Les registres des "enfants trouvés" constituent des sources importantes pour la recherche généalogique en complément des registres paroissiaux et d'état civil. Ils fournissent également aux historiens de précieuses informations sur la vie des enfants.La prise en charge des enfants trouvés et exposés était assurée à Lyon par l'Hôtel-Dieu et l'hôpital de la Charité jusqu'à ce que l'assistance publique du département du Rhône ne reprenne cette fonction en 1869.Les fonds de ces deux établissements, soit 865 registres, présentent des séries complémentaires :- Hôtel-Dieu : de 1660 à 1783, pour les enfants de 0 à 7 ans ;- Hôpital de la Charité : de 1666 à 1847, pour les enfants de 7 ans jusqu'à leur majorité et à partir de 1793 pour tous les enfants.

Reportages photographiques sur Villeurbanne (1977-1990) :- Ecole de musique de Villeurbanne : 53 images- Reportages sur le mandat municipal de Charles Hernu (1977-1990) : 858 dossiers d'images- Histoire du quartier du Tonkin à Villeurbanne : 140 images.Les photographies numérisées étaient soit des diapositives (noir et blanc et couleur) soit des tirages papier.

Imprimés à partir du milieu du XVe siècle, de nombreux livres anciens portent la marque des personnes ou institutions à qui ils ont appartenu : reliure armoriée, ex-libris imprimé ou manuscrit, notes de lectures, etc.Parallèlement au catalogue des collections de la bibliothèque qui propose une description complète de ces ouvrages, la base d’images numériques "Provenance" contient la reproduction des marques permettant d’établir l’itinéraire géographique et intellectuel des livres en identifiant leurs anciens possesseurs et lecteurs.Le lien à la description complète de l’ouvrage dans le catalogue aide à situer ces éléments dans l’ensemble de l’histoire du livre en permettant par exemple de retrouver dans les collections de la bibliothèque les livres qui ont appartenu à cette personne ou institution, ou tous les ouvrages reliés dans le même recueil.

La collection d'estampes conservée à la Bibliothèque Municipale de Lyon contient plusieurs dizaines de milliers de pièces.Dans ce fonds riche et varié sont représentés les plus grands noms des diverses écoles de gravure nationales et régionales, du XVIe au XIXe siècle : gravure sur bois de Holbein, eaux-fortes de Jacques Callot et Rembrandt, gravures au burin de Claude Mellan et Robert Nanteuil...sans oublier l'école italienne avec Raimondi, Castiglione, Canaletto, etc.La base est mise à jour régulièrement : le catalogage a commencé par les estampes du XVIe siècle et se poursuivra chronologiquement. On peut y trouver les oeuvres d'Albrecht Dürer, de Lucas Cranach, Jost Amman, Adrian Collaert, Thomas de Leu, Léon Davent, etc. Cependant des ensembles particulièrement bien représentés (par exemple les gravures de Jean-Jacques de Boissieu) ou ayant fait l'objet de dons (ainsi le don Colette et Etienne Bidon pour les gravures de plusieurs artistes lyonnais du XIXe siècle) ont été inclus dans la base dès maintenant.

La collection d'affiches est constituée d'environ un millier de pièces datant pour l'ensemble de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXe siècle.Constituée d'affiches d'art, d'exposition, de publicité, d'annonce de publications ou de spectacles, mais aussi de textes officiels et de propagande relative aux deux guerres mondiales, elle est aujourd'hui régulièrement enrichie par des acquisitions ayant un rapport étroit avec Lyon et la région Rhône-Alpes.Si quelques grands noms peuvent donner une idée de sa richesse, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Chéret, Vallotton, Cappiello, Ibels, Bradley, Willette, Steinlen, elle reflète une époque correspondant aux balbutiements de la communication par l'image. Elle renvoie à l'affichage mural et aux hommes-sandwichs du début du siècle, aux faits divers, souvent sanglants des journaux, aux salles de concert parisiennes et lyonnaises, aux alcools et aux motocyclette, aux voyages en province...

La ville de Lyon a été depuis François 1er et jusqu'assez récemment la "ville de la soie".Cette collection numérisée couvre la période 1536-1791. La Grande Fabrique de la soie était une confrérie et corporation regroupant les négociants et les ouvriers en soie. Elle fut fondée en 1540.On y retrouve 63 registres nominatifs de maîtres, ouvriers, compagnons et apprentis de 1619 à 1791 ainsi que 3 volumes d'inventaires du XVIIIe siècle, documents à usage de recherche scientifique et généalogique.

Fiches et dossiers des prisonniers internés à la prison de Montluc durant la Seconde Guerre mondiale (sous-série 3335 W).

Les contrats administratifs de l'Intendance de Savoie sont constitués des dossiers de propositions de travaux sur les bâtiments et propriétés des Ducs de Savoie, de 1726 à 1791. Ils concernent les départements de Savoie et Haute-Savoie actuels, ainsi qu'une partie du département de l'Ain.Chaque dossier est composé des mémoires des architectes et entrepreneurs, de rapports de travaux, de plans, croquis et dessins. Parmi les principales réalisations de travaux publics, on trouve l'agrandissement et l'entretien du château de Chambéry, la construction des digues sur le Rhône, de nombreux ponts et ouvrages d'art, l'entretien et l'établissement des routes à travers les Alpes, ainsi que des fortifications sur la frontière avec la France et le Dauphiné. De nombreux autres bâtiments et travaux font l'objet de plans : château d'Annecy, greniers à sel, églises paroissiales, bâtiments de péage, casernes.La série est constituée de 40 dossiers ou liasses, soit 13 532 feuillets, dont environ 120 plans ou croquis. Les documents sont reliés en partie. Le projet est de les numériser en couleur, pour sauvegarder cette collection précieuse, en permettre la diffusion et la mise en valeur.

Miniatures ornant les procès-verbaux d'élection des consuls puis échevins de Lyon et des maîtres des métiers dits « syndicats » (les syndics étant les représentants de la bourgeoisie) : 1479-1758.Série : BB 367 à 374.

Collection d’affiches administratives et politiques réunies par un service municipal. Elles couvrent la période 1790 – 1922. Elles représentent 7 registres, 61 boites, 3 rouleaux (15 bobines de microfilms). Les affiches originales sont cotées en 936 WP.

Registres annuels de recensements "fiscaux", 1796-1851

Numérisation partielle du début de la collection de cartes postales (4 FI 1 à 5526).La numérisation a été réalisée à partir du signal video du vidéodisque « Vidéralp ».

Collection d'images représentative de la création typographique française de 1850 à nos jours. Une grande variété d'objets constitue la collection: alphabets typographiques, documents publicitaires des fonderies, extraits de catalogues des fonderies, livres périodiques et imprimés illustrant les usages des typographies ainsi que des dessins, phototypes, disques et plaques de portes matrices ou encore des caractères de plomb ou de bois.Les fonds Audin, Ponot et la collection des catalogues de caractères des fonderies françaises (environ 400 références) sont concernés par cette numérisation.

Fonds du photographe lyonnais Edmond Pernet concernant des monuments, rues, quartiers de Lyon composé de plaques de verre, de négatifs sur support souple et d’épreuves papier (1910-1980).Série 8 PH.Ont été numérisés les plaques de verre et les supports souples.

Le fonds d'ouvrages regroupe plus de 10 000 ouvrages essentiellement en langue arménienne des XIXe et XXe siècles.Les domaines concernés sont la Littérature (plusieurs milliers de romans et essais, théâtre, contes et légendes), l'Histoire, la politique, l'idéologie, la religion, la musique avec des recueils de chants populaires, religieux et profanes, des centaines de partitions musicales, ...La collection comprend également :- des phototypes (développement argentique essentiellement), témoins de la vie des Arméniens à Décines Charpieu et dans le bassin de population Rhône-Alpes- des milliers de dossiers documentaires relatifs à la vie socio-politique de la communauté arménienne en France de ses enjeux et engagements- plusieurs dizaines de cartes et plans relatifs à la première république d'Arménie,- des enregistrements audio et vidéo de témoins de la vie ou d’évènements culturels ayant marqué le quotidien de la Communauté arménienne de France.

Cartes postales sur le département du Rhône (sous-série 11 Fi).

Constitué selon la volonté du sénateur maire de Lyon, Edouard Herriot (1872-1957), le "Fonds de la Guerre 1914-1918" désigne un ensemble d'environ 16000 documents patrimoniaux relatifs à la Première Guerre Mondiale qui ont été réunis à la Bibliothèque Municipale de Lyon jusqu'en 1921.La collection est progressivement alimentée par des ouvrages issus de la censure postale, par des dons et des échanges avec des bibliothèques françaises et étrangères mais surtout par des achats auprès des principaux libraires européens.ce fonds constitue aujourd'hui une source historique de premier ordre et un témoignage incomparable de ce que fût le premier conflit mondial.

Registres paroissiaux et d’état civil de plus de 100 ans des communes de la vallée du Gier (départements du Rhône et de la Loire).L'opération porte sur les exemplaires conservés dans les mairies d'une cinquantaine de communes.

Tables des successions et absences du Rhône (série 3 Q)

La demande croissante de la part du public, ainsi que la crainte d’une détérioration des documents originaux, ont poussé les Archives du Rhône à entreprendre la numérisation des 750 registres des recensements de la population de 1836 à 1936. Ce sont près de 300.000 vues qui ont été numérisées, puis indexées, afin de permettre au lecteur d’effectuer ses recherches par commune et nom de rue. La consultation des images par le public est prévue pour la fin de l’année, la vente de cédérom pour début 2002.

Registres du contrôle des actes (sous-série 10 C).

Tables alphabétiques par paroisses des baptêmes, mariages et sépultures des paroisses lyonnaises sous l’Ancien régime (1532 – 1792), tables alphabétiques des registres protestants. L'ensemble des registres paroissiaux de la ville sont au nombre de 760. Le premier registre conservé, celui des baptêmes de la paroisse de Saint-Pierre le Vieux, s’ouvre en 1532 quelques années avant l’obligation d’enregistrement des baptêmes fixée par l’édit de Villers-Cotterêts (1539).1623 registres d’état civil de la commune de Lyon et 281 registres d’état civil des communes annexées (en 1852 pour La Croix-Rousse, La Guillotière, Vaise et 1963 pour la commune de Saint-Rambert-L’Ile-Barbe)300 Tables décennales d’état civil (1793 – 1902)

Reproduction de documents et reportages réalisés par les Archives municipales sous forme de diapositives (1980-1996).Série 6 PH.

La bibliothèque municipale de Lyon conserve plus de cinq cents manuscrits anciens, du Ve au XVIe siècle. Une partie importante d'entre eux est entrée dans les collections au moment des confiscations révolutionnaires, en provenance de la bibliothèque du chapitre de la cathédrale Saint-Jean, avec 55 manuscrits mérovingiens et carolingiens, et d'une dizaine des communautés religieuses. Ils rejoignent les manuscrits de l'ancienne bibliothèque jésuite du collège de la Trinité, noyau de la bibliothèque municipale. En 1913, suite aux lois de séparation de l'Église et de l'État ; 33 manuscrits de la cathédrale augmentent la collection.L'ensemble représente 514 manuscrits (95000 feuillets), ils sont à dominante religieuse (textes bibliques et patristiques, missels, livres d'heures...), ils comportent aussi de nombreux textes littéraires, scientifiques, juridiques ou historiques.

Publication officielle de la Ville de Lyon comprenant les arrêtés réglementaires du maire et les délibérations du conseil municipal (1896, en cours) ; tables annuelles.La numérisation porte sur la période 1896 – 1995 (les bulletins officiels publiés à partir de janvier 1996 sont interrogeables dans la base de données en ligne mise en ligne sur le site internet de la ville de Lyon).359 registres originaux de délibérations d’Ancien régime ou actes consulaires (1416-1789)288 registres originaux du conseil municipal de Lyon (1790-2000)45 registres originaux des conseils municipaux des communes annexées à Lyon en 1852 (La Croix-Rousse, La Guillotière et Vaise) de 1790 à 1852 et en 1963 (Saint-Rambert-L’Ile-Barbe) de 1838 à 1963127 ouvrages qui sont des versions imprimées des délibérations de Lyon quand elles existent sur la période 1790-1896

Photographies réalisées pour les services techniques de la ville de Lyon montrant leurs réalisations (constructions, assainissement, voirie, démolitions…), des événements (inondation de 1856, exposition de 1894, bombardement du 26 mai 1944…), le panorama de lyon par le photographe J. F. Ambruster (1869-1870).Elles couvrent la période 1854-1945.Ont fait l’objet d’une numérisation les plaques de verre et les négatifs souples : 3 PH 1 à 362, 15 PH 1/1 à 1/965, 15 PH 2/1 à 2/227

Pierre Charnier, né à Lyon en 1795, a été l'un des principaux chefs ouvriers lyonnais de la période 1825-1857 et l'un des fondateurs du mutuellisme à Lyon. Placé à 12 ans comme apprenti chez le chef d’atelier François Blanc « l'un des plus riches tisseurs de Lyon ». Il acquiert son premier métier en 1817, puis monte son atelier rue Saint-Marcel en 1818 et emploie deux compagnons. En 1821, il possède 5 Jacquards et emploie 5 ouvriers. Il subit la crise de surproduction de 1825-1826, obligé de licencier 4 de ses ouvriers. Il retrouve approximativement son niveau d'activité l'année suivante.C'est dans cette période de crise que Pierre Charnier commence à méditer sur « la réforme des abus ». Il conçoit alors une association de chefs d’atelier, le mutuellisme. Comme le dit Fernand Rude, si le but avoué de l’association est de maintenir l'ordre dans l’atelier, le but caché, le but principal, c’est la résistance contre les fabricants, la lutte contre la bourgeoisie.  Les lyonnais ont suivi avec espoir la révolution de 1830, cru à l’augmentation des tarifs par les fabricants, dont le refus déclenche la révolte du 21 novembre 1831. Le rôle qu'a tenu Pierre Charnier dans l’insurrection de 1831 est éclairé par les « papiers » recueillis par Fernand Rude. Il s’agit de 2 540 feuillets, mémoires, notes, lettres, comptes rendus de réunions mutuellistes et de manifestations qui décrivent de manière extrêmement précise la condition ouvrière et ses revendications.

Il s'agit de numériser un ensemble de registres conservés aux Archives départementales du Rhône, appartenant à l'État et comportant des manuscrits et des documents iconographiques datant des XVIIe et XVIIIe siècles : les dossiers de preuves de noblesses de l'Ordre de Malte (province de Lyon, dite Langue d'Auvergne).Ces dossiers étaient constitués par ceux qui demandaient à être admis dans l'ordre et devaient justifier d'un lignage noble. A côté des pièces manuscrites relatives aux ascendants, on y trouve des tableaux généalogiques armoriés, en couleur, sur papier ou sur parchemin. Les candidats étaient originaires des régions dépendant de cette province soit l'équivalent des actuelles régions Rhône-Alpes, Franche-Comté, Bourgogne, Auvergne, Limousin.Matériellement, les "dossiers" représentent un ensemble de 26 registres (format A3 environ) : - 15.000 feuillets soit 30.000 pages environ - 360 tableaux en couleur (format compris entre A3 et A2)

Collection de photographies (négatifs et tirages) donnés par la Société lyonnaise des transports en commun qui a également remis aux Archives municipales les archives de son fonctionnement et de sa gestion. Cette collection permet de suivre de 1870 à 1980 l’évolution du réseau, du matériel (du tramway au métro).Ont fait l’objet d’une numérisation : les 350 plaques de verre (38 PH 1/1 à 1/350), les négatifs souples (38 PH 2 à 131, 528 à 544)

Cartes postales anciennes de Tarare représentant la ville, ses fêtes (fête gymnique, fête de la Mousseline) et ses alentours (barrage de la Turdine).

Plaques de verre de reportages de presse effectuées pour le journal lyonnais "La Vie française" (1894-1901) comme le voyage de Félix Faure à Saint-Étienne (1898), l’inauguration du monument à Sadi Carnot (1900), les élections sénatoriales (1900), les fêtes du 14 juillet…Série 10 PH

Épreuves photographiques papier isolées sur des sujets lyonnais très divers. Elles couvrent la période 1860 – 1950. Ont fait l’objet d’une numérisation les clichés de la première partie de la série de 1 PH 1 à 1 PH 5706 (les plus anciens, dont des photographies de Sylvestre).

Registres de l'enfance assistée du Rhône (sous-série 3 X).

Portrait et dessins de l'architecte Gaspard André : travaux d'école, projets d'architecture et d'ornements (1860-1895).Série 33 II.

Le projet de rassembler la mémoire des Célestins, théâtre municipal créé en 1820, à travers toute la documentation existante (4036 documents) implique plusieurs institutions autour du théâtre des Célestins, notamment les archives municipales de Lyon et le journal "Le Progrès". Le fonds numérisé est composé pour l'essentiel de photographies, affiches et programmes mais aussi de dossiers de presse, maquettes de costumes et de captations vidéo de spectacles ou de maquettes de décors. La majorité des documents numérisés provient des archives municipales de Lyon.

A l’occasion de ses 30 ans (en 2012), l’Institut Lumière a numérisé ses archives photographiques et éditoriales produites depuis 1981 : affiches de saison, de festival, d’exposition, ses dossiers de presse, ses tracts et cartons et enfin ses catalogues et sa revue créée en 1991 ("Rue du Premier Film"), qui tous permettent de révéler l’intensité de sa programmation, les réseaux d’acteurs locaux et les amitiés cinématographiques noués au fil des années.

Ce fonds est constitué des enregistrements sonores de musique contemporaine jouées et enregistrées au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon et des programmes papier associés de 1988 à 2010. On trouve également des enregistrements de séminaires, master-classes…

Maurice de Bonald, archevêque de Lyon de 1839 à 1870, a constitué durant sa vie une importante collection d'objets d'art et de livres religieux. A sa mort, il la lègue au chapitre de la cathédrale Saint-Jean de Lyon. Suite aux lois de séparation des églises et de l'Etat, 33 manuscrits pour la plupart médiévaux, sont confisqués et confiés à la Bibliothèque municipale de Lyon.Cet ensemble regroupant missels, livres d'heures, pontificaux, ouvrages de droit canon, se distingue par quelques pièces exceptionnelles comme "le Missel de Thomas James" enluminé par Attavante ou bien le "Décret de Gratien" enluminé à Bologne.

Photographies de classe du lycée du Parc de Lyon.

Envisagée en 1830 par la Ville lors de la seconde vague de création des musées en France, la création définitive du musée de Valence ne fut effective que le 31 août 1850. Installé en 1911 dans l'ancien évêché - un édifice d’origine médiévale qui fut au XVIIIe siècle transformé en hôtel particulier -, le musée jouit d’une position privilégiée, au cœur de la vieille ville, en face de la cathédrale, sur un promontoire dominant le Rhône. Le musée possède des collections très riches concernant l’archéologie régionale (pré et protohistoire) et offrant un éclairage sur l’histoire des sociétés anciennes en moyenne Vallée du Rhône (culture matérielle, habitat, vie quotidienne, rites funéraires). Il dispose également de collections intéressantes consacrées à l’histoire naturelle, aux arts décoratifs, et bien entendu à l’histoire locale. Le domaine des Beaux-Arts est représenté par l’exceptionnelle collection de dessins et peintures d’Hubert Robert (1733-1808), les peintures de nombreux paysagistes réalistes du XIXe siècle (École de Barbizon…), un ensemble d’œuvres d’André Lhote (1885-1963) et d’Etienne Martin (1913-1995), ou encore une collection d’art moderne centrée sur les abstractions après les années 1950.

Le projet présenté par les musées Gadagne s'intègre dans un projet plus global de numérisation des collections municipales liées à l'histoire de la soierie lyonnaise. Il est mené conjointement avec les archives municipales de Lyon et la bibliothèque municipale de Lyon dans le cadre du pôle de la soie et des canuts, piloté par les musées Gadagne pour la Ville de Lyon.La ville de Lyon a été depuis François Ier et jusqu'assez récemment la "ville de la soie". Avant la Révolution, la manufacture des étoffes de soie, plus communément appelée "la Grande Fabrique" était régie par des règlements consulaires, l'autorité municipale, appliquant les édits royaux. Une nombreuse population travaillait dans des milliers d'ateliers pour quelques centaines de marchands. Le respect des règlements était assuré par des Maîtres-garde choisis ou élus par la "Communauté". Ils contrôlent les productions, visitent les ateliers, surveillent les étapes professionnelles. Les musées Gadagne possèdent de nombreux documents relatifs à cette histoire ainsi que de nombreux objets techniques, des archives textiles et des témoignages iconographiques.La numérisation porte sur environ 7500 documents et objets du XVIe siècle au XIXe siècle.

La Ville de Lyon a fait lever et dessiner par des géomètres privés de 1861 à 1970 un plan parcellaire au 1:500e sous la direction du service de la voirie. L'ensemble du territoire de la ville et environs est divisé en 382 rectangles correspondant chacun à un territoire de 15 ha. Les rectangles hors territoire Lyon n'ont pas été pris en compte par les géomètres. Pour chaque partie de territoire levée par les géomètres, plusieurs planches ont été établies à des dates différentes (en moyenne 4 à 5). La série comprend 2473 planches (cotées 4 S).Les cahiers des états indicatifs liés à chacune des feuilles au 1 :500e sont partiellement conservés.Parallèlement, la Ville a décidé en 1887 de l'établissement d'un plan au 1:2000e en 35 planches. Chacune d'elle correspond à un territoire de 240 ha et est obtenue par la réduction au pantographe du plan au 1 :500e. Les minutes et tirages mis à jour de 1910 à 1983 représentent 245 planches (cotées 5 S).Le plan d'assemblage de l'ensemble des planches au 1 :500e et au 1 :2000e a été réalisé par la Communauté urbaine de Lyon en 1974. Une case de 5 S contient 16 cases de 4 S.

353 registres de naissances, mariages et décès (1793-1907) et tables décennales (1803-1902).Quelques détails historiques : y figurent l'acte de naissance de l'arrière-grand-père de Carla Bruni-Sarkozi, François Gilbert Planche, et l'acte de mariage des parents de l'abbé Pierre.

Numérisation de 2500 plans cadastraux du département du Rhône, à partir des collections départementale et/ou communale (suivant l’état).