Le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Compiègne est né de la générosité d'un mécène local : Antoine Vivenel. Entrepreneur-architecte,il fit fortune à Paris sous le règne de Louis-Philippe. Il rassembla alors une importante collection où se développe son goût pour l'Antiquité classique et la Renaissance. Dès 1839, il décida d'offrir la totalité de ce patrimoine à sa ville natale.Cette collection est exceptionnelle notamment par un bel ensemble de céramiques grecques. Emaux de Limoges, faïences de Palissy, verreries de Venise, majoliques d’Italie, grès rhénans, étains de Nuremberg rappellent les fastes de la Renaissance Européenne. Des tableaux, peintures, sculptures et objets d’arts des 18ème et 19ème siècles complètent cet ensemble.La numérisation se répartit comme suit :- Peinture : 127- Arts graphiques : 774 dessins, 19 enluminures, 938 estampes- Arts décoratifs : 1468 dont 103 accessoires de mode, 97 bijoux, 871 céramiques, 15 horlogeries, 4 instruments de musique, 7 orfèvreries, 64 textiles, 133 verreries…- Archéologie : 1016- Histoire : 39- Architecture : 7- Numismatique : 4- Ethnographie : 192

Ce fonds rassemble environ 500 albums d'artistes haut normands, de toutes époques et de tous styles. Le fonds total est estimé entre 3000 et 5000 albums (24 000 à 40 000 oeuvres). Il s'est constitué grâce aux dons des artistes, mais également des structures de diffusion de la région (SMAC), le fonds de l'ancien "Pôle Régional des Musiques Actuelles" Antenne Printemps de Bourges, ainsi que la médiathèque de Gonfreville-L'orcher.Le fonds numérisé devrait par ailleurs s'enrichir de nouvelles œuvres.

Cette collection se définit par rapport au fonds professionnel géré par l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Celui-ci est issu des chaînes publiques de radio et de télévision.Il comprend :- Les émissions de radio et de télévision diffusées par les chaînes publiques sur les antennes nationales et régionales, et ce depuis l'origine, c'est-à-dire la fin des années 30 pour la radio, et 1949 pour la télévision. Le versement des émissions s'est effectué sur des critères techniques et juridiques (en particulier, droits de réutilisation détenus par les diffuseurs publics, droits dévolus à l'Ina en tout ou en partie).- Un fonds photographique qui illustre les aspects techniques et artistiques de la production radio et télévision.- Un fonds de presse filmée et d'archives cinématographiques, couvrant les années 1940-1968.La collection numérisée comprend les programmes traités au titre du plan de sauvegarde et de numérisation, engagé par l'Ina en 1999, à visée "exhaustive", et dont la fin est programmée en 2015.Ce sont donc des centaines de milliers d'heures de radio ou de télévision ou encore des centaines de milliers de clichés qui sont accessibles en numérique et en ligne.

Le journal manuscrit de Armand Gustave Houbigant, historien et antiquaire né à Paris, a été rédigé entre 1841 et 1855, lors de ses voyages dans les Pyrénées. Ces deux volumes, abondamment illustrés de lithographies et de gravures, de cartes et de photographies de l’époque, ou encore de dessins de la main de l’auteur, constituent un matériau unique pour l’histoire du pyrénéisme et plus généralement celle du XIXe siècle dans des domaines aussi divers que les beaux-arts, la botanique ou la photographie. Il se compose de deux volumes in-folio reliés d’environ 300 pages chacun, représentant 470 pages manuscrites illustrées de 530 documents iconographiques : 147 dessins originaux et aquarelles, 2 gouaches originales d’Eugène Devéria, 383 cartes et plans, lithographies et photographies anciennes.

Recueils de lettres d'écrivains et d'artistes du 19e siècle provenant de la bibliothèque d’Auguste Vincent, professeur de piano, compositeur et bibliophile (1829-1888), léguée à la Ville de Melun en 1918.

La maison Gallé-Juillet présente une collection d'art décoratif remarquable, constituée de meubles, d'objets d'art, de céramiques, de tableaux. Plusieurs centaines de faïences fines de Creil sont aussi conservées, ainsi qu'une étonnante collection de coquillages et de papillions. Quelques éléments médiévaux en pierre complètent l'ensemble.Le musée préserve aussi de nombreux documents graphiques tels des dessins, photographies, quelques plaques de verre, gravures et documents d’archives divers (lettres, cartes postales, cartes et plans, livres, manuscrits…).

La médiathèque du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMD) a entrepris depuis 2006 la numérisation d'une partie du fonds Nadia Boulanger. Les principales éditions monumentales du fonds (oeuvres de Johann Sebastian Bach, François Couperin, Orlando di Lasso, Claudio Monteverdi, Henry Purcell, Jean-Philippe Rameau...) ont ainsi fait l'objet d'une numérisation destinée à améliorer la conservation des documents originaux mais aussi et surtout à en faciliter la diffusion et l'exploitation par les musiciens et les chercheurs.Les partitions numérisées, parfois annotées par Nadia Boulanger, sont peu à peu associées aux notices du catalogue en ligne de la médiathèque.

Jean-Noël Pelen a mené ses enquêtes dans la « vallée longue » qui s’ouvre aux portes d’Alès et se ferme au col de Jalcreste dans les Cévennes.L’ethnologue interroge ceux qui ont vécu un « autre temps », et qui disent avoir plus d’accointance avec un passé magnifié qu’avec un présent dans lequel ils ne se reconnaissent pas toujours. Il ne désire pas faire une monographie folklorique, mais plutôt avoir et donner une idée a travers les témoignages oraux, du vécu essentiel d’un cévenol dans sa culture, l’ « esprit » de ce vécu. Les informateurs, racontent la vie rythmée par le travail de la terre, mais aussi par les rites de passages de la naissance à la mort. Ils témoignent sur l’au-delà, par la présence des guérisseurs, du mauvais œil, de l’influence de la lune et des êtres fantastiques vivant dans la vallée.Au début de l’automne naissent les premières veillées, lorsque les jours s’amenuisent en même temps que les travaux. On commence à se réunir dans la montagne, par affinité, par parenté, par voisinage parmi lequel se trouvent de formidables conteurs. Le conte est par nature grand voyageur, il a été modelé par l’histoire toute en la nuançant. Les habitants de la vallée racontent un à un des contes ou des histoires entendus et transmis comme le conte du diable dupé, des contes d’animaux, des contes merveilleux, des contes sur les trompeurs ou les naïfs, les hommes et les femmes, les maîtres et les serviteurs, mais aussi des contes licencieux , facétieux et religieux. Tous ces contes sont catalogués dans la classification d’Aarne et Thompson et dans la Typologie dressée par Jean-Noël Pelen.Le corpus sonore est constitué de 75 enquêtes, enregistrées sur 18 bandes et 6 cassettes analogiques, par Jean-Noël Pelen entre 1973 et 1989 dans le cadre d’une thèse de troisième cycle. Ces enquêtes orales, dans lesquelles on voit apparaître deux corpus (d’un côté, des contes et des chansons populaires et de l’autre, des récits de vie), ont données lieu à trois publications : « Le temps Cévenol, le conte et la chanson populaire » (1982), « Le conte populaire en Cévennes » (1983), « L’autrefois des Cévenols » (1987).Ce corpus a été déposé le 14 février 2003 par Jean-Noël Pelen à la phonothèque de la MMSH. Le dépôt a fait l’objet d’un contrat stipulant entre autres les conditions de consultation des documents.

Aussi appelé Inventaire La Grandville d'après celui qui l'a constitué.Ce fonds rassemble photographies et enregistrements sonores de tous les instruments conservés dans 220 musées de France.Le Musée de la musique propose déjà sur son site 15 000 photographies et plus de 100 enregistrements sonores de ses instruments (91 instruments enregistrés).

Ce fonds de 361 partitions manuscrites composé d’œuvres de la musique baroque française du XVIIe et du XVIIIe siècle provenant des collections royales entrées à la suite des confiscations révolutionnaires s’est enrichi jusqu’à nos jours (notamment pour la musique du XIXe et du début du XXe siècle avec le fonds du théâtre des Variétés de Versailles et les partitions manuscrites d’Augusta Holmès).Le fonds baroque, celui de la Musique du Roi créée par Louis XIV, se compose de copies manuscrites réalisées entre 1690 et 1710 environ, rassemblant musique de ballets d’opéras, musique instrumentale et religieuse. S’y sont adjointes la collection de la Maison Royale de Saint-Louis à Saint-Cyr où travaillèrent des musiciens comme Moreau, Nivers, Clérambaut, et des collections princières. Ce fonds constitue une source tout à fait unique et exceptionnelle pour la connaissance de la musique baroque française.Le fonds sera indexé dans le catalogue informatisé de la Bibliothèque. Le Centre de Musique Baroque de Versailles sera associé au travail de réflexion sur l’indexation et l’exploitation scientifique de la base.La Bibliothèque municipale de Versailles est pôle associé de la Bibliothèque nationale de France. Le département de la musique de la BnF possède une partie des manuscrits des Philidor copistes du Roi Louis XIV. L'ensemble des collections Philidor, séparées par l’histoire, a été reconstitué virtuellement sur le site Internet de Versailles.

Les partitions musicales représentent un fonds de musique traditionnelle provençale digne d'intérêt : pastorales, rouleaux d'orgue de barbarie, fonds privé d'une famille de musiciens arlésiens.Il s'agit précisément de :- 60 partitions pour orgues de barbarie, datant du début du XXe siècle,- 14 partitions manuscrites,- 120 partitions imprimées et manuscrites provenant du fonds André et Honorine Bourdelon, compositeurs arlésiens de la fin du XIXe au début du XXe siècle,- 206 partitions imprimées.

La collection numérisée du musée Berlioz rassemble divers documents écrits et iconographiques.Correspondance : lettres autographes signées d’Hector Berlioz, de Louis son fils, d'autres membres de la famille et de personnalités du monde de la musique ou de la littérature aux XIXe et XXe sièclesPhotographies: dont des portraits d'Hector Berlioz et de ses contemporains par les plus grands photographes, dont Nadar, Pierre Petit…Fonds du chef d'orchestre Édouard Colonne constitué de portraits dédicacés de Debussy, César Franck, Massenet...Peintures: portraits d'Hector Berlioz XIXe et XXe et de membres de sa famille ainsi que divers scènes de genre

Le fonds Prud’homme est un fonds musical et documentaire d’une importance considérable. La collection musicale fournit une énorme quantité de disques, d’enregistrements rares, de coffrets de collection, et une discographie parfois complète de musiciens. La documentation papier, qui accompagne chaque document sonore est quant à elle, tout aussi intéressante. Si une grande partie de ce fonds retrace l’histoire du jazz depuis ses débuts (swing, bebop, etc.), il est aussi important de souligner qu’il contient beaucoup d’albums de jazz contemporain, notamment en jazz français.La collection d’imprimés contient une collection proche du complet pour des mensuels spécialisés de 1955 à aujourd’hui (Jazz Hot, Jazz Magazine, Jazzman). Outre sa qualité documentaire, cette collection présente également un aspect historique non négligeable sur l’évolution du jazz en France. Et s’il existe des solutions sur internet pour accéder aux archives de magazines comme Jazz Hot, celles-ci sont payantes.

Numérisation d'une partie du fonds des archives de la chaîne de télévision locale Télésoleil. Ces documents audiovisuels concernent les événements culturels et sociaux montpelliérains entre 1989 et 1993 : festivals, cinéma, musique, opéra, sport ont été privilégiés lors de la sélection des séquences numérisées.

En 2003, Fréquence Sillé a lancé le projet "Sauvegarde de la parole sarthoise" qui vise à identifier, collecter, numériser, indexer, archiver et diffuser les données sonores du département de la Sarthe. Le fonds musical se compose de :- musiques et danses : la musique traditionnelle du département et les danses de caractère du sud de la Sarthe et notamment les danses de bal à l'accordéon diatonique ont été enregistrées ;- chansons et comptines : d'anciennes chansons, rondes, formulettes et comptines ont également été réunies.

Musée des beaux-arts de la ville de Saint-Quentin, le musée Antoine Lécuyer, a pour fleuron le fonds d'atelier de Maurice Quentin Delatour (1704-1788). Il conserve également des peintures italiennes et nordiques (XVIIe s.), françaises (XVIIe-XXe s.), des objets d'art : ivoires (XIVe-XIXe s.), céramiques, pièces d'orfèvrerie, des dessins (XVIe-XXe s.), des sculptures (XIIIe-XXe s.), des oeuvres se rapportant à l'histoire locale, etc.

La plus belle pièce conservée par la médiathèque de Saint-Dié est un graduel (ms 74). Riche de 361 feuillets agrémentés de 1450 lettres ornées et dessins humoristiques et de 22 pages enluminées des grandes fêtes de l’année liturgique, de la vie des saints et de la Vierge, il fut peint sur parchemin entre 1494 et 1514.

La collection comprend:- le fonds historique du jazz en Région Centre : affiches, programmes etc. du Petit faucheux dans un premier temps et des différents acteurs du jazz en Région Centre dans un second temps (école Jazz à Tours, et autres acteurs locaux du jazz.)- les partitions- les photographies des concerts, des festivals du Petit faucheux- le fonds musical : enregistrements des concerts du Petit faucheux depuis 1995 et les CD produits par le Petit faucheux sous le label AA.

Implanté au cœur de l'Hôtel national des Invalides, édifice prestigieux fondé par le roi Louis XIV pour accueillir les soldats blessés, le musée de l'Armée rassemble des chefs d'œuvre de l'art militaire. Il réunit de très importantes collections d'armures et d'armes anciennes, de pièces d'artillerie, d'emblèmes, d'uniformes, d'ordres et de décorations, et d'iconographie militaire depuis l'époque médiévale jusqu'à nos jours.

L'origine du fonds est l'Exposition coloniale de Vincennes (1931) et le Congrès de musique du Caire (1932) au cours desquels des enregistrements de rassemblements de musiciens d'Orient furent effectués sous l'égide de Philippe Stern, conservateur du musée Guimet.A ces archives sonores se sont ajoutés des fonds d'origine chinoise et japonaise, mais aussi d'autres pays de civilisation orientale, dont les traditions musicales tendaient à l'appauvrissement voire à la disparition du fait des aléas de l'Histoire et du colonialisme en particulier.Des missions ethnographiques sont à l'origine aussi de documents sonores inédits des années 1950-1960.Les régions concernées par ces fonds sonores sont l'Asie, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'Afrique sub-saharienne.Les types de support se répartissent en cylindres, disques, microsillons, bandes magnétiques, cassettes et CD.

Dès la création du Centre de documentation de la musique contemporaine en 1977, une convention a été signée avec la Société Radio France, selon laquelle celle-ci transmet au Cdmc une copie des enregistrements d’œuvres de musique contemporaine effectués ou obtenus par ses soins.La collection numérisée concerne les cassettes analogiques, soit vingt-cinq ans d’enregistrements INA/Radio France, la plupart inédits. Ainsi offre-t-elle des enregistrements de concerts introuvables dans le commerce.Dans un premier temps, elle sera accessible uniquement en accès local au Cdmc. Un projet d’accès en extranet dans les structures d’enseignement spécialisées (conservatoires, Cefedem, etc.) sera envisagé par la suite.

L'Agence photographique de la Réunion des musées nationaux dispose d'un fonds constitué de plus de 300 000 images couleur grand format (fichiers haute définition) et de 500 000 négatifs noir et blanc se rapportant essentiellement aux œuvres conservées dans les musées nationaux français : peintures, sculptures, objets d'art, dessins, photographies.Ce fonds, qui ne cesse de s'enrichir, offre un panorama représentatif de l'histoire de l'art, de l'archéologie, de l'architecture et de l'ethnologie au travers des domaines suivants : archéologie française, égyptienne, orientale, gréco-romaine ; civilisations asiatiques (Inde, Chine, Japon, ...) ; Islam ; arts du Moyen-Age, de la Renaissance, des XVlle, XVllle et XlXe siècles et début du XXe siècle ; arts d'Afrique et d'Océanie.

Fonds numérisé de chansons, partitions de musiques et antiphonaires de la Médiathèque de la Narbonnaise.

Le fonds d'ouvrages regroupe plus de 10 000 ouvrages essentiellement en langue arménienne des XIXe et XXe siècles.Les domaines concernés sont la Littérature (plusieurs milliers de romans et essais, théâtre, contes et légendes), l'Histoire, la politique, l'idéologie, la religion, la musique avec des recueils de chants populaires, religieux et profanes, des centaines de partitions musicales, ...La collection comprend également :- des phototypes (développement argentique essentiellement), témoins de la vie des Arméniens à Décines Charpieu et dans le bassin de population Rhône-Alpes- des milliers de dossiers documentaires relatifs à la vie socio-politique de la communauté arménienne en France de ses enjeux et engagements- plusieurs dizaines de cartes et plans relatifs à la première république d'Arménie,- des enregistrements audio et vidéo de témoins de la vie ou d’évènements culturels ayant marqué le quotidien de la Communauté arménienne de France.

Les collections numérisées portent sur l’ensemble des collections du musée.

Le fonds musical regroupe des cantates, des mélodies de chansons galantes et de danses françaises du XVIIIe siècle et présente la particularité de mêler le répertoire populaire et des œuvres des compositeurs de cour.Il est composé de 240 documents de musique manuscrite et imprimée soit 88 recueils de partitions, 152 livrets d'opéra et 16 manuscrits.Le fonds musical proposé provient essentiellement de deux personnages importants de la ville membres d'une même famille.Le fonds de partitions conservées à la fois à la bibliothèque municipale et au Musée d'Art et d'Histoire de Provence a appartenu à Alexandre Maubert (1743-1827), négociant, cousin du peintre Jean-Honoré Fragonard.Au milieu du XIXe siècle, Jean-Baptiste Maubert-Fragonard légua à la bibliothèque de sa ville un ensemble de partitions et de livrets d'opéras. Il s'agit de documents imprimés de la fin du XVIIIe siècle, principalement d'opéras comiques et de vaudevilles.

Le Musée du Vieux-Marseille est le musée de l’identité marseillaise. Il conserve des objets rares et anciens, symboles de la vie et des traditions provençales : indiennes du XVIIe et XVIIIe siècles, jupons de boutis, collection de crèches en verre filé ou mie de pain des XVIIIe et XIXe siècles, collection de santons depuis les premiers moules du figuriste Jean-Louis Lagnel, signés et datés de la fin du XVIIIe, collection de la maison Camoin (cartes à jouer et instruments de fabrication des cartes).Le projet a pour but de numériser la totalité du fond graphique, des cartes à jouer, des plaques photographiques, des documents d'archives, des registres d'inventaires, des ektachromes ainsi que 2250 objets: crèches, santons, costumes, peintures, maquettes, éléments de mobilier, sculptures, objets de la peste et matériel d'impression de cartes.S'ajoute à cette collection des documents d'archives renseignant les collections du musée mais aussi des costumes provençaux et fonds de santonniers.

Les Archives départementales d'Indre-et-Loire conservent plusieurs milliers de documents iconographiques classés dans la série Fi (documents figurés entrés par voie extraordinaire).Cette série s'est constituée au fil du temps au gré d'achats, de dons ou de legs. Elle est composée d'estampes, de dessins, de cartes postales, d'affiches, de photographies et est une véritable mine d'illustrations ethnologiques et artistiques de la Touraine du XVIIe siècle à nos jours.La base de données « Images de Touraine » met en valeur ces collections iconographiques en associant à chaque document une fiche d'inventaire scientifique et une reproduction numérique.Les fonds 7 et 8Fi on été rajouté en 2010.

Numérisation à l'occasion de la réalisation d'un cédérom : « Cantor et musicus » comprenant :- 1 manuscrit entièrement consacré à la musique (Chansonnier dit "de Montpellier").- Des extraits de 29 autres manuscrits musicaux- Des pages enluminées en complément (Instruments de musique).- 1 manuscrit enluminé (nombreuses grotesques de musiciens) entier.Le fonds de manuscrits de la Bibliothèque Universitaire de Médecine de Montpellier dont fait partie l'ensemble décrit ci-dessus, doit bénéficier de la campagne nationale de numérisation du Ministère de l'Education Nationale : «Liber Floridus». La numérisation par l’Institut de recherche en histoire des textes (IRHT) est prévue en 2004. L'inventaire préalable a dénombré 7640 vues. Il s'agit des seules enluminures (fonds multidisciplinaire).

Le fonds Robert est constitué de 35000 photographies en noir et blanc environ. Elles sont conservées sous forme de plaques de verre : ce sont donc des négatifs photographiques (les négatifs souples ont aujourd’hui remplacé les plaques de verre). Ces photographies ont été prises entre la fin de la première guerre mondiale et les années 1960.Le fonds est très majoritairement constitué de portraits individuels et de famille, mais on y trouve aussi des paysages et des scènes de la vie quotidienne (places de village, artisans, photographies de classe dans les écoles…). Marius et Robert ROBERT, photographes de Langogne, ont également photographié les grandes évolutions du paysage lozérien à travers ses ouvrages d’art (routes, ponts, barrages, chemins de fer…), ainsi que les événements importants de la société en Lozère : processions, fêtes de villages, pèlerinages…L’intérêt du fonds Robert tient à son importance numérique et au fait qu’il documente l’histoire de la Lozère par l’image tout au long du XXe siècle.

Les 83 documents sonores du XXe siècle portent sur la musique stéphanoise et proviennent d'origines différentes, soit publiques, soit privées. Il s'agit de chansons locales, de témoignages de chansonniers ou de passionnés de musiques locale. Il s'agit de documents inédits pour la compréhension et la connaissance de la musique stéphanoise.

En plus des documents audiovisuels hébergés sur ina.fr et repris sur www.memoires-de-trans.com, l'INA estime à 600 le nombre de documents relatifs aux Trans qu'il détient et qui ne sont pas numérisés. Il seront numérisés en 2012 par l'association Trans Musicales dans le cadre du travail de numérisation mené au titre de Mémoires de Trans.

Couverture photographique (simultanément sur supports argentique et numérique) des collections dans le cadre de l'inventaire.

Le fonds est formé en tout de 26 manuscrits qui présentent un intérêt musical sur le plan de la notation ou de l'illustration. Parmi ces manuscrits, 18 possèdent une notation musicale. Les manuscrits s'échelonnent du VIIIe au XVIe siècle, permettant ainsi d'appréhender l'évolution de la notation musicale en Lorraine, des premiers neumes aux notations carrées du plain-chant. Ces manuscrits proviennent en partie de l'abbaye Saint-Pierre de Senones (8), de Moyenmoutier (3), ou encore du couvent des franciscains d'Épinal (3). Le fonds comprend différents types d'ouvrages liturgiques : graduels, psautiers, bréviaires, diurnal, missels... dont six antiphonaires, livres contenant les chants (antiennes et répons) de l'office monastique.

Numérisation des dossiers de presse de la bibliothèque de Montpellier, regroupés par grands thèmes d'intérêt régional : articles issus de dépouillements sélectifs de périodiques locaux et nationaux.

Les collections occidentales et orientales du département des manuscrits de la BnF abritent plusieurs centaines de milliers de miniatures qui en font le plus riche musée de peinture au monde. Par leur grande variété et leur intérêt iconographique, ces images composent aussi une véritable encyclopédie visuelle de leur temps.Mandragore est la base de données iconographiques du Département des Manuscrits. En accroissement continu, elle compte aujourd'hui plus de 150 000 notices indexées selon un thesaurus de 16 000 descripteurs.L'interrogation mono ou multicritères d'index normalisés proposés en listes déroulantes offre de nombreux accès aux notices dont plus de 30 000 sont accompagnées d'images numérisées immédiatement consultables.

Le Musée des Instruments à vent a été créé en 1888 par les ouvriers finisseurs en instruments de musique de La Couture-Boussey. En fondant le premier musée de facture instrumentale en France, ils ont l'ambition de conserver et de mettre en valeur l'histoire de la fabrication locale des instruments de musique de la famille des bois, depuis le XVIIe siècle : des flûtes, hautbois et clarinettes anciens et modernes sont collectés auprès des facteurs locaux, et des copies d'instruments célèbres (Hotteterre, Rafi) sont fabriquées afin de présenter de façon exhaustive l'évolution de cette famille d'instruments depuis le XVIIIe siècle.

La note de programme distribuée au public pendant un concert contient des informations relatives à ce concert, comme le programme détaillé ou les biographies des compositeurs et interprètes. Toutes les notes de programme de la Cité de la musique (environ 500) depuis son ouverture sont numérisées et disponibles au format PDF. Elles sont référencées au sein du catalogue de la médiathèque et également indexées en texte intégral.

Ce fonds unique d'archives sonores fut rassemblé entre 1969 et 2003 par le musicien et chercheur savoyard Jean-marc Jacquier. Ce fonds a été consacré au patrimoine des Alpes du Nord (Savoie principalement, mais également Suisse, Autriche et Italie du Nord). On y retrouve des enquêtes réalisées auprès de musiciens et chanteurs traditionnels, des enregistrements de concerts, des témoignages sur le travail rural, la vigne, l'artisanat, la langue francoprovençale, le conte et les récits fantastiques, etc.Ils sont disponibles sur trois principaux sites Internet ("culture74.fr"; "raddo-ethnodoc.com"; "memoirealpine.org").

Depuis 1974, le service régional de l’Inventaire des Pays de la Loire a constitué un fonds d’environ deux mille cinq cents photographies tant d’archives que de terrain lors des opérations d’inventaire des cantons d’Evron et de Montsûrs.Le fonds constitué met en valeur une richesse patrimonial méconnue, car le territoire de la Mayenne est resté jusqu’à ces opérations d’inventaire sous-étudié.Il informe sur des oeuvres architecturales, religieuses, civiles, publiques et industrielles d’un réel intérêt. Il informe également sur les nombreux objets mobiliers dont regorgent les églises et notamment la basilique d’Evron, site d’un important pèlerinage.

Le fonds se compose d’un ensemble de 250 partitions d’opéras français, italiens et allemands en version réduites pour chant et piano, représentatifs de la pratique musicale au 19e siècle. Ces partitions proviennent soit du fonds du Conservatoire et de ses classes, soit de dons parfois prestigieux reçus par la médiathèque et viennent compléter les 170 partitions déjà numérisées en 2011.Ces fonds sont complémentaires de ceux de la BnF qui ne possède pas toutes les éditions conservées au Conservatoire. L’offre numérique publique, donc stable dans ce domaine se limite le plus souvent aux titres les plus connus (cf. La William and Gayle Cook Musica Library, Indiana University).

Le corpus est constitué de 75 enquêtes réalisées entre 1979 et 1988 et elles rendent compte principalement de la vie des habitants du Mont-Lozère avant et pendant la seconde guerre mondiale autour des chants, des danses traditionnelles et récits légendaires. Les enquêtrices étudient la place de la chanson et de la musique dans la vie quotidienne traditionnelle. L’objectif est de restituer le répertoire chanté sur le Mont-Lozère dans son contexte vivant de production en saisissant les composantes historiques, sociales et idéologiques qui lui donnent son relief, et ceci d’hier à aujourd’hui en notant les différentes transformations qu’il a connues. Les chansons sont des productions parues avant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Les entretiens sont menés en langue française, mais de nombreuses chansons et contes sont en « patois ».Les enquêtrices établissent une typologie des chansons recueillies : les chansons de l’enfance, les chansons d’amour, les romances, les chants du mariage, les chansons plaisantes, les chansons satiriques, les chansons sur le vin, les chansons grivoises, les chants politiques locaux, les chants historiques, les chants des conscrits, les chansons de soldat, les complaintes, les chants religieux, les chants du cycle annuel, les chants de travail, les chants de célébration de la communauté paysanne, les refrains à danser.Ces enquêtes ont été enregistrées par Nicole Coulomb et Claudette Castell dans le cadre de leur thèse de doctorat de troisième cycle d’Etudes Occitanes.

Le fonds des thèses et mémoires numérisés propose plus 270 thèses de doctorat, dans 27 disciplines en sciences humaines, sociales et artistiques, soutenues à l'Université Paris 8 pour la plupart après 2006.

La numérisation porte sur les années 1994-1998 ce qui représente un fonds complémentaire de ceux traités en 2010 (Trans 1979-1988) et en 2011 (Trans 1989-1993). Il s'agit de photos d'artistes sur scène ou en coulisses, de photos promotionnelles, de morceaux de musique sur lesquels le directeur artistique du festival a déterminé ses choix de programmation et de toute une somme de documents de communication.

Cette collection regroupe des partitions, des méthodes instrumentales et des livres provenant de trois fonds principaux :- Le fonds Mondon : Le docteur H.Mondon (professeur de harpe et prix de harpe au concours du Conservatoire de Paris en 1839) a rassemblé différents recueils contenant soit des solos ou des sonates pour la harpe de différents compositeurs. On a là le répertoire français pour la harpe de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles.- Le fonds Béthenod qui comprend des pièces très intéressantes éditées entre 1780 et 1800. On y trouve plusieurs méthodes instrumentales (piano, flûte, basson..), quelques opéras de Puccini et Sacchini. Il contient également une rareté à savoir les pièces de clavecin de Jacques Duphly.- Le fonds de l'Arcadie qui regroupe de nombreuses méthodes instrumentales du XVIIIe et XIXe siècles (méthode de chant, l'art du violon..) ainsi que des traités de fugue et de contrepoint.

La Cité de la musique a reçu en don, pour la collection du Musée de la musique, le fonds d'archives des maisons Erard, Pleyel et Gaveau et celui de la salle Pleyel à la fin de l'année 2009.Ce fonds est constitué de documents dont les plus anciens datent de 1788 : registres de fabrication et de vente, plans d'instruments (pianos, clavecins et harpes). Il constitue un témoignage de première main non seulement sur le développement de la facture instrumentale, mais aussi sur les interactions entre les facteurs, les musiciens et le rôle de ces instruments dans la vie musicale française du XIXe siècle.Le fonds est riche de sources historiques pour déterminer les liens entre les compositeurs et instrumentistes et ces maisons. Frédéric Chopin, par exemple, était un ami intime de Camille Pleyel, qui met à sa disposition de nombreux instruments. En retour et moyennant commissions, Chopin conseille ces pianos à ses élèves. Erard soutient Franz Liszt.Ces archives permettent de mettre en avant la vitalité de la facture de piano à Paris en particulier durant tout le XIXe siècle.Les trois maisons Erard, Pleyel et Gaveau ont particulièrement marqué l'histoire de la facture instrumentale et leurs archives forment un tout unifié depuis la fusion de ces trois firmes au début des années 1960.Constitué de manuscrits (registres de fabrications, livres de ventes, documents administratifs, …), imprimés (plaquettes publicitaires, programmes de concert, extrait de journaux, …) et documents graphiques (dessins techniques, estampes, plans architecturaux, documents photographiques), ce fonds s'organise en deux ensembles distincts. Le premier contient des documents ayant trait à la conception, la fabrication et à la vente d'instruments fabriqués par ces maisons (pianos, harpes, clavecins, orgues) et accessoires ainsi que des "machines parlantes" pour la maison Pleyel (appareils de TSF, de radiophonie et de télédiffusion).Le deuxième ensemble est constitué de pièces liées à la Salle Pleyel, inaugurée le 18 octobre 1927 : documents administratifs (comptes d'exploitation, gestion du personnel, …) et de documents liés à la programmation (programmes, revues de presse, témoignages et photos, …)

Collection d'objets provenant d'Afrique, d'Amérique et des îles océaniennes.

Cet inventaire regroupe 1232 photos noir/blanc et couleur portant sur l'ensemble du patrimoine bâti et des objets religieux du canton : vues générales et détails. Les points forts sont le château médiéval de Baugé et un riche patrimoine rural de châteaux, manoirs et églises.

Collectage effectué vers 1980 par l’association Recherche et Sauvegarde des Coutumes mayennaises.

Fonds comprenant 15000 photographies des instruments et œuvres d'art du Musée de la musique.

Ce fonds numérique intégré est constitué de :1. Enregistrements des concerts (créations d’œuvres, autres) inédits de l’Ircam depuis sa création.2. Autres œuvres musicales contemporaines (éditées).3. Enregistrements des conférences de l’Ircam.4. Films documentaires sur la musique contemporaine.5. Textes (musique, sciences et technologies connexes) fruits de la recherche et de la création à l’Ircam.6. Documents multimédia associés (analyses musicales, synchronisation partition/musique…).7. Sites web pédagogiques

Le Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles Toulouse Midi-Pyrénées est un lieu de ressources consacré, à travers ses différents secteurs (facture instrumentale, ateliers hebdomadaires de musique et de danse, stages, actions de diffusion, publications, centre de documentation), à la culture occitane de tradition orale, principalement dans les domaines de la musique et de la danse. La spécificité de son centre de documentation consiste à rendre accessibles des enregistrements sonores et audiovisuels réalisés à l’occasion d’un travail de collecte sur le chant, la musique, la danse, la littérature orale et l’ethnographie régionale. Ces documents issus de différents programmes de collecte sont uniques, du point de vue de leur caractère inédit tout autant que de leurs contenus. La numérisation des archives audiovisuelles a ainsi permis de rendre communicables des corpus rares mais aussi d’en assurer leur conservation. D’autre part, ces archives audiovisuelles viennent compléter efficacement des corpus strictement sonores qui font l’objet depuis 1998 d’un programme de numérisation en interne. Ces documents ont été réalisés sur le terrain par le COMDT mais aussi par des chercheurs qui lui ont confié leurs fonds généralement constitués de supports sonores et audiovisuels.

Ce fonds est issu de la sauvegarde de nombreux collectages auprès de musiciens, danseurs, chanteurs, conteurs, enregistrés sur bandes magnétiques par des bénévoles passionnés, dans différents foyers de traditions populaires bourguignons (Nivernais, Morvan, Bassin minier, Bresse, Puisaye, Auxerrois, Châtillonnais, Charolais,…). Ces enregistrements témoignent de la richesse du patrimoine oral en Bourgogne. Ces documents sonores et audiovisuels inédits concernent la musique traditionnelle envisagée dans son contexte culturel global : musique instrumentale, chant, comptines, danse, littérature orale et tous types de récits oraux sous l'angle de l'intérêt linguistique régional. Au delà de l'intérêt d'un patrimoine régional et de son étude ethnologique, ce fonds est valorisé dans des projets artistiques et éducatifs.Plusieurs corpus remarquables de chansons traditionnelles et de récits en langue régionale sont en cours de numérisation.

La Banque d'images de la Bibliothèque nationale de France (BnF) reflète la grande variété des fonds conservés par la BnF. Mise en ligne en 2004, elle présente en 2007 plus de 125000 images de documents appartenant au domaine public, avec un rythme d'accroissement d'environ 20000 nouvelles images par an. Ces images peuvent être commandées et payées en ligne.

Collection d’ouvrages de plusieurs milliers de volumes (XVIIIe-XIXe siècle) permettant d’aborder les Pyrénées sous leurs aspects les plus divers : minéralogie et géologie, faune et flore, topographie, récits de voyages, coutumes,...

Le Centre Pompidou a conservé les archives quasi intégrales des manifestations orales qui se sont déroulées dans ses murs depuis maintenant plus de 30 ans. Parallèlement à la numérisation de ces archives, le Centre Pompidou a accepté en 2009 d’être porteur du projet de portail de la mémoire parlée « arts, société et littérature ».Ce projet en réseau a pour objectif de devenir le point de référence en matière d’expression orale diffusée sur Internet dans le domaine culturel. Les institutions partenaires du projet sont la Bibliothèque Publique d'Information (BPI), la Bibliothèque nationale de France (BNF), le musée du Louvre, la Cinémathèque française, la Cité de l’architecture et du Patrimoine, le Jeu de Paume,le musée des Arts décoratifs et les Galeries du Grand Palais (RMN).

Le fonds d'archives audiovisuelles d'Aubervilliers est le résultat conjugué d'un tissu événementiel local très développé et d'une volonté de la ville d'Aubervilliers de capter de manière innovante cette richesse via une mission confiée à l'association CICA (Carrefour pour l'information et la communication à Aubervilliers) depuis 1983.Ces archives portent donc des témoignages uniques de la diversité et du dynamisme de la vie culturelle, sportive ou associative de la commune mais également de son évolution urbaine, sociologique et politique sur les cinquante dernières années.Une partie des collections audiovisuelles est numérisée. Elle est composée de supports U-Matic, soit environ 620 documents audiovisuels, réalisés entre 1983 et 1996. Elle concerne le théâtre, la musique, la création contemporaine, l'histoire locale : les archives de l'atelier de création audiovisuelle du centre de loisirs municipal Solomon, des archives de manifestations sportives, etc.

Ce fonds est conservé au Centre d'études, de recherche et de documentation sur l'oralité (CERDO). Basé à Parthenay, l'association gère la documentation provenant de l'ensemble des associations et des particuliers qui œuvrent sur tout le territoire (Poitou-Charentes-Vendée), à la sauvegarde et la valorisation de la culture poitevine-saintongeaise.Ces enregistrements ont été réalisés par l'association Culture et Expression Populaire en Saintonie et sont majoritairement issus de stages ethnographiques, réalisés auprès de la population locale, dans le but de récolter, sauvegarder et transmettre des savoir-faire, des répertoires de musique, danses, chansons et contes. Cette association, récemment dissoute, a déposé la totalité de ses documents multimédias auprès de l'UPCP-Métive L'objectif est de continuer cette démarche en sauvegardant et en mettant à disposition du public ce patrimoine collectif immatériel. Ce principe été entamé pour d'autres aires culturelles de la région mais celle de Saintes ne bénéficie que de peu de ressources numériques.

L'Electrophone est né d'une volonté des acteurs culturels régionaux, sous l'égide de la Fraca-Ma (fédération Régionale des acteurs culturels associatifs en musiques actuelles, région Centre), de proposer aux artistes et labels un outil de promotion sur Internet, permettant ainsi de créer une véritable base de données patrimoniale des productions phonographiques régionales, à la disposition des internautes.Les fonds concernés par le projet Électrophone sont tous les enregistrements d’œuvres musicales, entrant dans le domaine des musiques actuelles, dont les artistes ou les producteurs sont domiciliés en région Centre. La Fraca-Ma possède un catalogue physique d’environ 7000 morceaux (2793 titres sont déjà numérisés).

Depuis son ouverture en 1995, la Cité de la musique enregistre une grande partie de ses concerts en audio et vidéo. Le répertoire est très vaste : musique baroque, classique, contemporaine, jazz, musiques du monde. La collection des concerts de la Cité de la musique s'accroît continuellement d'environ 150 concerts audio et 10 concerts vidéo par an. Au 1er octobre 2006, la collection numérisée représente plus de 600 concerts, soit 5500 œuvres.

Provenant de la bibliothèque musicale d'un château des environs de Limoges, le cahier baptisé "Manuscrit de Limoges" par les musicologues est un livre d'orgue rédigé entre 1710 et 1725. Suite au don d'un collectionneur, la bibliothèque francophone multimédia de Limoges en est propriétaire depuis 1992. elle l'a numérisé en 2011 et l'a déposé sur Wikimedia Commons.

Fragments d'antiphonaires médiévaux (XIIe et XIIIe siècles)Office des morts italien du XIVe et XVe siècle.

La bibliothèque de Montpellier procède à la numérisation régulière d'articles de presse concernant l'actualité régionale. Ces articles sont sélectionnés lors du dépouillement des périodiques locaux et nationaux (depuis les numéros de 2000). Ces documents alimentent des dossiers de presse thématiques.

Editrice du magazine "Le Rennais" dont la publication s'est achevée en 2011, la Direction Générale de la Communication a invité les deux institutions dépositaires des fonds de ce mensuel à nous en donner l'accès pour en assurer la numérisation, celle-ci n'étant pas prévue par ailleurs.Ce fonds est composé de 1000 diapositives faites pour "couvrir" l'événement Rencontres Trans Musicales dans le magazine d'information. Lancé en 1969, ce mensuel couvre l'ensemble de l'histoire des Trans et ces photographies compléteront l'offre en ligne sur mémoires-de-trans.com.

Fonds de gravures, d'estampes et de dessins de format inférieur à 24x30 cm, noir et blanc, couleur. (XIXe-XXIe siècle)

La bibliothèque de Versailles a numérisé 97 partitions musicales imprimées d'Augusta Holmès (1847-1903), dont "Ludus pro patria", "L'ode triomphale", "L'hymne à la paix", "La Montagne noire"...D'origine irlandaise, cette femme -compositeur fut élevée à Versailles.Admirée par Franck, Wagner, d'Indy, Mallarmé, elle exerce une certaine fascination sur le monde musical de la fin du XIXe siècle. Sa famille donna à Versailles ce qui constitue aujourd'hui le fonds Augusta Holmès (manuscrits et partitions).

Ce fonds comporte des partitions manuscrites anciennes et quelques partitions imprimées de musique française italienne du XVIe siècle. Les deux principaux compositeurs sont Jean-Baptiste Labat (1802-1875) et Jean-Baptiste Bonnet (1756-1842). Un recueil factice de musique française et italienne a aussi été numérisé : il contient des œuvres de Jérome Marcantonio da Bologna, de Claudin Le jeune, de Pierre Serton, de Claudin de Sermisy, de Claudio Merulo.

Le portail s'organisera autour de 3 axes:- la numérisation et la diffusion des archives du CMBV lui-même : enregistrements audio d’archives des concerts réalisés par une société, l’Atelier d’Euterpe ; captations audiovisuelles d’un certain nombre de concerts et spectacles ; photographies prises durant lesconcerts ; ensemble des programmes des concerts et des textes de présentation de ces programmes et le fonds Jean Lionnet.-la numérisation de fonds d’un certain nombre de partenaires français du CMBV :archives radiophoniques de l’INA,fonds de la bibliothèque municipale de Versailles sur le "Mercure galant" entre 1672 et 1721- la numérisation de fonds étrangers:la bibliothèque de la Villa Médicis à Rome ou la bibliothèque de l’Université d’Uppsala en Suède....

Les fonds sont composés ainsi :- 1500 partitions : du répertoire du Moyen-Âge à celui de notre temps, numérisation de fac-similés ou de matériel réalisé par les ensembles, conducteurs et parties séparées.- notices musicologiques accompagnant ces partitions.- notes de programmes de salle réalisés par les ensembles pour leurs concerts.- textes écrits par les artistes, directeurs artistiques et musiciens, metteurs en scène et chorégraphes, autour des concerts et spectacles donnés par les ensembles.- textes écrits sur les artistes, sur les ensembles, sur les concerts : textes à caractère musicologique ou général, reportages sur les ensembles, célébrations d’anniversaires, critiques de concerts…- textes écrits sur la musique et les compositeurs, notamment textes pédagogiques.- textes écrits sur les instruments : il existe une abondante littérature sur les instruments anciens, qui sont une caractéristique essentielle de nos ensembles.- journaux, lettres, éditoriaux, plaquettes diverses réalisés par les ensembles pour leur promotion ou pour la communication auprès de leurs publics.- photographies : 50 ans de vie des ensembles, photos des musiciens, photos de concerts ou de vie d’artiste, photos d’instruments, de lieux, photos de productions scéniques.- enregistrements discographiques : la quasi totalité des ensembles musicaux possède un patrimoine discographique, chez de grands labels comme chez de petits labels indépendants. La numérisation fera l’objet de négociations avec tous ces labels, afin d’obtenir un accord sur les modalités de diffusion en streaming sur le site.- autres enregistrements sonores (enregistrements d’archives, enregistrements radio, interviews…) l- enregistrements vidéo  DVD (captations vidéos de spectacles)- autres enregistrements vidéo (captations audiovisuelles, captation de spectacles, de concerts, interviews, documentaires, …)

Lieu de mémoire vivante la Phonothèque de la MMSH a pour vocation de réunir les enregistrement du patrimoine sonore qui ont valeur d’information ethnologique, linguistique, historique, musicologique ou littéraire sur l’aire Méditerranéenne. Elle documente des champs peu couverts par les sources conventionnelles, ou les complètent avec le point de vue des acteurs ou des témoins. Le fonds est constitué par les dépôts de chercheurs qui travaillent à partir de l’enquête orale et d’associations préoccupées par la sauvegarde du patrimoine régional. La Phonothèque assure aux archives sonores de bonnes conditions de conservation et permet au public leur consultation dans le respect des règles de confidentialité. La recherche s’effectue à partir de l’interrogation d’une base de données multicritères Aujourd’hui, un peu plus de 2000 heures d’archives inédites et éditées sont actuellement traitées. Chaque année environ 150 heures d’archives inédites sont déposées.A partir de 2000, le fonds sonore a commencé a être numérisé sur site et en externe grâce aux financements de Ministère de la Culture. Ce projet prend place dans une chaîne documentaire complète depuis le transfert des données sur des supports de conservation et de consultation, le traitement documentaire, jusqu'à la consultation et la diffusion des enregistrements sonores pour le plus large public.

Ensemble de plus de 2150 articles de sociétés savantes publiés dans les "Annales de Bourgogne" (1929-2001) et les "Mémoires de la Commission des Antiquités du département de la Côte-d'Or" (1832-2001).

Issu de dons de collections particulières, le fonds de disques 78 tours numérisés de la Médiathèque musicale de Paris offre, à travers quelque 4 000 documents, un panorama représentatif de l'édition discographique, des années 1910 (pour les plus anciens) à 1950, qui correspond à l'effacement de ce support avec l'apparition du disque microsillon. On y trouve aussi bien des enregistrements parlés (théâtre, poésie) que musicaux, qui constituent autant de témoignages précieux dans des genres aussi différents que l'art lyrique, la chanson, l'opérette, le jazz, les musiques de divertissement, ou les musiques traditionnelles. L'ensemble de ce fonds est accessible en écoute en ligne à partir du catalogue des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris.

Musée d'histoire et de société, riche d'importantes collections archéologiques et ethnographiques, le Musée est articulé autour de plusieurs thèmes:- Historique: des premiers feux aux premiers monuments, des Gaulois aux Romains, des royaumes francs aux pirates saxons…- Géographique et Ethnologique: le Musée donne à voir et à comprendre au fil du temps, les objets et pratiques du quotidien comme les chefs-d'œuvre des arts et traditions populaires...La grande histoire de la formation d'un territoire précède l'évocation plus paisible des paysages et de l'habitat, de l'artisanat et des techniques, des costumes et des coutumes.Ces collections seront prochainement mises en ligne.

Les 1.400 manuscrits médiévaux enluminés conservés par la Bibliothèque Mazarine ont fait l’objet, de 1998 à 2001, d’une campagne de numérisation permettant de constituer une base iconographique d’environ 17.000 images (peintures à pleine page, décor de marges, lettres historiées, échantillons de lettres ornées ou filigranées) ; ces images, en cours d’indexation, forment, avec celles provenant de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la base « Liber floridus ».

Le fonds documentaire est consacré à toutes les formes de spectacle vivant traditionnel dans le monde : musique, théâtre, danse, marionnettes et ombres, rituels… Il comprend des ouvrages, revues, affiches et textes inédits, phototypes, documents audiovisuels et sonores, qui présentent les traditions spectaculaires du monde à partir de documents de terrain, de captations de spectacles et de ressources acquises à l'étranger et introuvables en France.

Le fonds iconographique se compose d’une très grande et importante collection d’images fixes (32 000) et d’affiches (1500), fruit de plusieurs années de collecte. Le thème transversal est le patrimoine culturel immatériel de Bretagne, musiques et danses traditionnelles en particulier.Les supports sont majoritairement de trois natures : photographies, cartes postales et affiches. La période chronologique couverte est le 20ème siècle.Les sujets représentés concernent :- Le chant et la musique traditionnelle : musiciens (porteurs de tradition et acteurs du renouveau), instruments, fêtes avec danseurs et sonneurs, pardons.- La danse : le fest noz, les costumes traditionnels, les fêtes, les danses.- Le patrimoine culturel immatériel autre que musique, chant et danse : sports traditionnels, gastronomie régionale et locale, les conteurs, l’image folklorique…- Le patrimoine breton au sens large : patrimoine architectural, lieux dits, sites naturels…Le fonds d’affiches numérisées est un élément important et fédérateur, en 2013, pour faire suite au classement par l’Unesco du « fest noz » (« fête de nuit » en breton) sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le 5 décembre 2012.

Ce fonds est constitué des enregistrements sonores de musique contemporaine jouées et enregistrées au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon et des programmes papier associés de 1988 à 2010. On trouve également des enregistrements de séminaires, master-classes…

Dans le cadre de la valorisation des fonds documentaires liés à ses activités culturelles, la Bibliothèque publique d’information a constitué une collection d'archives sonores des manifestations organisées par ses services.Les manifestations orales de la Bpi ont été enregistrées à partir de 1978 et continuent de s’enrichir chaque année, avec également, depuis 2007, quelques enregistrements vidéo. Ce fonds n’a commencé à être inventorié systématiquement qu’en 2003, avec la création d’une mission Bibliothèque numérique, en charge du projet. Le projet de diffusion des archives sonores de la Bpi s’articule en deux volets :- un volet Actualité avec la mise en ligne quasi systématique des débats organisés par l’établissement dans leur intégralité, après vérification auprès des ayants droit.- un volet Archives, qui doit répertorier l’ensemble des manifestations et des enregistrements et assurer leur diffusion au sein de la Bibliothèque publique d’information et en ligne lorsque les autorisations nécessaires auront été obtenues. Cette diffusion se fera progressivement, après sélection de corpus de numérisation dans le cadre d’une programmation coordonnée par le service Bibliothèque numérique.La collection sera intégrée au 'Portail de la mémoire parlée: arts, société, littérature'

Créée en 1992, la Bibliothèque numérique de la BnF compte actuellement 90000 ouvrages numérisés en mode image, 1250 titres en mode texte et 300000 images fixes. Les fonds numérisés constituent une bibliothèque patrimoniale et encyclopédique. Les fonds d'images fixes proviennent des collections spécialisées de la BnF ainsi que de nombreuses collaborations avec des établissements publics et privés. Sur les sites de la BnF, un intranet donne accès à tous les documents libres de droits ou relevant de conventions avec les éditeurs. Sur Internet, le site Gallica ne diffuse que des fonds du domaine public, soit 50000 imprimés, 80000 images et quatre heures de documents sonores. Ces documents sont imprimables et téléchargeables par le lecteur, dans le cadre d'un usage strictement privé.

La Médiathèque de Roubaix est engagée depuis le début des années 1980 dans une entreprise de collecte et de sauvegarde des phonogrammes ayant un lien avec la région Nord - Pas de Calais. L'objectif poursuivi est de rassembler le patrimoine musical et sonore de la région, en menant un travail de terrain qui permet de garantir une assez bonne exhaustivité, notamment en ce qui concerne les petits producteurs et les autoproductions.La Médiathèque de Roubaix a par conséquent procédé en 2012 à la numérisation de 200 phonogrammes du commerce (disques gomme-laque et vinyle). Les documents concernés ont été sélectionnés pour leur caractère représentatif de la production phonographique du Nord – Pas de Calais (enregistrements en langues régionales picarde et flamande, accordéon, folklore de l'immigration polonaise, carillon). La Médiathèque poursuit ce travail en 2013, à travers la numérisation d'un corpus de 200 cassettes audio relevant des musiques actuelles, pour la plupart antérieurs à 1962.

Le fonds a été constitué par Jean et Mauricette Delahaye. A l’origine d’un groupe folklorique rouennais au début des années 1960, ce n’est qu’à la toute fin des années 1970 que ce couple découvre les enjeux et les méthodes de l’enquête de terrain, suite à la rencontre avec Michel Colleu, collecteur dont le fonds sonore a été traité au cours de l’année 2012. Jean et Mauricette Delahaye ont entrepris de 1978 à 1985 un ensemble d’enquêtes, principalement en Pays de Caux mais également un peu sur d’autres pays de Normandie (plateaux de l’Eure, Bocage bas-normand…), portant sur les chansons, musiques et traditions populaires. Intéressés par les métiers d’art, ils ont ainsi réalisé des entretiens auprès d’ivoiriers de Dieppe (76) ou de fabricants d’instruments de musique à la Couture-Boussey (27).Cette numérisation dans une opération intitulée “Pays de Caux - Pays de Chanteurs”, visant à étudier et populariser les répertoires traditionnels de ce territoire régional. Dans un premier temps, 80 heures sur les 140 heures qu’il comporte sont numérisées.

Recueils de lettres d'écrivains et d'artistes du 19e siècle provenant de la bibliothèque d’Auguste Vincent, professeur de piano, compositeur et bibliophile (1829-1888), léguée à la Ville de Melun en 1918.

La collection Philidor (du nom d'André Danican Philidor (1647-1730), copiste et bibliothécaire de Louis XIV, regroupe quarante-cinq volumes provenant des confiscations révolutionnaires qui furent versés dans les collections de la Bibliothèque du Conservatoire au moment de sa création en 1795. Philidor souhaita transmettre à la postérité dans les années 1690 les musiques de ballets et de divertissements. Ces grandes partitions aux armes royales contiennent ainsi, souvent comme source unique, un corpus de musique instrumentale qui va des premières pièces connues de violons du roi aux grands ballets et comédies-ballets de Lullly. Cette collection est ainsi l'une des sources principales pour l'édition des œuvres complètes de Lully. Elle présente une remarquable cohérence de contenu et de présentation puisque la plupart des copies sont de la main de Philidor.Le projet s'inscrit dans une opération commune menée avec la Bibliothèque municipale de Versailles qui conserve également une partie des collections musicales de l'Ancien Régime dont de nombreux volumes dus également à Philidor.

Cette collection rassemble toutes la documentation autour du prix Django Reinhardt. Ce prix créé en 1955 décerné par l'Académie du Jazz au meilleur musicien français de l'année.La collection se compose essentiellement d'articles de revue :- Articles de Jazz Magazine concernant tous les lauréats du Prix Django Reinhardt depuis sa création en 1955.- Articles de Jazzman débutant en octobre 1992,- Articles concernant les lauréats du Prix Django Reinhardt tirés du dictionnaire du Jazz (collection Bouquins / éd. Robert Laffont), la plupart écrits par des membres de l'Académie.D'autres types de documents font également partie de la collection:- Programmes de festivals où se sont produits les lauréats.- Photographies de ces mêmes lauréats tirés des collections de Jean-Pierre Leloir, Jacques Bisceglia, Christian Rose, Philippe Etheldrède.- Documents audio liés à la production discographique de ces lauréats, en grande majorité sur les maisons de disques françaises.- Documents vidéo tirés de diverses sources (dont collections privées des musiciens eux-mêmes, festivals de jazz de Marciac et de Vienne, ainsi que quelques réalisateurs spécialisés dans cette musique comme Frank Cassenti, Valérie Stroh…)

Parmi les manuscrits médiévaux conservés au Havre figurent plusieurs volumes provenant de la Bibliothèque de l'abbaye Saint-Wandrille-de-Fontenelle, en particulier la Chronique majeure de Fontenelle, manuscrit de la deuxième moitié du XIe siècle. D'autres manuscrits enluminés comme le Missel plénier à l'usage de Rouen, datant du XVe siècle, témoignent des usages liturgiques de l'archidiocèse de Rouen.

Cette collection iconographique est constituée de 80 000 diapositives provenant du service information de la ville d'Angers (format 24 x 36, 6 x 6, 6 x 7, 10 x 12,5).Il s'agit de reportages sur la ville d'Angers de 1977 à nos jours.La numérisation s'effectue ponctuellement, en interne, en fonction des besoins (cote 30 Fi).

Numérisation d'enquêtes à Saint-Barthélemy et à la Martinique à travers deux corpus distincts réalisés par Jean Benoist.Le corpus concernant Saint-Barthélemy comprend différents enregistrements (discours, extraits de musique du défilé militaire, récit d'une habitante) liés au centenaire du rattachement de l'île de Saint-Barthélemy, alors commune de la Guadeloupe, à la France.L'autre corpus s'intéresse à la culture indienne en Martinique. La population d'origine indienne, essentiellement tamoule (sud de l'Inde), est apparue en Martinique après l'abolition de l'esclavage en 1848. De nombreux enregistrements (conversations, musique) témoignent de cette culture indienne en Martinique de son évolution et de son influence dans la culture créole.

La collection concerne les départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. Elle est constituée de documents inédits qui n’ont pas été traités à ce jour. Des centaines de chansons et d’airs de tradition orale sont présentés au sein de ces enregistrements uniques, datant de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1990. La variété du contenu et des époques de ces enregistrements permet un lien fort vers d’autres domaines, en particulier la sociologie, l’étude des langues vernaculaires (ici l’occitan), la danse par exemple. Ces collections particulièrement représentatives de l’expression des territoires concernés complètent de façon essentielle les connaissances actuelles sur les traditions orales et ses modes d’expressions.Le corpus sélectionné représente 64 heures de documents sonores réparties comme suit :- Fonds Dumas : 15 heures de sons issus de bandes magnétiques et 300 fiches manuscrites de Jean Dumas- Fonds Chapuis : 24h de documents sonores, accompagnés de fiches descriptives.- Fonds AMTA : canton de Tauves (Puy-de-Dôme), 10 heures ; canton d’Yssingeaux (Puy-de-Dôme), 10 heures ; canton de Champeix (Puy-de-Dôme), 5 heures.

La collection rassemble:- des enregistrements sonores (3500 supports) des conférences et débats organisés au Centre Pompidou durant ces 30 dernières années ayant pour intervenants des personnalités telles que Boris Vian, Marguerite Duras, Jean Tardieu, Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini, Luis Buñuel, Jorge Luis Borges...-les programmes de ces manifestations.La première phase de numérisation porte sur 730 enregistrements représentant environ 550 heures d'écoute. La deuxième phase porte sur 1200 enregistrements.

Près de 100 enregistrements, dont plus de 40 concerts donnés à la Cité de la musique depuis 1996 (représentant près de 800 œuvres musicales), sur plusieurs dizaines d'instruments du Musée : des grands clavecins français et flamands aux guitares électriques du XXe siècle, des célèbres violons italiens de Stradivari, Amati et Guarneri aux prestigieux pianos Pleyel et Erard.

Ce projet vise à faire connaître la vie des opéras de France en recensant, numérisant et valorisant tout ce qui permet d'en garder la mémoire.Le collection regroupe des dossiers de presse, programmes de salles, photographies, affiches, documents sonores et audiovisuels des opéras partenaires depuis au moins 2005.

Numérisation de périodiques locaux du XIXe siècle :- le Suffrage universel de l'Hérault- le Montagnard- Le mécontent- la Concorde- le Curieux- le Lapin indépendant- le Furet- le Babillard artistique et littéraire- la Cigale d'or...

Cette collection numérisée provient du fonds Jean-Luc Domenge. Il regroupe des chants, contes et récits issus de la vie quotidienne à Carcès de 1914 à 1950. Une personne interrogée raconte en provençal la vie quotidienne pendant la seconde guerre mondiale et l'après-guerre dans un village du Centre Var et partage son répertoire de chants.

Le projet de numérisation des collections du Musée Paul Dupuy en est à ses débuts et propose déjà plus de 1000 objets numérisés. Parmi les sections des Arts décoratifs, des Beaux-Arts et de la Musique.Les premières mises en ligne sont prévues sur la base Joconde pour 2012 .

Le site "L'Histoire par l'image" traite de la période 1789-1939 et a pour objet de valoriser les collections des lieux de conservation et d'en faire ainsi des partenaires pour l'enseignement de l'histoire. Il comprend donc des reproductions numériques de documents appartenant aux collections des musées de France et aux fonds d'archives.

Le CIMP possède un fonds important de partitions pour cobles (environ 12000) : partitions de sardane, mais aussi de danses modernes (polka, fox-trot, java, mazurka...) ou traditionnelles, consultables sur place. Elles seront progressivement numérisées dans les prochaines années. Seules les partitions libres de droits, ou celles dont le compositeur a donné l'autorisation au CIMP, seront accessibles en ligne. En 2008, 500 partitions ont été numérisées.

Fonds documentaire de l'ensemble baroque 'Les Arts Florissants'. La collections comprend- Un corpus exceptionnel de partitions d’une centaine d’œuvres majeures de la musique baroque, principalement française (Charpentier, Lambert, Lully, Couperin, Bouzignac, Marais, Mondonville, Rameau, etc)- Les programmes de salle réalisés par Les Arts Florissants eux-mêmes pour certains de leurs concerts entre 1988 et 2000.- « Saison » le journal quadrimestriel des Arts Florissants.- Plaquettes et brochures diverses réalisées par Les Arts Florissants.- 30 ans de photos de musiciens et chanteurs de l’ensemble- Affiches de concerts, de spectacles et de représentations d’opéras- Enregistrements Radio France ou enregistrements d’archive des salles- Enregistrements discographiques- Enregistrements vidéo/DVD- Documentaires témoignant de la vie de l’ensemble

Ces affiches font partie du fonds déposé aux Archives d'Aubervilliers par les anciens membres du Groupe Grapus. Ce fonds issu d'une vingtaine d'années de création collective artistique (années 1970 à 1990) est particulièrement riche dans les domaines social, culturel et politique. L'activité du groupe dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers au cours des années 1980, explique l'intérêt de la commune pour la conservation de ce fonds et sa mise en valeur.

Deux types d'archives composent ce fonds:- des archives de catégorie Image : travaux de recherche et de création du département Image de l’ACROE; soit des enregistrements vidéos ou images animées sur environ 503 bandes magnétiques.- des archives de catégorie Son : Travaux de recherche et de création du département Son de l’ACROE; soit des enregistrements sonores sur environ 3115 bandes magnétiques et près de 10 000 séquences numériques (de durée moyenne 15s).- des archives textuelles, composées de 1076 références, soit environ 16 000 pages.

Ce fonds est constitué d'enquêtes orales sur la vie des habitants en Cévennes rurales avant et pendant la seconde guerre mondiale, avec un focus sur les chants, les danses traditionnelles et les récits légendaires. Les témoignages ont été collectés des années 1970 jusqu'à la fin du 20ème siècle. Les enquêteurs Karine Basset, Nicole Coulomb, Claudette Castell, Jean-Noël Pelen, ont en particulier étudié l'oralité dans la vie quotidienne traditionnelle en essayant de restituer le contexte vivant de production. Pour cela, les composantes historiques, sociales et idéologiques qui lui donnaient son relief ont été attentivement relevées ainsi que les différentes transformations que l'on peut percevoir. La littérature orale collectée correspond à des productions créées avant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Les entretiens sont menés en langue française et en languedocien.

La revue mensuelle Musica (octobre 1902-août 1914) est la première revue illustrée consacrée à la musique en France ; ses collaborateurs comptent quelques signataires célèbres comme Debussy, Saint-Saëns ou Fauré. Ses articles abordent des domaines très divers : spectacles d’opéra et de ballet, enseignement de la musique, interprètes célèbres, facture instrumentale, concours, entretiens avec les compositeurs... Musica présente un très grand intérêt iconographique pour tous les chercheurs travaillant sur cette période clé de l’histoire de la musique et des arts du spectacle comme de l’histoire de la photographie de reportage alors dans sa nouveauté.La base de données donne accès aux articles (auteurs, mots du titre, sujets) comme aux illustrations (personnes, sujets).Les suppléments musicaux mensuels sont disponibles sur "Gallica" via le site de la Bibliothèque nationale de France.

Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il fut massier à l'atelier de fresque de Ducos de la Haille, Jacques Gendron (1916 - 2008) installa son atelier sur Céret après sa carrière professionnelle qui le mena à l'autre bout du monde : Saïgon, Angkor, Laos (région de Luang Prabang), Indochine, Inde, Nouvelle Calédonie, ... Peintre, écrivain, passionné par les civilisations du Sud-Est asiatique, il rapporta de ses voyages entre 1952 et 1980 de nombreux films et photos. Après son décès, la mairie de Céret a été chargé par la famille de vider son atelier. C'est ainsi que ses carnets de voyages (contenant date, lieu et légende des prises de vues), ses pellicules photos (550 environ) et ses films (45 bobines) ont été déposés au CIMP (Centre Internacional de Música Popular).Un visionnage par « sondage » du fonds Gendron a été programmé par le CIMP aux fins de déterminer la nature et la qualité des enregistrements qui sont mis à disposition de la structure. Sur le plan strictement technique, les vidéastes et scénaristes ont immédiatement relevé la qualité quasi professionnelle des événements captés ainsi qu'un état de conservation assez satisfaisant des supports. Sur le plan ethnologique, ethnomusicologique et ethnochoréologique, il nous a été donné à voir une suite de séquences allant de marqueurs sociaux, événements sociétaux et/ou sacrés rarement filmés (rituel de la crémation auprès de populations d'îles indonésiennes qui refusent habituellement toute captation, rituel sacré du Tibet, d'Inde, etc) à des séquences d'intérêt majeur non seulement pour l'inscription de ces documents dans un développement de la contextualisation des instruments de musique qui seront exposés à Céret mais, bien au delà, comme mémoire des pratiques relevant aujourd'hui des Patrimoines Culturels Immatériels tels que définis par la Convention Unesco.

La Bibliothèque municipale de Lille conserve un fonds important de manuscrits dont 250 manuscrits médiévaux environ. Parmi les pièces remarquables, on peut citer l’Evangéliaire de Cysoing (XIIe siècle) ou « La vie de Gayus Julius Cesar » (XVe siècle). Les collections issues des confiscations révolutionnaires proviennent des principaux établissements religieux de Lille et de ses environs : Saint-Pierre de Lille, Loos, Cysoing, Phalempin et Marquette.Par cette opération, la Bibliothèque municipale de Lille donnera accès sur Internet à l’ensemble des manuscrits médiévaux par la numérisation des microfilms réalisés par l’IRHT en 2004. Certains manuscrits seront présentés en couleurs et en intégralité par numérisation directe.

La collection présente sous divers formats des séries d'enquête dans les communes d'Auvergne tels Vic Sur Cère, Murat, Champs sur Tarentaine, Ardes sur Couze, La Tour d'Auvergne et St Gervais d'Auvergne, Yssingeaux, ainsi que dans le bassin Montluçonnais. La collection préserve aussi des séries d'enquêtes réalisées auprès de Jules Devaux, célèbre vielleux de l'Allier et Tony Weiss, un musicien manouche.L'ensemble de ces enregistrements recouvrent les pratiques musicales ( violon, cabrette, accordéon diatonique et chromatique, harmonica, la langue, la littérature orale (chants, contes, récits, poésies), et leurs contextes.Séries d'enquêtes réalisées auprès d'un musicien manouche, Tony Weiss (Guitare , violon et récit de vie).De plus, plusieurs centaines de morceaux, contes, récits de vie sont présentés au sein de cette collection. Expression d'une seule et même culture, ils s'organisent autour de divers répertoires de chants : enfance, chants à danser, de morceaux instrumentaux liés à des occasions : le mai, noces..; d'histoires et légendes ancrées sur le territoire.Ces fonds furent collectés entre 1991 et 1997 sur les cantons de Saugues et Voret.En 2012, sont numérisés les enregistrements concernant Olliergues et Mauriac.Une sélection de 50 chansons et airs parmi les pièces les plus intéressantes sera retranscrite (paroles et partitions) afin de donner un aperçu représentatif et varié du fonds concerné. Ce dernier fonds se répartit sur 28 enquêtes auprès de 34 informateurs.

Ce fonds constitue une source d'information unique sur la recherche et les œuvres de Iannis Xenakis (compositeur, architecte,mathématicien, philosophe des arts), notamment celles composées avec l'UPIC (machine, puis logiciel à "dessiner la musique" dans tous ses paramètres).Ce projet comprend :- des archives sonores inédites d'œuvres, de concerts, de conférences, de recherches et d'expériences avec l'UPIC- des enregistrements sonore rares voire uniques- des vidéos inédites- des photographies rares et inédites- des diapositives de documentation (UPIC a fait plusieurs fois le tour du monde avec des ateliers pour enfants, dans des universités, avec des aveugles, pour des compositeurs..) et de recherche- des partitions musicales, imprimées et manuscrites- des documents d'écriture UPICienne (dessins…)- une documentation sur les 130 compositeurs ayant travaillé aux Aateliers UPIC/CCMIX/CIX et sur certains interprètes ayant bénéficié des résidences- une documentation textuelle sur les différentes stades de l'informatique menant aux versionssuccessives de l'UPIC et d'autres logiciels employés dans le studio de création (dite"polyagogique"par Xenakis).L'ensemble de ce fonds est complémentaire de portails existants, comme le Portail de musique contemporaine, mais intéresse beaucoup d'autresprojets comme Mutec de l'Ircam et Media Art Base du ZKM.

Le fonds D. Laurent rassemble la totalité des enregistrements effectués par cet ethnologue, directeur de recherche au CNRS, de 1960 à 1995.L’essentiel de ces documents date des années 1960-1972, ces travaux de collecte étant destinés à nourrir la thèse d’Etat sur le Barzaz Breiz et, de façon générale, les chants recueillis par Hersart de La Villemarqué.Les collectes de Donatien Laurent, qui dépassent largement le champ des textes publiés par La Villemarqué, fournissent un vaste panorama de la littérature orale de la Basse-Bretagne encore très vivante en ce milieu du XXe siècle. De plus, les textes parus dans l’édition partielle de sa thèse en 1989 aux éditions Le Chasse-Marée – Armen ne font pas l’objet d’accompagnements sonores.La numérisation de ces enregistrements est indispensable compte-tenu de la fragilité du support analytique.Ce travail permettra dans un premier temps un recensement et inventaire tant des chants que du répertoire des informateurs, préliminaire à toute exploitation scientifique.Ce fonds est constitué d’enregistrements sur bandes magnétiques (300 heures environ) réalisés par D. Laurent entre 1955 et 1975, grâce essentiellement à des missions CNRS du Centre d’Ethnologie Française du Musée des ATP, dans les trois départements bretonnants du Morbihan (pays Pourlet et pays de Baud), du Finistère (Haute et Basse Cornouaille, Bas Léon). Ces enregistrements sont en majeure partie l’illustration d’enquêtes sur la chanson bretonne de tradition orale effectués auprès d’informateurs âgés et souvent monolingues. Ces enquêtes ne sont en général plus possibles aujourd’hui.

Reportages photographiques sur Villeurbanne (1977-1990) :- Ecole de musique de Villeurbanne : 53 images- Reportages sur le mandat municipal de Charles Hernu (1977-1990) : 858 dossiers d'images- Histoire du quartier du Tonkin à Villeurbanne : 140 images.Les photographies numérisées étaient soit des diapositives (noir et blanc et couleur) soit des tirages papier.

Archives sonores inédites issues de collectes du Centre d’Études, de Recherche et de Documentation sur l’Oralité (CERDO / UPCP-Métive) lors d’enquêtes de terrain sur l’île de Noirmoutier. Ce patrimoine oral est composé de chansons traditionnelles et de récits de vie (enquêtes thématiques sur la médecine populaire, les croyances, la vie des femmes ou le quotidien des marins...).

Ce corpus a été enregistré en Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, entre 1989-1990 et déposé à la phonothèque de la MMSH par Patrick Vaillant en 2003. Les 33 enquêtes qui le constituent sont en majorités des enregistrements musicaux provoqués pour l'enregistrement d'un disque autour du répertoire de Zéphirin Castellon (joueur de fifre et chanteur originaire du village de Belvédère, né en 1926) auxquels s'ajoutent d'autres moments captés sur le terrain lors de fêtes ou de situations quotidiennes. Les enquêtes sont centrées sur les traditions musicales des fêtes villageoises et sur les chants polyphoniques issus de la tradition vésubienne, française, corse ou italienne.

La sélection a été faite d'après le Catalogue des fonds musicaux anciens conservés à la Bibliothèque municipale de Bordeaux de Nathalie Castinel (Paris : Minkoff ; Bordeaux : ARMD, 2000). Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre de l'opération de recensement du patrimoine musical régional, entreprise par le Ministère de la Culture et de la Communication.Le choix porte sur :- vingt-neuf partitions gravées : sept du XVIe siècle, deux du XVIIe siècle, vingt du XVIIIe siècle.- quatorze écrits imprimés sur la musique : trois du XVIe siècle, deux du XVIIe siècle, neuf du XVIIIe siècle.Cet ensemble de documents provenant des confiscations révolutionnaires regroupe des manuels de musique, des traités, des recueils de danse (chorégraphie), des partitions, des recueils d'opéras, de ballets, de musique religieuse, de musique baroque...

Collection de 600 instruments de musique.

"Kazetenn ar vro Plin", journal parlé sur cassettes en langue bretonne, fut la première réalisation du SIVOM créé en 1978 entre les communes de Lanrivain, Kerpert, Saint-Gilles-Plijeaux, Saint-Connan, Peumerit-Quintin et Trémargat (Côtes d'Armor). Cette expérience hors du commun à l'époque fit des émules dans d'autres "pays" voisins : le Trégor (Kazetenn Bro Dreger), le Pays Montagne (Kazetenn ar Menez), le Pays Pourlet (Journal an Tri C'hanton), le Mené (Les Ouï dire du Mené)…40 numéros mensuels de ce "journal parlé sur cassettes" parurent entre 1978 et 1981.Son contenu de base, entièrement en breton, était réuni par René Richard, permanent du SIVOM et animateur du journal, qui réalisait un véritable travail de collectage sur ces six communes pour rassembler la matière : chaque numéro était ensuite monté autour d'une dizaine de rubriques qui respectaient un équilibre entre des contenus culturels (chants, contes, musique), des interviews et reportages sur la vie associative et culturelle, des échos de la vie passée du pays (récits de vie, témoignages). Il donnait aussi des informations locales et ouvrait des débats sur certains problèmes conjoncturels ou économiques du moment. Reflet sociologique incomparable de cette époque, cette collection est aussi un important témoignage pour la langue bretonne parlée du pays Plin. Actuellement c'est la radio locale RKB (Radio Kreiz Breizh, St Nicodème, 22), créée sur le Centre Bretagne et le Pays Plin à la suite de l'arrêt de Kazetenn ar Vro Plin, qui est devenue destinataire du fonds.

Le Centre de documentation sur la musique contemporaine (CDMC) possède un fonds patrimonial important concernant la création musicale contemporaine. Ce fonds se compose de différents types de documents reflétant cette création:- des dossiers documentaires réalisés par le CDMC sur les oeuvres;- des biographies;- des monographies;- des notes de programme;- des notices bibliographiques du catalogue du CDMC.Ses collections sont répertoriés dans le portail de la musique contemporaine mise en place en collaboration avec l'Ircam et le Grame.

Dès sa création en 1978 l'association VOCE CUMUNE a procédé à des collectages sur le terrain concernant les répertoires musicaux de Corse :- Chants monodiques et polyphoniques sacrés et profanes,- Joutes oratoires improvisées (chjama e rispondi),- Témoignages sur les pratiques instrumentales, cistre (cetera) instruments à vents, pirulla, pivana, cloches, et les danses (sous forme d’entretiens).

Dans les années 50, Jean Dumas universitaire Clermontois passionné de chant et préoccupé de sa dimension populaire effectue des enquêtes qu’il enregistre avec les premiers magnétophones portables auprès de divers chanteurs. Cette collection rassemble une partie des enregistrements (178 documents sonores) effectués auprès d’une de ses plus prolixes informatrices : Virginie Granouillet chanteuse du village de Mans en Haute-Loire. Pour chacune des chansons numérisées, les paroles et les partitions, ainsi que les fiches établies par l’auteur de la collecte sont disponibles.

La collection du centre international de musique populaire (CIMP) rassemble nombreux documents divers sur le patrimoine oral et musical des Pyrénées-Orientales et de Catalogne.Les documents numérisés sont divers : imprimés, images des instruments et des ensembles musicaux, sources sonores (enquête de terrain et 78 tours), partitions. Contextualisés par des dossiers thématiques, ils nous éclairent sur l'histoire et les évolutions de la musique traditionnelle des Pyrénées-Orientales. Les dossiers sont accessibles en ligne : la cobla roussillonnaise et la tenora, instrument roi.Un dossier sur la sardane et le festival de Céret sera aussi mis en ligne prochainement.

Le fonds se compose de quatre collections d'enregistrements audio issus de collectes de la mémoire orale (une centaine de documents), de cinq collections privées et associatives de documents photographiques anciens et de films cinéma dans les formats 8mm – Super 8 – 9.5 et 16mm, ainsi que d'un fonds communal d'enregistrements inédits de jazz.

Corpus de documents rassemblés par l'Association Génériques autour du thème de la vie artistique et associative des Maghrébins en France de 1950 à 2000.Autour du thème de la vie artistique, la numérisation porte sur les pochettes des disques enregistrés par les artistes maghrébins, complémentaires des affiches et fonds photographiques numérisés en 2009. Ceci apportera une nouvelle iconographie au catalogue Odysséo. Génériques numérisera également le fonds de Rachid Bahri, musicien algérien ayant développé sa carrière en France.En ce qui concerne la vie associative, la numérisation des fonds des associations Kabyles et Amazigh présente de nombreux documents d'archives, périodiques et photographies permettant la reconstitution d'un réseau d'associations de cultures kabyle et amazigh en France. Ce travail complétera celui mené sur le corpus du premier noyau d'associations de Maghrébins en France mené l'an dernier.Enfin, l'association Génériques procède à la rétro conversion du "Guide des sources d'archives publiques et privés XIXe et XXe siècles" édité par Génériques.

Ce fonds se compose de partitions, enregistrements sonores, photographies, vidéos, notes de programme, dossiers de presse, biographies, informations événementielles. Ces documents font partie d'un corpus de 200 créations sur les 10 dernières années d'activité de résidence dans les studios de composition du GRAME.Le portail de musique contemporaine est un projet en réseau qui rassemble les collections du: Centre de Documentation sur la Musique Contemporaine (CDMC), l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique-Musique (IRCAM), la Médiathèque Musicale Mahler (MMM), GRAME, Césaré, Choeur Britten, CIRM,CNSMDP, GMEA, GMEM, L'Itinéraire, Voix nouvelles à Royaumont, Musiques française d'aujourd'hui ainsi que des ensembles 2e2m, Aleph, Alternance, Ars Nova, Court-Circuit, Sillages, et ensemble des violoncelles de Beauvais, les percussions de Strasbourg, La muse en circuit, Proxima centauri.

Située au cœur du Parc Naturel Régional du Morvan, la Maison du patrimoine oral réunit des fonds documentaires riches et cohérents de Bourgogne, dont le fonds Gérard Chaventon.Né à Château-Chinon dans le Haut-Morvan, Gérard Chaventon a l'occasion, au cours de sa jeunesse de fils de fermier à Planchez-en-Morvan (Nièvre), de rencontrer plusieurs musiciens routiniers. A 25 ans, nommé instituteur à Saulieu (Côte d'Or), il s'intéresse de façon plus approfondie aux danses et musiques traditionnelles. De 1978 à 1985, il part à la rencontre de nombreux musiciens et danseurs de tradition familiale. Beaucoup ont exercé leur pratique artistique à Paris en parallèle de leur profession et sont revenu au pays pour la retraite. Les rencontres sont souvent répétés et la bonne connaissance des informateurs permet des témoignages précis sur les contextes (économique, social, identitaire) de la pratique musicale. Inspiré par ses rencontres, l'instituteur a transmis sa passion à de nombreux élèves dont certains sont aujourd'hui professionnels du spectacle. Ces enregistrements uniques, constituent un corpus important pour la compréhension de la transmission d'un patrimoine oral sur plusieurs générations.

Constituée de la donation Heinz Stefan Herzka et Verena Nil, cette collection se compose de près de 1500 instruments et objets du monde (300 hautbois, 233 flûtes, 103 clarinettes, ...) ainsi que de plus de 8000 diapositives de leurs voyages, une bibliothèque spécialisée sur les instruments à anche, des vidéos, des enregistrements sonores, etc.En 2008, 1200 diapositives couleurs ont été numérisées permettant de mettre en ligne une base de données spécifique. Les notices des objets ont été complétées par des images et quelques vidéos explicatives.

En près de 30 années d'existence, l'association Dastum (Centre de musique traditionnelle en région conventionné par le Ministère de la Culture) a rassemblé et mis à disposition du public des milliers d'heures d'enregistrements sonores de chants, de musique, de contes, de récits de vie... qui constituent une part importante de la mémoire orale de Bretagne.Dans un souci de valorisation de ces archives auprès d'un public plus large, l'association Dastum souhaite réaliser un panorama du patrimoine oral et musical breton, accessible par Internet, mettant ainsi à disposition entre 200 à 300 enregistrements sonores, issus des 4 500 heures conservées par Dastum, ainsi que de nombreuses illustrations iconographiques.Ce programme interactif, développé dans l'esprit CD-ROM, permettra de mettre en valeur des documents peu connus, parfois difficiles d'écoute, par le biais d'un programme pédagogique et ludique. Il rendra compte des multiples facettes du patrimoine sonore oral et musical : les pratiques musicales, de danse, les instruments, les spécificités par terroir, les différents aspects et évolutions de la musique bretonne, l'histoire des collectes, etc.

Cette collection est composée en majeure partie de mensuels sur papier journal, retraçant les activités de la Maison de la Culture de Grenoble de 1968 à 1977 : théâtre, danse, musique, expositions. Elle est le témoin des préoccupations sociales en lien avec ses activités et la vie de Grenoble. On peut noter la présence tout au long de ces parutions du souci de transparence quant à sa gestion et la publication régulière de ses comptes de fonctionnement.De 1977 à 1986, cette collection prend la forme d'un mensuel relié couleur avec ou sans supplément, et conserve ses préoccupations de communication et de prise de positions face à la ville et à son engagement culturel.

Le fonds est constitué des collectes qui ont été réalisées sur le territoire de la région Limousin, sauf quelques enquêtes conduites au nord de la Dordogne et dans l'est de la Charente (toutes comprises dans l'aire dialectale occitane limousine).Il s'agit de contenus variés : rites calendaires, année du paysan, contes, comptines, chansons, proverbes et dictons, savoir-faire, toponymie et littératures orales, etc.Ce fonds contient également des collections privées mises à disposition (fonds occitans audio, vidéo et photos) comme les fonds Françoise Etay, Hubert Marcheix, Philippe Rouvet, Jan dau Melhau, Robert Danias, Françoise Etay, Hubert Marcheix, Philippe Rouvet, Jan dau Melhau, Jan et Danisa Urroz, Baldit, Myette Marouby-Hebrant, etc.

Les premières collectes d'Hervé Dréan datent du début des années 1970. Elles portaient surtout, les premières années, sur les chansons traditionnelles, les danses et les pratiques sociales qui s'y rapportaient. Progressivement, mais sans cesser de recueillir des chansons, contes et airs de musique, les enquêtes s'élargirent aux récits de vie et témoignages sur la société traditionnelle, les pratiques communautaires, l'artisanat, la vie quotidienne, etc.Ces enquêtes portent sur une douzaine de communes réparties de part et d'autre de l'estuaire de la Vilaine (Marzan, Herbignac, Arzal, La Roche-Bernard, Missillac, Saint-Dolay, etc.).

Dans un bel hôtel particulier du XIXe siècle, le musée abrite les très riches collections d'une famille de négociants marseillais séduite par toutes les formes d'art. Enrichies au fil des ans, elles sont le reflets des goûts d'une société bourgeoise raffinéeSi le XVIIIe siècle occupe une place privilégiée au sein des collections, le Haut Moyen-Age, la Renaissance et le XIXe siècle n'en demeurent pas moins représentés. Toutes les œuvres témoignent admirablement de l'éclectisme artistique des amateurs éclairés de cette époque. Elles caractérisent également l'art de vivre de cette famille à travers son mobilier, ses orfèvreries, ses tapis, pendules, cartels et objets d'art, qui ornent les dix salons, chambres, boudoirs et bibliothèques de la demeureLes 33 tentures murales des ateliers et manufactures de Tournai, des Flandres, de Bruxelles et Beauvais, des Gobelins et d'Aubusson, constituent un ensemble unique en Provence.Le musée regroupe également :- des ensembles de faïences françaises, européennes et de la Compagnie des Indes- des peintures et dessins des Écoles françaises et italiennes- des sculptures des Pays-Bas, des régions méridionales de l'Ancien Empire Germanique et de la Provence Pontificale, participant du Gothique international- des instruments de musiques baroques et romantiques- près de 1200 études, esquisses, croquis en tous genres, où se côtoient "Grands et petits maîtres" italiens, flamands et français du XVIe au XIXe siècles.- des dessins, enluminures, carnets de croquis couvrant la période XIIIe au XIXe siècles- des documents d'archives- des objets (portraits miniatures, accessoires en cuir, tapis, orfèvrerie provençale..)Le projet prévoit la numérisation du fonds graphiques, des documents d'archives, des registres d'inventaire ainsi que 1000 objets des collections (tableaux, fonds Grobet).

Ce fonds d'affiches illustre l'ensemble des activités de la Maison de la Culture de Grenoble (théâtre, danse, cinéma, théâtre lyrique, musique, rencontres, festivals, vie de l'association) entre 1968 et 1998.Documents inhérents à la vie de la maison de la culture de Grenoble, elles sont essentielles à ses communications. Ce sont des documents qui suivent l'évolution des modes esthétiques et dont la réalisation demande l'intervention d'artistes graphiques, ce qui leur apporte des valeurs artistiques certaines.

Cette collection numérisée regroupe deux périodiques bordelais, antérieurs à 1800. D'une part des Annonces, Affiches, et Avis divers pour la Ville de Bordeaux (devenu "Journal de Guienne", hebdomadaire devenu quotidien et premier périodique local) couvrant la période 1758-1790. D'autre part, "l'Iris de Guienne", inspiré du "Mercure de France", lancé en 1763. Il ne durera qu'une année. Il est relancé en 1773 mais sans plus de succès.Les sujets traités sont multiples : actualité internationale, nationale et locale, commerce et économie, justice, culture..Outre représenter une source importante sur l'histoire de Bordeaux à la fin de l'époque moderne, ce fonds témoigne également de l'essor de la presse provinciale à cette époque.

Le fonds SIGMA constitue un corpus documentaire particulièrement riche, par son volume et la diversité des pièces qui le composent (revues de presse, dossiers d’organisation des manifestations, photographies, affiches, maquettes d’aménagement). Au plan local, le CAPC et les Archives municipales ont souhaité établir un partenariat novateur afin de restituer au grand public, et en particulier à ceux qui n’ont pas connu cette manifestation, ce que fut l’expérience de Sigma. Une exposition prend place dans la programmation des espaces du CAPC (du 14 novembre 2013 au 2 mars 2014).Au sein du fonds SIGMA, les 5500 photographies numérisées permettent de documenter d’une façon détaillée, pendant plus de 30 ans (1965-1996) :- l’activité du festival (inaugurations, venue de personnalités, etc.)- les manifestations d’arts plastique et notamment les nombreuses expositions organisées dans le cadre de SIGMA (« Le Multiple », « Art et Sciences », etc.)- les manifestations scéniques de toute nature (happenings, performances, créations, etc.), qui ont le plus souvent laissé très peu de traces ou d’enregistrements.Ce fonds contient également de nombreuses photographies sur l’activité des compagnies invitées à SIGMA, qu’elles aient été prises dans le cadre des prospections menées par Roger Lafosse ou envoyées à SIGMA à titre "promotionnel".

Le fonds musical du CIRDOC numérisé se compose de partitions imprimées et manuscrites, de recueils de chansons, de documents iconographiques (affiches), de collectages musicaux.

Ce corpus a été déposé en 1980 par Sylvette Béraud-Williams au CREHOP (Centre de recherche et d'études sur les ethnotextes et les parlers régionaux). Ce laboratoire CNRS a ensuite déposé l'ensemble de ses fonds à la Phonothèque de la MMSH. La collecte des enregistrements a commencée en 1974 dans une optique large de recueil de la mémoire puis s'est orientée peu à peu sur la chanson traditionnelle. Outre le répertoire de chants, de contes et de formes brèves, les enquêtes présentent de nombreux entretiens sur la sériciculture, les fêtes traditionnelles...

Les Silos, Maison du livre et de l'affiche, conservent un fonds de 25 000 affiches. La numérisation de 20 000 affiches contemporaines (de 1985 à nos jours), reçues à l'occasion des Rencontres Internationales des Arts Graphiques (festival d'affiches) de Chaumont est en cours. Ce fonds s'accroît de 1 500 à 2 000 pièces chaque année. Des affiches d'artistes comme Michel Quarez, Alain Le Quernec, l'Atelier de création graphique, Claude Baillargeon, Ronald Curchod, "Nous travaillons ensemble", Gérard Paris-Clavel, Vincent Perrottet... sont conservées aux Silos. Ces fonds regroupent des affiches sur des thèmes aussi variés que le théâtre, la danse, le cinéma, l'environnement, le jazz, les expositions.

Albert Saléza est né à Bruges en Béarn en 1867. Orphelin très jeune, il se fait remarquer par un amateur de musique qui lui permet de suivre une formation au Conservatoire de musique de Paris. Il en sort premier en 1888 et entame une carrière de ténor, interprétant le premier Salammbô, l'opéra de Reyer puis le rôle d'Othello à la demande de Verdi. Sa carrière internationale ne l'éloigne pas du Béarn où il possède une maison.De nombreuses photographies prises en costume de scène composent ce fonds (34Fi) qui est complété par quelques pièces d'archives et des portraits de famille rassemblés par sa belle-fille et donnés aux Archives par son légataire universel en 2006.

Ce fonds a été constitué par Michel Colleu et est conservé par l'association La Loure.Natif du Havre, Michel Colleu s'est intéressé dès la fin des années 1960 aux musiques de tradition orale et a entrepris en 1974 une vaste campagne d'enquête à travers le Pays de Caux, avec quelques incursions en Basse-Normandie. C'est ce travail de terrain qui a contribué à révéler la persistance des rondes chantées en Pays de Caux jusqu'à une époque pas si éloignée (la sortie de la guerre) et la diversité des répertoires de ce territoire (chants de moissons, chants de quêtes, chants des pêcheurs et des ateliers maritimes…). La constitution de ce fonds s'est échelonnée de 1974 à 1981. Il porte essentiellement sur le Pays de Caux mais comporte également des enregistrements auprès de chanteurs traditionnels de Basse-Normandie. Ce projet de numérisation pour la Normandie s’inscrit dans une opération intitulée “Pays de Caux - Pays de Chanteurs”, visant à étudier et populariser les répertoires traditionnels de ce territoire régional. Ce faisant, il constitue pour l'association La Loure l'opportunité d'entreprendre le chantier de la numérisation et de la mise à disposition des fonds sonores en rapport avec la Normandie, région peu identifiée pour ses répertoires traditionnels malgré de très belles enquêtes, échelonnées des années 1950 à aujourd'hui.

Les archives audiovisuelles du Conservatoire sont les témoins d’une grande partie de la programmation et de la pédagogie musique et danse de l’institution depuis 1988. Elles comptent près de 2 000 heures de phonogrammes et de 200 heures de vidéogrammes et rassemblent des enregistrements et des tournages de concerts, de productions lyriques, de spectacles de danse, des enregistrements d’épreuves de concours, de création d’œuvres de jeunes compositeurs du moment (Thierry Escaich, Eric Tanguy, Bruno Mantovani) ou de compositeurs de renom (Pierre Boulez, Olivier Messiaen, Betsy Jolas…). Pour certaines œuvres, la version du Conservatoire est unique (par exemple "Répons" de Pierre Boulez, "Quasi una fantasia" de György Kurtag, "Shadows" de Peter Eötvös, …). A ces œuvres s’ajoutent les produits audiovisuels spécifiques réalisés autour de la programmation, tels que des master-classes de Yehudi Menuhin, György Kurtag ou Shlomo Mintz, des documentaires comme "Métamorphose d’un instrument: le tuba", "Luciano Berio : Sequenza IXb" ou "Myung Whun Chung dirige l’Orchestre des lauréats du Conservatoire".

La cité de la musique et l'Association Française des Orchestres (AFO) collaborent à la création d'un portail Internet donnant des informations sur l'ensemble des œuvres musicales programmées par les différents orchestres en France. Cette collection regroupe toutes les informations relatives à la vie orchestrale française, celle d'aujourd'hui et celle d'hier dans le but de fournir une vision globale de l'activité symphonique en France, tout en donnant des informations très précises sur les œuvres musicales jouées et leurs contextes d'exécution.Ce portail doit en outre permettre la diffusion des archives sonores et audiovisuelles des orchestres.Initié en 2007, le portail rassemble à présent les informations de 25 orchestres partenaires.

Ces documents sonores émanent de l'association Centre Culturel Voce basée dans le village de Pigna dans le nord ouest de la Corse. La micro-région concernée est la Balagne. Il s'agit de la numérisation du fonds E Voce di u Cumune en s'attachant à traiter la musique vocale, profane et sacrée ainsi que les témoignages qui s'y rapportent. Ces documents ont été recueillis par les membres de l'association de 1967 à 1997. Un travail de caractérisation de ces documents sonores permettra de poursuivre l'effort d'identification des répertoires vocaux balanins et ainsi de venir compléter la définition de ces répertoires dans l'ensemble de la Corse. Cette vision d'ensemble des pratiques musicales et vocales de l'île apparaît aujourd'hui comme primordiale pour la recherche scientifique mais également pour la pratique musicale actuelle dont l'activité de création se nourrit des répertoires actuellement connus.

Le fonds "Mémoires de Trans" retrace l'histoire des Rencontres Trans Musicales de Rennes à travers la numérisation des archives du festival (sonores, visuelles et audiovisuelles). Il s'agit de la première partie du projet couvrant les années 1979 à 1988; trois décennies d'activité seront à terme recensées.

Le musée a été créé en 1854 grâce au legs de M. Lorin, magistrat de la région, dont la collection comportait 105 peintures. Le musée a été installé dans le monastère de Brou en 1922. Les collections se sont accrues jusqu'en 1945 grâce à des dons, legs et dépôts de l'Etat. Depuis 1946, le musée bénéficie d'un budget d'acquisition qui s'est amplifié dans les années 1970 et a été renforcé par la création du Fonds régional d'acquisition pour les musées (FRAM) en 1982.

Ce projet réunit 12 musées de Haute-Normandie autour de leur patrimoine maritime et fluvial. Près de 1300 oeuvres : dessins, gravures, cartes, photographies, objets d'ethnographie maritime, instruments de navigation, maquettes, bateaux et éléments de costumes... seront numérisés et versés à la fois dans la base de données régionale et dans la base Joconde de la Direction des musées de France.

Le fonds du musicien dauphinois Hector Berlioz comprend des partitions, des autographes, des correspondances, des éditions originales et annotées, de nombreux documents iconographiques et en particulier des caricatures. Le fonds représente environ 60 volumes d'imprimés et plus de 700 pages de manuscrits. Cette numérisation prépare dans un même temps le bicentenaire du musicien en 2003. Dans une première étape a été réalisée la numérisation des documents iconographiques (plus de 300 images)

Le Graduel de Fontevrault (Ms. 2) est certainement la pièce la plus exceptionnelle conservée à la bibliothèque municipale de Limoges. Ce manuscrit copié dans la deuxième moitié du XIIIe siècle est un livre liturgique contenant pour une année les chants de la messe à l'intention des moines et des chanoines. Le Graduel d'Aliénor est doublement remarquable : par son iconographie riche et originale et par son contenu musical (c'est une source exceptionnelle pour l'étude de la pratique du chant grégorien aux XIIIe et XIVe siècles).

Ces collections issues du fonds du COMDT (Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles, Toulouse Midi-Pyrénées) ont été réalisées dans plusieurs régions occitanes : Gascogne (Landes, Armagnac, Couserans, Lomagne, Bazadais, Béarn), Languedoc (Gévaudan, Périgord), Limousin, Auvergne et vallées occitanes (Piémont italien). Elles portent sur la musique instrumentale et vocale, la danse et la littérature orale (contes et récits). Les enregistrements sonores contiennent essentiellement des œuvres interprétées (chants, contes, récits, morceaux instrumentaux) ainsi que des témoignages et des récits de vie. Ils sont en français et en occitan et ont été effectués entre 1961 et 1982.

Le fonds numérisé se compose de :- l'ensemble des productions audiovisuelles réalisées par le CIMN / Festival Détours de Babel, comprenant le fonds existant provenant des deux festivals (38e Rugissants & Grenoble Jazz Festival) ayant fusionné en 2010.- des documents complémentaires : dossiers pédagogiques ; notes de programmes des spectacles/concerts ; photos de concerts, répétitions, séances de travail ; interviews, paroles, portraits d’artistes et de compositeurs.

Numérisation d'un lot de pièces et documents patrimoniaux issus des fonds d'archives de la Médiathèque musicale Mahler.Il s'agit de pièces historiques, pour la plupart uniques : manuscrits musicaux autographes, lettres autographes de musiciens (et autres textes autographes : poèmes, souvenirs, témoignages, articles, réflexions…), documents iconographiques originaux (photographies et portraits photographiques (souvent dédicacés), dessins, gravures…), papiers personnels de musiciens (carnets intimes, « livres d'or », papiers officiels…), éditions originales d'œuvres musicales (dont nombre dédicacées par les auteurs et/ou annotées par les musiciens interprètes), ouvrages anciens, affiches et programmes de concerts « historiques » de la période, objets divers (médailles, moulages de mains, figurines musicales…).Les musiciens représentés par ces pièces sont pour la plupart français (Berlioz, Thomas, Chabrier, Magnard, Debussy, Ravel, Poulenc, Jolivet, Varèse…) ou francophones (Vincent d'Indy, E. Ysaÿe…). Les autres sont en général des artistes italiens, allemands ou autrichiens.En 2008, le fonds numérisé a été enrichi de 300 documents. Plus d'un millier de documents de la Médiathèque Mahler sont à présent numérisés.

Ce fonds (600 volumes) regroupe le fonds musique et le fonds spectacle.Le fonds musique contient tout d’abord des textes sources composés de recueils et de partitions, des volumes sur les opéras et sur les opéras-comiques, des ballets et des divertissements musicaux, des chants ainsi que des chansons sans accompagnement musical.Puis, ce fonds comprend des études sur la musique «l’Histoire de la musique et biographies» avec deux séries représentatives de l’ensemble "Biographie universelle des musiciens" de Fétis et la "Biographisch-Bibliographisches Quellenlexikon des Musiker und Musikgelehrten" de Eitner et des biographies individuelles (Haydn, Rossini…). Enfin, ce fonds musique est riche de huit titres de périodiques, représentatifs de la littérature en musicologie mais aussi de la critique musicale ("Revue musicale", "France Musicale"…) ainsi que de documents spécialisés comme les 7691 portraits de musiciens.Le fonds arts du spectacle comprend des pièces de théâtre décrites en littérature, des études et musicologies («Histoire de la musique et biographies», «Biographie universelle des musiciens» de Fétis et la «Biographisch-Bibliographisches Quellenlexikon des Musiker und Musikgelehrten» de Eitner…), complétées par des revues «Galeries théâtrales» (arts du spectacle) ainsi que par des planches lithographiées éditées entre 1796 et 1843.

La Bibliothèque municipale de Toulouse conserve l’un des plus beaux fonds musicaux anciens de France ; la parution en 2000 du "Catalogue des Fonds musicaux anciens conservés en Midi-Pyrénées. Toulouse" en a multiplié le nombre de consultations, et nous a permis de constater qu’un grand nombre de ces documents ne figurent d’ailleurs pas au catalogue de la Bibliothèque nationale de France.Le projet consiste donc à numériser ces documents souvent fragiles, afin d’en faciliter la communication à distance (catalogue informatisé accessible en ligne via le site web de la bibliothèque, couplé au système d’archivage et de gestion de documents numériques Hypérion), et à s’appuyer sur ce fonds d’images numériques pour développer des actions de valorisation en partenariat avec le Conservatoire National de Région et l’Université de Toulouse le Mirail (UFR Musicologie).

Cette collection se compose de quatre fonds issus du Centre Régional des Musiques Traditionnelles en Limousin et portant sur les chansons et musiques traditionnelles du Limousin et d’Auvergne :- Le fonds Olivier Durif, composé d’enregistrements audio de chanteurs et musiciens collectés en Limousin et en Auvergne entre 1975 et 1985. Parmi les informateurs suivants, certaines de leurs interprétations figurent parmi les plus remarquables collectées à cette période dans le Massif central (M. Julien Chastagnol (violon) ; M. Alfred Mouret (violon) ; M. Mouzat (chant) ; M. Joseph Perrier (violon, chant) ; M. Léon Peyrat (violon, chant)…)- Le fonds Frédéric Dorel : Enregistrements sonores de chanteurs et musiciens collectés de 1972 à 1974 en Auvergne.- Le fonds Nouailhac : Enregistrements de veillées réalisés dans les années 1970 au cours desquelles on peut notamment entendre raconter et chanter M. Jean Nouailhac et M. Antoine Paucard, personnalités locales du pays de Seilhac et St-Salvadour.- Le fonds Jean Vacher : collectes de chansons traditionnelles auprès de Marie et Henri Rouland, Marcelle Delpastre et Marcelle Pathier à Chamberet.

Projet en réseau ayant pour objet la numérisation, la mise en commun et la création d'un portail national de ressources (documents sonores, audiovisuels, textes et photos) liées au spectacle vivant et aux traditions du monde. Porté par la cité de la musique, le projet comprend des institutions aux politiques artistiques complémentaires comme le musée du quai Branly, la maison des cultures du monde, et le théâtre de la ville qui constituent un ensemble cohérent, représentatif du patrimoine immatériel mondial. En 2009, la fondation Royaumont, les festivals d'Île de France et les Orientales se sont associés au projet.

Cette collection se compose de 968 affiches affiches anciennes et modernes : affiches municipales, affiches politiques, affiches d’associations, etc.Ces affiches ont pour point commun d’avoir été « affichées », une à une, sur les murs de la ville pour être portées à la connaissance des habitants de Saint-Denis.

± 2.700 heures de documents sonores non publiés. Essentiellement, musiques traditionnelles des cinq continents. Enregistrements les plus anciens : 1900.

Collections de musiques de l'immigration d'Afrique du Nord rassemblant quelques 400 manuscrits de chansons et 500 chansons de l'immigration tirées du "catalogue arabe" de Pathé Marconi.Les manuscrits souvent sur quatre pages, à la plume ou au stylo, numérotées, elles forment un ensemble unique sur le Paris du Music-hall francarabe, univers que Youssef Hagège souhaite aujourd’hui faire mieux connaître. Auteur de tube (Ya Oumi, interprété par Ouarda en 1955) comme de nombreuse chanson de Face B, il est un acteur clé de la chanson de l’immigration maghrébine en France.Les chansons ouvrent l'univers musical des Maghrébins de France des années 1940-1950 avec des artistes comme Mahieddine Bachetarzi (1897-1986) et sa troupe "El Moutribia". Ce compositeur, chanteur, acteur de théâtre et de cinéma algérien rassemblait autour de lui la quasi-totalité des artistes maghrébins qui se distinguent dans l'immigration ou qui "montent" à Paris pour tenter leur chance. Ouvriers la journée et chanteurs dans les cafés de l'exil le soir ou parfois artistes à plein-temps, ces chantres de l'immigration se comptent par centaines.

Les Bibliothèques virtuelles humanistes sont constituées avec la collaboration de l'IRHT (CNRS, section de l'humanisme) : elles consistent dans la numérisation de fonds patrimoniaux, en priorité de la Région Centre (2000 ouvrages prévus).Outre une numérisation de qualité, cette base offre le résultat de recherches sur l'optimisation des données numériques concernant l'humanisme et la Renaissance. Elle associe des textes en mode image (avec extraction des éléments figurés) et des ouvrages entièrement en mode texte.

Le catalogue imprimé décrivant les 1865 affiches de spectacles joués dans les théâtres nantais de 1835 à 1983, a été mis en ligne et est accessible sur le site Internet de la ville. Ce catalogue, édité en 1998, décrit l’essentiel du contenu de cette série d’affiches, pour la plupart en très mauvais état de conservation.Il est complété par deux articles : « Nantes et ses théâtres » rédigé par Katell Cheviller, historienne et « Graslin, le temple du lyrique » par Sylvie Clair-Pondard, docteur en musicologie, ainsi que par un tableau de repères chronologiques, une bibliographie et un état des sources complémentaires.Les notices descriptives des affiches sont classées par ordre chronologique des saisons théâtrales. Un index des oeuvres et un index des auteurs, compositeurs et librettistes en facilitent l’accès.L’ensemble du catalogue est accessible sur Internet, notices descriptives et textes annexes. Trois modes de recherches sont proposés : par auteur, par titre de l’œuvre et par année.