Les camps d'internement sont apparus dès 1939 afin de regrouper, notamment, les réfugiés étrangers allemands ou de la guerre civile espagnole. Entre 1940 et 1944, les camps se multiplièrent sur l'ensemble du territoire. Y étaient internés les victimes des législations antisémites et de manière générale de persécutions raciales, ainsi que les opposants au régime de Vichy, comme par exemple les résistants ou les communistes. Certains de ces camps furent le point de départ vers les camps d'extermination.Initialement, l'administration des camps d'internement français fut confiée au ministère de la Guerre avant d'être rattachée, en novembre 1940, au secrétariat général à la police du ministère de l'Intérieur. L'inspection générale des camps fut créée en septembre 1941 chargée du contrôle des camps, elle dressait un rapport à la suite des inspections qu'elle y effectuait. Les inspecteurs réalisaient, au cours de ces inspections, des clichés qui venaient à l'appui de ces rapports.Les photographies présentées ici sont une sélection de ces clichés. Elles portent sur 9 camps différents : Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), Les Milles (Bouches-du-Rhône), Récébédou (Haute-Garonne), Pithiviers (Loiret), Gurs (Pyrénées-Atlantiques), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Brens (Tarn), Saint- Sulpice-La-Pointe (Tarn), Saint-Paul-d'Eyjeaux (Haute-Vienne).Le fonds de l'inspection générale des camps dont proviennent ces rapports et clichés, est conservé au Centre historique des Archives nationales dans la sous-série F7 15086 à 15111. Ces dossiers sont librement communicables au CARAN.Ces photographies constituent une source iconographique unique de par le nombre de camps concernés. Elles représentent aussi bien les internés dans leur vie quotidienne que les installations, baraques, barbelés et miradors. C'est néanmoins une vision officielle qui nous est offerte, gommant ainsi les aspects les plus tragiques de l'histoire des camps d'internement.

Couverture photographique (simultanément sur supports argentique et numérique) des collections dans le cadre de l'inventaire.

Le fonds Blusson a été donné aux Archives départementales du Loiret en 1976. Il se compose d'un ensemble de négatifs sur plaques de verre représentant Orléans et ses environs. On trouve notamment dans ce fonds de nombreuses prises de vue des dommages que la ville a subis pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Il comprend également un petit lot de cartes postales datant du début du XXe siècle dont deux concernent la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Les almanachs orléanais du XVIIIe siècle et du XIXe siècle (180 volumes) contiennent de nombreuses informations concernant la vie locale (administration, commerce, économie, vie religieuse…)

De nombreuses gravures représentant des monuments religieux ou civils aujourd’hui disparus ou transformés, des vues d’Orléans depuis la Loire etc.

La collection numérisée du musée Girodet comporte des œuvres d'Anne-Louis Girodet-Trioson, né à Montargis en 1767 rendant compte de son parcours, de ses premiers essais de peintre d'histoire dans l'atelier de David aux œuvres de la maturité, pour certaines annonciatrices du romantisme.Elle témoigne des grands moments de sa carrière, de ses talents de dessinateur, de son goût pour l'illustration. Les portraits peints des membres de la famille du docteur Trioson, tuteur puis père adoptif de l'artiste, constituent l'ensemble le plus fort et le plus touchant de la collection ; c'est autour de l'exceptionnelle Leçon de géographie (1803), que sont présentés les portraits de Benoît-Agnès Trioson (1798), et du Docteur Trioson en redingote blanche (vers 1802).

Les documents photographiques entrés par versement ou par voie extraordinaire sont numérisés au fur et à mesure de leur inventaire.La collection numérisée couvre une période allant de 1881 à 2002.

Les cartes postales anciennes d’Orléans témoignent de l’urbanisme avant les destructions dues aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

Ce fonds, entré par don en 1999, est composé de 39 plans réalisés par l'architecte orléanais Ferdinand Farcinade entre 1885 et 1888 alors qu'il était élève à l'école gratuite de dessin, d'architecture, de modelage et de coupe de pierre d'Orléans.Sept plans représentent des édifices orléannais. L'ensemble du fonds illustre le travail d'apprentissage d'un futur architecte et l'enseignement dispensé à l'école municipale de dessin à la fin du XIXe siècle.

Les registres d'enregistrement des camps de Beaune-le-Rolande et de Pithiviers sont une source précieuse pour retrouver la trace de ces hommes, femmes et enfants juifs (plus de 15 000, dont 4 700 enfants) qui ont été internés dans ces camps pendant une année, un mois, quelques semaines ou parfois quelques heures seulement, avant d'être déportés.Ces registres ont été numérisés ainsi que les fichiers des "nomades", prostituées, réfractaires au STO et autres internés du camp de Jargeau de même que les fichiers des internés politiques du camp de Pithiviers. Le corpus compte de plus de 20 000 noms.La numérisation donnera lieu à la publication en ligne de l'inventaire détaillé de ces registres.Puis, dans un deuxième temps, ce sont les microfilms des rapports hebdomadaires rédigés par les commandants des camps qui seront numérisés.

Les registres d’état civil de la collection du greffe ont été numérisés pour la période 1833-1902 d’après les microfilms réalisés par les Archives départementales. Ils sont disponibles sur internet depuis juin 2013.

Le fonds (24 Fi) est coonstitué de photographies prises par M. Boisneaud, photographe orléanais dit "Joseph", qui représentent des évènements survenus à Orléans dans la première moitié du XXème siècle tels que la construction d'un nouveau pont à Orléans entre 1903 et 1906, la crue de la Loire en 1907 et l'inondation de l'Orléanais, les fêtes Johaniques en 1902, 1905, 1907 et 1909, la venue du roi d'Espagne et son arrivée à la gare de Fleury-les-Aubrais en 1905. Il compte également des représentations de paysages et de monuments départementaux ou à l'étranger.

Collection de clichés (originaux de cartes postales : vues de diverses communes du Loiret)30 Fi a : films nitrate de cellulose format 8,8 x 13,6 cm30 Fi b : plaques de verre 13 x 18 cm

Phototypes conservés par le service régional de l'Inventaire général du Centre portant sur l'ensemble de la région. Le patrimoine de la Touraine, le Berry, le Val de Loire et de la Sologne est ainsi représenté et mis en valeur.

Le fonds Brucy comprend un ensemble de négatifs sur plaques de verre datant du début du XXème siècle. La majeure partie du fonds concerne le terrain militaire des Groues qui fut le premier aérodrome orléanais, ainsi que Léon Delagrange, Orléanais célèbre pour avoir été l'un des pionniers de l'aviation, qui a décollé, lui aussi, depuis Les Groues. Les fêtes Jeanne d'Arc avant la Première Guerre mondiale sont également bien représentées. Le fonds recèle plusieurs vues de l'hippodrome de l'Île Arrault, situé à Orléans dans le quartier Saint-Marceau, vers 1907. Le reste du fonds comprend des clichés de personnages de différents corps de métier et de divers événements entre 1906 et 1908.

Trois manuscrits médiévaux enluminés (Louanges de la Sainte Croix, Xe siècle ; Bible, XIIe siècle ; Pontifical de Chartres, XIIIe siècle) ont été intégralement numérisés dans le cadre d'une exposition physique au musée d'Orléans. Un logiciel permettait de feuilleter les manuscrits (simulation d’une page qui se tourne).

Les fiches auxiliaires cadastrales sont des documents établis par les services fiscaux en vue de la levée de l'impôt (vraisemblablement sur le foncier et l'habitation). A chaque propriété bâtie correspond une ou plusieurs fiches auxiliaires cadastrales. Ainsi, la quasi-totalité du bâti d’Orléans dispose d’une fiche. L'ensemble des documents porte sur la période 1862-1984.Il semble – après une rapide enquête – que ces fiches n'aient pas été conservées dans les autres communes. Pourtant, elles contiennent une quantité importante d'informations. Elles sont entre autres utiles pour amorcer une recherche dans les documents du cadastre conservés par les archives communales et départementales mais surtout pour faire des recherches dans les fonds notariés. Elles comblent d'ailleurs certaines lacunes dans la mesure où beaucoup de fonds notariés d'Orléans ont disparu dans l'incendie de la ville en juin 1940.Le fonds est estimé à 82 289 vues. Il est conditionné dans 95 boîtes. Il s’agit de documents papiers pré-imprimés et manuscrits. En 2012, 42 564 vues ont été numérisées et mises en ligne. L'opération 2013 doit compléter le fonds déjà en ligne.

Projet de numérisation des tables décennales et des registres de naissances, de mariages et de décès de l'époque moderne.

Les dossiers de l'Inventaire présentent une documentation hiérarchisée et complète sur le patrimoine architectural et mobilier : textes (analyse historique, description, bibliographie, sources d'archives), documents graphiques et photographiques, plans... Ces dossiers concernent des inventaires topographiques ou thématiques. Ils sont indexés par une notice synthétique dans les bases Mérimée (architecture) ou Palissy (objets mobiliers). Leur version papier est consultable dans l'établissement de conservation.Les collections numérisés par département:- Cher: l'inventaire du patrimoine des cantons de Saint-Amand-Montrond, Dun-sur-Auron, Argent-sur-Sauldre, Aubigny-sur-Nère, La Chapelle-d’Angillon, Châteaumeillant ainsi que les peintures murales gothiques du département.- Loir-et-Cher: l'inventaire du patrimoine des cantons de Bracieux, Lamotte-Beuvron, Mennetou-sur-Cher, Salbris, Selles-sur-Cher, Blois- Indre-et-Loire: l'inventaire du patrimoine des cantons de Chinon, Grand-Pressigny, Tours et de l'abbaye de Cormery.- Loiret : l'inventaire des cantons de Châtillon-Coligny- Indre: l'inventaire du patrimoine de l'abbaye de Déols et de la commune de Tilly- Eure-et-Loir: La briqueterie St-Piat, l'ancienne base aérienne de Chartres, JanvilleSoit au total: 74 960 pages, et 5847 dossiers

Cette collection, cotée 6 Fi, composée de 779 photographies concernant des événements locaux a été numérisée en 2007.Elles proviennent d'agences de presse, de photographes et pour certaines d'auteurs inconnus. Elles couvrent la période 1892 à 1951 mais essentiellement à partir de 1914.Consultation uniquement en salle de lecture (droits réservés).

Fonds composé du cadastre napoléonien, de plans de la ville, de plans d'édifices et de voirie. Ces plans sont entrés par versement des services municipaux. Ils datent principalement du XIXe et du XXe siècles.

Fiches de salaires des agents depuis 1960.

Cette collection numérisée regroupe 54 registres de recensements de population de la ville d'Orléans datant de 1836 à 1962. On y retrouve les informations suivantes : nom et prénom de l'individu, son âge ou sa date de naissance, sa nationalité, le département ou la commune de naissance, sa position dans la famille (chef, épouse, fils, fille, domestique) et enfin la profession, le nom du patron.

Afin de matérialiser une décision administrative, le Maire est amené à prendre des arrêtés. Ils concernent tous les domaines de la vie municipale et notamment les pouvoirs de police et ceux de nomination du personnel.Ces documents ont un grand intérêt pour l'histoire sociale puisqu'ils abordent la réglementation en général. Ils peuvent aussi intéresser les généalogistes qui y trouveront, selon les périodes, de nombreux renseignements sur les personnes (abandon d'enfants, nomination de fonctionnaires…).Les arrêtés sont classés chronologiquement. Des tables alphabétiques permettent de prendre connaissance des principaux sujets abordés.

Ce fonds correspond à la numérisation du Journal du Loiret de 1764 à 1851.Le Journal du Loiret et ses devanciers paraissent de 1764 à 1940. Le titre n'a connu que deux interruptions de parution, de 1795 à 1800 et de 1812 à 1817. Initialement hebdomadaire, il paraît deux ou trois fois par semaine (à partir de 1836), puis quotidiennement à compter de novembre 1855.D'abord très orienté sur les annonces et les informations locales, il s'étoffe progressivement au cours du XIXe siècle pour gagner, dès la moitié du siècle, une importance non négligeable dans la vie locale et régionale.Son importance croissante dans la vie politique et économique locale, puis départementale, se traduit dans l'agrandissement progressif du format des volumes (de proche du A4 en 1764 à proche du A2 en 1870) et une présentation du texte de plus en plus complexe.

Les généalogies des principales familles de l’Orléanais par le chanoine Hubert (XVIIe s.) contenus dans 8 volumes manuscrits.Renseignements sur 950 familles, les fiefs, les armoiries (parfois dessinées à la plume), les alliances.

2 360 planches cadastrales (représentant 191 communes) sur 4257 au total sont en mauvais état : déchirures, salissures et lacunes altèrent la lecture et la compréhension des dessins, et fragilisent les documents.Or le cadastre présentent la singularité d'avoir été tenus en 2 exemplaires, qui ne sont certes pas strictement identiques, mais qui peuvent se compléter en cas de lacunes ou de mauvais état matériel des documents.Il est ainsi envisagé de reconstituer des séries documentaires idéales en faisant appel, en tant que de besoin, aux doubles du cadastre détenus par les communes. Certains de ces documents sont déjà déposés aux Archives départementales en vertu de la loi du 21 décembre 1970, d'autres feront l'objet d'une prise en charge programmée.Le fonds contient 4257 planches figurées du cadastre au format Grand Aigle (105 x 75 cm), dont 1897 planches issues de la collection départementale et 2360 planches issues des collections communales.

Les cartes et plans d’Orléans et de sa région sont une source documentaire très intéressante sur l’aménagement du territoire : tissu urbain, forêts, cours d’eau, chemin de fer…

Cette collection est composée de 18 fonds provenant de différents caméra-clubs de la région Centre. Il s'agit de films datés des années 1930 jusqu'aux années 1980.Le fonds Jaguenaud présente les films les plus anciens, datés des années 1930 et témoigne d'une pratique ayant duré plus de 30 ans. Le fonds Maurice Auclair présente les films les plus récents (des années 80).Ces films contiennent de précieuses informations sur les sujets de films favoris des clubs. On y retrouve de courtes fictions, ainsi que des films de voyages très bien structurés.Ils témoignent des activités même des clubs, comme les sorties organisées (dans le but de fournir du matériel pour le tournage), les bals, les fêtes ; mais aussi des présentations d’autres associations locales, qui fournissaient souvent les sujets des films (aéro-clubs, automobiles clubs, yatch clubs, ski-clubs, Société des agriculteurs de France, etc).

L'incendie qui a ravagé les Archives départementales le 18 juin 1940 a détruit l'ensemble de la collection départementale des registres paroissiaux et de l'état civil jusqu'en 1832.Or l'état civil présente la singularité d'avoir été tenus en deux exemplaires, qui ne sont certes pas strictement identiques, mais qui peuvent se compléter en cas de lacunes ou de mauvais état matériel des documents.Il est ainsi envisagé de reconstituer des séries documentaires idéales en faisant appel, aux doubles des registres paroissiaux et du cadastre détenus par les communes. Certains de ces documents sont déjà déposés aux Archives départementales en vertu de la loi du 21 décembre 1970, d'autres feront l'objet d'une prise en charge programmée.Pour la période allant du XVIe siècle à 1832, Le fonds représente 1 283 156 pages dans 7600 registres ou cahiers dits « registres paroissiaux » (antérieurs à 1793), tous issus de la collection communale (il ne subsiste aucun registre paroissial de la collection du greffe). Les dimensions des différents registres ou cahiers non reliés sont extrêmement hétérogènes. Cette partie du fonds est encore en cours de numérisation.Les registres d’état civil de la collection du greffe sont complètement numérisés pour la période 1833-1902 d’après les microfilms réalisés par les Archives départementales. Ils sont disponibles sur internet depuis juin 2013 (942 481 images numérisées).

Orléans a été une des villes pionnières dans le domaine de l'archéologie urbaine. La DRAC (Service régional de l'archéologie, également la CRMH et le SDAP du Loiret), la Région Centre (Service régional de l’Inventaire) et la ville d’Orléans (notamment son service archéologique) ont engagé une collaboration pour l’élaboration d’un outil SIG commun ayant pour objet la constitution et la mise à jour d’une couche « patrimoine » partagée.La collection comprend:- archives graphiques (plans et relevés) des fouilles exécutées entre 1977 et 1993 (entre 60 et 70 opérations de terrain d’ampleur variable, du simple sondage au sauvetage programmé)- enregistrement photographique de chacun des chantiers de fouilles et du mobilier archéologique collecté

Le fonds Auguste Jaques est composé de plus de 1400 clichés dont la plus grande partie concerne Orléans. Ce fonds témoigne des dommages de guerre subis par la ville durant la Seconde Guerre mondiale, de la reconstruction du centre-ville et de la vie commerciale et industrielle de la ville pendant la période de l’après-guerre.

Les actes d'engagement recensent les hommes qui se sont présentés à la Mairie d'Orléans pour s'engager volontairement dans l'Armée. Ils regorgent d'informations généalogiques.

Il s'agit de la numérisation des plaques de verredu fonds du Service régional de la Police judiciaire sur lesquelles figurent les portraits anthropométriques de personnes arrêtées par le service entre 1939 et 1940.