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Le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Compiègne est né de la générosité d'un mécène local : Antoine Vivenel. Entrepreneur-architecte,il fit fortune à Paris sous le règne de Louis-Philippe. Il rassembla alors une importante collection où se développe son goût pour l'Antiquité classique et la Renaissance. Dès 1839, il décida d'offrir la totalité de ce patrimoine à sa ville natale.Cette collection est exceptionnelle notamment par un bel ensemble de céramiques grecques. Emaux de Limoges, faïences de Palissy, verreries de Venise, majoliques d’Italie, grès rhénans, étains de Nuremberg rappellent les fastes de la Renaissance Européenne. Des tableaux, peintures, sculptures et objets d’arts des 18ème et 19ème siècles complètent cet ensemble.La numérisation se répartit comme suit :- Peinture : 127- Arts graphiques : 774 dessins, 19 enluminures, 938 estampes- Arts décoratifs : 1468 dont 103 accessoires de mode, 97 bijoux, 871 céramiques, 15 horlogeries, 4 instruments de musique, 7 orfèvreries, 64 textiles, 133 verreries…- Archéologie : 1016- Histoire : 39- Architecture : 7- Numismatique : 4- Ethnographie : 192
Collection numérisée
Ce fonds est composé de films montés et de rushes. Ces documents ont tous été tournés, montés, conçus et diffusés sous le contrôle étroit des autorités militaires, dès la source : la Section Cinématographique des Armées (SCA), créée en 1915. Les maisons de production cinématographique Gaumont, Pathé, Eclair et Eclipse (ces deux dernières disparues depuis) assuraient ensuite les projections publiques des films.Les opérateurs de la SCA, des professionnels mobilisés, furent envoyés sur le front français - comme leurs homologues britanniques - et sur le front d'Orient, souvent moins connu, et rapportèrent des images des opérations militaires, de la vie quotidienne des soldats et de l'organisation des unités. Les productions cinématographiques évoquèrent également la vie à l'arrière et dans les colonies et s'attachèrent à montrer l'effort de guerre et les conséquences du conflit (les prisonniers, les blessés, les destructions, les manifestations à la fin de la guerre). A partir de 1917 fut créée la série " les Annales de la guerre ", composée de films d'actualités traitant plusieurs courts sujets ; la production cinématographique témoigne à cette date d'un plus grand réalisme.Jusqu'en 1919, la SCA fonctionna à plein rendement, produisant plus de 900 films, tous sur pellicule nitrate, en noir et blanc et muets. Ces images ont été transférées depuis sur pellicule acétate et polyester et sur bandes vidéo, en vue d'en favoriser la conservation et la diffusion.
Collection numérisée
Les musées d'Amiens possèdent des collections encyclopédiques organisées autour de six départements:- Archéologie- Moyen âge- Beaux-arts- Objets d'art- Histoire naturelle (en préfiguration)- Histoire urbaine (en préfiguration)
Collection numérisée
Georges Chevrier (1880-1940) était officier de carrière en même temps que photographe amateur. De 1902 à 1935, il réalisa près de 900 vues soigneusement légendées et conservées dans de petits carnets. L'emploi de négatifs en nitrate de cellulose lui permit de photographier fréquemment son environnement familier (sa femme et ses camarades de régiment, les cantonnements en Tunisie…) et de consigner la trace des opérations militaires auxquelles il prit part (la Grande Guerre en France et en Belgique en 1914-1915, les campagnes au Maroc entre 1908 et 1916…). Ces vues instantanées, prises parfois dans des conditions périlleuses, sont un bon exemple des usages de la photographie par un amateur au début du XXe siècle : elles mêlent l'exotisme au quotidien, le tragique au futile… Elles sont une partie du don fait par M. Lausi à la Bibliothèque administrative.
Collection numérisée
La phonothèque a été créée en 1937, dès la création du Musée national des Arts et Traditions populaires (devenu le musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), au sein du département de la Musique. Elle regroupe deux types de fonds: des enregistrements de collectage, originaux et uniques, réalisés pour la plupart des chercheurs du musée, et des enregistrements commerciaux édités servant de documentation pour le service (cours, séminaires, études et analyses comparatives...).Seuls les enregistrements inédits ont été numérisés.Parmi les collections détenues par la phonothèque peuvent être citées es suivantes:- Aubrac (1965-1967 : 80 h) ; Châtillonnais (1967-68:65 h) ; Canada Nouvelle Ecosse, Iles de la Madeleine (1962 : 90h) ; Louisiane (1973 : 15h) ; Guadeloupe (1979, 1980, 1982, 1983, 1986 :30h) ; Diverses régions de France métropolitaine (Plateau de Londres, marais vendéen, Périgord, Brière, Normandie, Ariège, Pyrénées, Noirmoutier, Centre France etc... : 30 h)- Des fonds régionaux de France métropolitaine - Fonds liés à l'Europe dont la sauvegarde et la mise en valeur s'inscrira dans la perspective de développement du MNATP/CEF en un musée de la civilisation de l'Europe et de la Méditerranée : Yougoslavie (1952 ) ; Baléares (1952 ) ; Sicile (1955 ) ; Tchéchoslovaquie (1957) ; Portugal (1966) ; etc.
Collection numérisée
La collection sur la seconde guerre mondiale regroupe différents fonds photographiques.Les fonds alliés (environ 112000 clichés)- la Drôle de guerre (septembre 1939 - mai 1940) : ce fonds témoigne de la vie en campagne des armées françaises, de la mer du Nord à la frontière italienne, entre la déclaration de guerre et le début de la campagne de France. Il est particulièrement riche en matériel militaire, on y trouve également de nombreux clichés sur les rencontres sportives, les prises d'armes, la ligne Maginot, la participation des mobilisés aux travaux agricoles, les usines d'armement. Les combats de la Campagne de France ne sont pas abordés ;- Vichy (octobre 1940 - début 1944) : ce fonds concerne les activités protocolaires du gouvernement de Vichy et celles de l'armée d'Armistice, essentiellement en zone libre mais également en Afrique du Nord, avant le débarquement allié ;- l'armée de Libération : fonds le plus important sur l'armée française durant la seconde guerre mondiale, il retrace les principaux combats des armées françaises de libération de l'Afrique du Nord à l'Europe, depuis Alger en novembre 1942 jusqu'à la libération des camps de concentration en 1945, en passant par la Corse, l'île d'Elbe, l'Italie, la libération du territoire national, le franchissement du Rhin et la campagne d'Allemagne ;- les Forces Françaises Libres : le fonds photographique est hétéroclite, de valeur inégale. Toutefois un ensemble de reportages sur le gouvernement provisoire du général De Gaulle à Londres permet de présenter les principales figures civiles et militaires ralliées au général, les unités françaises en formation en Angleterre sont également représentées. Le principal handicap du fonds est l'absence de nombreuses légendes et de dates.Le fonds allemand (environ 350000 clichés)Ces photos, réalisées par les Propaganda Kompanien allemandes, constituent la part française d'une prise de guerre faite par les Alliés à la fin de la dernière guerre.
Collection numérisée
Le fonds Gourjault rassemble plusieurs fonds privés donnés à la Bibliothèque de Sedan, actuelle Médiathèque, au début du XXe siècle : les documents du marquis de Gourjault, créateur et utilisateur de ce fonds, les monographies de sites ardennais données par le docteur Anasthase Lapierre etc. L’ensemble de ce fonds est réparti dans deux cent six cartons de contenance inégale.Le fonds Gourjault comprend des documents originaux émanant des chancelleries royales, des bailliages royaux et seigneuriaux, des documents d’origine ecclésiastique, de police, des documents fiscaux et « administratifs » émanant des différents organes du pouvoir monarchique, sur une période allant de la fin du XIIIe siècle au siècle des Lumières.Le fonds Gourjault comprend également des documents originaux privés consistant en une imposante correspondance, et de nombreux actes notariés dont des contrats de mariage, des documents originaux contemporains (affiches, périodiques, journaux, faire-parts, cartes postales, cartes de visite...), des travaux ou extraits d’ouvrages réalisés au XIXe et XXe siècles dont l’ensemble des monographies locales et quelques extraits de certaines revues savantes, des copies modernes de documents de la période médiévale puis de la période d’Ancien Régime (chartes, actes notariés, extraits de registre du Consistoire de Sedan…)Un ensemble d’une très grande richesse, essentiel pour l’étude de l’histoire de Sedan et du Pays Sedanais.
Collection numérisée
Ouvrages et instruments d'optique liés à l'exploration du ciel ou à la mesure de distances.Certaines de ces pièces sont décorées de motifs qui recouvrent toute la surface du "tube optique". Un programme de numérisation et de restitution du motif en 3 dimensions permettra au public d'apprécier l'ensemble.La numérisation de ces documents se traduira par un programme de réalisation d'hologrammes dans l'exposition permanente pour une mise en contexte des pièces de collection.Au service de la raison, ces instruments illustrent un cheminement scientifique universel mis à profit pour mesurer le temps, l'espace, les astres. Ils accompagnent l'invention de la science moderne qui relègue dans leur Antiquité Aristote et Ptolémée.Déclinés dans leur forme et leur fonction au profit d'un usage quotidien, le passage de la longue-vue à la lorgnette traduit une évolution des comportements sociaux, un goût pour les Humanités, l'amour de la vie et de la beauté des choses.
Collection numérisée
Collection de nature encyclopédique : archéologie, histoire naturelle, peinture, sculpture, arts graphiques, arts décoratifs, ethnologie.
Collection numérisée
La présentation de l'art en Provence des XVIIe et XVIIIe siècles est l'une des originalités du fonds du musée. On y trouve notamment un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget né à Marseille en 1620, ainsi que des oeuvres d'artistes comme Louis Finson, Jean Daret, Nicolas Mignard et Michel Serre.La collection de peintures italiennes des XVIe et XVIIe siècles est également d'une très grande richesse, avec des œuvres de Pérugin, du Guerchi, de Lanfranco, Panini...L'École Française du XIXe siècle est l'un des temps forts de la collection. Aux côtés des plus grands maîtres comme Courbet, Corot, Daubigny, Millet, Daumier et Puvis de Chavannes figurent les représentants de la très originale école provençale du paysage : Guigou, Loubon, Monticelli, Ziem...La Méditation, chef d'œuvre de Rodin, donnée par le sculpteur au musée, les bustes des célébrités du Juste milieu ou le Ratapoil de Daumier, comptent parmi les chefs d'œuvre de la galerie de sculpture du XIXe siècle.Les Écoles du Nord sont représentées par des tableaux de maîtres comme Rubens, Jordaens ou Snyders.Le cabinet d'Arts Graphiques créé en 1989, permet la consultation d'un fonds remarquable de dessins italiens et français du XVIe au XIXe siècle.Plus de 2000 notices d'œuvres sont accessibles en ligne mais le projet prévoit la prise photographique des objets qui complétera ces notices.
Collection numérisée
Dès la création du Centre de documentation de la musique contemporaine en 1977, une convention a été signée avec la Société Radio France, selon laquelle celle-ci transmet au Cdmc une copie des enregistrements d’œuvres de musique contemporaine effectués ou obtenus par ses soins.La collection numérisée concerne les cassettes analogiques, soit vingt-cinq ans d’enregistrements INA/Radio France, la plupart inédits. Ainsi offre-t-elle des enregistrements de concerts introuvables dans le commerce.Dans un premier temps, elle sera accessible uniquement en accès local au Cdmc. Un projet d’accès en extranet dans les structures d’enseignement spécialisées (conservatoires, Cefedem, etc.) sera envisagé par la suite.
Collection numérisée
Peintures, dessins, gravures, photographies anciennes, objets d'art, sculptures (XVe-XIXe siècles) appartenant aux collections du musée Condé (archives et bibliothèque non comprises).
Collection numérisée
Documents figurés des archives municipales de Marseille :- Fonds de plaques de verre de la Société des Excursionnistes Marseillais et Photographies de Marseille aux XIXème siècle et XXème siècle (sous-série 33 Fi, 14 Fi, ...) soit 7700 images. Certaines de ces images ont été publiées avec un article "Les photographies des Excursionnistes Marseillais, témoignage d’une « conquête » de la Provence (1897-1914)".- les albums photographiques des Excursionnistes Marseillais soit environ 2000 images du début du XXe siècle,- les portraits sur cartes photographiques du XIXe siècle soit une soixantaine de portraits de personnalités du spectacle.- Fonds photographique du Canal- Fonds photographique Louis Sciarli- Collection photographique attribuée à Eugène Isnardon (1873-1947)- Collection photographique de Jules Simon (1886-1960)- Collection photographique d'Edouard Cornet (1862-1930)- Collection photographique d'Edouard Michel (1871-vers 1951)- Collection photographique de Charles Baron (1866-1927)- Fonds photographique de Victor de Gaudemaris (1835-1918) et des auteurs du Musée de la Photographie Documentaire de Provence (MPDP)- Fonds photographique de la société des Huileries Puget- Fonds Rudolf Kundera- Fonds sur l'Hôpital auxiliaire Belle-de-Mai- Collection André Chevrot- Collection Edouard Laugier
Collection numérisée
Cette collection est composée de l'ensemble des archives publiques de la ville de Saint-Brieuc, de 1559 à 1797 et comprend la série des délibérations de la communauté de ville de 1605 à 1790, les documents en rapport avec les travaux du port du Légué au 18e siècle, les impôts et les comptes de la ville, etc.
Collection numérisée
Dans le cadre de la restructuration du musée Fabre de 2002 à 2007, a été engagé une campagne de numérisation des peintures et des sculptures ainsi que des archives s’y rapportant (notices, catalogues et lettres anciennes). Les collections du XVIe au XVIIIe siècles proposent un panorama européen remarquable : Cousin, Véronèse, Teniers, Metsu, Poussin, Zurbaran, Natoire, Coypel...La peinture néoclassique occupe une part essentielle avec David, Vincent et les donations de François-Xavier Fabre. Les collections modernes se déclinent depuis le romantisme jusqu'à l'abstraction contemporaine : Delacroix, Corot, Courbet, Cabanel, Bazille sont particulièrement bien représentés. Le musée conserve des ensembles uniques en France d'oeuvres de Germaine Richier, Pierre Soulages et du groupe Supports/ Surfaces.
Collection numérisée
Le Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles Toulouse Midi-Pyrénées est un lieu de ressources consacré, à travers ses différents secteurs (facture instrumentale, ateliers hebdomadaires de musique et de danse, stages, actions de diffusion, publications, centre de documentation), à la culture occitane de tradition orale, principalement dans les domaines de la musique et de la danse. La spécificité de son centre de documentation consiste à rendre accessibles des enregistrements sonores et audiovisuels réalisés à l’occasion d’un travail de collecte sur le chant, la musique, la danse, la littérature orale et l’ethnographie régionale. Ces documents issus de différents programmes de collecte sont uniques, du point de vue de leur caractère inédit tout autant que de leurs contenus. La numérisation des archives audiovisuelles a ainsi permis de rendre communicables des corpus rares mais aussi d’en assurer leur conservation. D’autre part, ces archives audiovisuelles viennent compléter efficacement des corpus strictement sonores qui font l’objet depuis 1998 d’un programme de numérisation en interne. Ces documents ont été réalisés sur le terrain par le COMDT mais aussi par des chercheurs qui lui ont confié leurs fonds généralement constitués de supports sonores et audiovisuels.
Collection numérisée
En 2009, la Société photographique et cinématographique de Picardie, présidé par Monsieur Christian Lainé, a fait don aux Archives départementales de la Somme de ses archives. Cet ensemble est composé de plaques photographiques en verre et de négatifs souples mais aussi des archives papier de la Société.Cette association a une histoire plus que centenaire.Le 20 juin 1892, 18 membres fondateurs se réunissent dans les locaux de la "Photographie Moderne" à Amiens pour constituer une association de photographie. La création de la "Société photographique de Picardie" est autorisée par l'arrêté préfectoral du 9 septembre 1892 et la première réunion publique se déroule le 28 septembre 1892 sous la Présidence de Monsieur Hévin.La création de cette société photographique amiénoise n'est pas un phénomène isolé. D'ailleurs, l'Union nationale des sociétés photographiques de France, présidée par Jules Janssen, voit aussi le jour en 1892.A cette époque, les évolutions des techniques photographiques, notamment l'invention de la plaque sèche, permettent aux amateurs éclairés, mais toutefois aisés, de pratiquer la photographie de manière relativement simple et mobile.La Société photographique organise des concours, des expositions, des conférences et des sorties, voir des expéditions, photographiques.La première guerre mondiale interrompt pendant six ans l'activité de l'association. Le 25 mars 1920, sous l'impulsion de Monsieur Emile Ponche, celle-ci renaît de ses cendres, mais le constat est amer. En effet, la société est ruinée. Le matériel, la bibliothèque et les collections photographiques ont été entièrement détruits par les bombardements de la ville d'Amiens en 1918.De 1921 à 1939, grâce à son président, Monsieur Santeul, et au dynamisme et la qualité de ses photographes, la Société photographique de Picardie rayonne tant en France qu'à l'étranger.Le 9 janvier 1931, la Société photographique de Picardie devient la Société photographique et cinématographique de Picardie.La seconde guerre mondiale va ruiner une seconde fois l'association. Mais, grâce la détermination de ses membres, la société se reconstitue et reprend ses nombreuses activités sans interruption jusqu'à aujourd'hui.Cette collection photographique, composée de 7 363 clichés, est essentiellement l'œuvre de Marie Alfred Camille Biendiné, dit "Camille Biendiné", né à Amiens le 27 juillet 1862. Il est issu d'une famille plutôt aisée. Son père, Bon Amable Constant Biendiné est voyageur de commerce et sa mère, Sophie Marie Adèle Deforceville est propriétaire rentière. Célibataire, sans enfant, il consacre sa vie à cette passion pour la photographie. Il décède à Amiens le 27 janvier 1941. Tombées dans l'oubli après son décès, les fragiles photographies ont été sauvées in extremis d'une destruction irrémédiable, par Monsieur René Bernaux. La collection est alors précieusement conservée dans les locaux de l'association, avant de rejoindre les Archives départementales de la Somme en 2009.Camille Biendiné participe activement aux activités de la Société dès sa création. Il en est le trésorier à compter du 25 avril 1896 et le restera pendant plusieurs décennies. Témoin de son temps, il parcourt le département de la Somme à bicyclette, son matériel photographique sur le dos, et fixe sans relâche sur verre des scènes de la vie rurale, des ambiances urbaines ou campagnardes, des sites et monuments, des scènes de manœuvres militaires en Picardie à la veille de la première guerre mondiale. Par ailleurs, ce fonds photographique comporte également de nombreuses vues réalisées lors de voyages d'études ou de conférences photographiques dans d'autres régions de France (Alpes, Paris, Pyrénées, etc.), en Europe (Italie, Suisse) mais aussi dans des contrées plus lointaines (Madagascar, Egypte, Maroc, Algérie).Un des intérêts du fonds réside dans la présence, à côté des photographies elles-mêmes, d’archives papier de nature à les éclairer. Les registres des délibérations de l'assemblée générale de la Société photographique et cinématographique de Picardie ont d'ailleurs été numérisés pour la période 1892-1965.Cette collection est une source documentaire remarquable pour illustrer des recherches : cadre de vie, métiers, études sociologiques, géographie et évolution de la morphologie urbaine et rurale, histoire de l'art, monuments et sites remarquables, histoire militaire, ethnologie, l'art et les techniques de la photographie, histoire rurale, etc.
Collection numérisée
La collection sur la première guerre mondiale regroupe l'ensemble des clichés pris par les photographes de la Section Photographique des Armées (SPA), de 1915, date de sa création, à 1919, date de sa suppression. Le Grand Quartier Général en avait fixé les objectifs dès mai 1915 : " prendre tous clichés intéressants : au point de vue historique (destructions, ruines...), au point de vue de la propagande par l'image à l'étranger, au point de vue des opérations militaires, par la constitution d'archives documentaires. "Au total, 120 000 clichés environ ont été réalisés, sur plaques de verre de tous formats, notamment en relief et panoramique.On trouve d'abord dans ce fonds les images directement liées à la guerre : le front (front ouest et front d'Orient), les poilus, l'entraînement, le service de santé, les prisonniers etc. Mais on y trouve également nombre de vues d'oeuvres d'art, de monuments, de musées etc., photographiés avant ou après destruction ; on y trouve encore l'effort économique de l'arrière, en métropole comme dans les colonies : les usines, le rationnement, les femmes au travail, la production agricole... ; on y trouve enfin des clichés sur la vie politique et diplomatique : les visites officielles de chefs d'État ou de délégations étrangères, le traité de Versailles, etc.Ces différentes facettes trouvent leur explication dans l'organisation de la SPA, qui était une création conjointe des ministères de la Guerre, de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et des Affaires Étrangères.En dehors des prises de vue effectuées sur tous les fronts, la SPA réalisait un travail très complet, permettant d'assurer la conservation et la communication des images de façon très rapide :- développement et tirage des clichés, en particulier à destination des journaux, des pays étrangers et des Alliés ;- indexation, classement et archivage des clichés ;- publications et organisation d'expositions, en France et à l'étranger.
Collection numérisée
Maurice Magnin (1861-1939), conseiller maître à la cour des Comptes, et sa sœur Jeanne (1855-1937), peintre amateur et critique d'art, ont rassemblé au hasard des ventes publiques un ensemble de peintures, dessins et estampes d'artistes majeurs ou de petits maîtres injustement méconnus. Ils ont porté un intérêt certain aux oeuvres italiennes et aux écoles du Nord. Ils ont néanmoins affiché une prédilection pour l'école française du XVIe au XIXe siècle, et tout particulièrement pour le XVIIe siècle. Ils eurent également à cœur d'acquérir des dessins, en grande majorité d'artistes français du XVIIe au XIXe siècle, ainsi que quelques belles gravures de reproduction.
Collection numérisée
Numérisation d'un lot de pièces et documents patrimoniaux issus des fonds d'archives de la Médiathèque musicale Mahler.Il s'agit de pièces historiques, pour la plupart uniques : manuscrits musicaux autographes, lettres autographes de musiciens (et autres textes autographes : poèmes, souvenirs, témoignages, articles, réflexions…), documents iconographiques originaux (photographies et portraits photographiques (souvent dédicacés), dessins, gravures…), papiers personnels de musiciens (carnets intimes, « livres d'or », papiers officiels…), éditions originales d'œuvres musicales (dont nombre dédicacées par les auteurs et/ou annotées par les musiciens interprètes), ouvrages anciens, affiches et programmes de concerts « historiques » de la période, objets divers (médailles, moulages de mains, figurines musicales…).Les musiciens représentés par ces pièces sont pour la plupart français (Berlioz, Thomas, Chabrier, Magnard, Debussy, Ravel, Poulenc, Jolivet, Varèse…) ou francophones (Vincent d'Indy, E. Ysaÿe…). Les autres sont en général des artistes italiens, allemands ou autrichiens.En 2008, le fonds numérisé a été enrichi de 300 documents. Plus d'un millier de documents de la Médiathèque Mahler sont à présent numérisés.
Collection numérisée
Deux catégories de films constituent cette collection consacrée à la Seconde Guerre mondiale : les films français d'actualité et les films de synthèse.Les films français d'actualité correspondent à deux phases du conflit :1939-1940 : La drôle de guerreDès le début du conflit, un " Journal de guerre " est créé pour les armées et services officiels. Diffusé dans les pays alliés ou neutres, il permet de contrer le cinéma de propagande allemand. Trente-trois numéros de ce Journal, montés pour la plupart par Jean Delannoy, se succèdent ainsi sur un rythme hebdomadaire d'oct. 1939 à juin 1940.1944-1945 : la libération de l'EuropeEn 1944, avec la libération progressive de l'Europe, la production de magazines d'actualités reprend sous trois formes : " France Libre Actualités " produit par le Comité de Libération du Cinéma Français (sept. 1944 - janv. 1945), " Magazine du SCA " (nov. 1944 - nov. 1945) et " Journal filmé de l'armée " (avr. - sept. 1945).Les films de synthèseDès 1944, le Service Cinématographique des Armées réalise des films de synthèse sur la Seconde Guerre mondiale, en adoptant le plus souvent le point de vue des Forces Françaises Libres. Montés avec les images tournées par les opérateurs en Afrique du Nord puis en Europe (Italie, France et Allemagne), ces films retracent soit l'ensemble du conflit, comme dans " La grande épreuve " (référence SCA 13) et plus récemment " La France libérée " de Yves et Ada Rémy (1994), soit un événement particulier, tel le débarquement de Provence en août 1944 (référence SCA 7).
Collection numérisée
Membre de l'association des Amis du Vieux Havre dès sa fondation en 1921, Georges Priem en devient secrétaire général en 1931 et président en 1953. Siégeant au sein de la plupart des commissions départementales du patrimoine (Commission des Antiquités, Comité de l'Inventaire Général, Commission des sites, Commission des Objets mobiliers), Georges Priem œuvra, du début du XXe siècle jusqu'à la fin de sa vie en 1980, pour la préservation du patrimoine havrais (avec pour exemple un projet de réhabilitation des grilles et impostes sauvées des bombardements, ainsi que des projets muséographiques pour la ville du Havre dès la fin de la seconde guerre mondiale).Le fonds Priem est constitué de près de 15 000 clichés. Le fonds concerne pour une partie la ville du Havre et la Haute-Normandie, mais aussi d'autres régions françaises (Bretagne, Nord, PACA, etc.), la Belgique, l'Italie et l'Afrique du Nord. Passionné d'architecture, Georges Priem s'est attaché à répertorier le patrimoine haut-normand à travers ses photographies. A ce fonds iconographique s'ajoute quatre carnets d'inventaire et de nombreuses fiches rédigés de la main de Georges Priem, reprenant les informations concernant ses différents voyages (un carnet porte notamment sur son voyage en Italie, détaillant de manière très précise les lieux de visite, les distances, les clichés pris et d'autres informations).
Collection numérisée
350 plaques de lanterne magique (fin XVIIIe-début XXe siècle), d'origines diverses (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique) : plaques de verre, une image par plaque.
Collection numérisée
Le fonds des « cartons et portefeuilles » de la Bibliothèque municipale de Lille comprend des collections iconographiques et photographiques de diverses provenances : cartes géographiques et topographiques, cartes administratives, routières et fluviales, gravures, images pieuses, affiches, plans urbains, cadastraux et militaires, faire-part, diplômes, esquisses, croquis, dessins, cartes de visite, abécédaires, menus, programmes, calendriers, coupures de presse, photographies, vues panoramiques et portraits. Les plus anciens documents datent du XVIIe siècle. La plupart des documents concernent Lille et ses principaux monuments, la région lilloise ou le nord de la France, soit le Nord Pas-de-Calais d’une façon générale. Quelques documents se rapportent à la Picardie ou à la Belgique.
Collection numérisée
Ensemble de dessins italiens, français, flamands, et hollandais du XVIe au XVIIIe siècle, donnés en 1925 à l'Ecole des beaux-arts par le collectionneur Jean Masson.
Collection numérisée
Le fonds se compose de 3120 photographies du XIXe siècle présentant des vues de monuments civils et religieux classées topographiquement, liées à l'histoire de l'enseignement à l'École des beaux-arts : essentiellement la France et l'Italie, mais aussi le pourtour méditerranéen, l'Allemagne et la Belgique.
Collection numérisée
Les 1.400 manuscrits médiévaux enluminés conservés par la Bibliothèque Mazarine ont fait l’objet, de 1998 à 2001, d’une campagne de numérisation permettant de constituer une base iconographique d’environ 17.000 images (peintures à pleine page, décor de marges, lettres historiées, échantillons de lettres ornées ou filigranées) ; ces images, en cours d’indexation, forment, avec celles provenant de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la base « Liber floridus ».
Collection numérisée
La numérisation de ce fonds permet de mettre en valeur 2000 photographies sur plaques de verre d’Eugène-Éloi Commessy dit Charles Commessy (1856-1941), instituteur mais aussi et surtout passionné de photographie. Ses photographies (fin XIXe début XXe siècle) sont très diverses (scènes villageoises, travaux des champs, artisans, écoliers de villages, bohémiens, fêtes populaires et religieuses, manifestations sportives, monuments, habitat rural….). L’immense majorité de ces photographies ont été prises dans quelques communes rurales du Beauvaisis (Allonne, Beauvais, Blacourt, Bongenoult, Therdonne, Troissereux, Voisinlieu, Villers-sur-Thère). Les autres photographies représentent des vues de villes et des paysages de l’Oise (Chantilly, Compiègne, Creil, Ermenonville, Noyon, Trie-Château, Senlis), de la Somme (Ault-Onival, Amiens, Cayeux-sur-Mer), de l’Aisne (Longpont, Soissons), de la Normandie (Caen, Etretat, Gisors, Le Tréport, Le Mont-Saint-Michel, Les Andelys, Vernon), de Reims, de Paris (Exposition Universelle de 1900) et de Belgique (Bruges, Bruxelles, Dinant).
Collection numérisée
La collection se compose de 623 lettres, correspondance suivie d’un agriculteur provençal à sa famille de 1914 à 1919 qui raconte de manière détaillée le quotidien du Poilu et ses pérégrinations, ses doutes, ses espoirs… en dépit de la censure qu'il connaît et éprouve.L’originalité de ce fonds est qu'il apporte le point de vue d'un simple citoyen, un provençal mobilisé, combattant plusieurs fois à Verdun, en Belgique, en Champagne, et qui ne fut vraiment démobilisé qu'à l’été 1919.A travers la correspondance active d’Hervé Lambert, on observe les différents états d'esprit du soldat : l'enthousiasme et le patriotisme des premiers mois, la désillusion progressive, quelques récits de combats, la description des très difficiles conditions de vie, les blessures reçues, l'espoir de la « bonne blessure », les stages et formations effectués pour survivre et échapper à l'enfer, la colère contre les gradés, les mouvements de troupes…Le fonds contient des pièces iconographiques : photographies d’Hervé, photographies de groupes, mais aussi cartes postales, papier à entête des YMCA, etc.
Collection numérisée