions.- notes de programmes de salle réalisés par les ensembles pour leurs concerts.- textes écrits par les artistes, directeurs artistiques et musiciens, metteurs en scène et chorégraphes, autour des concerts et spectacles donnés par les ensembles.- textes écrits sur les artistes, sur les ensembles, sur les concerts : textes à caractère musicologique ou général, reportages sur les ensembles, célébrations d’anniversaires, critiques de concerts…- textes écrits sur la musique et les compositeurs, notamment textes pédagogiques.- textes écrits sur les instruments : il existe une abondante littérature sur les instruments anciens, qui sont une caractéristique essentielle de nos ensembles.- journaux, lettres, éditoriaux, plaquettes diverses réalisés par les ensembles pour leur promotion ou pour la communication auprès de leurs publics.- photographies : 50 ans de vie des ensembles, photos des musiciens, photos de concerts ou de vie d’artiste, photos d’instruments, de lieux, photos de productions scéniques.- enregistrements discographiques : la quasi totalité des ensembles musicaux possède un patrimoine discographique, chez de grands labels comme chez de petits labels indépendants. La numérisation fera l’objet de négociations avec tous ces labels, afin d’obtenir un accord sur les modalités de diffusion en streaming sur le site.- autres enregistrements sonores (enregistrements d’archives, enregistrements radio, interviews…) l- enregistrements vidéo  DVD (captations vidéos de spectacles)- autres enregistrements vidéo (captations audiovisuelles, captation de spectacles, de concerts, interviews, documentaires, …)

Franck Burty Haviland et Pierre Brune créent en 1948 un Musée d’Art Moderne à Céret. Matisse et Picasso sont les « deux locomotives » du projet, Picasso faisant au final le don considérable de 53 oeuvres au Musée. Matisse, quant à lui, offre 14 dessins préparatoires des peintures fauves réalisées à Collioure en 1905. Cet ensemble va enrichir le don conséquent de Mme Aribaud qui avait légué à la ville, en janvier 1934, la collection de son mari qui comprenait des peintures de Juan Gris, Auguste Herbin, André Masson, Kisling, Manolo...Au final, les peintres présents dans les collections sont Pierre Brune, Marc Chagall, Juan Gris, Auguste Herbin, Pinkus Krémègne, Aristide Maillol, Manolo, Albert Marquet, André Masson, Henri Matisse, Joan Miró, Pablo Picasso, Edouard Pignon, Chaim Soutine, Leopold Survage, Ben, Vincent Bioulès, Joan Brossa, Jean Capdeville, Marc Fourquet, Dominique Gauthier, Toni Grand, Patrick Jude, Perejaume, Antoni Tàpies, Claude Viallat, Jean-Louis Vila.

Cette collection rassemble de nombreux documents d'archives provenant d'associations de l'immigration maghrébine en France, dont l'association Génériques est le dépositaire. Elle correspond à une exposition présentée au public à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration en 2010.Trois fonds principaux sont mis en valeur :FONDS D'ARCHIVES ASSOCIATIVESOn peut y distinguer trois thématiques :- Vie étudiante et conscience politique (années 1930-1970)Différents documents (actes fondateurs, correspondance...) permettent de comprendre la vie étudiante maghrébine pendant l'entre-deux-guerres, puis après la Seconde Guerre mondiale, le développement de la conscience nationale, ses liens avec les syndicats français puis sur la vie politique post-indépendance.- Revendications des droits des travailleurs immigrés (années 1960-1970)Le fonds d'archives de Saïd Bouziri (ancien président de l'association Génériques et militant des droits humains dès son arrivée en France dans les années 1960) est composé de tracts, dossiers et journaux provenant de différents comités de travailleurs.- Mouvement associatif des communautés maghrébines en France : des engagements des deux côtés de la Méditerranée (années 1960-1990)Ce sont des documents sur la vie interne et administrative des associations, sur les activités militantes, sociales, culturelles et sur leurs relations avec les partenaires associatifs et institutionnels.COLLECTIONS ICONOGRAPHIQUES- Affiches de l'immigration (années 1970-1990)Elles sont d'ordre militant, politique, associatif, culturel.- Tracts, brochures, flyers relatifs aux actualités politiques, militantes, festives, culturelles de l'immigration (années 1970-1990)- Photographies de sportifs et d'artistes maghrébins ayant exercé leurs talents en France (années 1950-1980)L'exposition "Générations" a notamment mis à l'honneur des sportifs qui ont contribué aux heures de gloire du sport tricolore.D'autre part, le fonds "Mohand Anemiche" se compose de photographies de chanteurs et chanteuses maghrébines de l'exil, prises souvent par ses soins, en studio d'enregistrement ou lors de rencontres amicales.Enfin, le fonds du compositeur tunisien Youssef Hagège porte notamment sur les cabarets orientaux à Paris dans les années 1940-1950.COLLECTIONS D'IMPRIMÉS ET MANUSCRITS- Journaux de l'immigration maghrébine (années 1970-1980)Cette partie présente un ensemble de petites collections de périodiques, non conservés dans les bibliothèques publiques (titres de journaux contre la répression au Maroc dans les années 1970...)- Manuscrits de chansons et de partitions de compositeurs maghrébins (années 1940-1980)Génériques dispose notamment d'un fonds de chansons manuscrites de Slimane Azem, considéré comme l'un des plus grands chanteurs kabyles de l'exil.

Enquête orale réalisée par Denis Poupardin, directeur de recherche, et Bernard Desbrosses, ingénieur d'études, auprès de scientifiques, ingénieurs, techniciens et administratifs de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) sur les circonstances de leur entrée dans cet organisme, leurs responsabilités et les conditions d'exercice de leur métier : bandes sonores d'enregistrement des entretiens. 1995-2003.Une campagne de transcriptions de ces entretiens est également en cours (prestataire : Ubiqus). Ces quelque 200 transcriptions seront mises en ligne, indexées, accompagnées de liens avec la photothèque de l’INRA et d’un extrait de la version sonore de chaque témoignage.

Le fonds se compose de 3120 photographies du XIXe siècle présentant des vues de monuments civils et religieux classées topographiquement, liées à l'histoire de l'enseignement à l'École des beaux-arts : essentiellement la France et l'Italie, mais aussi le pourtour méditerranéen, l'Allemagne et la Belgique.

Une grande partie du fonds ancien (170 manuscrits) de la bibliothèque de Soissons provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses du Soissonais (chapitre de la cathédrale, abbaye Saint-Jean-des-Vignes, évêchés...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 6 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La bibliothèque conserve un fonds intéressant de manuscrits enluminés parmi lesquels il faut signaler une "Bible écolâtre" de Pierre Comestor, traduite par Guyart Desmoulins (XIIIe siècle), un Missel de Soissons (XIVe siècles, originaire de Saint-Médard, une "Sainte Bible" (XIIIe siècle), originaire de Saint-Jean-des-Vignes, et le "Pèlerinage de la vie humaine" de Jean de Guilleville (XVe siècle), originaire de Prémontré.

Ce fonds de grande qualité est l’œuvre d’une photographe professionnelle qui a fait ses débuts avec la fille du célèbre photographe poitevin Jules Robuchon et a travaillé durant de longues années à Poitiers pour le compte du musée et de plusieurs architectes en chef des Monuments historiques.Une partie de la collection consiste en scènes de la vie locale d’un haut intérêt historique (visite du futur Pie XII à Poitiers, quartier de la gare après les bombardements de 1944, etc.) ou ethnographique. Elle est constituée de 741 plaques de verre 9x12 ou 13x18 prises entre 1906 et 1960, 103 d'entre elles concernent la région Poitou-Charentes, les autres sont à caractère ethnographique et personnel.

La collection compte 250 affiches agricoles de la fin du XIXe siècle aux années 1980, traitant essentiellement de l’évolution du machinisme agricole, de la modernisation des fermes, de la chimisation de l’ agriculture, de l’alimentation (produits dérivés).Ce fonds est le témoin des transformations et des crises qui affectent les sociétés rurales sur un siècle. C’est aussi l’occasion de se questionner sur les représentations très urbaines du monde paysan. Quelques affiches rares et signées par de grands noms : Pierre Fix-Masseau, Benjamin Rabier, Mich, Faivre, Lebasque, Hautor, Coulon, Bouisset.210 affiches sur les 250 seront numérisées dans un premier temps.

Le projet consiste dans l'amélioration de la conservation et de la communication du fonds provenant du Comité d'histoire de la sécurité sociale. Entre 1975 et 1979, cet organisme a procédé, sous la direction de Dominique Aron-Schnaper, à une enquête orale auprès des personnes ayant participé à la Fondation et à la mise en place de la Sécurité sociale dans l'immédiat après-guerre. Ces entretiens ont été enregistrés sur des bandes magnétiques et transcrits sur des feuillets dactylographiés.Le projet comprend deux volets :- la numérisation des bandes magnétiques et maintenant anciennes- le microfilmage des transcriptions, dont le support papier de mauvaise qualité et souvent manipulé est en mauvais état.Cette entreprise s'inscrit dans un programme plus vaste du Centre des archives contemporaines visant à numériser l'ensemble des enquêtes orales qu'il détient sous forme analogique. L'enquête sur la fondation de la Sécurité sociale constituerait la première partie de ce programme.

Chartiste, directeur de la Société française d'archéologie depuis 1900, auteur de nombreux ouvrages dont une " monographie d'église ", Eugène Lefèvre-Pontalis se consacre à l'organisation des Congrès annuels, à la publication des Guides et des Mémoires du Congrès, et, aussi du " Bulletin Monumental ". Il est décédé en 1923 et laisse un fonds de plaques photographiques de très grande qualité que la Société française d'archéologie a mis en dépôt aux Archives photographiques. Ce fonds est quasi traité, seules quelques plaques négatives sur verre représentant des paysages restent à indexer.

A travers sa double vocation, littéraire et scientifique, le Musée Flaubert et d'Histoire de la Médecine, évoque à la fois la jeunesse de Flaubert et l'histoire médicale du XIIe au début du XXe siècleDix salles d'exposition, pour les collections permanentes, sont ouvertes au public au rez-de-chaussée du musée et au premier étage. Plusieurs d'entre elles ont gardé leur décor de boiseries datant du milieu du XVIIIe siècle. Le musée présente des collections sur l'histoire de l'Hôtel-Dieu de Rouen (dont un curieux lit à 6 places), sur la pharmacie (200 pots de faïence pharmaceutiques du XVIIIe siècle) et sur l'histoire de l'accouchement et de la petite enfance (amulettes, gravures, instruments médicaux, biberons, mannequin d'accouchement du XVIIIe siècle, pièce unique).

Le fonds ancien de la bibliothèque fut constitué pendant le Second Empire et lors de la IIIe République. Il s'agit d'un fonds scientifique ancien typique de cette période d'expansion économique et de croissance industrielle. Il comprend environ 1500 monographies et 27 titres de revues. Les monographies couvrent essentiellement la fin de la dernière moitié du 19e siècle. Les premiers numéros de périodiques datent de 1783.A cette époque, la direction de l'école est assurée par le directeur-fondateur M.Désiré Girardon (1857-1868) puis par M. Gustave Fortier (1868-1902). Le fonds ancien contient des traces de ces deux directions : dons de livres ou ex-libris gaufrés sur les pages des livres.L'ensemble du fonds reflète l'ambition de l'école à former des ingénieurs aux grands bouleversements industriels de l'époque ainsi que de les préparer à la fonction de directeur d'usine. Les livres du fonds ancien couvrent, grosso-modo, les différents programmes de l'école centrale lyonnaise :- Les mathématiques, à la base de la formation de l'étudiant ;- La physique industrielle, avec des développements pour la thermodynamique et l'optique ;- La chimie et la chimie industrielle ;- La mécanique et ses applications (construction de moteurs, de turbines, de machines à vapeur)- La résistance des matériaux ;- Les travaux publics (Génie Civil, illustré par un ouvrage sur le canal de Jonage) ;- L'architecture ;- Les chemins de fer ;- Le dessin industriel (construction de machines, nombreuses planches) ;- La géologie et la minéralogie ;- L'électricité (développement de ses applications en électrotechnique) ;- La chimie organique ;- Des cours sur des domaines moins fondamentaux ou très spécifiques à la région comme la fabrication des étoffes, les sciences naturelles, l'économie et la comptabilité, mais aussi l'hygiène, l'anatomie, et la physiologie.

Le fonds est composé de 5 000 photographies anciennes sur plaques de verre, datant des années 1880 à 1920. Eugène Trutat, conservateur au Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse et photographe, a longuement sillonné les Pyrénées et photographié autant les paysages, les villages, que les habitants. Ces clichés, en général dans un très bon état de conservation, nous livrent des témoignages souvent très vivants du patrimoine : paysager ou habitat, et construit (de nombreux villages sont ainsi saisis dans leur état au tournant du siècle), mais aussi des coutumes, costumes, métiers, moyens de transport, machines et équipements divers qu’utilisaient les habitants des Pyrénées à ces époques.

Enregistrements sonores de manifestations qui se sont tenues de mai 2001 à avril 2002 dans des cafés, où des historiens et des témoins échangeaient autour d'événements historiques locaux ou plus généraux.

Ensemble de plus de 2150 articles de sociétés savantes publiés dans les "Annales de Bourgogne" (1929-2001) et les "Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or" (1832-2001).

Georges Archer, commandant "Antoine" du Bataillon Lafayette des maquis d'Auvergne, relate les souvenirs de son action dans la Résistance en Haute-Loire, plus précisément dans le Brivadois, ainsi que ceux relatifs à la Libération du département et de la France.

La collection présente le développement complet de la faïence du milieu du XVIe siècle au début du XIXe siècle.En 2012, la numérisation a porté sur la collection du XVIIIe siècle du musée. Elle se compose de pièces majeures correspondant à l'âge d'or de la production rouennaise. Le projet de numérisation concerne des pièces de la première moitié du XVIIIe siècle ornées du décor en camaïeu bleu (grands plats, pièces de forme…) ainsi que des pièces monumentales telles que des grands plateaux de commode ou des bustes. Les œuvres de la deuxième moitié du XVIIIe siècle également concernées par ce projet sont essentiellement des pièces à décor rocaille très appréciées par la clientèle locale jusqu'au déclin de la production rouennaise.

Numérisation intégrale des plans conservés dans la collection Auclair, portefeuille ayant vraisemblablement appartenu au XVIIIe siècle à un ingénieur du Roi (21Fi, collection déposée par l'ancienne société des Antiquaires du Centre). Ouvrage publié par les Archives départementales du Cher : "Plans de fortifications et de batailles : catalogue de la collection Auclair 1677-1779", Bourges, 2000. Ces documents iconographiques exceptionnels sur les places fortifiées européennes illustre la politique d'expansion de Louis XIV et de Louis XV. La collection concerne surtout les villes de la frontière du Nord de Saint-Omer à Namur, des forteresses allemandes jusqu'à Dresde, ainsi que des grandes places de Luxembourg à Briançon frontière avec le Piémont). Les plans de batailles rappellent les grandes victoires de l'armée française entre 1677 et 1745, avec les guerres de Succession d'Espagne et d'Autriche, par exemple la bataille de Fontenoy gagnée par le maréchal de Saxe le 11 mai 1745.

Le Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale est né en décembre 1951 de la fusion de la Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France, la CHOLF, et du Comité d'histoire de la guerre, créés respectivement en octobre 1944 et en juin 1945 pour préserver la mémoire des années 1939-1945. Rattaché à la Présidence du Conseil et doté d'un important réseau de correspondants en province, ce nouvel organisme, animé par l'historien Henri Michel, était principalement chargé de susciter des témoignages sur divers aspects de la Résistance et de l'Occupation, tout en coordonnant des enquêtes et des publications sur la seconde guerre mondiale. Il avait aussi vocation à recueillir les archives personnelles des acteurs de la période. Lorsqu'il fut dissous en 1980 et remplacé par l'Institut d'Histoire du Temps présent, l'IHTP, tous les fruits de cette collecte multiforme furent dévolus aux Archives nationales (anciennement nommées Centre Historique des Archives Nationales (CHAN)), constituant la matrice de la série 72 AJ.Le Comité avait également rassemblé une importante collection d'affiches, comprenant un millier de pièces et s'étendant du début des années trente à l'après-guerre. Leur plan de classement, à la fois chronologique et thématique, est ainsi organisé : avant-guerre (pacifisme, montée du nazisme, guerre d'Espagne) ; opérations militaires en 1939-1940 ; occupation allemande en Belgique, aux Pays-Bas et en Pologne ; occupation allemande en France et répression ; Gouvernement de Vichy ; France libre, alliés, Résistance intérieure ; Libération ; période postérieure à la Libération. Cet ensemble exceptionnel, où les documents écrits tels que des consignes militaires ou des avis officiels de condamnation voisinent avec un matériel de propagande à l'iconographie très fournie, est particulièrement riche pour ce qui concerne l'État français.

En 1979, le photographe Jacques Henri Lartigue a fait don à l'Etat français de l'intégralité de son œuvre. Il a chargé L'Association des Amis de Jacques Henri Lartigue dite Donation Jacques Henri Lartigue d'assurer la conservation et la gestion de ce fonds sous tutelle du Ministère de La Culture.Le fonds se compose des éléments suivants :- 130 albums d'un format 52 x 36 cm, couvrant la période 1880 à 1986, dans lesquels sont mis en page et légendés des tirages originaux, réalisés ou collectionnés par Jacques Henri Lartigue.- L'intégralité de ses négatifs noir et blanc ou couleur : clichés sur verre ou sur pellicule, plaques stéréoscopiques positives et négatives, panoramiques, plaques autochromes et diapositives couleur. L’ensemble représente environ 100 000 négatifs.- Son journal manuscrit (de 1911 à 1986) dont de larges extraits ont été publiés.- L'ensemble de ses appareils photographiques.

Les archives Académie expérimentale des théâtres et Jo Tréhard présentent un intérêt scientifique de premier ordre.Faisant appel à ceux qu'elle considère comme des maîtres et élaborant avec eux des actions de recherche destinées aux nouvelles générations de metteurs en scène et d'acteurs, l'Académie mena de nombreux travaux pédagogiques autour d'auteurs dramatiques tels que Pasolini, Müller, Novarina, Koltès ou Genet. Dans sa préoccupation constante de transmission des savoirs, elle favorisa de nombreux échanges entre théoriciens et praticiens, en France aussi bien qu'à l'étranger, provoquant des rencontres, nouant des dialogues et mettant en place des actions ou des laboratoires de recherche avec les principaux acteurs du théâtre d'aujourd'hui, de Tadeusz Kantor à Bob Wilson, de Jerzy Grotowski à Judith Malina, de Jacques Lassalle à Anatoli Vassiliev.L'apport de Jo Tréhard fut déterminant dans la construction du nouveau théâtre municipal de Caen qui fut inauguré en 1963. Il y poursuivit avec sa compagnie dramatique un travail de création au rayonnement national (permettant notamment à Antoine Vitez de réaliser ses premières mises en scène) ainsi qu'un combat permanent pour l'accession du plus grand nombre à la culture. En désaccord avec la mairie, il dut quitter le T.M.C. en 1969 et pour sa compagnie promue Centre Dramatique National, il inventa un troisième théâtre, quatre ans avant sa mort. Son parcours en fait aujourd'hui une figure exemplaire de l'histoire de la décentralisation théâtrale.

Trésor de la Langue Française Informatisé (TLFi)Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (accès internet sur abonnement)Dictionnaire du Moyen FrançaisLa troisième édition (1552) du Dictionarium latinogallicumLe Thresor de la langue françoyseIndex du FEW (Editions Champion et intranet)

"Journal d'Epernay", feuille politique de l'arrondissement : agriculture, commerce, industrie, culture, littérature, nouvelles locales et annonces judiciaires. (Parution hebdomadaire).La médiathèque d'Epernay possède les années 1846 à 1860, mais le journal semble exister depuis 1791.Cote Fcpe 14

Issu de dons de collections particulières, le fonds de disques 78 tours numérisés de la Médiathèque musicale de Paris offre, à travers quelque 4 000 documents, un panorama représentatif de l'édition discographique, des années 1910 (pour les plus anciens) à 1950, qui correspond à l'effacement de ce support avec l'apparition du disque microsillon. On y trouve aussi bien des enregistrements parlés (théâtre, poésie) que musicaux, qui constituent autant de témoignages précieux dans des genres aussi différents que l'art lyrique, la chanson, l'opérette, le jazz, les musiques de divertissement, ou les musiques traditionnelles. L'ensemble de ce fonds est accessible en écoute en ligne à partir du catalogue des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris.

A l’occasion de ses 30 ans (en 2012), l’Institut Lumière a numérisé ses archives photographiques et éditoriales produites depuis 1981 : affiches de saison, de festival, d’exposition, ses dossiers de presse, ses tracts et cartons et enfin ses catalogues et sa revue créée en 1991 ("Rue du Premier Film"), qui tous permettent de révéler l’intensité de sa programmation, les réseaux d’acteurs locaux et les amitiés cinématographiques noués au fil des années.

Cette collection a été déposée au Centre historique des Archives nationales en octobre 2002. Composée de plusieurs centaines de témoignages d'anciens déportés ou internés, elle enrichit les fonds des Archives nationales consacrés à la seconde guerre mondiale de récits d'expériences uniques qui rappellent les souffrances de la Déportation.

Le musée a été ouvert grâce aux collections de l'École de dessin de Dijon fondée par François Desvoge (peintures, copies de maîtres romains, sculptures copies d'antiques...), auxquelles se sont ajoutés les saisies révolutionnaires et les envois impériaux (1803, 1809, 1812).Antiquités étrangères, grecques et romaines, égyptiennes, art moderne et contemporain, arts décoratifs (céramique, mobilier, orfèvrerie, textiles, verrerie), Beaux-Arts (dessin, estampe, peinture, sculpture), civilisations extraeuropéennes, collections militaires, moulages, numismatique.Le musée compte environ 100.000 oeuvres.

Ce fonds se compose de dictionnaires historiques, d'outils bibliographiques et de documents relevant des sciences auxiliaires de l'histoire. Les sources se déclinent en mémoires, en cartulaires, en information de l'actualité, en travaux des érudits de l'époque moderne, en monographies historiques postérieures à 1850, en grandes revues historiques, en sociétés savantes, en sociétés savantes locales, en documents numismatiques issus du fonds Basile, en estampes issues du fonds Destailleur et en photographies d'Eugène Atget.

Ce projet présenté par la Cité de l’architecture et du patrimoine a pour but la numérisation des documents précieux portant sur l’architecture contemporaine.Les collections de livres rares de la Cité comportent de nombreux volumes précieux sur l’architecture de la fin du XIX° et du début du XX° siècle. Parmi ceux-ci, deux grands ensembles ont été sélectionnés. Le premier se compose d’ouvrages de références sur l’architecture : des encyclopédies, des documents anciens de références dans leur domaine (écrit par Garnier, Viollet-le-Duc traitant de l’architecture et de ses grandes idées modernes).Le second regroupe des documents relatifs aux expositions universelles de 1889 et 1900 et à leurs monuments.

Une grande partie du fonds ancien (97 manuscrits) de la bibliothèque d'Arles provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (provenant surtout de l'abbaye de Montmajour et du monastère de Saint-Cesaire) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 7 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Nous pouvons citer parmi les manuscrits enluminés, un "Biblica Sacra" du XIIIe siècle, provenant de l'abbaye de Montjour.

Une grande partie du fonds ancien (38 manuscrits) de la bibliothèque de Nice provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses niçoises (le couvent des Dominicains, Franciscains), à la principauté de Monaco et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les X manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Un grand nombre de manuscrits sont religieux. Trois proviennent du couvent de Dominicains, dont un commentaire de l'Evangile de Luc par saint Ambroise, orné de grandes initiales peintes de plusieurs couleurs, du XIIe siècle et les "Sententiae" d'Isidore de Séville, du XIIIe siècle. Nous pouvons citer un livre d'heures du XVe siècle, en langue flamande, enluminé de fines bordures en or et couleurs sur trois côtés, avec oiseaux, papillon, joueur de vielle, et de grandes initiales à personnages. En 1992, la bibliothèque de Nice avec une subvention d'Etat, achète un missel enluminé, daté de 1442, particulièrement intéressant car il fut exécuté pour la chapelle de la Miséricorde de Nice et c'est le seul ouvrage liturgique du diocèse de Nice connu à ce jour pour cette période.

Ce fonds (XVIII et XIXème siècles) regroupe des volumes sur les beaux-arts et l'architecture civile et militaire. Il comprend 2 bibliographies et 8 dictionnaires («Dictionnaire portatif de peinture, sculpture et gravure» de Pernety, «Dictionnaire raisonné du mobilier français» de Viollet-Leduc…), des catalogues des salons des beaux-arts du XIXe siècle, des correspondances isolées : «Lettres de Eugène Delacroix», des études plus spécialisées concernant les institutions (École des beaux-arts), des classiques de l'histoire de l'art : œuvres de Quatremère de Quincy, Winckelmann…, des critiques d'art, des traités d'architecture, des fascicules provenant notamment de la « Gazette des Beaux-Arts », des images issues du fonds Lequeu (architecture) et du fonds Boullée (urbanisme) et des manuscrits français.

Une grande partie du fonds ancien de la bibliothèque de Chartres provennait des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. C'était l'une des bibliothèque de conservation des plus riches d'Europe, jusqu'à ce qu'une bombe incendiaire détruise tout, en 1944. Quelques manuscrits ont pu être sauvés et restaurés. Dons, legs, achats ont progressivement reconstitué un fonds respectable. L'Institut de recherche d'histoire des textes a numérisé pour l'instant 5 manuscrits enluminés de la bibliothèque.Deux livres d'heures enluminés du XVe siècle (dont le "Livre d'heures à l'usage d'Angers") provenant de la Récupération artistique sont les pièces maîtresses du fonds, avec l'Orbituaire de Notre-Dame de Chartres qui se trouvait depuis un siècle à la bibliothèque de Saint-Etienne, au moment de l'incendie.

Ce corpus est essentiellement centré autour de l'"Astrée" d'Honoré d'Urfé. Autour de ce monument de la littérature baroque française, numérisé à partir de l'édition contemporaine la plus connue, celle de Sommaville et Courbé, on trouvera un ensemble d'environ 500 ouvrages, précisant le contexte littéraire, et plus largement culturel, politique et historique contemporain de la conception de ce texte, et, au-delà, illustrant sa postérité littéraire. La définition de ce corpus se fait en concertation avec le Département de la Réserve des livres rares de la BnF et les équipes de l'Université de Paris IV, autour du professeur Delphine Denis.

Une grande partie du fonds ancien (422 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Dijon provient de l'ancienne bibliothèque publique, des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (l'abbaye de Cîteaux et de Saint-Bénigne de Dijon) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 232 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Ce fonds ancien conserve des ouvrages religieux réalisés pour la plupart dans le scriptorium de l'abbaye de Cîteaux où plusieurs styles se sont exercés.Dans le style "anglais", nous pouvons citer la "Bible" d'Etienne Harding (1109) et les "Commentaires sur Job" du pape saint Grégoire (1111), dans lesquels les enlumineurs cisterciens utilisèrent de riches couleurs.Dans le style "byzantin", plus teinté de spiritualité, la bibliothèque de Dijon détient les "Commentaires de saint Jérôme sur les prophètes" et les "Commentaires de saint Jérôme sur Isaïe" qui sont représentatifs de cette période. Par la suite, les décors se sont faits plus austères jusqu'à disparaître, pour ne pas détourner le fidèle de la pensée de Dieu.Nous pouvons citer aussi plusieurs œuvres remarquables comme les "Morales sur Job" de saint Grégoire (début du XIIe siècle), un cartulaire de la ville de Dijon de 1415 et "L'hostie miraculeuse" de Dijon (début XVIe siècle).

Les 1.400 manuscrits médiévaux enluminés conservés par la Bibliothèque Mazarine ont fait l’objet, de 1998 à 2001, d’une campagne de numérisation permettant de constituer une base iconographique d’environ 17.000 images (peintures à pleine page, décor de marges, lettres historiées, échantillons de lettres ornées ou filigranées) ; ces images, en cours d’indexation, forment, avec celles provenant de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la base « Liber floridus ».

Fonds iconographique du Centre national de la préhistoire portant sur les grottes et abris ornés préhistoriques aussi appelé art pariétal.La collection rassemble:- Fonds Méroc (150 plaques de verre, 13*18 cm, en niveaux de gris) : phototypes ayant servi aux monographies de l'abbé Henri Breuil (à partir de 1910), premières photos d’art pariétal en milieu souterrain et premiers témoins visuels de la découverte de sites comme Les Combarelles, Cap-Blanc ou Niaux.Lascaux (Aquitaine) : 350 clichés de Norbert Aujoulat, trois formats différents (6*6, 4’*5’ et 24*36), dont 200 en couleur et 150 en noir et blanc (1980-1999)Niaux (Midi-Pyrénées) : 100 clichés (NA) de format 6*6, en couleur (1990-1995)Chauvet (Rhône-Alpes) : 100 clichés (NA) couleur, de format 6*6 et 24*36 (1997-2008).Font-de-Gaume (Aquitaine) : 200 clichés (NA) couleur (1995-2000)Les Combarelles (Aquitaine) : 300 clichés (NA, 1980-1985), dont 200 couleurs et 100 N/B (gravures).

Une grande partie du fonds ancien (210 manuscrits) de la bibliothèque du Mans provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (abbayes bénédictines de Saint-Vincent et de la Couture, ainsi que du collège de l'Oratoire…) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 52 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le manuscrit le plus remarquable est un "Missel à l'usage de Nantes" du XVe siècle, celui que Renouard acquit par échange. Il contient deux remarquables peintures en pleine page, ainsi que 19 miniatures tout aussi finement réalisées, par des artistes angevins du groupe Jouvenel. Un autre manuscrit exceptionnel est une "Histoire naturelle" de Pline, du XIIe siècle. Probablement d'origine anglaise, on peut y voir une belle enluminure en pleine page, ainsi que des initiales peintes en de luxuriants entrelacs.L'abbaye de Saint-Pierre de la Couture du Mans possédait un scriptorium important. Il nous vient notamment un "Commentaire des psaumes" par saint Augustin (XIe siècle) aux lettres ornées vivement dessinées, ainsi qu'une "Vies des saints" aux initiales très colorées.Signalons encore un "Roman du saint Graal" par Robert de Boron, du XIIIe siècle, avec des petites miniatures, le Missel du cardinal du Luxembourg, qui fut évêque du Mans (XVe siècle) avec de riches enluminures, la "Commémoration et advertissement de la mort d'Anne de Bretagne", par Bretaigne son hérault (XVIe siècle).

Le fonds comprend 700 menus de restaurants ou de banquets ayant eu lieu dans le département de l'Ain et en France. Intéressants par la richesse de leur iconographie ils nous renseignent sur le savoir-faire des cuisiniers ainsi que sur l'utilisation de la volaille de Bresse.

Ces 250 étiquettes ont été sélectionnées afin de donner un aperçu des vastes collections de la bibliothèque Forney dans ce domaine. Elles ont été regroupées par thèmes : boissons, parfum, savon, fil.

Le fonds documentaire est consacré à toutes les formes de spectacle vivant traditionnel dans le monde : musique, théâtre, danse, marionnettes et ombres, rituels… Il comprend des ouvrages, revues, affiches et textes inédits, phototypes, documents audiovisuels et sonores, qui présentent les traditions spectaculaires du monde à partir de documents de terrain, de captations de spectacles et de ressources acquises à l'étranger et introuvables en France.

Cet établissement a pour origine le fonds de Mgr Caulet, évêque de Grenoble. Sa bibliothèque fut rachetée en 1772, par une souscription de généreux grenoblois. Ce fonds encyclopédique regroupe des ouvrages religieux, des bibles et des livres d'heures.Les confiscations révolutionnaires ont aussi augmenté le fonds ancien, avec des ouvrages des couvents de la région grenobloise (la bibliothèque des Oratiens, des Frères précheurs et surtout du Monastère de la Grande-Chartreuse).Les quatre manuscrits numérisés datent du XIe siècle au XVe siècle.

L' Institut CGT d'histoire sociale comprend 220 000 photographies portant sur l'histoire sociale et culturelle de la France et notamment sur les mouvements sociaux du XXe siècle.Il s'agit aussi d'une importante représentation du monde du travail et de groupes sociaux comme les immigrés, les retraités, les femmes...Une partie du fonds concerne également une centaine de pays étrangers.Il vient de s'enrichir de quelques photographies de la collection d'affiches et du matériel syndical de la CGT (ex : les unes de nos organes syndicaux).

Collection d'un milliers de documents dont desaffiches de compagnies, des diapositives de spectacles, des articles et revues du théâtre de la marionnette à Paris et les programmes de saison depuis 1992/93.

Enregistrements audio ou vidéo des interventions (de 20 à 40 minutes) aux colloques organisés par l'Inrap, en partenariat aves des institutions tels que le Louvre, l'INHA, la Cité des sciences et de l'Industrie, le Centre Pompidou.thèmes:- La révolution néolithique dans le monde _ Aux origines de l'emprise humaine sur le vivant (à la Cité des sciences et de l'industrie)- La fabrique de l'archéologie en France (à l'INHA)- Comment les Gaules devinrent romaine (au Louvre)- L'avenir au passé - Modernité de l'archéologie (au Centre Pompidou)

Le Groupement d'Intérêt Public (GIP) EPRA a pour objet la mise en oeuvre d'une banque de programmes radiophoniques favorisant l'intégration en France des populations issues de l'immigration et la lutte contre les discriminations.LE GIP EPRA a pour mission principale de favoriser l’intégration républicaine et de promouvoir la lutte contre les discriminations.Ce fonds de documents sonores représente plus de 12120 émissions radiophoniques diffusées entre 1994 et 1999.

Le fonds du musicien dauphinois Hector Berlioz comprend des partitions, des autographes, des correspondances, des éditions originales et annotées, de nombreux documents iconographiques et en particulier des caricatures. Le fonds représente environ 60 volumes d'imprimés et plus de 700 pages de manuscrits. Cette numérisation prépare dans un même temps le bicentenaire du musicien en 2003. Dans une première étape a été réalisée la numérisation des documents iconographiques (plus de 300 images)

Il s'agit des fonds Germain Dalin et Bachelier.Germain Dalin a débuté sa carrière comme simple berger et a terminé sa vie professionnelle dans un grand groupe industriel. Il a milité dans bon nombre d'associations liées à l'agriculture et au patrimoine. Chevalier de la Légion d'Honneur et de l'ordre National du Mérite, Commandeur du mérite agricole et Chevalier des palmes académiques, il a patiemment collecté des cartes postales sur le thème des moutons puis sur les thèmes agricoles et ruraux.Cette collection est composée de cartes postales de grands éditeurs nationaux, régionaux, de petits éditeurs locaux et également des cartes-photos à très faible tirages.La collection Dalin compte 9000 cartes postales.La collection Bachelier présente un important corpus réparti sur toute la France. L'ensemble estconstitué d’environ 5300 cartes postales.Ces cartes postales ont été collectées par un ingénieur à la Compagnie Générale Electrique qui était amené pour son travail à se déplacer dans la France entière. Très intéressé par l'industrie et les techniques, il collectait les cartes postales présentant des scènes, des sites ou des évènements à caractère industriel ou technique. Il était également épris de nature et était un grand randonneur en montagne, d'où de cartes postales sur les activités en montagne.

Une grande partie du fonds ancien (75 manuscrits) de la bibliothèque de Beaune provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs et achats ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 61 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Les ouvrages les plus remarquables du fonds ont été hérités du chapitre de Notre-Dame.Nous trouvons :- la deuxième partie d'une bible du XIIe siècle (manuscrit le plus ancien du fonds).- des initiales ornées, avec entrelacs verts et rouges qui représentent des scènes historiées (Judith sur son cheval se rendant au camp d'Holopherne par exemple)- un psautier du XIIIe siècle, divisé en huit médaillons sur fonds de feuilles d'or.- de très beaux livres d'heures du XVe siècle avec des peintures qui relatent la vie de la Vierge. Ils sont entourés d'encadrement "aux milles fleurs" et forment un fonds d'une grande richesse.

Base textuelle et iconographique des autographes conservés par la bibliothèque municipale de Senlis.

Maurice Magnin (1861-1939), conseiller maître à la cour des Comptes, et sa sœur Jeanne (1855-1937), peintre amateur et critique d'art, ont rassemblé au hasard des ventes publiques un ensemble de peintures, dessins et estampes d'artistes majeurs ou de petits maîtres injustement méconnus. Ils ont porté un intérêt certain aux oeuvres italiennes et aux écoles du Nord. Ils ont néanmoins affiché une prédilection pour l'école française du XVIe au XIXe siècle, et tout particulièrement pour le XVIIe siècle. Ils eurent également à cœur d'acquérir des dessins, en grande majorité d'artistes français du XVIIe au XIXe siècle, ainsi que quelques belles gravures de reproduction.

Manuscrits des ouvrages et de la correspondance de Joseph de Maistre, de ses enfants et petits-enfants, de 1764 à 1821 puis famille Maistre jusqu'en 1880.Joseph de Maistre fut le représentant du roi de Piémont-Sardaigne en Russie, conseiller officieux du tsar, un des principaux penseurs opposant à la Révolution française. Ecrivain et diplomate, ses idées sur les destinées humaines et l'origine des pouvoirs inspirèrent la plupart des auteurs du XIXe siècle, comme Pouchkine, Chateaubriand, Baudelaire. C'est un des fondateurs et inspirateurs de l'illuminisme dans la franc-maçonnerie. Principaux ouvrages : Considérations sur la France, Du Pape, Les soirées de St-Petersbourg.Le fonds comprend une très importante correspondance philosophique et diplomatique avec la plupart des souverains d'Europe, de nombreux écrivains, diplomates, militaires.

Constituée d'ouvrages provenant plus particulièrement de la collection Will Day, la bibliothèque numérique du cinéma a pour objectif de rendre accessibles des textes rares, fondamentaux pour la période allant du pré-cinéma aux premières décennies du cinéma. Portant notamment sur l'histoire des techniques cinématographiques ces ouvrages recouvrent des thèmes comme l'optique, la perspective, la physiologie, les sciences physiques ou la photographie.Leur numérisation enrichira la base de données documentaire Ciné-ressources et ils sont accessibles via une interface de consultation dédiée, puis les notices seront versées dans Gallica (BnF).

Huitième édition (complète) du Dictionnaire de l’Académie française (1932-1935).Neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française (en cours de publication) : pour la partie publiée, texte des premier (de A à Enzyme) et deuxième tomes (d’Éocène à Mappemonde) ; au fur et à mesure de leur parution, texte des fascicules publiés dans les « Documents administratifs » du Journal officiel, qui constitueront la matière du troisième tome.

Le fonds Art de vivre est constitué d'une centaine de volumes principalement du XVIIIème siècle et du XIXème siècle. Il regroupe des manuels de savoir-vivre (baronne d'Orval, Antoine de Courtin), des volumes de gastronomie et d'économie domestique (Apicius, Brillat-Savarin, "Menagier de Paris"), des volumes pour les jeux, sports et loisirs et des volumes pour la mode ainsi que la revue "Le Journal des dames et des modes".

"Si Prise de possession" (Groupe anarchiste de Saint-Denis, 1890) est un manifeste libertaire, les trois autres livres mis en ligne illustrent la production de Louise Michel auteure de fiction. Le Claque-dents (E. Dentu, s.d) peint une société en décomposition et annonce une nouvelle ère, qui verra l'avènement de la Révolution. Le Monde nouveau (E. Dentu, 1888), suite des Microbes humains, est un roman de l'utopie. Le Coq rouge (Edinger, 1888), drame en six actes et huit tableaux, est l'une des trois pièces majeures écrites par Louise Michel.

Le fond Gallavardin, reçu en don du Docteur Emmanuel Gallavardin, est composé des ouvrages transmis par son père Jean-Pierre et son frère Jules, tous deux médecins et pionniers de l’homéopathie. Une partie de ces ouvrages appartenait initialement au Comte Des Guidi, introducteur de l’homéopathie en France.Les plus anciens documents (revues et ouvrages) publiés en français sur l’homéopathie ainsi que les ouvrages publiés par Jean-Pierre et Jules Gallavardin ont été numérisés.

Dans le cadre de la valorisation des fonds documentaires liés à ses activités culturelles, la Bibliothèque publique d’information a constitué une collection d'archives sonores des manifestations organisées par ses services.Les manifestations orales de la Bpi ont été enregistrées à partir de 1978 et continuent de s’enrichir chaque année, avec également, depuis 2007, quelques enregistrements vidéo. Ce fonds n’a commencé à être inventorié systématiquement qu’en 2003, avec la création d’une mission Bibliothèque numérique, en charge du projet. Le projet de diffusion des archives sonores de la Bpi s’articule en deux volets :- un volet Actualité avec la mise en ligne quasi systématique des débats organisés par l’établissement dans leur intégralité, après vérification auprès des ayants droit.- un volet Archives, qui doit répertorier l’ensemble des manifestations et des enregistrements et assurer leur diffusion au sein de la Bibliothèque publique d’information et en ligne lorsque les autorisations nécessaires auront été obtenues. Cette diffusion se fera progressivement, après sélection de corpus de numérisation dans le cadre d’une programmation coordonnée par le service Bibliothèque numérique.La collection sera intégrée au 'Portail de la mémoire parlée: arts, société, littérature'

Les 1100 cartes postales anciennes mises en ligne illustrent des thèmes variés : portraits de femmes célèbres, mode, caricature, métiers féminins traditionnels ou au contraire rarement exercés par les femmes, comme les femmes cochers, maçons, mineurs, ou les ouvrières des usines d'armement en 1914-1918. De nombreuses cartes postales sont relatives au féminisme, en particulier au vote des femmes, les associations militant pour cette cause ayant beaucoup utilisé ce support très populaire pour diffuser leurs revendications, souvent avec humour.

Une grande partie du fonds ancien de la bibliothèque d'Amiens provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région, l'apport le plus prestigieux étant celui de l'abbaye de Corbie ( elle possédait un scriptorium depuis le VIIe siècle).Parmi les innombrables manuscrits enluminés, 338 sont numérisés, donnant plus 6715 vues d'enluminures.Pour les plus remarquables, on peut citer un psautier du IXe siècle (lettres ornées), une bible du XIIe siècle (appelée "Bible de Pampelune", constituée d'un millier de petits tableaux de style roman)...On retrouve un fonds théologique et d'histoire de religions important, avec des livres d'heures, bréviaires, antiphonaires, lectionnaires, mais aussi des livres profanes comme l'"Histoire des croisades"(XIVe-XVe siècle) ou encore le "Livre des propriétés des choses".

Cette collection reprend un ensemble de documents iconographiques de Léon Alègre (1813-1884), peintre et dessinateur, archéologue, amateur d'histoire et de littérature, humaniste et érudit. Ce natif de Bagnols-sur-Cèze a laissé une empreinte profonde dans le paysage et les mémoires bagnolaises.Acteur infatigable de son temps, sa démarche reste actuelle et ses œuvres témoignent d'une curiosité et d'une passion pour son "pays" et les hommes qui l'habitent.Créateur innovant du premier musée-bibliothèque cantonal de France dès les années 1850, il n'a de cesse de faire partager la culture avec toutes les couches de la population et travaille pour les générations futures.Formé au dessin dans sa ville natale, puis à Paris, il parcourt ensuite les régions françaises (Normandie, Corse, Alpes, Sud de la France) et européennes (Angleterre, Italie) : ses carnets de dessins sont de précieux témoignages des paysages, des monuments et des hommes de son temps.Cette collection permet de réunir virtuellement des œuvres de Léon Allègre conservées par la médiathèque de Bagnols et le musée Léon Allègre qui ne formaient autrefois qu'une seule entité.

Numérisation des reproductions des œuvres du musée dans le cadre de la gestion des collections avec le logiciel Micromusée de la société Mobydoc.

Photographies de monuments de la France entière, paysages, Exposition universelle de 1900, Suisse (Lucerne), scènes de rue en Algérie, vues de Tunisie. La plupart de ces images sont entrées par acquisitions, sauf la série consacrée à l'exposition universelle, donnée par la Direction des beaux-arts.

La Médiathèque de l'Agglomération troyenne possède un important fonds janséniste issu du couvent de l'Oratoire : quelques 350 manuscrits ont été rassemblés par les Oratoriens de Troyes auprès desquels plusieurs auteurs jansénistes ont trouvé refuge. Ce fonds est constitué de traités de théologie, d'ouvrages polémiques et d'une abondante correspondance.Dans le cadre de l'appel à projet 2003, 78 volumes manuscrits constitués de 919 pièces ont été numérisés pour un total de 9930 images. Dans le cadre de l'appel à projet 2008 ce sont 11 volumes qui vont être numérisés (5269 images). A terme, la Médiathèque souhaite mettre à disposition du public les quelques 100000 images que représentent les 350 volumes jansénistes de son fonds manuscrit.

Créée en 1992, la Bibliothèque numérique de la BnF compte actuellement 90000 ouvrages numérisés en mode image, 1250 titres en mode texte et 300000 images fixes. Les fonds numérisés constituent une bibliothèque patrimoniale et encyclopédique. Les fonds d'images fixes proviennent des collections spécialisées de la BnF ainsi que de nombreuses collaborations avec des établissements publics et privés. Sur les sites de la BnF, un intranet donne accès à tous les documents libres de droits ou relevant de conventions avec les éditeurs. Sur Internet, le site Gallica ne diffuse que des fonds du domaine public, soit 50000 imprimés, 80000 images et quatre heures de documents sonores. Ces documents sont imprimables et téléchargeables par le lecteur, dans le cadre d'un usage strictement privé.

Ce fonds (1 408 volumes) se compose de nombreux dictionnaires historiques sur la langue française ("Dictionnaire de Trévoux", "Dictionnaire de l'ancienne langue française" de Godefroy ou "Dictionnaire de l'Académie française") et d'autres langues comme le latin ("Glossarium medeiae et infimae latinatis" de Du Cange) et le grec, des textes sur la linguistique, des textes relatifs à la langue française et aux langues étrangères, des travaux de linguistes, d'un ensemble de textes relatif aux langues régionales de la France, d'un ensemble significatif pour les langues d'Afrique et les travaux des grands orientalistes français, des revues et des documents sonores issus des Archives de la Parole.

L’objet de ce programme, menée dans le cadre du programme de numérisation de l’INHA, est de mettre à disposition l’ensemble des catalogues imprimés du musée du Louvre antérieurs à 1920. Un première phase, menée en 2002, a permis le traitement de 73 catalogues du département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines, datant de 1800 à 1918.

Une grande partie du fonds ancien (37 manuscrits) de la bibliothèque de Moulins provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (le couvent des Bénédictins de Souvigny, Doctrinaires, Capucins, Carmes, Minimes...) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 20 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.La pièce majeure du fonds est la Bible de Souvigny (XIIe siècle) contenant plus de 3000 enluminures, dont 5 grandes compositions, 116 lettrines ornées ou historiées.Nous pouvons citer parmi les pièces les plus remarquables un obituaire du XVe siècle, un sacramentaire du XIIe siècle dont l'unique enluminure - le Christ bénissant - rappelle celle de la Bible : expression du visage, drapés des tissus, couleurs.Il est à noter aussi, un petit livre d'heure de l'école d'Avignon dont les enluminures sont attribuées à un élève de George Trubert, daté de 1485-1480 (ms 89) puis un livre d'heures à l'usage de Saint-Pourçain (1510) acquis par la ville en 1992.

Atlasmuseum est une plateforme de collaboration entre commissaires, artistes, développeurs, conservateurs, historiens d’art, professionnels de la documentation et de l’archivage, visant le développement de différents outils de « récolement » et de visualisation de l'art public.Les fonds à numériser consistent en deux ouvrages :- « L’Art à ciel ouvert, Commandes publiques en France, 1987-2003 », La Création contemporaine, sous la direction de Caroline Cros et Laurent Le Bon, Ed. Flammarion, Paris, 2008.- « Cent 1 % », sous la direction de Dominique Aris et Cristina Marchi, Département du soutien à la création, Direction générale de la création artistique, Ministère de la culture et de la communication, Éditions du Patrimoine, Paris, 2012.Concernant les commandes publiques, il s’agit de numériser 713 notices et 713 photographies (relatives à la période 1983-2007) ainsi que 187 notices et 187 photographies (relatives à la période 2008-2013).Concernant le 1 %, la numérisation concerne 100 notices et une vingtaine d’images (172 ont déjà fait l'objet d'une précédente numérisation).

Articles et ouvrages de Charles Lucas (1803-1889), avocat et penseur, qui consacra toute sa vie à 3 grandes réformes : l'abolition de la peine de mort, la réforme pénitentiaire et la question de l'arbitrage dans le règlement des conflits internationaux (« la civilisation de la guerre »). Il sera inspecteur général des prisons de 1830 à 1865.

Le fonds Queneau est un ensemble de 30 000 feuillets. Il s’agit de copies des documents originaux (manuscrits, notes) de Raymond Queneau conservés par M. Jean-Marie Queneau, fils et ayant-droit de Raymond Queneau. Le tout équivaut à 100 cartons d’archives. On y trouve plusieurs versions (manuscrites, dactylographiées) de ses écrits, romans, poèmes, pièces de théâtre, articles, préfaces, dialogues de films. Ces écrits divers montrent la curiosité encyclopédique dont faisait preuve Raymond Queneau à l’égard des mathématiques, des arts, du cinéma, et la place centrale qu’il occupait dans les milieux littéraires et artistiques du XXe siècle.L’inventaire de ces manuscrits est entièrement en ligne et environ 15 000 feuillets sur les 30 000 numérisés sont accessibles sur Internet(pour des raisons juridiques), soit la moitié de l’ensemble. Ce fonds est complété par la bibliographie de Charles Kestermeier (environ 1800 pages), généreux chercheur américain qui a confié le fruit de son travail à l’Université de Bourgogne.

Le 31 décembre 1915, l'École des Beaux-arts acquiert pour la somme de 125 francs « 500 photographies du théâtre de la guerre ». Réalisées par la section photographique de l'armée, les prises de vue ont été organisées par Pierre Marcel Lévi, professeur à l'École appelé sous les drapeaux. La moitié des photographies représente des ruines, l'autre la vie des soldats au front. Les photographies sont légendées avec précision au verso (titre, lieu et date...).La collection numérisée est composée de ces 500 photographies en noir et blanc et de quelques documents sur d'autres supports (archives de l'école et manuscrit accompagnant les photographies).

Le musée a été fondé en 1821. Ses collections se sont constituées essentiellement grâce à des dons, des legs et des dépôts de l'Etat. De ce fait, les collections sont composées de:- découvertes archéologiques du Jura (préhistoire, époques gallo-romaine et mérovingienne)- modestes collections d'antiquités,- statuaire médiévale et renaissance-ensemble représentatif de l'art de la Renaissance au XXe siècle.A côté d'un précieux fonds Renaissance (portraits des ducs de Bourgogne, peintures flamandes et comtoises), les XVIIe et XVIIIe siècles sont représentés à travers les écoles française, italienne, nordique et comtoise.- les collections d’art contemporain ancrées dans le contexte des années 60-70 : Figuration Narrative, Nouveau Réalisme, Coopérative des Malassis.

Créé en 1989, le musée conserve une collection de plus de six mille vêtements et accessoires, des années 1940 à nos jours, représentant un panorama unique de la mode occidentale féminine et masculine.Le fonds regroupe des modèles de haute couture, de prêt-à-porter de créateurs ainsi qu'une importante collection de mode balnéaire.Outre les pièces maîtresses, qui assurent une lecture historique et symbolique des évolutions vestimentaires du XXe siècle, où l'on retrouve les griffes les plus significatives de chaque époque, le musée peut s'enorgueillir de posséder des garde-robes sélectionnées en série permettant d'obtenir une lisibilité maximale sur les créations d'un couturier ou d'un créateur particulier.Le fonds le plus complet est celui de Gabrielle Chanel avec une centaine de pièces. La création des années 1980-1990 est représentée antre autres par Azzedine Alaïa, Chantal Thomass, John Galliano, Fred Sathal...Nous retrouvons également dans cette collection des modèles haute couture griffés Madeleine Vionnet, Sciaparelli ainsi que des fonds de maillots de bain et tenue de plage.Le projet de numérisation englobe 30 photographies de Keichi Tahara, un registre d'inventaire, 1598 cassettes VHS ainsi que 2800 objets du fonds.

Ce fonds se compose d'une collection de 6 436 cartes terrestres et nautiques, imprimées et manuscrites, couleur et noir et blanc. Il est réuni par le Service hydrographique de la marine. Vers 1860, ces cartes furent collées dans 71 recueils factices. Classées géographiquement, elles concernent l'ensemble du monde.

La collection de 700 céramiques est composée d'une majorité de faïences françaises et étrangères (475 faïences françaises, 86 faïences étrangères) et d'une soixantaine de porcelaines françaises et étrangères. Les faïences sont de formes, de décors et de types variés et sont issues de nombreux centres de productions en Europe : d'Italie (Faenza, Pavie, Montelupo, Bologne), des Pays-Bas (Delft), de Suède (Rörstrand) et de France (Rouen, Nevers, Strasbourg, Niderviller, Marseille, Varage, Premières et plus localement Lyon ou Roanne). L'expertise a mis en évidence un ensemble important issu de la fabrique de Moustiers (50 items).De plus, ces céramiques sont constituées de plusieurs types d'objets : 240 assiettes ou ensembles d'assiettes, 102 plats, 28 vases, 25 terrines, 23 coupes, 18 bouquetières, 10 services de tasses et sous-tasses, 11 porte-huiliers, 11 compotiers, 15 statuettes, 9 plaques et 9 rafraîchissoirs ainsi que divers autres objets (salières, sucriers, pots, couverts, aiguières, saucières, porte-perruques, vide-poches, souliers) ou parties d'objets (couvercles, bassins de fontaines).

Numérisation directe et mise en ligne de livres imprimés avant 1820 provenant du fonds de la Réserve ancienne commune aux universités de Lille 1, Lille 2 et Lille 3, conservée dans le SCD de Lille 3. Fonds associés : BM de Douai, Lille et Université catholique de Lille.But : constitution de fonds thématiques reflétant les principales disciplines universitaires dans toute leur histoire. Mise en valeur d’un patrimoine fragile et difficilement communicable au public. Accompagnement scientifique des ouvrages mis en ligne, exploitation numérique de l’indexation des ouvrages. Bibliothèque à vocation pédagogique et de recherche, permettant l’abord d’un ouvrage sous ses aspects les plus divers : iconographie, contenu intellectuel, objet bibliologique, etc…Signalisation d’éditions en ligne complémentaire au fonds PôliB.

La bibliothèque municipale d'Autun possède 220 manuscrits. Ils sont pour la plupart des ouvrages religieux mais aussi judiciaires. La bibliothèque connut des dons importants jusqu'à aujourd'hui, mais la ville fut surtout durant le haut Moyen-Age un centre intellectuel éminent ce qui explique en partie la richesse du fonds ancien (livres antérieurs au XIe siècle). Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé les 116 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.L'enluminure mérovingienne et carolingienne est très présente dans le fonds, avec par exemple l'"Evangéliaire de Gundohinus" (de la région de Laon, en 754), ou le "Sacramentaire de Marmoutier " de Tours (du IXe siècle), qui montre l'influence de l'art insulaire et de l'admiration pour l'Antiquité.Les manuscrits liturgiques sont très représentés dans ce fonds : un évangéliaire du XIIe siècle, très marqué de tradition byzantine, plusieurs missels, dont un où le décor affirme la parenté avec l'architecture et la sculpture de l'époque, un autre appelé le "Missel à l'usage d'Autun" vers 1455, de même que les livres d'heures.Les livres d'étude sont nombreux et dignes d'intérêt, surtout en ce qui concerne le XIIIe et XIVe siècle avec par exemple un ouvrage juridique du XIIIe siècle, "Décret de Gratien glosé", où chaque cas du droit canon est traité en images avec une stricte précision et beaucoup d'élégance.

Numérisation d'un lot de pièces et documents patrimoniaux issus des fonds d'archives de la Médiathèque musicale Mahler.Il s'agit de pièces historiques, pour la plupart uniques : manuscrits musicaux autographes, lettres autographes de musiciens (et autres textes autographes : poèmes, souvenirs, témoignages, articles, réflexions…), documents iconographiques originaux (photographies et portraits photographiques (souvent dédicacés), dessins, gravures…), papiers personnels de musiciens (carnets intimes, « livres d'or », papiers officiels…), éditions originales d'œuvres musicales (dont nombre dédicacées par les auteurs et/ou annotées par les musiciens interprètes), ouvrages anciens, affiches et programmes de concerts « historiques » de la période, objets divers (médailles, moulages de mains, figurines musicales…).Les musiciens représentés par ces pièces sont pour la plupart français (Berlioz, Thomas, Chabrier, Magnard, Debussy, Ravel, Poulenc, Jolivet, Varèse…) ou francophones (Vincent d'Indy, E. Ysaÿe…). Les autres sont en général des artistes italiens, allemands ou autrichiens.En 2008, le fonds numérisé a été enrichi de 300 documents. Plus d'un millier de documents de la Médiathèque Mahler sont à présent numérisés.

Bibliothèque virtuelle en langue d’oc.Numérisation des ouvrages en langue d’oc des troubadours à nos jours. Littérature (oeuvres de Frédéric Mistral et d'autres auteurs qui ont écrit en langue d'oc) et presse en langue provençale.300 ouvrages ont été numérisés, 300 sont en cours de numérisation

Ce fonds d'images stéréoscopiques datant de la Seconde moitié du XIXe siècle. Elles correspondent pour l'essentiel à des photographies liées à notre patrimoine architectural mais aussi à des scènes de genre ayant un réel intérêt ethnographique. Les vues stéréoscopiques sont deux images différentes d'un même sujet qui visionnées simultanément, à travers un système optique ou autre, donnent l'impression de profondeur et de relief. Ces images qui sont apparues concomitamment à la photographie pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, connaissent un vif regain d'intérêt aujourd'hui avec le développement des nouvelles technologies dans le domaine du traitement de l'information.Les sites et thèmes retenue pour cette première mission sont :- Les grandes villes de France (Paris, Bordeaux, Marseille, Pau, …), événements et instantanés urbains.- Les monuments (châteaux, églises, cathédrales…)Ouvrages d'art (ponts, barrages, tunnels…)- Les fêtes et manifestations culturelles, scènes de mœurs, compositions drolatiques.- Le monde rural

Le fonds est divisé entre :- les catalogues et documents publiés par IAPIF (« Information Arts Plastiques Île-de-France » devenue « Tram » ) entre 1981 et 2001- les documents de communication et programmes quadrimestriels édités par Tram depuis 2001- les contenus vidéos et audios produits dans le cadre de l’événement annuel Hospitalités, dédié à l’art contemporain- les programmes, actes des journées et rencontres professionnelles de Tram- les publications liées aux expositions des différents lieux du réseau depuis 2001, date de la transformation de Iapif en Tram. Un accent particulier est porté sur la numérisation de documents habituellement considérés comme éphémères : programmes, dossiers de presse, dossiers pédagogiques, vues d'exposition, reportages audio ou vidéo.

Ce fonds (600 volumes) regroupe le fonds musique et le fonds spectacle.Le fonds musique contient tout d’abord des textes sources composés de recueils et de partitions, des volumes sur les opéras et sur les opéras-comiques, des ballets et des divertissements musicaux, des chants ainsi que des chansons sans accompagnement musical.Puis, ce fonds comprend des études sur la musique «l’Histoire de la musique et biographies» avec deux séries représentatives de l’ensemble "Biographie universelle des musiciens" de Fétis et la "Biographisch-Bibliographisches Quellenlexikon des Musiker und Musikgelehrten" de Eitner et des biographies individuelles (Haydn, Rossini…). Enfin, ce fonds musique est riche de huit titres de périodiques, représentatifs de la littérature en musicologie mais aussi de la critique musicale ("Revue musicale", "France Musicale"…) ainsi que de documents spécialisés comme les 7691 portraits de musiciens.Le fonds arts du spectacle comprend des pièces de théâtre décrites en littérature, des études et musicologies («Histoire de la musique et biographies», «Biographie universelle des musiciens» de Fétis et la «Biographisch-Bibliographisches Quellenlexikon des Musiker und Musikgelehrten» de Eitner…), complétées par des revues «Galeries théâtrales» (arts du spectacle) ainsi que par des planches lithographiées éditées entre 1796 et 1843.

Dessinateur, polémiste, architecte et théoricien de la fonction oblique, Claude Parent est le premier en France à avoir opéré une rupture épistémologique avec ce que l'on convient d'appeler le modernisme. Au travers d'articles et d'ouvrages fondateurs publiés tout au long de sa carrière, au travers de dessins-manifestes qui ont jalonné la conduite de son œuvre et l'application de sa théorie, il a repensé notre compréhension et notre appréhension de l'espace. Depuis la Maison Drusch (1963) jusqu'au projet pour le Musée du Prado (1995), il s'est attaché à instaurer la discontinuité par le basculement des volumes et la fracture du plan. Homme profondément engagé dans les débats de son temps, Parent a tenté de redéfinir le rôle de l'architecte et celui de l'usager.Né le 26 février 1923 à Neuilly-sur-Seine, Claude Parent s'inscrit à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse puis en 1946 à celle de Paris. Profondément indépendant, à l'écart de toute école et de tout dogmatisme, il quittera les cours et n'obtiendra pas son diplôme d'architecte. Ce n'est que beaucoup plus tard, en 1966, qu'il sera enfin reconnu et admis, sur dossier, à l'Ordre des Architectes et couvert de nombreux honneurs.Ce fonds correspond à un don de Claude Parent au FRAC Centre en 2008-2009.

Il s'agit d'un fonds iconographique ayant pour thème la Première Guerre mondiale dans son ensemble et, de façon plus spécifique, la bataille de Verdun (soldats dans les tranchées, au repos, champs de bataille, civils, blessés, …)

Deux catégories de films constituent cette collection consacrée à la Seconde Guerre mondiale : les films français d'actualité et les films de synthèse.Les films français d'actualité correspondent à deux phases du conflit :1939-1940 : La drôle de guerreDès le début du conflit, un " Journal de guerre " est créé pour les armées et services officiels. Diffusé dans les pays alliés ou neutres, il permet de contrer le cinéma de propagande allemand. Trente-trois numéros de ce Journal, montés pour la plupart par Jean Delannoy, se succèdent ainsi sur un rythme hebdomadaire d'oct. 1939 à juin 1940.1944-1945 : la libération de l'EuropeEn 1944, avec la libération progressive de l'Europe, la production de magazines d'actualités reprend sous trois formes : " France Libre Actualités " produit par le Comité de Libération du Cinéma Français (sept. 1944 - janv. 1945), " Magazine du SCA " (nov. 1944 - nov. 1945) et " Journal filmé de l'armée " (avr. - sept. 1945).Les films de synthèseDès 1944, le Service Cinématographique des Armées réalise des films de synthèse sur la Seconde Guerre mondiale, en adoptant le plus souvent le point de vue des Forces Françaises Libres. Montés avec les images tournées par les opérateurs en Afrique du Nord puis en Europe (Italie, France et Allemagne), ces films retracent soit l'ensemble du conflit, comme dans " La grande épreuve " (référence SCA 13) et plus récemment " La France libérée " de Yves et Ada Rémy (1994), soit un événement particulier, tel le débarquement de Provence en août 1944 (référence SCA 7).

Fonds d'archives de Tristan Rémy historien du cirque reconnu rassemblant:2000 photographies (1950-1970)correspondant à environ 500 artistes. Pour chaque artiste, il y a plusieurs photos de qualité représentant différentes phases du numéro et des portraitsDes photographies collectées par Tristan Rémy : 800 datant de la fin XIX° jusqu’aux années 50 dont de nombreuses photographies du début du XX° siècle.Un fonds de documents papier (correspondances, rapports, notes, documents d’archives des cirques) : les documents collectés ou écrits par Tristan Rémy ont une grande valeur, il avait la confiance des familles de cirque qui lui ont confié de nombreux documents. Toute sa correspondance avec elles a été conservée ainsi qu’avec d’autre personnalités tel Federico Fellini pour le projet du film « les clowns ».

Numérisation en texte des 2 volumes intitulés : Vivant Denon, directeur des musées sous le Consulat et l'Empire (1802-1815) par Marie-Anne Dupuy, Isabelle le Masne de Chermont, Elaine Williamson, Réunion des Musées Nationaux, 1999. Ce qui représente 4025 lettres dont de nombreuses à Napoléon, un index détaillé des noms de personnes, de lieux et des œuvres. Les documents originaux se constituent en deux corpus ainsi répartis :Un premier corpus constitué de 6 registres provenant des Archives des musées nationaux (*AA 4, 5, 7, 8, 9, 10) et un registre dit de "correspondance supplémentaire" (*AA 12).Un deuxième corpus de lettres à Napoléon, provenant des fonds des Archives nationales et conservé dans les cartons AF IV 1049, AF IV 1050 et AF IV 1676, ainsi que dans les séries O-2, BB-30 et F-21. Le Corpus 1 représente 3928 lettres dont 319 issues du registre supplémentaire et 85 du "Précis". Le Corpus 2 est constitué de 97 lettres, rapports ou notes de Denon à Napoléon accompagnés de pièces jointes, dont 60 adressées à Napoléon. Le numéro de ces lettres, provenant des Archives nationales, est précédé de la mention AN. Soit un ensemble de 4025 lettres.Nommé directeur du Louvre par Bonaparte le 19 brumaire an X (10 novembre 1801), Vivant Denon (1747-1825) a entretenu une importante correspondance administrative. Sont rassemblées ici près de quatre mille lettres dont plus d'une centaine adressées directement à Napoléon Ier auquel il s'était attaché depuis l'expédition d'Egypte. Bien au-delà de la seule vie quotidienne de l'institution rebaptisée Musée Napoléon en 1803, cette correspondance embrasse une large part de la vie artistique de l'époque : les commandes aux peintres et sculpteurs, les grands chantiers - colonne Vendôme, arc de triomphe du Carrousel - l'organisation des Salons, les expositions des œuvres venues de toute l'Europe…Denon consacra treize années de sa vie à immortaliser l'épopée napoléonienne en faisant exécuter médailles, porcelaines, tapisseries, tableaux, sculptures et monuments confiés à des artistes français et étrangers. Aussi contribua-t-il à créer l'iconographie du règne et à illustrer les événements dont il avait été témoin au cours de ses voyages effectués en Italie, ainsi qu'à la suite de la Grande Armée en Autriche, en Allemagne et en Espagne.La chute de l'Empire mit fin à ses fonctions.Le récit de ses trois derniers mois à la tête du musée, constitue un témoignage exceptionnel sur la dispersion des collections dont il avait tenté de faire "le plus beau musée de l'univers".

Le Musée de l'histoire de France inauguré le 19 juillet 1867 à l'Hôtel de Soubise, au sein des Archives nationales (anciennement CHAN-Centre Historique des Archives Nationales), a pour objectif de mieux faire connaître au public les archives à travers un programme culturel. Il présente régulièrement des expositions à caractère historique. Il détient une collection permanente au sein de laquelle se trouvent des documents originaux parmi les plus précieux et les plus prestigieux de l'histoire de France.Ces documents précieux proviennent des diverses séries des Archives nationales. Le choix initial fut proposé par une commission d'historiens et d'archivistes qui travailla de 1861 à 1867. Depuis, le contenu des collections a varié : certaines pièces ont été réintégrées dans leur série d'origine, tandis que d'autres sont venues compléter les séries du Musée.Les 66 documents aujourd'hui numérisés font partie de la sous-série AE/II intitulée "Musée des documents français". Cette sous-série se compose de pièces historiques s'échelonnant du VIIe siècle à nos jours. La plus ancienne est la confirmation d'une donation à l'abbaye de Saint-Denis par Clotaire II en 625.Ces documents médiévaux , qui pour la plupart ont été rédigés entre 628 et 1350, illustrent l'évolution des supports de l'écriture et leur diversité (papyrus, parchemin et papier) ainsi que les différents modes de scellement ou catégories juridiques d'actes.Certains sont enrichis d'enluminures. Les textes en latin, en vieux français, ou en dialectes régionaux permettent d'étudier les institutions et la politique royale, le rôle de l'Eglise, de l'Université et les différents aspects de la vie sociale et économique.

Du plan de maître constructeur (XVIIe siècle) aux archives des chantiers navals de notre temps, le musée national de la Marine possède l'une des collections les plus riches dans le monde. Tous les types de bateaux sont représentés : guerre, commerce, pêche, exploration scientifique et plaisance.La richesse du fonds est aussi quantitative ; les 6000 dossiers ou recueils comprennent chacun de une à plusieurs pièces, portant l'ensemble à environ 40 000 documents.De nombreux publics (modélistes, possesseurs de bateaux, érudits et universitaires, conservateurs de collections publiques et privées etc.. ) manifestent leur intérêt pour cette collection, désormais préservée et cataloguée.Une sélection représentative de 7500 plans a fait l'objet de la présente base numérique.

La donation est constituée d'objets (maquettes) et d'archives des entreprises créées par René Couzinet (Avions René Couzinet, société Transocéanic, Construcôes Aéronauticas, Société Air Couzinet …) et d'imprimés (ouvrages, périodiques, presse).

Une grande partie du fonds ancien (5 manuscrits) de la bibliothèque de la Roche-sur-Yon provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (bibliothèques des chapitres, séminaires de Luçon, de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm, de celles des Jacobins et des Capucins de Fontenoy-le-Comte) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 1 manuscrit enluminé de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le manuscrit le plus prestigieux est un bréviaire du XIIIe siècle, "Breviarum Lucionense" avec des pages enluminées et des bordures peintes.

Le fonds ancien de la bibliothèque s'est constitué en grande partie par les confiscations révolutionnaires. Les bibliothèques d'étude et d'enseignement que donnaient les religieux, comme les Chartreux, les Oratoriens, les Minimes ou encore par le fonds venant de l'Académie de Marseille ont largement contribué à l'augmentation de ce fonds.60 manuscrits médiévaux enluminés sont numérisés. Les plus anciens datent du XIe siècle mais la plupart sont du XIIIe et XIVe siècle, allant jusqu'au XVe siècle. La majorité des manuscrits enluminés sont religieux. Les plus remarquables sont : une série de bibles glosées et ornées (provenant de la chartreuse d'Avignon donnée à la chartreuse de Marseille), quatre livres d'heures ("Livre d'heure à l'usage de Thérouanne"), une bible hébraïque (provenant de Tolède) et un livre religieux arménien.

Ouvrage imprimé en 17 volumes (1784-1785).

Ce fonds privé rassemble une collection de photographies sur plaques de verre.Le fonds "Nessler-Rioton" est constitué d'un ensemble de photographies réalisées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle par Charles Nessler. Ce dernier, confiseur de métier à Chartres, était passionné de photographie et de voyages. Il a ainsi pu réaliser un grand nombre de clichés de tout ordre, tant au cours de sa vie chartraine, qu'au cours des nombreuses pérégrinations qui l'ont conduit à parcourir le monde. Charles Nessler étant resté sans descendance, l'ensemble de ses photographies a été récupéré au milieu du XXe siècle par André Rioton, autre chartrain, qui fut conseiller municipal de la ville et qui contribua à faire découvrir ce fonds très riche. Il en a fait don aux archives départementales d'Eure-et-Loir en juillet 2009, afin d'en assurer la préservation, d'en faciliter et d'en élargir la communication au public. Ce fonds présente des images inédites de divers pays à la charnière des XIXe et XXe siècles : la France, l'Europe (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie, Russie…), l'Afrique (Maroc, Algérie, Soudan occidental, Sénégal…), l'Asie (Indochine, Cambodge, Japon, Corée…).Ce fonds photographique est conservé sous forme de plaques de verre négatives et positives. On y trouve une grande variété de formats. Les vues peuvent être simples ou stéréoscopiques, et sont toutes en noir et blanc.

Recueil de documents sur le gouvernement impérial et héréditaire. L'ensemble est un dossier de 47 documents relatifs au passage du Consulat vers l'Empire entre l'an X (1802) et l'an XII (1804) : parmi ces textes originaux, le sénatus-consulte sur le Consulat à vie de 1802, le texte de la motion Curée ou le fameux discours d'opposition de Lazare Carnot devant le Tribunat…Ce groupe de documents sur le gouvernement impérial et héréditaire est une collection factice d'imprimés reliés composée : d'extraits de procès-verbaux des assemblées et des projets de textes relatifs à la proclamation de l'empire, du texte de 37 discours prononcés devant les différentes assemblées et de 3 extraits du Journal des Débats.C'est la première fois depuis 1804 que ces documents sont réunis en une même publication. Ils vous invitent à (re)découvrir les différentes étapes de la conquête "institutionnelle" de l'Empire par Napoléon Bonaparte.Les fonds sont consultables à la Fondation Napoléon : Bibliothèque Martial Lapeyre, cote D5"2"reçue.

Le portail de ressources Hors les Murs présente des documents en lien avec l'univers du cirque. Des films sont maintenant mis en ligne.

Envisagée en 1830 par la Ville lors de la seconde vague de création des musées en France, la création définitive du musée de Valence ne fut effective que le 31 août 1850. Installé en 1911 dans l'ancien évêché - un édifice d’origine médiévale qui fut au XVIIIe siècle transformé en hôtel particulier -, le musée jouit d’une position privilégiée, au cœur de la vieille ville, en face de la cathédrale, sur un promontoire dominant le Rhône. Le musée possède des collections très riches concernant l’archéologie régionale (pré et protohistoire) et offrant un éclairage sur l’histoire des sociétés anciennes en moyenne Vallée du Rhône (culture matérielle, habitat, vie quotidienne, rites funéraires). Il dispose également de collections intéressantes consacrées à l’histoire naturelle, aux arts décoratifs, et bien entendu à l’histoire locale. Le domaine des Beaux-Arts est représenté par l’exceptionnelle collection de dessins et peintures d’Hubert Robert (1733-1808), les peintures de nombreux paysagistes réalistes du XIXe siècle (École de Barbizon…), un ensemble d’œuvres d’André Lhote (1885-1963) et d’Etienne Martin (1913-1995), ou encore une collection d’art moderne centrée sur les abstractions après les années 1950.

Depuis son ouverture en avril 1986, le MAGASIN - Centre National d'Art Contemporain recense plus de 60 expositions temporaires, plus de 1000 artistes, la publication d'une centaine d'ouvrages ainsi qu'un fonds d'archives sonores, vidéos et surtout photographiques importants.Plusieurs types de documents et de supports sont numérisés :- le fonds documentaire du MAGASIN (publications du MAGASIN et ouvrages auxquels le MAGASIN est directement associé comme des co-éditions), soit une centaine d'ouvrages depuis 1986.- Les supports de communication réalisés pour chaque exposition depuis 1986 : communiqués et dossiers de presse, cartons d'invitation, flyers, livrets, photographies, vidéos et archives audio.- Une photothèque

Oeuvres proposant un panorama des principaux courants de l'art occidental de la Renaissance au XXème siècle.

Ces treize recueils contenant 2276 gravures du XVIIe au XIXe siècle – plus rarement du XVIe siècle - présentent essentiellement les portraits des artistes ayant marqué l'histoire de l'art, ainsi que des savants, littérateurs et hommes politiques.

L'origine de la bibliothèque municipale d'Auch vient d'un legs important de la bibliothèque de l'abbé Louis d'Aignan du Sendat (1681-1764). De même une grande partie fonds ancien de la bibliothèque d'Auch provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses ( des Jésuites, des Capucins, des Cordeliers, des Jacobins et des Ursulines) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds.Sur les 30 manuscrits médiévaux de la bibliothèque, 3 manuscrits enluminés sont numérisé, dans le cadre de la campagne de numérisation menée par le Ministère de la Culture et de la Communication, 31 vues d'enluminures vont pouvoir être consultables à distance.Parmi ces manuscrits enluminés, nous pouvons citer une bible de la fin du XIIe siècle, des livres d'heures du XVe siècles. Un "Liber raralium commodorum" de Petrus de Crescentis, provenant de Gimont, nous montre comment l'enlumineur allie l'observation de la vie rustique et le bestiaire fantastique.

Ce fonds comprend des catalogues de vente de la manufacture Godin édités sous ses différentes raisons sociales (de 1863 à 1934) qui présentent la production des usines de Guise et de Laeken : appareils de cuisson et de chauffage, poteries en fontes et accessoires, articles d’hygiène, articles de jardin, plaques émaillées et diverses fontes. Un descriptif technique et une illustration parfois en quadrichromie sont donnés pour chacun des modèles produits. Les Catalogues généraux peuvent compter jusqu’à 580 pages tandis que les Albums spéciaux ou les Suppléments dépassent rarement une vingtaine de pages.Le fonds s’attache également aux éditions commerciales de même type des principaux concurrents de la marque Godin (Deville, Saint-Nicolas, Pied-Selle, Sougland, Caloria, Ciney, Briffault, Jacob Delafon, Faure, Arthur Martin, …) et des revendeurs d’appareils de chauffage et de cuisson, quincailliers et grands magasins (Printemps, Odelin, …).

La bibliothèque de Charleville-Mezières, comme beaucoup de bibliothèques municipales a hérité d'un important fonds ancien par les confiscations révolutionnaires faites aux couvents, abbayes, et aux émigrés.Les fonds proviennent surtout des couvents ardennais : de l'abbaye cistercienne de Signy, de la chartreuse du Mont-Dieu, de l'abbaye de Belval, mais aussi de l'abbaye de Mouzon, de Novy, de Laval-Dieu, d'Elan, les couvents de Minimes de Rethel, des Recollets et des Capucins de Charleville. De nombreux legs et dons ont eux aussi alimenté le fonds ancien. Au total, 129 manuscrits enluminés sont numérisés.

Le Conservatoire numérique des Arts et Métiers (CNUM) ouvre au public le fonds patrimonial de la Bibliothèque du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) : une collection d'ouvrages et de périodiques francophones significatifs, traitant des sciences et des techniques, de l'économie et de la sociologie appliquées.Le corpus mis en ligne est actuellement de 225 volumes intégralement numérisés, soit 100 000 pages et de nombreuses illustrations. Il est établi selon trois axes : l'histoire des techniques (théâtres des machines, cabinets de physique, histoire de l'électricité, traités et dictionnaires du XIXe siècle), l'histoire du CNAM ("Les Annales du CNAM") et la vulgarisation ("La Nature", livres de jeux scientifiques). Les rapports des Expositions nationales et Expositions universelles tenues à Paris sont le thème choisi pour l’année 2004.

Dessins de Alexandre-Dominique Denuelle (1818-1880), Louis Hippolyte Lebas (1782-1867), Pierre-Joseph Garrez (1802-1852), et Charles Garnier(1825-1898) : travaux exécutés dans le cadre de leur séjour à la Villa Médicis, relevés effectués lors de leur voyage en Italie (Rome, Florence, Pompéi, Naples, Venise, Vérone...), en France (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Savin, Beauvais, Clarens...) et en Suisse (Clarens).

Journal créé en 1873 par Emile Manceau. Il est publié jusqu'en 1915 et sera recréé en 1918 grâce à Emile Manceau sous le nom "Vigneron de la Champagne".Cette revue diffuse des informations relatives à la viticulture, l'agriculture, l'horticulture, le commerce et l'industrie.Cote Fcpe 20

La bibliothèque municipale de Senlis conserve une collection documentaire manuscrite intitulée "Collectanea Silvanectensia" ou Recueil Afforty, du nom du compilateur de cette collection : Charles-François Afforty (1706-1786).Elle a pour origine une entreprise initiée par la Monarchie à partir de 1762, visant à réunir dans le "Cabinet des chartes" de Paris, la documentation historique nationale conservée dans les archives des provinces françaises. C.-F. Afforty fut l'un des collaborateurs de cette entreprise.Le manuscrit est constitué de 26 volumes sur 27 notés lors de l'inventaire après décès de l'auteur en 1786. L'ensemble du manuscrit représente 17 191 pages et est découpé en 2 séries :- 12 volumes formant un corpus d'environ 7000 pages. Elle contient, sans ordre, la copie manuscrite d'environ 3000 documents concernant l'histoire médiévale (900-1461) du sud de la Picardie, Sélentois, Valois, Pays de France etc. Pour la seconde moitié du XVe, les XVIe et XVIIe siècles, une masse importante de documents concernent davantage Senlis (bailliage, diocèse, commune).- 14 volumes, reproduisant les mêmes documents de la 1ere série mais classés dans l'ordre chronologique, uniquement pour la période 900-1599. Ils contiennent également de nombreuses notes complémentaires établies par Afforty.

Numérisation des collections du musée Ingres, principalement en peinture : Ingres, peintures XVe-XVIIIe, peintures XIXe (élèves et entourage d’Ingres) ; en sculpture : Bourdelle ; en arts graphiques : 4500 dessins d’Ingres et Bourdelle.Le fonds comprend également des objets lapidaires médiévaux, des objets archéologiques régionaux ainsi que des oeuvres relatives à l’histoire de Montauban et de sa région.

La collection d'affiches est constituée d'environ un millier de pièces datant pour l'ensemble de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXe siècle.Constituée d'affiches d'art, d'exposition, de publicité, d'annonce de publications ou de spectacles, mais aussi de textes officiels et de propagande relative aux deux guerres mondiales, elle est aujourd'hui régulièrement enrichie par des acquisitions ayant un rapport étroit avec Lyon et la région Rhône-Alpes.Si quelques grands noms peuvent donner une idée de sa richesse, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Chéret, Vallotton, Cappiello, Ibels, Bradley, Willette, Steinlen, elle reflète une époque correspondant aux balbutiements de la communication par l'image. Elle renvoie à l'affichage mural et aux hommes-sandwichs du début du siècle, aux faits divers, souvent sanglants des journaux, aux salles de concert parisiennes et lyonnaises, aux alcools et aux motocyclette, aux voyages en province...

Au sein du fonds dauphinois, marqué par quelques personnages emblématiques, la figure de Stendhal tient une place particulière.La bibliothèque de Grenoble, à laquelle est rattaché le Musée Stendhal, a décidé de diffuser plus largement ses collections riches d'une soixantaine de volumes manuscrits de l'auteur, de nombreux autographes. Seront également numérisés, l'ensemble des éditions stendhaliennes originales et de nombreux documents iconographiques.En 2008 la numérisation a porté sur les manuscrits du fonds. Ce sont quelques 35000 pages qui viennent compléter les documents précédemment numérisés. Citons parmi les documents remarquables : les 6 cahiers du "Journal", les "Souvenirs d'égotisme" ainsi que la "Vie de Napoléon" et les "Mémoires sur Napoléon" ainsi que de la correspondance.

La bibliothèque municipale d'Abbeville possède 36 manuscrits antérieurs à 1500. A ce jour un manuscrit a été numérisé dans le cadre de la campagne de numérisation menée par le Ministère de la Culture et de la Communication : "Heures à l'usage d'Amiens", du XVe siècle.

La Bibliothèque virtuelle sur les Premiers Socialismes permet de consulter des documents (ouvrages, périodiques, placards, etc.) rares, originaux, extraits pour la plupart du fonds légué à l’Université par Auguste Dubois (qui fut professeur d’histoire des doctrines économiques et politiques à l’Université de Poitiers) et conservé au SCD de l’Université de Poitiers.Elle réunit des documents produits par les saint-simoniens, les fouriéristes, Cabet et les communistes icariens, Pierre-Joseph Proudhon…, ainsi que des introductions et des bibliographies qui permettent de mieux les comprendre.

Pour valoriser son patrimoine et faire connaître son histoire, l'Assistance Publique a créé son musée en 1934. Il constitue le musée hospitalier le plus ancien en France et possède à ce jour près de 10.000 pièces inventoriées (peintures, sculptures, dessins et gravures, mobilier, traités, instruments médicaux et objets de soins, collections pharmaceutiques….). Leur diversité témoigne des nombreux aspects de la vie hospitalière, du Moyen Age à nos jours.Les éléments les plus remarquables sont la collection de peintures du XVIIIe siècle, une importante collection de faïences pharmaceutiques, la collection de biberons et la reconstitution de la Salle de garde de l'hôpital de la Charité (1860).

L’enjeu de ce projet est de poursuivre la mise à disposition sur Internet des lettres manuscrites conservées dans les collections de la Maison de Victor Hugo via le portail « Collections » des musées de la Ville de Paris. La correspondance manuscrite constitue un point fort du musée (par opposition aux manuscrits littéraires de Victor Hugo, qui ont été légués à la Bibliothèque nationale. De longue date, le musée s’est impliqué dans l’étude et la publication des lettres de Victor Hugo.La collection se compose de 655 lettres de Victor Hugo à sa famille (à son père, sa femme, Léopoldine Hugo, Paul Meurice, Charles Hugo, Alice Lockroy, François-Victor Hugo, Georges Hugo, Jeanne Hugo, Julie Chenay) et de 305 lettres à des tiers.

La collection se compose de 623 lettres, correspondance suivie d’un agriculteur provençal à sa famille de 1914 à 1919 qui raconte de manière détaillée le quotidien du Poilu et ses pérégrinations, ses doutes, ses espoirs… en dépit de la censure qu'il connaît et éprouve.L’originalité de ce fonds est qu'il apporte le point de vue d'un simple citoyen, un provençal mobilisé, combattant plusieurs fois à Verdun, en Belgique, en Champagne, et qui ne fut vraiment démobilisé qu'à l’été 1919.A travers la correspondance active d’Hervé Lambert, on observe les différents états d'esprit du soldat : l'enthousiasme et le patriotisme des premiers mois, la désillusion progressive, quelques récits de combats, la description des très difficiles conditions de vie, les blessures reçues, l'espoir de la « bonne blessure », les stages et formations effectués pour survivre et échapper à l'enfer, la colère contre les gradés, les mouvements de troupes…Le fonds contient des pièces iconographiques : photographies d’Hervé, photographies de groupes, mais aussi cartes postales, papier à entête des YMCA, etc.

La Bibliothèque municipale de Toulouse conserve l’un des plus beaux fonds musicaux anciens de France ; la parution en 2000 du "Catalogue des Fonds musicaux anciens conservés en Midi-Pyrénées. Toulouse" en a multiplié le nombre de consultations, et nous a permis de constater qu’un grand nombre de ces documents ne figurent d’ailleurs pas au catalogue de la Bibliothèque nationale de France.Le projet consiste donc à numériser ces documents souvent fragiles, afin d’en faciliter la communication à distance (catalogue informatisé accessible en ligne via le site web de la bibliothèque, couplé au système d’archivage et de gestion de documents numériques Hypérion), et à s’appuyer sur ce fonds d’images numériques pour développer des actions de valorisation en partenariat avec le Conservatoire National de Région et l’Université de Toulouse le Mirail (UFR Musicologie).

Rares imprimés du 16e siècle (Bibles, Calvin, Luther...) ouvrages postérieurs ayant trait à l'histoire du protestantisme. Dessins, gravures, peintures, sculptures et maquettes illustrant son développement en Europe et la liturgie spécifique qui l'accompagne.

Fondé en 1867 sur ordre de Napoléon III par le Marquis Léon de Laborde, alors directeur des Archives impériales, le musée de l’Histoire de France conserve les documents les plus prestigieux des Archives nationales.Cinq séries documentaires, comptant plus de 4000 articles, ont été définies dès l’origine pour accueillir des pièces prélevées dans les diverses séries des Archives impériales. Les trois premières comportent exclusivement des documents graphiques et se répartissent comme suit :- en AEI figurent les documents fondateurs de l’histoire nationale : les traités les plus importants, l’état civil des familles royale et impériale, les constitutions de la France.- AE II constitue le cœur des collections de musée, avec plus de 3500 articles, documents de formes extrêmement diverses allant du début du VIe siècle à la fin du XXe siècle.- AE III conserve les documents relatifs aux relations entre la France et les puissances étrangères. Elle comporte essentiellement des traités, du Moyen Age à nos jours.L’essentiel des collections est constitué de documents uniques et particulièrement précieux, tant au plan de leur importance historique que pour leurs caractéristiques matérielles : chartes scellées sur parchemin, livres médiévaux ou modernes richement illustrés, notamment de vignettes peintes de grande qualité…

La collection Philidor (du nom d'André Danican Philidor (1647-1730), copiste et bibliothécaire de Louis XIV, regroupe quarante-cinq volumes provenant des confiscations révolutionnaires qui furent versés dans les collections de la Bibliothèque du Conservatoire au moment de sa création en 1795. Philidor souhaita transmettre à la postérité dans les années 1690 les musiques de ballets et de divertissements. Ces grandes partitions aux armes royales contiennent ainsi, souvent comme source unique, un corpus de musique instrumentale qui va des premières pièces connues de violons du roi aux grands ballets et comédies-ballets de Lullly. Cette collection est ainsi l'une des sources principales pour l'édition des œuvres complètes de Lully. Elle présente une remarquable cohérence de contenu et de présentation puisque la plupart des copies sont de la main de Philidor.Le projet s'inscrit dans une opération commune menée avec la Bibliothèque municipale de Versailles qui conserve également une partie des collections musicales de l'Ancien Régime dont de nombreux volumes dus également à Philidor.

Ces collections sont constituées des photographies des spectacles créés, mais aussi accueillis de toute l'Europe pendant 20 ans (1983-2003), environ 250 spectacles.Les programmes et affiches viennent compléter cet important témoignage de l'activité théâtrale européenne, depuis le tournant des années 1980.Les programmes (livrets de salle) contiennent des informations descriptives sur le spectacle et son auteur, des interviews et des photographies.Les affiches rendent compte de l'évolution de l'image de notre théâtre, à travers ses différentes directions.

Le fonds ancien (dont 4 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Lons-le-Saunier provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses (le couvent des Cordeliers et des Capucins) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont eux aussi contribué à l'accroissement des fonds.Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé le bréviaire franciscain dans le cadre de la campagne de numérisation. Ce manuscrit enluminé appartenait à la bibliothèque du couvent des Cordeliers, provenant sans doute d'un atelier parisien ; il date de la première moitié du XVe siècle et contient plusieurs pages ornées et lettrines.

Une grande partie du fonds ancien (956 manuscrits) de la bibliothèque de Cambrai provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses très importantes dans la région (chapitre de la cathédrale de Cambrai, l'abbaye bénédictine de Saint Supulcre, l'abbaye cistercienne et l'abbaye de Fesmy) et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont par la suite augmenté le fonds. Le Ministère de la Culture et de la Communication a numérisé pour l'instant 43 manuscrits enluminés de la bibliothèque dans le cadre de la campagne de numérisation.Le fonds ancien de Cambrai est important avec des ouvrages pouvant remonter jusqu'au VIIe siècle. Nous trouvons de magnifiques enluminures avec un Evangéliare du IXe siècle, des "Décrétales" de Grégoire IX du XIIIe siècle ou un graduel du XVIe siècle exécuté pour l'évêque Robert de Croÿ.Nous devons citer en provenance de l'abbaye bénédictine du Saint Sépulcre, les "Moralia" de Saint Grégoire (IXe siècle), l'homéliaire exécuté par Rainier, moine miniaturiste du Cateau vers 1159, ou un très beau livre de prière décoré de somptueuses miniatures et de nombreuses figures grotesques, témoignage remarquable du talent des enlumineurs du XIVe siècle.En provenance de l'abbaye augustinienne de Saint-Aubert et de la collégiale de Saint Géry, nous trouvons à nouveau nombre d'ouvrages religieux, avec par exemple deux Apocalypses du IX et XIVe siècle.Le fonds ancien de Cambrai possède aussi des ouvrages profanes comme une belle collection de manuscrits musicaux, avec le bel exemple d'un "Recueil d'Airs profanes et sacrés", du XVIe siècle, où l'originalité des dessins coloriés, exécutés avec humour et fantaisie en font une oeuvre d'art.

Affiches concernant deux sujets : « Natura 2000 » : les hommes s’engagent pour la biodiversité (2006) et Espaces naturels (1978-2002).

Cette collection rassemble toutes la documentation autour du prix Django Reinhardt. Ce prix créé en 1955 décerné par l'Académie du Jazz au meilleur musicien français de l'année.La collection se compose essentiellement d'articles de revue :- Articles de Jazz Magazine concernant tous les lauréats du Prix Django Reinhardt depuis sa création en 1955.- Articles de Jazzman débutant en octobre 1992,- Articles concernant les lauréats du Prix Django Reinhardt tirés du dictionnaire du Jazz (collection Bouquins / éd. Robert Laffont), la plupart écrits par des membres de l'Académie.D'autres types de documents font également partie de la collection:- Programmes de festivals où se sont produits les lauréats.- Photographies de ces mêmes lauréats tirés des collections de Jean-Pierre Leloir, Jacques Bisceglia, Christian Rose, Philippe Etheldrède.- Documents audio liés à la production discographique de ces lauréats, en grande majorité sur les maisons de disques françaises.- Documents vidéo tirés de diverses sources (dont collections privées des musiciens eux-mêmes, festivals de jazz de Marciac et de Vienne, ainsi que quelques réalisateurs spécialisés dans cette musique comme Frank Cassenti, Valérie Stroh…)

Fonds d’archives de l’agence d’architecture Auguste Perret et de l’entreprise de travaux publics en béton armé Perret et Cie (Auguste Perret, 1874-1954). Le fonds se compose de pièces écrites (30 ml), documents graphiques (28000 environ), photographies (plusieurs milliers). La partie du fonds à numériser est un choix de 16000 documents graphiques correspondant à environ 200 projets (intégralement numérisés), sur un total de 383, dont : Théâtre des Champs-Élysées, Paris 8e ; musée des Travaux publics (Conseil économique et social), Paris 16e ; reconstruction du centre ville du Havre (Seine-Maritime).(535 AP)

Près de 8 000 dessins et manuscrits naturalistes composent la collection Lesueur, baptisée ainsi du nom de son principal auteur, Charles-Alexandre Lesueur.Il naît au Havre à la fin du 18e siècle (1778) et mène une vie peu commune : différentes rencontres et circonstances l'entraînent vers l'Australie (Voyage aux Terres Australes de Nicolas Baudin) puis aux Etats-Unis (parti pour un contrat de 2 ans, il s'y installe pour 21 ans). Il ne néglige pas pour autant la France voyageant jusqu'à la Côte-d'Azur et privilégiant tout particulièrement la région havraise.

Les collections du centre de documentation sont essentiellement constituées de documents de la période de la Seconde Guerre mondiale et sont relatives à la persécution des Juifs en Europe pendant la Shoah, en particulier au sort des juifs en France pendant la période 1930-1950. Ces archives sont autant de preuves des persécutions dont furent victimes les Juifs et autres groupes minoritaires durant la Seconde Guerre mondiale. Leur conservation est nécessaire à la connaissance de cette période de l’histoire . Elles sont le support indispensables aux travaux de transmission et de pédagogie.Une importante opération de numérisation a déjà été réalisée . En 2001, ce sont près de 30 000 photographies qui avaient été traitées puis en 2002-2003, suite à une campagne de microfilmage de nos archives, 600 000 vues de microfilms ont été numérisées. Enfin, des fonds particuliers tels que les listes originales des convois de déportation ou les carnets de fouilles du camp de Drancy ont fait l’objet d’une campagne de numérisation couleur en interne.Le projet de numérisation 2003 porte sur les documents suivants :100 affiches, 100 dessins, 300 objets, 20 000 pages de documents et 20 000 photographies.

Cette collection inclut les fonds anciens des colonies (C11, C13), le dépôt des papiers publics des colonies (recensements) et le dépôt des fortications des colonies.

La collection de Carré d’Art – Musée d’art contemporain de Nîmes comprend aujourd’hui plus de quatre cents œuvres. Elle s’ordonne autour des trois axes suivants :- l’art en France de 1960 à nos jours ; un panorama de l'art français avec la représentation de grands mouvements et des ensembles de figure singulière,- l’identité méditerranéenne autour du sud de la France, de l'Espagne et de l'Italie,- l’art des pays anglo-saxonsL'ensemble de la collection fait l'objet d'une numérisation, avec les dossiers d’artistes, les publications du musée, et le fonds documentaire (vidéos, documents sonores, documents papiers).

Numérisation des clichés argentiques (ektachromes) du fonds principal du musée à savoir les peintures complétées par environ 1000 objets d'art : céramiques des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, quelques pièces d'argenterie du XVIIIe siècle, mobilier, numismatique, ouvrages de bibliophilie, incunables.

Disciple d’Emile Durkheim et de Marcel Mauss, Robert Hertz (1881-1915) est considéré comme un précurseur de l’ethnologie. Ses archives regroupent une très vaste correspondance avec sa fiancée Alice Bauer devenue son épouse : environ 1000 lettres datées 1901-1915. Mobilisé en août 1914 il écrira à sa femme depuis les tranchées tous les jours jusqu’à sa mort en avril 1915. Sa correspondance contient aussi de nombreuses lettres échangées avec les intellectuels de son temps.Figurent également dans ce fonds des dossiers concernant le Groupe d'études socialistes, une enquête sur le culte de Saint Besse (1911) dans le village de Cogne dans le Val d’Aoste, des notes éparses, plusieurs manuscrits, et plus de 1000 clichés photographiques (1903-1915).L'inventaire du fonds est disponible sur le site Internet du Laboratoire d'Anthropologie Sociale, à l'adresse: http://las.ehess.fr/document.php?id=66.

Ensemble homogène de quarante-quatre carnets de dessins à la plume et au crayon réalisés par Jules Quicherat, professeur d'archéologie médiévale à l'École des chartes (1814-1882), réalisés entre 1838 et 1882. Ce corpus de grande qualité graphique – Jules Quicherat avait un temps hésité entre le dessin et l’histoire – s’inscrit dans la lignée des livres de voyage et des relevés de lieux. Il présente en outre la particularité d’être accompagné de prises de notes bibliographiques, de relevés d'inscriptions, de croquis d'objets conservés dans des musées, d’esquisses de personnes... qui le rendent très vivant et en font un témoin de la méthode de travail d’un savant du XIXe siècle et d'une pratique du voyage pittoresque de l’époque. La numérisation et la diffusion en ligne des carnets de voyage de Jules Quicherat font écho à un certain nombre d’enjeux historiographiques et patrimoniaux.

La collection rassemble:- des enregistrements sonores (3500 supports) des conférences et débats organisés au Centre Pompidou durant ces 30 dernières années ayant pour intervenants des personnalités telles que Boris Vian, Marguerite Duras, Jean Tardieu, Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini, Luis Buñuel, Jorge Luis Borges...-les programmes de ces manifestations.La première phase de numérisation porte sur 730 enregistrements représentant environ 550 heures d'écoute. La deuxième phase porte sur 1200 enregistrements.

Natif de Metz, Pierre Joseph Buc'hoz (1731-1807) fut médecin ordinaire du roi de Pologne, Stanislas Leszczynski. Son œuvre, très prolifique, concerne essentiellement la médecine, l'histoire naturelle, et leurs interactions.Aujourd'hui, la bibliothèque de Metz ne possède qu'une modeste part de cette production : seulement 38 volumes, sur les plus de 300 qu'on lui attribue. Parmi ces volumes conservés à Metz, l'acquisition en 2009 du seul exemplaire original connu de l'"Herbier colorié de l’Asie" a conduit à entreprendre une opération de numérisation systématique des planches de ses ouvrages, dans lesquels la gravure tient toujours une place primordiale. La beauté de ses planches réalisées en taille-douce par de nombreux graveurs émérites en fait une référence botanique intemporelle.

Il s'agit d'un remarquable ensemble de près de 500 plaques de verre stéréoscopiques, réalisées par M. Baudoin, minotier à Nice, qui s'avéra un photographe amateur de talent. A l'origine photographies familiales, ces vues constituent aujourd'hui un témoignage original et foisonnant sur la Côte d'Azur et son arrière-pays, depuis la fin de la Belle Epoque jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale (1910-1938). Ce sont des scènes de rues et paysages, festivités carnavalesques et joutes nautiques, défilés militaires, cérémonies officielles, mais aussi instantanés de la vie quotidienne d'une famille niçoise, auxquels le procédé de vue en relief communique une présence quasi vivante.Ces plaques de verre ont été données aux Archives de Nice par la veuve du photographe en 1994.

Henri Deneux (1874-1969). Reçu premier au concours d'architecte en chef des Monuments historiques de 1905, à ce titre, il est successivement chargé par le Gouvernement des monuments historiques des départements du Nord, de la Somme, de l'arrondissement de Saint-Quentin et de la restauration de Saint-Martin-des-Champs à Paris. Pendant la guerre 1914-1918 fait en plus l'intérim des départements de l'Aube, de la Côte d'Or, de I'Yonne, de la Haute-Marne et de la cathédrale de Toulouse. Chargé dès janvier 1915 des Monuments historiques de la Ville de Reims, démissionne de tout ce qui précède pour se consacrer exclusivement aux trois édifices religieux de Reims (cathédrale, église Saint-Remi et église Saint-Jacques), et ce jusqu'en fin 1938.Le fonds conservé aux Archives photographiques est en grande partie inventorié et numérisé. Restent à traiter quelques départements français, les pays étrangers, les plaques de projection des cours de métrophotographie.

Dans le cadre de la restructuration du musée Fabre de 2002 à 2007, a été engagé une campagne de numérisation des dessins et de gravures ainsi que des archives s’y rapportant (notices, catalogues et lettres anciennes). Le cabinet des arts graphiques propose un éventail de dessins depuis la Renaissance italienne jusqu’au XXe siècle. Les collections françaises abritent un ensemble remarquable des XVIIe et XVIIIe siècles où sont représentés Poussin, Le Brun, Boucher, Fragonard, Fabre, Greuze et David. Les collections du XIXe siècle sont redevables à Alfred Bruyas de feuilles de Millet, Barye, Ingres ou Delacroix. Le fonds italien dont les origines remontent à Fabre conserve des oeuvres exceptionnelles de Raphaël ou Tiepolo. Le fonds d’estampes, riche de 1000 gravures anciennes, s’est vu augmenté en 1996 d’environ 300 pièces qui composent un panorama de la deuxième moitié du XXe siècle (Asse, Cueco, Alechinski, Di Rosa, Kuroda…).

Les fonds anciens et locaux conservés au sein de l’espace “ Fonds anciens – Nouveau Monde ” de la Médiathèque Michel-Crépeau sont un élément très précieux de la mémoire et de l’identité régionales, notamment dans leurs rapports avec l’espace transatlantique. Ainsi, un rapport d’expertise établi en novembre 1996 précise que près de 20.000 documents concernent les thématiques de l’histoire maritime, l’histoire de l’émigration protestante, l’histoire du Canada, de la Louisiane et des Antilles, la traite négrière au XVIIIe siècle et les voyages d’exploration scientifique vers l’Amérique du Sud au XIXe siècle.La collection numérique de la Médiathèque Michel-Crépeau est constituée d’un corpus de documents iconographiques illustrant ces sujets :- un fonds cartographique riche de plusieurs milliers de documents formant un ensemble homogène et cohérent sur l’Aunis et la Saintonge, mais également sur le Nouveau Monde- une série de portraits de personnages essentiellement locaux ayant vécu entre le XVIe et le XIXe siècle et qui font l’objet de fréquentes demandes du public- un ensemble d’estampes représentant La Rochelle et la Charente-MaritimeLa collection numérique de la Médiathèque Michel-Crépeau n’est pas un fonds fermé, mais a au contraire vocation à être régulièrement enrichie. Si elle est constituée dans un premier temps exclusivement de documents iconographiques, il est envisagé d’y faire figurer dans l’avenir des documents textuels (manuscrits, imprimés…) représentatifs des richesses du patrimoine rochelais.Le projet de numérisation porte sur un fonds de 4.000 documents iconographiques.

Collection de 96 et 150 cartes de Savoie.

Ce projet vise à faire connaître la vie des opéras de France en recensant, numérisant et valorisant tout ce qui permet d'en garder la mémoire.Le collection regroupe des dossiers de presse, programmes de salles, photographies, affiches, documents sonores et audiovisuels des opéras partenaires depuis au moins 2005.

Le fonds ancien de la bibliothèque de Montargis provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats ont progressivement augmenté le fonds. L'Institut de recherche et d'histoire des textes a numérisé le manuscrit médiéval enluminé de la bibliothèque. "Brevarium secundum usum ecclesiae Parisiensis" est un manuscrit médiéval en parchemin, relié en maroquin vert au XIXème siècle."Le manuscrit doit avoir été exécuté plusieurs années avant le milieu du XIVème siècle. La fête du saint Sacrement y étant annoncée comme une Nouvelle Solennité. Cette fête fut d'abord instituée en 1264 par le pape Urbain IV, mais ce fut le Concile général de Vienne tenu en 1311 qui en ordonna la célébration pour toute l'Église.Il n'est pas question dans le manuscrit de fête de la présentation de la sainte Vierge, fête célébrée pour la première fois dans la ville de Melun le 21 novembre 1374, sous le règne de Charles V."

Créé en 1971, le Collectif Jeune Cinéma est l'une des plus anciennes coopératives de cinéastes en France. La collection, constituée au fil du temps, comporte près de 900 films de cinéastes français et étrangers, de durées et supports variables entièrement dédiée au cinéma expérimental.

La bibliothèque municipale d'Aix en Provence appelée aussi bibliothèque Méjanes du nom de son fondateur (Jean-Baptiste Marie de Piquet (1729-1786), marquis de Méjanes). Ce dernier légua par testament sa bibliothèque -considérable- aux Etats de Provence.Sur l'ensemble des 273 manuscrits médiévaux gardés à la bibliothèque les 101 manuscrits enluminés sont numérisés.Il faut citer parmi les plus célèbres "Les heures du roi René", qui porte les armes du roi et des notes historiques sur la seconde famille d'Anjou, l'"Evangéliaire de Saint-Sauveur" d'Aix-en-Provence (vers 1080), un psautier du XIVe siècle à l'usage d'une église du Nord de la France. Il faut aussi signaler le "Livre d'heures dit de la reine Yolande" (1475-1480), très richement décoré, originaire en réalité du Nord-Ouest de la France, un missel de l'Eglise de Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence ("Missel de Murri" 1423), ainsi que "Le jeu de Robin et de Marion", pastourelle d'Adam de la Halle, illustré par 130 petites miniatures à personnages dans les marges latérales.

Sources législatives et réglementaires :Moniteur officiel des établissements français dans l'Inde, 1850-1880Législation de l'ile de la Réunion…, éd. La Barre de Nanteuil, 1861-1863Bulletin officiel 1924-1941 et Recueil 1919-1926  des actes administratifs du Haut-commissariat de la République française en Syrie et au LibanProcès verbaux du Grand Conseil de Tunisie et de la commission arbitrale, 1922-1945 Régence de Tunis, Tarif des droits perçus à l'entrée et à la sortie, 1908, et Loi foncière, 1909Sources jurisprudentielles :Jurisprudence algérienne 1830-1876 ; Charles d'Aubigny, Recueil de jurisprudence coloniale…, 1861-1867 ; Jurisprudence et doctrine de la Cour d'appel de Pondichéry en matière de droit indou et de droit musulman, 1877-1879 ; Lasserre, Fernand, Cochinchine française: recueil de jurisprudence en matière indigène: années 1880-1885 ; Journal judiciaire de l'Indo-Chine française 1895-1911.

Collections de photographies sur supports divers (plaques de verre, tirages, négatifssouples, etc.).

Ce fonds se compose de monographies et de périodiques principalement du XIXe siècle et de la période révolutionnaire. Les sources et les mémoires sont représentées par des bibliographies spécialisées, des autobiographies, des souvenirs littéraires, des correspondances littéraires, et marginalement des correspondances.Le genre narratif, la poésie et le théâtre sont bien représentés, en particulier pour le XIXème siècle, au sein duquel les différentes esthétiques romanesques sont couvertes.De plus, on trouve un fonds critique (critique littéraire, histoire littéraire et biographies), des revues générales (débats et actualités politico-culturelles), des revues de création littéraire, des revues de critique littéraire et quelques documents sonores isolés (enregistrements de voix de grands auteurs : Apollinaire, Barrès…).

La réalisation d'une opération de numérisation des fonds de l'outillage agricole dans 10 musées adhérents de la Fédération des écomusées et de société.Cette opération repose principalement sur la mise à disposition par la Fédération aux musées participants des moyens humains et techniques nécessaires à la numérisation d'une partie de leur fonds d'outillage agricole.Outre la mise en oeuvre technique de la numérisation, la Fédération encadrera et animera le projet : en mettant au point l'approche méthodologique, en organisant des actions de formation et en réalisant, pour chacun des musées participants, le scénario d'intervention pour la préparation des journées de prises de vue.Cette opération se fait en lien avec le projet de constitution d'un vocabulaire illustré de l'outillage agricole qui prévoit de donner une définition et une illustration pour 300 à 500 noms d'objets du corpus agricole.

Collection française de référence en matière de papier peint constituée d'environ 200 documents. Cette collection, rassemblée à la fin du XIXe siècle par Félix et Charles Follot, manufacturiers parisiens de renom et premiers historiens du papier peint, a servi de base pour l'exposition centennale présentée à l'exposition universelle de Paris en 1900, première ébauche d'un musée du papier peint.

La collection se compose des 144 numéros de la revue « Lecture Jeune » parus depuis sa création en 1977.« Lecture Jeune » est une des seules revues spécialisées sur le rapport du public des adolescents et jeunes adultes à la lecture et à la lecture publique.Patrimoniale pour son innovation et sa veille sur le public des adolescents en bibliothèque depuis plus de 35 ans, la revue numérisée sera désormais accessible à tous depuis ses origines et malgré des numéros épuisés au format papier. Aussi la revue pourra-t-elle remplir pleinement son rôle d’expert sur la lecture des adolescents en servant de ressource de travail à des professionnels de secteurs variés, des travaux scientifiques, des professionnels travaillant à l’étranger, etc.

Journal Républicain, politique, littéraire, agricole et commercial basé à Epernay, rue Flodoard.Ce journal est paru de 1876 à 1898. La médiathèque d'Epernay possède les numéros des années 1879 à 1883.Cote Fcpe 37

Le fonds iconographique du musée Curie a été constitué par des collectes venant des laboratoires de l'Institut du radium et de la Fondation Curie, des acquisitions et des dons de diverses personnes. Il s'est également constitué grâce au dépôt des photographies données à l'Association Curie et Joliot Curie (ACJC) par ses membres, notamment les descendants de la famille de Pierre et Marie Curie et donc d'Irène et Frédéric Joliot-Curie.Le fonds se divise arbitrairement ainsi :- le fonds déposé par l'Association Curie Joliot-Curie- les iconographies du fonds propre au Musée Curie- les iconographies du service iconographique de l'Hôpital de l'Institut Curie qui existe depuis la création de la Fondation Curie en 1921.

Le fonds se compose de 101 photographies mises en album par deux poilus qui ont photographié leurs campements, les maisons bombardées, les personnes rencontrées, les tranchées…, de 15 photographies non identifiées (à part 2 photographies du 341ème régiment), ainsi que d’un album de photographies avec texte introductif [MS 402], bandeau, lettrine et cul de lampe. Ce dernier album comporte 11 photographies de la visite de l’Empereur Guillaume II à l’hôpital d’évacuation n°32 (Mont Notre Dame – Aisne) le 17 juin 1918. Cet hôpital, pris aux Français quinze jours plus tôt avait comme Médecin-chef, le Docteur Arthur Mauran (1875-1937), possesseur de ces photographies prises par un Allemand.

Fonds constitué de 400 documents : chromos, imagettes publicitaires.

Ces dossiers interactifs sont conçus pour être diffusés en ligne ou sur bornes d'exposition.Selon qu'ils traitent d'une découverte ou d'un thème, ils privilégient une approchegéographique, chronologique, la manipulation d'objets 3D ou la visite virtuelle d'un site.

Une partie du fonds ancien (5 manuscrits médiévaux) de la bibliothèque de Châteaudun provient des confiscations révolutionnaires faites aux communautés religieuses et aux émigrés de la région. Dons, legs, achats... ont progressivement augmenté le fonds. L'Institut de recherche et d'histoire des textes a numérisé les 3 manuscrits enluminés de la bibliothèque.Nous pouvons citer parmi les manuscrits enluminés de la bibliothèque : le "Coutumier de Chartres" (vers 1508) et les "Heures à l'usage de Chartres" (1521).

Collections dont le musée d'Orsay est responsable à l'exception du fonds de dessins du musée d'Orsay conservé au Cabinet d'Art graphique du musée du Louvre (voir base de données en ligne sur le site www.louvre.fr)

Se reporter au répertoire détaillé des Archives nationales : affiches numérisées "Gardez la France propre", "Vacances propres", 1974-1993

Le peuple qui manque est une structure de programmation et de distribution de films créée en 2005, et un laboratoire de réflexion autour de la vidéo plasticienne, du cinéma expérimental, du cinéma politique et des minorités (féminisme, gays et lesbiens, minorités ethniques, etc.). Elle organise des évènements ponctuels (festival de films, programmation dans des cinémas, expositions, rencontres, etc), dont notamment le Festival de Cinéma Queer de Paris. Son catalogue de distribution comprend plus d’une centaine d’œuvres d’artistes et cinéastes reconnus sur la scène internationale dont Kathy Acker, Maria Beatty, Judith Cahen, Johanna Demetrakas, Guillaume Dustan, Françoise Janicot et Bernard Heidsieck, Jean-Jacques Lebel, Stéphane Marti, ORLAN, Arnold Pasquier, Howardena Pindell, Carolee Schneemann, Oliver Ressler, Del LaGrace Volcano, Lorena Wolffer, David Wojnarowicz, Jud Yalkut.167 films et vidéos

± 2.700 heures de documents sonores non publiés. Essentiellement, musiques traditionnelles des cinq continents. Enregistrements les plus anciens : 1900.

Collections de musiques de l'immigration d'Afrique du Nord rassemblant quelques 400 manuscrits de chansons et 500 chansons de l'immigration tirées du "catalogue arabe" de Pathé Marconi.Les manuscrits souvent sur quatre pages, à la plume ou au stylo, numérotées, elles forment un ensemble unique sur le Paris du Music-hall francarabe, univers que Youssef Hagège souhaite aujourd’hui faire mieux connaître. Auteur de tube (Ya Oumi, interprété par Ouarda en 1955) comme de nombreuse chanson de Face B, il est un acteur clé de la chanson de l’immigration maghrébine en France.Les chansons ouvrent l'univers musical des Maghrébins de France des années 1940-1950 avec des artistes comme Mahieddine Bachetarzi (1897-1986) et sa troupe "El Moutribia". Ce compositeur, chanteur, acteur de théâtre et de cinéma algérien rassemblait autour de lui la quasi-totalité des artistes maghrébins qui se distinguent dans l'immigration ou qui "montent" à Paris pour tenter leur chance. Ouvriers la journée et chanteurs dans les cafés de l'exil le soir ou parfois artistes à plein-temps, ces chantres de l'immigration se comptent par centaines.

Le site « Œuvres et rayonnement de Jean-Baptiste Lamarck » a été créé à l'initiative de Pietro Corsi (Université de Paris1 Panthéon-Sorbonne, École des Hautes Études en Sciences Sociales), directeur du Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques (UMR 2139 du CNRS/CSI) jusqu'en 2006. Le site, qui a pour auteur et concepteur Pietro Corsi, a été mis en œuvre par le pôle Histoire des Sciences et des Techniques en Ligne du CRHST."Ouvrages de Lamarck" permet d'accéder directement aux œuvres de Lamarck en texte intégral : 7200 pages (la totalité de ses œuvres théoriques) ont été numérisées et peuvent être téléchargées ou consultées sur ce site. Il est possible d'effectuer une "Recherche dans le texte" pour retrouver n'importe quel mot ou expression dans l'ensemble des œuvres mises en ligne. La liste complète des travaux de Lamarck figure dans la section "Bibliographies"."Manuscrits et herbier de Lamarck" invite à découvrir deux importantes collections (19000 planches d’herbier et 4500 pages de manuscrits) conservées au Muséum national d'histoire naturelle, au fur et à mesure de l'entreprise de numérisation de ces collections, qui a débuté en février 2003. Chaque planche de l'herbier représentée est mise en relation avec la fiche la concernant dans la base de données des herbiers du Muséum.

Le site "L'Histoire par l'image" traite de la période 1789-1939 et a pour objet de valoriser les collections des lieux de conservation et d'en faire ainsi des partenaires pour l'enseignement de l'histoire. Il comprend donc des reproductions numériques de documents appartenant aux collections des musées de France et aux fonds d'archives.

Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des Temps modernes conservées au Musée du Louvre.

Les Bibliothèques virtuelles humanistes sont constituées avec la collaboration de l'IRHT (CNRS, section de l'humanisme) : elles consistent dans la numérisation de fonds patrimoniaux, en priorité de la Région Centre (2000 ouvrages prévus).Outre une numérisation de qualité, cette base offre le résultat de recherches sur l'optimisation des données numériques concernant l'humanisme et la Renaissance. Elle associe des textes en mode image (avec extraction des éléments figurés) et des ouvrages entièrement en mode texte.

Collection d'archives pénitentiaires se composant de:- l'Enquête parlementaire sur le régime des établissements pénitentiaires de 1872-1873 en 8 volumes- les archives d'Anthropologie criminelle (1886-1914)- les statistiques pénitentiaires et des prisons (1852 à 1939; 1945 à 1946) ;- Les actes des congrès pénitentiaires internationaux Stockholm (1878), Rome (1885) ; Saint-Pétersbourg (1890), Paris (1905),Paris (1900), Budapest (1905);- les codes pénitentiaires (1670-1970) ,- les rapports d’activité de la Direction de l’administration pénitentiaire (1946-1984).

Ce corpus rassemble des textes significatifs de la littérature scientifique du 19e siècle en langue française (environ six mille pages). Le choix de ces textes illustre le développement durant cette période d'une science moderne du vivant sous l'impulsion de savants tels notamment Claude Bernard, Etienne et Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Armand de Quatrefages, Ludwig Büchner, Oscar Schmidt, G.J. Romanes, etc.

La donation du fonds Denise Colomb a été effectuée de son vivant, et acceptée par l'État le 18 novembre 1991. Denise Colomb est avant tout connue comme la photographe portraitiste des grands peintres du XXe siècle. Elle a saisi les visages de Picasso, Artaud ou Soulages. Elle a aussi mené une vie de voyages (Asie dans les années 1930; Israel dans les années 1960). On y trouve 2830 négatifs.

Le fonds numérisé rassemble les éditions originales des œuvres de Gassendi, des études, des manuscrits, des gravures et des objets. Ces documents sont préservés au Musée Gassendi, à la Médiathèque intercommunale des Trois Vallées et aux Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence.

Les registres de procès-verbaux de la Commission des Phares, crées au XIXe siècle ont permis de mettre en place le système de signalisation des côtes françaises.Au cours du XIXe siècle, la Commission des Phares a été une instance puissante puisqu'elle a joué un rôle déterminant dans la localisation des aides à la navigation et dans les politiques techniques, en particulier les sources lumineuses (huile, électricité, pétrole).Cette administration du ministère des Travaux Publics a accumulé une mémoire des phares sous toutes ses formes : objets, archives, livres, plans, dessins, photographies et films.Cette collection numérisée s'avère complémentaire des collections, documentaires et iconographiques, conservés au sein de structures patrimoniales (archives départementales, musées..) ainsi que des fonds de la bibliothèque des Ponts et Chaussées.

La collection comprend :- un fonds de photographies sur les établissements pénitentiaires du Studio Henri Manuel (1928-1932) : témoignage historique exceptionnel sur les maisons centrales et les prisons départementales, les personnels et la vie quotidienne des détenus à cette époque à travers plus de 800 clichés effectués dans 20 établissements.- d'autres documents imprimés et iconographiques illustrant l'histoire pénale et pénitentiaire et l'histoire de la criminologie: extraits d'ouvrages, articles, fascicules, revues complètes ou législation;- plans, cartes, gravures etc.

La collection numérisée regroupe 150 instruments et machines agricoles, répartis ainsi : l’intégralité des pièces qui se trouvent dans le musée (75) et une sélection parmi les objets qui se trouvent dans les réserves du musée.Ces pièces retracent l’ensemble des opérations agricoles, du labour et du travail du sol à la récolte, la moisson et le battage, en passant par les semailles, le traitement et la fertilisation. Ces opérations n’ont pas changé mais le travail a beaucoup évolué : les outils à la main prédominent au XIXe siècle et dans la première moitié du Xe siècle, tandis que les machines s’imposent assez rapidement dans la seconde moitié du XXe siècle. La sélection numérisée est faite en fonction de l’intérêt des pièces dans l’histoire des techniques et de l’agriculture, dans une volonté de représentativité des opérations agricoles et des types de cultures.

Fonds documentaire de l'ensemble baroque 'Les Arts Florissants'. La collections comprend- Un corpus exceptionnel de partitions d’une centaine d’œuvres majeures de la musique baroque, principalement française (Charpentier, Lambert, Lully, Couperin, Bouzignac, Marais, Mondonville, Rameau, etc)- Les programmes de salle réalisés par Les Arts Florissants eux-mêmes pour certains de leurs concerts entre 1988 et 2000.- « Saison » le journal quadrimestriel des Arts Florissants.- Plaquettes et brochures diverses réalisées par Les Arts Florissants.- 30 ans de photos de musiciens et chanteurs de l’ensemble- Affiches de concerts, de spectacles et de représentations d’opéras- Enregistrements Radio France ou enregistrements d’archive des salles- Enregistrements discographiques- Enregistrements vidéo/DVD- Documentaires témoignant de la vie de l’ensemble

Ces affiches font partie du fonds déposé aux Archives d'Aubervilliers par les anciens membres du Groupe Grapus. Ce fonds issu d'une vingtaine d'années de création collective artistique (années 1970 à 1990) est particulièrement riche dans les domaines social, culturel et politique. L'activité du groupe dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers au cours des années 1980, explique l'intérêt de la commune pour la conservation de ce fonds et sa mise en valeur.