Le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Compiègne est né de la générosité d'un mécène local : Antoine Vivenel. Entrepreneur-architecte,il fit fortune à Paris sous le règne de Louis-Philippe. Il rassembla alors une importante collection où se développe son goût pour l'Antiquité classique et la Renaissance. Dès 1839, il décida d'offrir la totalité de ce patrimoine à sa ville natale.Cette collection est exceptionnelle notamment par un bel ensemble de céramiques grecques. Emaux de Limoges, faïences de Palissy, verreries de Venise, majoliques d’Italie, grès rhénans, étains de Nuremberg rappellent les fastes de la Renaissance Européenne. Des tableaux, peintures, sculptures et objets d’arts des 18ème et 19ème siècles complètent cet ensemble.La numérisation se répartit comme suit :- Peinture : 127- Arts graphiques : 774 dessins, 19 enluminures, 938 estampes- Arts décoratifs : 1468 dont 103 accessoires de mode, 97 bijoux, 871 céramiques, 15 horlogeries, 4 instruments de musique, 7 orfèvreries, 64 textiles, 133 verreries…- Archéologie : 1016- Histoire : 39- Architecture : 7- Numismatique : 4- Ethnographie : 192

La numérisation du fonds Coste regroupe 6100 croquis et dessins de Marseille, de Provence, d'Egypte, du Maghreb, de Perse et de divers pays d'Europe. Ces originaux, à la plume, au crayon ou à l'aquarelle, ont été réalisés par l'architecte marseillais Pascal Coste, au cours de ses voyages, de 1817 à 1876.Cet ensemble comporte un certain nombre de plans d'architecture.

La collection de plaques de lanterne magique de la Cinémathèque française compte plus de 17 000 pièces. Représentative des productions des plus grands fabricants de plaques de verre peintes et provenant de tous les pays, elle est considérée comme l'une des plus riches du monde.Le projet de numérisation des plaques va s'échelonner sur plusieurs années. En 2008, 1200 plaques dont la collection "Life Models" (plaques photographiques rehaussées de couleur à la main) et la collection Royal Polytechnic Institution (1840-1882) ont été numérisées. En 2009, les plaques de la firme Lapierre ont été numérisées. Elles sont accessibles depuis un site dédié et seront progressivement versées dans Gallica.

La phonothèque a été créée en 1937, dès la création du Musée national des Arts et Traditions populaires (devenu le musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), au sein du département de la Musique. Elle regroupe deux types de fonds: des enregistrements de collectage, originaux et uniques, réalisés pour la plupart des chercheurs du musée, et des enregistrements commerciaux édités servant de documentation pour le service (cours, séminaires, études et analyses comparatives...).Seuls les enregistrements inédits ont été numérisés.Parmi les collections détenues par la phonothèque peuvent être citées es suivantes:- Aubrac (1965-1967 : 80 h) ; Châtillonnais (1967-68:65 h) ; Canada Nouvelle Ecosse, Iles de la Madeleine (1962 : 90h) ; Louisiane (1973 : 15h) ; Guadeloupe (1979, 1980, 1982, 1983, 1986 :30h) ; Diverses régions de France métropolitaine (Plateau de Londres, marais vendéen, Périgord, Brière, Normandie, Ariège, Pyrénées, Noirmoutier, Centre France etc... : 30 h)- Des fonds régionaux de France métropolitaine - Fonds liés à l'Europe dont la sauvegarde et la mise en valeur s'inscrira dans la perspective de développement du MNATP/CEF en un musée de la civilisation de l'Europe et de la Méditerranée : Yougoslavie (1952 ) ; Baléares (1952 ) ; Sicile (1955 ) ; Tchéchoslovaquie (1957) ; Portugal (1966) ; etc.

La collection sur la seconde guerre mondiale regroupe différents fonds photographiques.Les fonds alliés (environ 112000 clichés)- la Drôle de guerre (septembre 1939 - mai 1940) : ce fonds témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France. Il est particulièrement riche en matériel militaire, on y trouve également de nombreux clichés sur les rencontres sportives, les prises d'armes, la ligne Maginot, la participation des mobilisés aux travaux agricoles, les usines d'armement. Les combats de la Campagne de France ne sont pas abordés ;- Vichy (octobre 1940 - début 1944) : ce fonds concerne les activités protocolaires du gouvernement de Vichy et celles de l'armée d'Armistice, essentiellement en zone libre mais également en Afrique du Nord, avant le débarquement allié ;- l'armée de Libération : fonds le plus important sur l'armée française durant la seconde guerre mondiale, il retrace les principaux combats des armées françaises de libération de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945, en passant par la Corse, l'île d'Elbe, l'Italie, la libération du territoire national, le franchissement du Rhin et la campagne d'Allemagne ;- les Forces Françaises Libres : le fonds photographique est hétéroclite, de valeur inégale. Toutefois un ensemble de reportages sur le gouvernement provisoire du général De Gaulle à Londres permet de présenter les principales figures civiles et militaires ralliées au général, les unités françaises en formation en Angleterre sont également représentées. Le principal handicap du fonds est l'absence de nombreuses légendes et de dates.Le fonds allemand (environ 350000 clichés)Ces photos, réalisées par les Propaganda Kompanien allemandes, constituent la part française d'une prise de guerre faite par les Alliés à la fin de la dernière guerre.

La bibliothèque du Tourisme et des Voyages a découvert ce volume dans la collection de la bibliothèque du Touring-Club de France, conservée dans ses fonds. Les magnifiques cartes gravées et coloriées de ce volume ont justifié sa numérisation. Il présente l'Espagne, le Portugal, l'Italie et le sud de l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique. On peut y découvrir la représentation du monde à l'époque, et apprécier l'imagination décorative des cartographes (animaux, végétation, cartouches, etc.)Les pages de gravures alternent avec des pages de textes, souvent savoureux, en français, sur les pays représentés.Il fait partie d'un ensemble de 7 volumes, dont 6 par Guillaume et Ioan Blaeu aux gravures non coloriées.Il est à noter que Hondius-Janssonius et les Blaeu, tous deux installés à Amsterdam, étaient des éditeurs d'atlas concurrents au XVIIe siècle où la cartographie hollandaise faisait autorité.Ces atlas étaient les livres les plus chers vendus sur le marché à l'époque, et la concurrence entre les différents éditeurs stimulait une production de luxe européenne puisqu'ils étaient édités en plusieurs langues.

Collection de nature encyclopédique : archéologie, histoire naturelle, peinture, sculpture, arts graphiques, arts décoratifs, ethnologie.

La présentation de l'art en Provence des XVIIe et XVIIIe siècles est l'une des originalités du fonds du musée. On y trouve notamment un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget né à Marseille en 1620, ainsi que des oeuvres d'artistes comme Louis Finson, Jean Daret, Nicolas Mignard et Michel Serre.La collection de peintures italiennes des XVIe et XVIIe siècles est également d'une très grande richesse, avec des œuvres de Pérugin, du Guerchi, de Lanfranco, Panini...L'École Française du XIXe siècle est l'un des temps forts de la collection. Aux côtés des plus grands maîtres comme Courbet, Corot, Daubigny, Millet, Daumier et Puvis de Chavannes figurent les représentants de la très originale école provençale du paysage : Guigou, Loubon, Monticelli, Ziem...La Méditation, chef d'œuvre de Rodin, donnée par le sculpteur au musée, les bustes des célébrités du Juste milieu ou le Ratapoil de Daumier, comptent parmi les chefs d'œuvre de la galerie de sculpture du XIXe siècle.Les Écoles du Nord sont représentées par des tableaux de maîtres comme Rubens, Jordaens ou Snyders.Le cabinet d'Arts Graphiques créé en 1989, permet la consultation d'un fonds remarquable de dessins italiens et français du XVIe au XIXe siècle.Plus de 2000 notices d'œuvres sont accessibles en ligne mais le projet prévoit la prise photographique des objets qui complétera ces notices.

Dès la création du Centre de documentation de la musique contemporaine en 1977, une convention a été signée avec la Société Radio France, selon laquelle celle-ci transmet au Cdmc une copie des enregistrements d’œuvres de musique contemporaine effectués ou obtenus par ses soins.La collection numérisée concerne les cassettes analogiques, soit vingt-cinq ans d’enregistrements INA/Radio France, la plupart inédits. Ainsi offre-t-elle des enregistrements de concerts introuvables dans le commerce.Dans un premier temps, elle sera accessible uniquement en accès local au Cdmc. Un projet d’accès en extranet dans les structures d’enseignement spécialisées (conservatoires, Cefedem, etc.) sera envisagé par la suite.

Peintures, dessins, gravures, photographies anciennes, objets d'art, sculptures (XVe-XIXe siècles) appartenant aux collections du musée Condé (archives et bibliothèque non comprises).

Documents figurés des archives municipales de Marseille :- Fonds de plaques de verre de la Société des Excursionnistes Marseillais et Photographies de Marseille aux XIXème siècle et XXème siècle (sous-série 33 Fi, 14 Fi, ...) soit 7700 images. Certaines de ces images ont été publiées avec un article "Les photographies des Excursionnistes Marseillais, témoignage d’une « conquête » de la Provence (1897-1914)".- les albums photographiques des Excursionnistes Marseillais soit environ 2000 images du début du XXe siècle,- les portraits sur cartes photographiques du XIXe siècle soit une soixantaine de portraits de personnalités du spectacle.- Fonds photographique du Canal- Fonds photographique Louis Sciarli- Collection photographique attribuée à Eugène Isnardon (1873-1947)- Collection photographique de Jules Simon (1886-1960)- Collection photographique d'Edouard Cornet (1862-1930)- Collection photographique d'Edouard Michel (1871-vers 1951)- Collection photographique de Charles Baron (1866-1927)- Fonds photographique de Victor de Gaudemaris (1835-1918) et des auteurs du Musée de la Photographie Documentaire de Provence (MPDP)- Fonds photographique de la société des Huileries Puget- Fonds Rudolf Kundera- Fonds sur l'Hôpital auxiliaire Belle-de-Mai- Collection André Chevrot- Collection Edouard Laugier

Manuscrit accompagné de dessins de Louis Hippolyte Lebas, consacré au tombeau des Volumni à Pérouse, ville visitée lors de son voyage en Italie.

Relevés d'architecture et d'ornement effectués au XIXe siècle par Jules Bourgoin au Proche Orient, essentiellement au Caire, mais aussi à Damas et à Jérusalem. La plupart des dessins sont des projets au crayon, certains, aquarellés, ayant été publiés.

Les collections archéologiques du musée de Picardie concernent une grande diversité de domaines: art égyptien, art chypriote, art grec, Age du Bronze, art italique, art étrusque, art romain, etc.En résumé, les collections représentent le bassin méditerranéen, et comprennent une grande variété de matières: des céramiques (plus de 600 objets), des sculptures (50 objets), des stèles (8), de l'orfèvrerie (21), des verreries du bassin méditerranéen (17 pièces), des peintures murales romaines (vingtaine de panneaux fragmentaires et deux panneaux complets issus de la villa "Boscoreale"), ainsi que des objets cultuels (oushebtis égyptiens: 35), des bronzes de l'Age du Bronze, d'Étrurie et de l'Empire romain.Les objets sont pour la plupart issus de collections prestigieuses: la collection Campana, la collection Albert Maignan ou encore celle de Théodore de Lagrenée.Le musée de Picardie procède à la numérisation systématique de ses collections pour l'Age des métaux (325 objets), pour l'Age du Bronze (210 objets), pour l'Age du Fer et pour une partie des collections gallo-romaines (300 objets) afin d'enrichir ses 845 notices d’œuvres présentes sur la base Joconde du Ministère de la Culture et de la Communication.En 2013, 26 bronzes étrusques, des objets romains (dont 16 fragments de peintures murales d’Italie et deux fresques de la Villa de Boscoreale) ainsi que des objets gallo-romains (verreries, céramiques, stèles, etc.) sont ajoutés à la numérisation.

Les Silos, Maison du livre et de l'affiche, conservent un fonds de 25 000 affiches, dont environ 5000 affiches imprimées provenant d'un legs fait à la Ville de Chaumont par Gustave Dutailly (ancien député haut-marnais entre 1880 et 1905). Elles représentent l'âge d'or de l'affiche artistique publicitaire illustrée par des maîtres de l'époque, Toulouse-Lautrec, Jules Chéret, Bonnard, Steinlen, Choubrac, Grasset, Cappiello...

Le carnet de notes du voyage en Italie du docteur Jules Cloquet (Ms. 5348) fait partie d'un ensemble de vingt-et-un manuscrits de ce médecin conservés à la Bibliothèque Interuniversitaire de Médecine. Cependant, il se distingue radicalement des autres carnets qui renferment uniquement des pensées sur divers thèmes comme la morale, la philosophie, les sciences, la politique.Ce carnet de voyage, qui comporte 93 feuillets, est entièrement manuscrit et illustré de nombreux croquis à l'encre parfois aquarellés. Le docteur Cloquet y relate au jour le jour son voyage en Italie, depuis le 16 avril 1837, veille de son départ de Paris, jusqu'au 12 juin 1837.

Ce fonds comporte 1595 photographies stéréoscopiques sur plaques de verre, positives et négatives, prises au moyen d'un appareil Vérascope Richard de 1911 à 1912 lors d’un voyage d’études en Méditerranée: Grèce, Italie, Egypte, Palestine, Jordanie, Syrie, Liban et Constantinople.

Depuis 1835 la ville de Roubaix a réuni un important ensemble textile qui rassemble en abondance fibres, techniques et savoir-faire. Ce fonds est un outil indispensable aux professionnels de la mode, de la décoration et de la distribution textile. Composé de pièces de tissus et de livres d'échantillons, ce fonds couvre une période très large, de l'Égypte copte à la création contemporaine.

Dominique Villars (1745-1814) fut médecin et botaniste dauphinois. Ses manuscrits de botanique couvrent la période allant de 1772 à 1813. Ils représentent plusieurs centaines de documents autographes et inédits légués pas Mme Paulette Gauthier-Villars en 1950 à la ville de Grenoble.La collection est composée de:- 10 carnets de voyages et d'herborisations reliés 1774 - 1807- manuscrits de la rédaction de l'Histoire des plantes de Dauphiné publiés en 1786 - 1789- discours, cours, mémoire et notes de botanique 1773 - 1809- registres d'observations botaniques dont "Observation de botanique comm. en 1786" avec des dessins autographes, 1786-1809- lettres relatives au voyage et herborisations, 1773-1807Cette collection comprend aussi une importante correspondance inédite:- 43 lettres autographes signées de Villars adressées au Comte Picot de la Peyrouse (1744-1818) de 1786 à 1809.- 170 lettres autographes de Dominique Chaix (1730-1799) adressées à Villars de 17772 à 1799- Correspondances autographes des scientifiques et naturalistes du XVIIIe siècle reçues par Villars, 71 lettres (Balbis, Champollion - Figeac, Gilbert, Gouan, Haller...)

Constituée de la donation Heinz Stefan Herzka et Verena Nil, cette collection se compose de près de 1500 instruments et objets du monde (300 hautbois, 233 flûtes, 103 clarinettes, ...) ainsi que de plus de 8000 diapositives de leurs voyages, une bibliothèque spécialisée sur les instruments à anche, des vidéos, des enregistrements sonores, etc.En 2008, 1200 diapositives couleurs ont été numérisées permettant de mettre en ligne une base de données spécifique. Les notices des objets ont été complétées par des images et quelques vidéos explicatives.

Numérisation des collections iconographiques modernes et contemporaines du musée.

Cartes italiennes imprimées à Venise dans les années 1540-1560.

Collections du Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Musée du Louvre référencées dans la base Jupiter

La collection rassemble la documentation de fouilles et les collections archéologiques du Musée d'archéologie nationale (anciennement Musée des antiquités nationales).La documentation porte en particulier sur les fouilles en méditerranée faîtes entre 1850 et 1945 :5 albums iconographique (660 folios) concernent fouilles et collections de musées en Algérie, Tunisie et dans une moindre mesure au Maroc, depuis les années 1850 et jusqu'à l'entre-deux-guerres.2740 folios d’albums relatifs à l’Italie, l’Espagne, Malte, la Grèce, Chypre, la Turquie, l’Egypte et le Proche-Orient.

Le fonds Collinet-Guérin se compose de 1864 plaques de verre stéréoscopiques. Ces vues de bonne qualité, prises par un amateur dans les années 1910 en Italie, représentent des sites antiques et modernes, des paysages, des jardins. Ce fonds fait partie des collections Doucet.

Le fonds documentaire du Ballet Preljocaj regroupe plus de 8000 documents (photos, vidéos, imprimés et partitions chorégraphiques) sur l'ensemble de l'oeuvre chorégraphique d'Angelin Preljocaj ainsi que sur les activités du Pavillon Noir, Centre Chorégraphique National.1000 documents sont en ligne pour le grand public.7000 documents sont en ligne pour les professionnels ou chercheurs justifiants d'une demande d'accès à l'aide de comptes personnalisés.Ces documents, relatifs aux 42 chorégraphies présentes dans l'ensemble de l'oeuvre d'Angelin Preljocaj, témoignent d'une transmission du savoir inédite dans le milieu de la danse contemporaine.

En 2009, la Société photographique et cinématographique de Picardie, présidé par Monsieur Christian Lainé, a fait don aux Archives départementales de la Somme de ses archives. Cet ensemble est composé de plaques photographiques en verre et de négatifs souples mais aussi des archives papier de la Société.Cette association a une histoire plus que centenaire.Le 20 juin 1892, 18 membres fondateurs se réunissent dans les locaux de la "Photographie Moderne" à Amiens pour constituer une association de photographie. La création de la "Société photographique de Picardie" est autorisée par l'arrêté préfectoral du 9 septembre 1892 et la première réunion publique se déroule le 28 septembre 1892 sous la Présidence de Monsieur Hévin.La création de cette société photographique amiénoise n'est pas un phénomène isolé. D'ailleurs, l'Union nationale des sociétés photographiques de France, présidée par Jules Janssen, voit aussi le jour en 1892.A cette époque, les évolutions des techniques photographiques, notamment l'invention de la plaque sèche, permettent aux amateurs éclairés, mais toutefois aisés, de pratiquer la photographie de manière relativement simple et mobile.La Société photographique organise des concours, des expositions, des conférences et des sorties, voir des expéditions, photographiques.La première guerre mondiale interrompt pendant six ans l'activité de l'association. Le 25 mars 1920, sous l'impulsion de Monsieur Emile Ponche, celle-ci renaît de ses cendres, mais le constat est amer. En effet, la société est ruinée. Le matériel, la bibliothèque et les collections photographiques ont été entièrement détruits par les bombardements de la ville d'Amiens en 1918.De 1921 à 1939, grâce à son président, Monsieur Santeul, et au dynamisme et la qualité de ses photographes, la Société photographique de Picardie rayonne tant en France qu'à l'étranger.Le 9 janvier 1931, la Société photographique de Picardie devient la Société photographique et cinématographique de Picardie.La seconde guerre mondiale va ruiner une seconde fois l'association. Mais, grâce la détermination de ses membres, la société se reconstitue et reprend ses nombreuses activités sans interruption jusqu'à aujourd'hui.Cette collection photographique, composée de 7 363 clichés, est essentiellement l'œuvre de Marie Alfred Camille Biendiné, dit "Camille Biendiné", né à Amiens le 27 juillet 1862. Il est issu d'une famille plutôt aisée. Son père, Bon Amable Constant Biendiné est voyageur de commerce et sa mère, Sophie Marie Adèle Deforceville est propriétaire rentière. Célibataire, sans enfant, il consacre sa vie à cette passion pour la photographie. Il décède à Amiens le 27 janvier 1941. Tombées dans l'oubli après son décès, les fragiles photographies ont été sauvées in extremis d'une destruction irrémédiable, par Monsieur René Bernaux. La collection est alors précieusement conservée dans les locaux de l'association, avant de rejoindre les Archives départementales de la Somme en 2009.Camille Biendiné participe activement aux activités de la Société dès sa création. Il en est le trésorier à compter du 25 avril 1896 et le restera pendant plusieurs décennies. Témoin de son temps, il parcourt le département de la Somme à bicyclette, son matériel photographique sur le dos, et fixe sans relâche sur verre des scènes de la vie rurale, des ambiances urbaines ou campagnardes, des sites et monuments, des scènes de manœuvres militaires en Picardie à la veille de la première guerre mondiale. Par ailleurs, ce fonds photographique comporte également de nombreuses vues réalisées lors de voyages d'études ou de conférences photographiques dans d'autres régions de France (Alpes, Paris, Pyrénées, etc.), en Europe (Italie, Suisse) mais aussi dans des contrées plus lointaines (Madagascar, Egypte, Maroc, Algérie).Un des intérêts du fonds réside dans la présence, à côté des photographies elles-mêmes, d’archives papier de nature à les éclairer. Les registres des délibérations de l'assemblée générale de la Société photographique et cinématographique de Picardie ont d'ailleurs été numérisés pour la période 1892-1965.Cette collection est une source documentaire remarquable pour illustrer des recherches : cadre de vie, métiers, études sociologiques, géographie et évolution de la morphologie urbaine et rurale, histoire de l'art, monuments et sites remarquables, histoire militaire, ethnologie, l'art et les techniques de la photographie, histoire rurale, etc.

Collections du Musée des Beaux-Arts : très riche fonds de peintures du XVIIe siècle français et étranger, oeuvres du XIXe siècle académique ou d'avant garde, comprenant des sculptures, des meubles, des objets d'arts et des cabinets d'art graphique.Artistes représentés : Caravage, Clouet, Corot, David d'Angers, Gérard David, Degas, Delacroix, Fragonard, Géricault, Guerchin, Ingres, Modigliani, Monet, Péruguin, Poussin, Puget, Rubens, Sisley, Velasquez, Véronèse.Le musée des Beaux-Arts présentera de novembre 2012 à mars 2013 l'exposition Dessins français du XVIIIe siècle. Chefs-d'œuvre des collections rouennaises, qui sera l'occasion de redécouvrir des pièces majeures de Watteau, Lemoyne, Natoire, Boucher, Vernet, Fragonard, Robert ou David. La préparation du catalogue est l'occasion d'entreprendre un vaste travail de recherches sur le fonds de dessins français de cette période. La campagne de numérisation permettra de mettre en ligne les pièces les plus significatives de cet ensemble, au-delà des œuvres présentées dans l'exposition.

Sept albums de dessins d'architecture de Jean-Baptiste Ciceron Lesueur, exécutés lors de son voyage en Italie (Rome, Toscane, environs de Naples).

Œuvre littéraire: œuvre romanesque, inédits, souvenirs, théâtre et adaptations, préfacesCorrespondance générale (environ 600 correspondants, 5000 lettres et 17 000 feuillets)IconographiePapiers personnelsDossiers de presseBibliothèque personnelle toujours dans le bureau sauf certaines éditions ou envois précieux.150 boites d'archives, 30 mlCatalogage terminé (2004) et accessible sur base Horizon en local et BN-Opaline sur Internet (en cours d'ajouts)

La bibliothèque numérique propose une sélection d'ouvrages issus des fonds patrimoniaux traitant des domaines de recherches spécifiques de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée (égyptologie, épigraphie grecque, histoire et archéologie grecque et romaine, archéologie orientale, monde arabo-byzantin) mais également d'ouvrages issus du fonds des livres rares et précieux (voyageurs). Le cadre géographique est celui de la Méditerranée. La majorité des ouvrages numérisés sont datés du 19e siècle. Il s'agit essentiellement de publications en langue française.

Ensemble des archives de l’archéologue Joseph Déchelette (1982-1914) conservées à la bibliothèque du musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph Déchelette.Ces archives sont composées d’un ensemble d’éléments divers dont les plus importants sont : l’ensemble de la correspondance (6000 lettres), les carnets de notes de voyages, les archives de fouilles (oppidum du Mont Beuvray/Bibracte, fouilles Bulliot et Déchelette 1867-1901 et oppidum du Crêt Châtelard, fouilles A. Chaverondier et V. Durand 1871-1895), dossiers d’enquêtes menées dans le cadre de l’inventaire général des richesses d’art et monuments historiques de la France, documents préparatoires aux différentes publications, collections de cartes postales, ensembles de tirages photographiques. Une partie concerne le patrimoine régional - et un ensemble de plaques de verre (positifs et négatifs) et films concernant l’archéologie et le patrimoine régional.

La collection sur la première guerre mondiale regroupe l'ensemble des clichés pris par les photographes de la Section Photographique des Armées (SPA), de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Le Grand Quartier Général en avait fixé les objectifs dès mai 1915 : " prendre tous clichés intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines...), au point de vue de la propagande par l'image à l'étranger, au point de vue des opérations militaires, par la constitution d'archives documentaires. "Au total, 120 000 clichés environ ont été réalisés, sur plaques de verre de tous formats, notamment en relief et panoramique.On trouve d'abord dans ce fonds les images directement liées à la guerre : le front (front ouest et front d'Orient), les poilus, l'entraînement, le service de santé, les prisonniers etc. Mais on y trouve également nombre de vues d'oeuvres d'art, de monuments, de musées etc., photographiés avant ou après destruction ; on y trouve encore l'effort économique de l'arrière, en métropole comme dans les colonies : les usines, le rationnement, les femmes au travail, la production agricole... ; on y trouve enfin des clichés sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles de chefs d'État ou de délégations étrangères, le traité de Versailles, etc.Ces différentes facettes trouvent leur explication dans l'organisation de la SPA, qui était une création conjointe des ministères de la Guerre, de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et des Affaires Étrangères.En dehors des prises de vue effectuées sur tous les fronts, la SPA réalisait un travail très complet, permettant d'assurer la conservation et la communication des images de façon très rapide :- développement et tirage des clichés, en particulier à destination des journaux, des pays étrangers et des Alliés ;- indexation, classement et archivage des clichés ;- publications et organisation d'expositions, en France et à l'étranger.

La collection de 700 céramiques est composée d'une majorité de faïences françaises et étrangères (475 faïences françaises, 86 faïences étrangères) et d'une soixantaine de porcelaines françaises et étrangères. Les faïences sont de formes, de décors et de types variés et sont issues de nombreux centres de productions en Europe : d'Italie (Faenza, Pavie, Montelupo, Bologne), des Pays-Bas (Delft), de Suède (Rörstrand) et de France (Rouen, Nevers, Strasbourg, Niderviller, Marseille, Varage, Premières et plus localement Lyon ou Roanne). L'expertise a mis en évidence un ensemble important issu de la fabrique de Moustiers (50 items).De plus, ces céramiques sont constituées de plusieurs types d'objets : 240 assiettes ou ensembles d'assiettes, 102 plats, 28 vases, 25 terrines, 23 coupes, 18 bouquetières, 10 services de tasses et sous-tasses, 11 porte-huiliers, 11 compotiers, 15 statuettes, 9 plaques et 9 rafraîchissoirs ainsi que divers autres objets (salières, sucriers, pots, couverts, aiguières, saucières, porte-perruques, vide-poches, souliers) ou parties d'objets (couvercles, bassins de fontaines).

Deux catégories de films constituent cette collection consacrée à la Seconde Guerre mondiale : les films français d'actualité et les films de synthèse.Les films français d'actualité correspondent à deux phases du conflit :1939-1940 : La drôle de guerreDès le début du conflit, un " Journal de guerre " est créé pour les armées et services officiels. Diffusé dans les pays alliés ou neutres, il permet de contrer le cinéma de propagande allemand. Trente-trois numéros de ce Journal, montés pour la plupart par Jean Delannoy, se succèdent ainsi sur un rythme hebdomadaire d'oct. 1939 à juin 1940.1944-1945 : la libération de l'EuropeEn 1944, avec la libération progressive de l'Europe, la production de magazines d'actualités reprend sous trois formes : " France Libre Actualités " produit par le Comité de Libération du Cinéma Français (sept. 1944 - janv. 1945), " Magazine du SCA " (nov. 1944 - nov. 1945) et " Journal filmé de l'armée " (avr. - sept. 1945).Les films de synthèseDès 1944, le Service Cinématographique des Armées réalise des films de synthèse sur la Seconde Guerre mondiale, en adoptant le plus souvent le point de vue des Forces Françaises Libres. Montés avec les images tournées par les opérateurs en Afrique du Nord puis en Europe (Italie, France et Allemagne), ces films retracent soit l'ensemble du conflit, comme dans " La grande épreuve " (référence SCA 13) et plus récemment " La France libérée " de Yves et Ada Rémy (1994), soit un événement particulier, tel le débarquement de Provence en août 1944 (référence SCA 7).

Du plan de maître constructeur (XVIIe siècle) aux archives des chantiers navals de notre temps, le musée national de la Marine possède l'une des collections les plus riches dans le monde. Tous les types de bateaux sont représentés : guerre, commerce, pêche, exploration scientifique et plaisance.La richesse du fonds est aussi quantitative ; les 6000 dossiers ou recueils comprennent chacun de une à plusieurs pièces, portant l'ensemble à environ 40 000 documents.De nombreux publics (modélistes, possesseurs de bateaux, érudits et universitaires, conservateurs de collections publiques et privées etc.. ) manifestent leur intérêt pour cette collection, désormais préservée et cataloguée.Une sélection représentative de 7500 plans a fait l'objet de la présente base numérique.

Fondé en 1867 sur ordre de Napoléon III par le Marquis Léon de Laborde, alors directeur des Archives impériales, le musée de l’Histoire de France conserve les documents les plus prestigieux des Archives nationales.Cinq séries documentaires, comptant plus de 4000 articles, ont été définies dès l’origine pour accueillir des pièces prélevées dans les diverses séries des Archives impériales. Les trois premières comportent exclusivement des documents graphiques et se répartissent comme suit :- en AEI figurent les documents fondateurs de l’histoire nationale : les traités les plus importants, l’état civil des familles royale et impériale, les constitutions de la France.- AE II constitue le cœur des collections de musée, avec plus de 3500 articles, documents de formes extrêmement diverses allant du début du VIe siècle à la fin du XXe siècle.- AE III conserve les documents relatifs aux relations entre la France et les puissances étrangères. Elle comporte essentiellement des traités, du Moyen Age à nos jours.L’essentiel des collections est constitué de documents uniques et particulièrement précieux, tant au plan de leur importance historique que pour leurs caractéristiques matérielles : chartes scellées sur parchemin, livres médiévaux ou modernes richement illustrés, notamment de vignettes peintes de grande qualité…

Numérisation des clichés argentiques (ektachromes) du fonds principal du musée à savoir les peintures complétées par environ 1000 objets d'art : céramiques des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, quelques pièces d'argenterie du XVIIIe siècle, mobilier, numismatique, ouvrages de bibliophilie, incunables.

Dans le cadre de la restructuration du musée Fabre de 2002 à 2007, a été engagé une campagne de numérisation des dessins et de gravures ainsi que des archives s’y rapportant (notices, catalogues et lettres anciennes). Le cabinet des arts graphiques propose un éventail de dessins depuis la Renaissance italienne jusqu’au XXe siècle. Les collections françaises abritent un ensemble remarquable des XVIIe et XVIIIe siècles où sont représentés Poussin, Le Brun, Boucher, Fragonard, Fabre, Greuze et David. Les collections du XIXe siècle sont redevables à Alfred Bruyas de feuilles de Millet, Barye, Ingres ou Delacroix. Le fonds italien dont les origines remontent à Fabre conserve des oeuvres exceptionnelles de Raphaël ou Tiepolo. Le fonds d’estampes, riche de 1000 gravures anciennes, s’est vu augmenté en 1996 d’environ 300 pièces qui composent un panorama de la deuxième moitié du XXe siècle (Asse, Cueco, Alechinski, Di Rosa, Kuroda…).

Projet en réseau ayant pour objet la numérisation, la mise en commun et la création d'un portail national de ressources (documents sonores, audiovisuels, textes et photos) liées au spectacle vivant et aux traditions du monde. Porté par la cité de la musique, le projet comprend des institutions aux politiques artistiques complémentaires comme le musée du quai Branly, la maison des cultures du monde, et le théâtre de la ville qui constituent un ensemble cohérent, représentatif du patrimoine immatériel mondial. En 2009, la fondation Royaumont, les festivals d'Île de France et les Orientales se sont associés au projet.

Ces affiches font partie du fonds déposé aux Archives d'Aubervilliers par les anciens membres du Groupe Grapus. Ce fonds issu d'une vingtaine d'années de création collective artistique (années 1970 à 1990) est particulièrement riche dans les domaines social, culturel et politique. L'activité du groupe dans le quartier de la Maladrerie à Aubervilliers au cours des années 1980, explique l'intérêt de la commune pour la conservation de ce fonds et sa mise en valeur.

Il s'agit du premier recueil de délibérations des consuls de Nice (en latin). L'original en est conservé à la Bibliothèque nationale de France ; en effet, les notables niçois offrirent cet exemplaire en signe d'allégeance à l'empereur Napoléon III lors de sa venue à Nice, juste après le plébiscite sanctionnant le rattachement de Nice et de son comté à la France.Les registres suivants n'ont malheureusement pas été conservés, probablement à cause des changements de siège de l'administration communale. Les Archives de Nice ne possèdent les registres de délibérations, écrits en italien, qu'à partir de 1580 (BB 3).

Ce fonds est composé de films montés et de rushes. Ces documents ont tous été tournés, montés, conçus et diffusés sous le contrôle étroit des autorités militaires, dès la source : la Section Cinématographique des Armées (SCA), créée en 1915. Les maisons de production cinématographique Gaumont, Pathé, Eclair et Eclipse (ces deux dernières disparues depuis) assuraient ensuite les projections publiques des films.Les opérateurs de la SCA, des professionnels mobilisés, furent envoyés sur le front français - comme leurs homologues britanniques - et sur le front d'Orient, souvent moins connu, et rapportèrent des images des opérations militaires, de la vie quotidienne des soldats et de l'organisation des unités. Les productions cinématographiques évoquèrent également la vie à l'arrière et dans les colonies et s'attachèrent à montrer l'effort de guerre et les conséquences du conflit (les prisonniers, les blessés, les destructions, les manifestations à la fin de la guerre). A partir de 1917 fut créée la série " les Annales de la guerre ", composée de films d'actualités traitant plusieurs courts sujets ; la production cinématographique témoigne à cette date d'un plus grand réalisme.Jusqu'en 1919, la SCA fonctionna à plein rendement, produisant plus de 900 films, tous sur pellicule nitrate, en noir et blanc et muets. Ces images ont été transférées depuis sur pellicule acétate et polyester et sur bandes vidéo, en vue d'en favoriser la conservation et la diffusion.

Les musées d'Amiens possèdent des collections encyclopédiques organisées autour de six départements:- Archéologie- Moyen âge- Beaux-arts- Objets d'art- Histoire naturelle (en préfiguration)- Histoire urbaine (en préfiguration)

Le fonds est constitué de 3370 gravures sur papier parmi lesquelles figurent des œuvres de Jean-Honoré Fragonard, d’Alexandre et Théophile Fragonard, de Marguerite Gérard, de Jean-Baptiste Mallet et de bien d’autres artistes provençaux ou ayant résidé en Provence.  Cet ensemble est agrémenté de 20 albums de gravures d’Alexandre et Théophile Fragonard, Beaugen, Rigaud entre autres. La collection compte également une dizaine de plaques à graver en cuivre, notamment d’œuvres de Marguerite Gérard et un important fonds documentaire. Ces œuvres sont datées du XVIIème au début du XXème siècle.Les collections du Musée d’Art et d’Histoire de Provence ont été constituées à partir des années 1920 sous l’impulsion de François Carnot, président de l’Union Centrale des Arts Décoratifs, qui avait participé à la création des Musées Centennaux. François Carnot réunit un ensemble de quelque 2500 gravures ayant toutes un lien avec la Provence, que ce soit par le thème, par l’origine du graveur ou des artistes dont les œuvres ont été gravées. Le musée se trouve ainsi en possession de gravures de Marguerite Gérard, par exemple,  qui ne sont pas représentées à la Bibliothèque nationale de France.Il faut également noter le legs de madame Fabre Cartier, petite nièce de Charles Nègre (Grasse 1820-Grasse 1880), grâce auquel le musée compte dans ses collections un exceptionnel ensemble de peintures, photographies et héliogravures de cet artiste grassois.Cette politique d’acquisition a été continuée, après la mort de François Carnot en 1960, par les différents conservateurs et, grâce à des acquisitions, des dons et des legs.En 1977, la Villa Fragonard devient musée : les œuvres de la famille Fragonard du fonds de gravures en intègrent les collections. Aujourd’hui, les deux musées sont labélisés Musée de France.

Les musées du Nord-Pas-de-Calais possèdent des fonds de dessins d'une grande richesse souvent peu connus du grand public du fait de la difficulté de présentation de ces oeuvres très fragiles. La numérisation en 2009 de 300 dessins issus des collections des musées de Cambrai et de Valenciennes vient compléter la numérisation des dessins du musée de Bergues, donnant à voir un belle sélection de dessins essentiellement de l'école française, mais aussi des dessins d'architectes ou du sculpteur valenciennois Jean-Baptiste Carpeaux. Il seront progressivement accessibles à un large public via des expositions virtuelles sur le site Musenor et sur le site Joconde de la Direction des musées de France.

Collection de peintures, sculptures et objets d'art. 15ème-19ème siècle.

Membre de l'association des Amis du Vieux Havre dès sa fondation en 1921, Georges Priem en devient secrétaire général en 1931 et président en 1953. Siégeant au sein de la plupart des commissions départementales du patrimoine (Commission des Antiquités, Comité de l'Inventaire Général, Commission des sites, Commission des Objets mobiliers), Georges Priem œuvra, du début du XXe siècle jusqu'à la fin de sa vie en 1980, pour la préservation du patrimoine havrais (avec pour exemple un projet de réhabilitation des grilles et impostes sauvées des bombardements, ainsi que des projets muséographiques pour la ville du Havre dès la fin de la seconde guerre mondiale).Le fonds Priem est constitué de près de 15 000 clichés. Le fonds concerne pour une partie la ville du Havre et la Haute-Normandie, mais aussi d'autres régions françaises (Bretagne, Nord, PACA, etc.), la Belgique, l'Italie et l'Afrique du Nord. Passionné d'architecture, Georges Priem s'est attaché à répertorier le patrimoine haut-normand à travers ses photographies. A ce fonds iconographique s'ajoute quatre carnets d'inventaire et de nombreuses fiches rédigés de la main de Georges Priem, reprenant les informations concernant ses différents voyages (un carnet porte notamment sur son voyage en Italie, détaillant de manière très précise les lieux de visite, les distances, les clichés pris et d'autres informations).

Ouvrages et instruments d'optique liés à l'exploration du ciel ou à la mesure de distances.Certaines de ces pièces sont décorées de motifs qui recouvrent toute la surface du "tube optique". Un programme de numérisation et de restitution du motif en 3 dimensions permettra au public d'apprécier l'ensemble.La numérisation de ces documents se traduira par un programme de réalisation d'hologrammes dans l'exposition permanente pour une mise en contexte des pièces de collection.Au service de la raison, ces instruments illustrent un cheminement scientifique universel mis à profit pour mesurer le temps, l'espace, les astres. Ils accompagnent l'invention de la science moderne qui relègue dans leur Antiquité Aristote et Ptolémée.Déclinés dans leur forme et leur fonction au profit d'un usage quotidien, le passage de la longue-vue à la lorgnette traduit une évolution des comportements sociaux, un goût pour les Humanités, l'amour de la vie et de la beauté des choses.

Les collections du musée proviennent du legs Alfred Danicourt en 1880. Elles peuvent être présentées ainsi :-Beaux-Arts (XIXe-XXe siècles), Ecole de Peinture péronnaise ;-Industries préhistoriques ;-Orfèvrerie gréco-romaine ;-Glyptique gréco-romaine, Glyptique égyptienne,-Numismatique gauloise ;-Mobilier gallo-romain, Mobilier funéraire mérovingien ;-Histoire de Péronne;-Cartes postales anciennes.

Ce fonds se compose de :- journaux de voyages dans l'Empire Ottoman à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle,- un recueil de cent cinquante-deux dessins originaux de costumes ottomans,- un mémoire généalogique de la famille Monnier de ses origines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.Joseph Gabriel Monnier est un officier du génie qui fut envoyé en mission à deux reprises dans l'Empire Ottoman (1784-1786 et 1793-1806) pour y enseigner les techniques de fortifications.

Le musée, ouvert au public en juin 1995, regroupe trois fonds de céramique des musées Borély, Beaux-Arts et Cantini, réunis dans ces différents établissements depuis le XIXe siècle. La politique d'acquisitions engagée par la Ville de Marseille ainsi que plusieurs dons prestigieux, ont permis d'enrichir les collections. Elles constituent un ensemble représentatif de la faïence marseillaise et provençale tout en ménageant des ouvertures à d'autres expressions de la création céramique en France et à l'étranger.On retrouve notamment au sein de cette collection les faiences de Moustiers ainsiq eu des manufactures de Marseille pour la période XVIIe-XIXe siècle.Le projet prévoit la numérisation du fonds graphique Feuillet de Borsat, de documents d'archives, de registres d'inventaire ainsi que 3300 objets (faïences, collection Cantini de peintures sous verre et faïence, mobilier Borély,décors du château Borély).

Ce romancier et scénariste (1907-1965), Prix Inter allié 1945 et Prix Goncourt 1957, était journaliste et militant. Il s'installa dans l'Ain où il finit ses jours. La quasi totalité de ses manuscrits, sa bibliothèque personnelle et un fonds de livres sur son œuvre, ont été légués à la Ville de Bourg-en-Bresse par sa veuve, Élisabeth en 1986 et depuis, sont conservés à la Médiathèque Vailland.

Description des vêtements, des ornements et des accessoires dans des collections de dessins et gravures du XVIe au XVIIIe siècle à travers des récits de voyages sur les peuples de l'Empire Ottoman et des gravures de mode française notamment. Cette collection thématique a vocation à s'enrichir régulièrement de nouveaux documents.

Le fonds se compose d’un ensemble de 250 partitions d’opéras français, italiens et allemands en version réduites pour chant et piano, représentatifs de la pratique musicale au 19e siècle. Ces partitions proviennent soit du fonds du Conservatoire et de ses classes, soit de dons parfois prestigieux reçus par la médiathèque et viennent compléter les 170 partitions déjà numérisées en 2011.Ces fonds sont complémentaires de ceux de la BnF qui ne possède pas toutes les éditions conservées au Conservatoire. L’offre numérique publique, donc stable dans ce domaine se limite le plus souvent aux titres les plus connus (cf. La William and Gayle Cook Musica Library, Indiana University).

Dans le cadre de la restructuration du musée Fabre de 2002 à 2007, a été engagé une campagne de numérisation des peintures et des sculptures ainsi que des archives s’y rapportant (notices, catalogues et lettres anciennes). Les collections du XVIe au XVIIIe siècles proposent un panorama européen remarquable : Cousin, Véronèse, Teniers, Metsu, Poussin, Zurbaran, Natoire, Coypel...La peinture néoclassique occupe une part essentielle avec David, Vincent et les donations de François-Xavier Fabre. Les collections modernes se déclinent depuis le romantisme jusqu'à l'abstraction contemporaine : Delacroix, Corot, Courbet, Cabanel, Bazille sont particulièrement bien représentés. Le musée conserve des ensembles uniques en France d'oeuvres de Germaine Richier, Pierre Soulages et du groupe Supports/ Surfaces.

Cette collection est constituée de périodiques conservés au CIRDOC : Reclams de Bearn et Bigorre, Terro d'Oc, Lo Gai Saber; d'imprimés contemporains et de manuscrits témoignant de l'évolution de l'occitan aux XIXe et XXe siècles, d'enquêtes écrites, sonores et audiovisuelles.

Le Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles Toulouse Midi-Pyrénées est un lieu de ressources consacré, à travers ses différents secteurs (facture instrumentale, ateliers hebdomadaires de musique et de danse, stages, actions de diffusion, publications, centre de documentation), à la culture occitane de tradition orale, principalement dans les domaines de la musique et de la danse. La spécificité de son centre de documentation consiste à rendre accessibles des enregistrements sonores et audiovisuels réalisés à l’occasion d’un travail de collecte sur le chant, la musique, la danse, la littérature orale et l’ethnographie régionale. Ces documents issus de différents programmes de collecte sont uniques, du point de vue de leur caractère inédit tout autant que de leurs contenus. La numérisation des archives audiovisuelles a ainsi permis de rendre communicables des corpus rares mais aussi d’en assurer leur conservation. D’autre part, ces archives audiovisuelles viennent compléter efficacement des corpus strictement sonores qui font l’objet depuis 1998 d’un programme de numérisation en interne. Ces documents ont été réalisés sur le terrain par le COMDT mais aussi par des chercheurs qui lui ont confié leurs fonds généralement constitués de supports sonores et audiovisuels.

Fonds du musée en cours de numérisation , 9745 fiches d’objets rentrées avec leur photos.

La collection léguée par Pierre-Adrien Pâris (1745-1819) architecte du Roi à sa ville natale, est aujourd'hui répartie entre le musée des Beaux-Arts et d'archéologie et la bibliothèque municipale de Besançon. Les dessins d'architecture numérisés sont des oeuvres de sa main ou d'artistes français : Hubert Robert, Fragonard, François Boucher, etc.

Le fonds musical du CIRDOC numérisé se compose de partitions imprimées et manuscrites, de recueils de chansons, de documents iconographiques (affiches), de collectages musicaux.

La Bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art – Collections Doucet conserve des dessins d’architecture réalisés par trois membres de la famille Vaudoyer : Antoine-Laurent-Thomas (1756-1846), Léon (1803-1872) et Alfred Lambert (1846-1917). Une série de 152 relevés de monuments antiques, églises et palais italiens de Léon Vaudoyer est notamment consultable.

Fragments d'antiphonaires médiévaux (XIIe et XIIIe siècles)Office des morts italien du XIVe et XVe siècle.

La collection d'estampes conservée à la Bibliothèque Municipale de Lyon contient plusieurs dizaines de milliers de pièces.Dans ce fonds riche et varié sont représentés les plus grands noms des diverses écoles de gravure nationales et régionales, du XVIe au XIXe siècle : gravure sur bois de Holbein, eaux-fortes de Jacques Callot et Rembrandt, gravures au burin de Claude Mellan et Robert Nanteuil...sans oublier l'école italienne avec Raimondi, Castiglione, Canaletto, etc.La base est mise à jour régulièrement : le catalogage a commencé par les estampes du XVIe siècle et se poursuivra chronologiquement. On peut y trouver les oeuvres d'Albrecht Dürer, de Lucas Cranach, Jost Amman, Adrian Collaert, Thomas de Leu, Léon Davent, etc. Cependant des ensembles particulièrement bien représentés (par exemple les gravures de Jean-Jacques de Boissieu) ou ayant fait l'objet de dons (ainsi le don Colette et Etienne Bidon pour les gravures de plusieurs artistes lyonnais du XIXe siècle) ont été inclus dans la base dès maintenant.

Alfred Nicolas Normand (1822-1909) fut connu à la fois comme architecte et pour son utilisation professionnelle de la photographie. Par sa couverture géographique (toute la France, mais aussi l’Italie, Moscou ou Helsinki), le fonds présente un intérêt documentaire exceptionnel. La qualité des prises de vue incluant parfois un personnage comme référence de la taille des monuments en fait également une œuvre de photographe originale. Le fonds comprend 1.592 négatifs sur gélatine sans plaque de verre très fragile.

La collection du Cabinet de dessins, réputée auprès des spécialistes du monde entier, est en effet un point fort des collections bisontines : riche de 5500 feuilles européennes de la fin du XVe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle, l’ensemble a un niveau de qualité élevé qui lui confère une réputation prestigieuse. Les nombreux prêts consentis aux expositions, en France et à l’étranger, concrétisent en tout cas cette reconnaissance scientifique.

L'œuvre de Pétrarque se situe à une charnière de l'histoire, personnage entre deux mondes, il regarde à la fois vers le passé et l'avenir, la France et l'Italie, la frivolité et le recueillement, la turbulence et le repos.Avide de biens et d'honneurs, flatté et sollicité, il est aussi ce méditatif épris de solitude dans laquelle il s'enferma longtemps à la Fontaine de Vaucluse.Le Musée présente les éditions italiennes des œuvres de Pétrarque parues au XVIe siècle, ainsi que des incunables, livres des débuts de l'imprimerie (1440-1500).

Ce fonds comporte des partitions manuscrites anciennes et quelques partitions imprimées de musique française italienne du XVIe siècle. Les deux principaux compositeurs sont Jean-Baptiste Labat (1802-1875) et Jean-Baptiste Bonnet (1756-1842). Un recueil factice de musique française et italienne a aussi été numérisé : il contient des œuvres de Jérome Marcantonio da Bologna, de Claudin Le jeune, de Pierre Serton, de Claudin de Sermisy, de Claudio Merulo.

Ordonnances militaires 1590-1756 ; Fournitures militaires 1623-1736 ; Itinéraires de route, logements 1741 ; Fournitures aux troupes ennemies 1746-1747 ; Convois militaires 1772-1786 ; Canonniers garde-côtes 1705-1785 ; Milices nationales 1789 :ensemble de 127 pièces papier, 15 imprimés et 1 cahier de 18 feuillets, 2 sceaux plaqués (série EE).

Le fonds se compose de 3120 photographies du XIXe siècle présentant des vues de monuments civils et religieux classées topographiquement, liées à l'histoire de l'enseignement à l'École des beaux-arts : essentiellement la France et l'Italie, mais aussi le pourtour méditerranéen, l'Allemagne et la Belgique.

Imprimés et manuscrits en langue occitane ou d'étude sur la langue occitane. Cette collection est un complément au plan de numérisation de la Bibliothèque municipale de Toulouse (Imprimés occitans antérieurs à 1800 de Midi-Pyrénées). Le corpus principal est constitué des documents issus de la réserve ancienne du CIRDOC, de brochures et de manuscrits isolés.

Les 1.400 manuscrits médiévaux enluminés conservés par la Bibliothèque Mazarine ont fait l’objet, de 1998 à 2001, d’une campagne de numérisation permettant de constituer une base iconographique d’environ 17.000 images (peintures à pleine page, décor de marges, lettres historiées, échantillons de lettres ornées ou filigranées) ; ces images, en cours d’indexation, forment, avec celles provenant de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la base « Liber floridus ».

Maurice Magnin (1861-1939), conseiller maître à la cour des Comptes, et sa sœur Jeanne (1855-1937), peintre amateur et critique d'art, ont rassemblé au hasard des ventes publiques un ensemble de peintures, dessins et estampes d'artistes majeurs ou de petits maîtres injustement méconnus. Ils ont porté un intérêt certain aux oeuvres italiennes et aux écoles du Nord. Ils ont néanmoins affiché une prédilection pour l'école française du XVIe au XIXe siècle, et tout particulièrement pour le XVIIe siècle. Ils eurent également à cœur d'acquérir des dessins, en grande majorité d'artistes français du XVIIe au XIXe siècle, ainsi que quelques belles gravures de reproduction.

Cette collection reprend un ensemble de documents iconographiques de Léon Alègre (1813-1884), peintre et dessinateur, archéologue, amateur d'histoire et de littérature, humaniste et érudit. Ce natif de Bagnols-sur-Cèze a laissé une empreinte profonde dans le paysage et les mémoires bagnolaises.Acteur infatigable de son temps, sa démarche reste actuelle et ses œuvres témoignent d'une curiosité et d'une passion pour son "pays" et les hommes qui l'habitent.Créateur innovant du premier musée-bibliothèque cantonal de France dès les années 1850, il n'a de cesse de faire partager la culture avec toutes les couches de la population et travaille pour les générations futures.Formé au dessin dans sa ville natale, puis à Paris, il parcourt ensuite les régions françaises (Normandie, Corse, Alpes, Sud de la France) et européennes (Angleterre, Italie) : ses carnets de dessins sont de précieux témoignages des paysages, des monuments et des hommes de son temps.Cette collection permet de réunir virtuellement des œuvres de Léon Allègre conservées par la médiathèque de Bagnols et le musée Léon Allègre qui ne formaient autrefois qu'une seule entité.

Pierre-Adrien Pâris (Besançon, 1745 – Besançon, 1819) lègue à la bibliothèque de Besançon, sa ville natale, sa propre bibliothèque ainsi que sa collection de dessins, de peintures, d’objets d’art (souvenirs rapportés de ses voyages en Italie) et de vestiges archéologiques.La collection Pâris, aujourd’hui répartie entre le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et la bibliothèque municipale, comprend un ensemble de plusieurs milliers de dessins dont 183 ont été déposés au musée en 1843 puis en 1919 ainsi qu’un petit ensemble de 38 peintures déposées au musée en 1843 ; ces dessins et peintures sont des oeuvres d’artistes français (J.H. Fragonard, H. Robert, F. Boucher, F.A. Vincent, L.J. Durameau, C. de La Traverse, Pérignon, etc ) que Pierre-Adrien Pâris, en tant qu’architecte du Roi, rencontre à Paris ou lors des séjours qu’il fait à Rome en 1773, en tant que guide du financier Bergeret de Grancourt, ou entre 1806 et 1817, en tant que directeur par intérim de l’Académie de France à Rome et directeur des fouilles du Colisée.Cette collection comprend également des séries d’objets d’art rapportées d’Italie, tels que des bronzes Righetti, copies en réduction de monuments romains, ainsi que des vestiges archéologiques déposés au musée en 1863.

Numérisation d'un lot de pièces et documents patrimoniaux issus des fonds d'archives de la Médiathèque musicale Mahler.Il s'agit de pièces historiques, pour la plupart uniques : manuscrits musicaux autographes, lettres autographes de musiciens (et autres textes autographes : poèmes, souvenirs, témoignages, articles, réflexions…), documents iconographiques originaux (photographies et portraits photographiques (souvent dédicacés), dessins, gravures…), papiers personnels de musiciens (carnets intimes, « livres d'or », papiers officiels…), éditions originales d'œuvres musicales (dont nombre dédicacées par les auteurs et/ou annotées par les musiciens interprètes), ouvrages anciens, affiches et programmes de concerts « historiques » de la période, objets divers (médailles, moulages de mains, figurines musicales…).Les musiciens représentés par ces pièces sont pour la plupart français (Berlioz, Thomas, Chabrier, Magnard, Debussy, Ravel, Poulenc, Jolivet, Varèse…) ou francophones (Vincent d'Indy, E. Ysaÿe…). Les autres sont en général des artistes italiens, allemands ou autrichiens.En 2008, le fonds numérisé a été enrichi de 300 documents. Plus d'un millier de documents de la Médiathèque Mahler sont à présent numérisés.

Le musée de Salagon conserve un fonds d'archives sonores d'environ 900 documents dont 300 sont des témoignages originaux réalisés dans le cadre de recherches ethnologiques ou lors de collectages plus ponctuels. Ces documents ont été enregistrés sur supports analogiques puis numériques. Le projet concerne dans un premier temps la sauvegarde des 300 enregistrements d'enquêtes, leur traitement documentaire et leur diffusion via Internet. Ces enregistrements ont été réalisés principalement entre 1981 et 2000 par l'association Alpes de Lumière qui en est propriétaire et en a confié la gestion au musée. Les thématiques du fonds sont les suivantes :- Pratiques agricoles et culturales,- Ethnobotanique,- Techniques de construction,- Cuisine et alimentation,- Métiers et artisanat.

Dessins de Alexandre-Dominique Denuelle (1818-1880), Louis Hippolyte Lebas (1782-1867), Pierre-Joseph Garrez (1802-1852), et Charles Garnier(1825-1898) : travaux exécutés dans le cadre de leur séjour à la Villa Médicis, relevés effectués lors de leur voyage en Italie (Rome, Florence, Pompéi, Naples, Venise, Vérone...), en France (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Savin, Beauvais, Clarens...) et en Suisse (Clarens).

Au sein du fonds dauphinois, marqué par quelques personnages emblématiques, la figure de Stendhal tient une place particulière.La bibliothèque de Grenoble, à laquelle est rattaché le Musée Stendhal, a décidé de diffuser plus largement ses collections riches d'une soixantaine de volumes manuscrits de l'auteur, de nombreux autographes. Seront également numérisés, l'ensemble des éditions stendhaliennes originales et de nombreux documents iconographiques.En 2008 la numérisation a porté sur les manuscrits du fonds. Ce sont quelques 35000 pages qui viennent compléter les documents précédemment numérisés. Citons parmi les documents remarquables : les 6 cahiers du "Journal", les "Souvenirs d'égotisme" ainsi que la "Vie de Napoléon" et les "Mémoires sur Napoléon" ainsi que de la correspondance.

Disciple d’Emile Durkheim et de Marcel Mauss, Robert Hertz (1881-1915) est considéré comme un précurseur de l’ethnologie. Ses archives regroupent une très vaste correspondance avec sa fiancée Alice Bauer devenue son épouse : environ 1000 lettres datées 1901-1915. Mobilisé en août 1914 il écrira à sa femme depuis les tranchées tous les jours jusqu’à sa mort en avril 1915. Sa correspondance contient aussi de nombreuses lettres échangées avec les intellectuels de son temps.Figurent également dans ce fonds des dossiers concernant le Groupe d'études socialistes, une enquête sur le culte de Saint Besse (1911) dans le village de Cogne dans le Val d’Aoste, des notes éparses, plusieurs manuscrits, et plus de 1000 clichés photographiques (1903-1915).L'inventaire du fonds est disponible sur le site Internet du Laboratoire d'Anthropologie Sociale, à l'adresse: http://las.ehess.fr/document.php?id=66.

La collection Gian Pietro Campana est l'une des plus importantes collections de primitifs italiens au monde (plus de 300 panneaux). Le point fort de cette collection est la peinture d'Italie centrale (Toscane, Ombrie, Marches) mais la totalité des écoles italiennes étant représentée, la visite du Petit Palais permet une bonne compréhension de l'histoire de la peinture italienne depuis sa genèse jusqu'à la Renaissance.Le fonds numérisé englobe les panneaux peints (exposés et ceux des réserves) et les sculptures exposées.

Né à Morlaix, polytechnicien et militaire de carrière (officier d'artillerie puis commandant), il fait campagne en Algérie puis fait partie de l'état-major à Paris. A partir de 1887, il découvre la photographie et, se passionnant pour ce domaine nouveau, quittera l'armée. Il fonde avec Demachy et Bucquet, le Photo-Club de Paris et se consacre à des recherches aussi bien techniques qu'artistiques. Il publie de nombreux articles dans la Revue française de photographie, organe du Photo-Club, ainsi que des ouvrages sur la gomme bichromatée et les procédés à l'encre grasse. Il devient l'un des principaux promoteurs en France du mouvement pictorialiste, avec Demachy (dans les années 1890, puis après la guerre entre 1920 et 1930). Après la guerre de 1914-1918, Emile Constant Puyo sera l'un des auteurs de la Société française de photographie.Le fonds conservé aux Archives photographiques totalise 163 plaques de verre négatives.