Description des vêtements, des ornements et des accessoires dans des collections de dessins et gravures du XVIe au XVIIIe siècle à travers des récits de voyages sur les peuples de l'Empire Ottoman et des gravures de mode française notamment. Cette collection thématique a vocation à s'enrichir régulièrement de nouveaux documents.

Archives de Carolyn Carlson, chorégraphe d'origine finlandaise et née en Californie (Oakland).Au terme "chorégraphie", Carolyn Carlson préfère cependant celui de "poésie visuelle" pour désigner son travail.La numérisation de ces archives a pour objectif de retracer la carrière intense et exceptionnelle de Carolyn Carlson et de ses activités à l'Atelier de Paris, au travers de documents rares et présentant une grande diversité (vidéos, photographies, calligraphies, poèmes, programmes de salle et affiches, revues de presse et études universitaires...)Pour la période des années 1960 à 2004, il s'agit du fonds de l'Atelier de Paris constitué par ses propres archives d'une part (de 1999 à nos jours) et par les différents dépôts d'archives provenant d'institutions nationales et internationales que Carolyn Carlson a dirigées pendant sa carrière.Pour la période allant de 2004 à 2013, il s'agit des archives du Centre chorégraphique national de Roubaix-Nord Pas de Calais, dirigé par Carolyn Carlson.

Les archives du musée Nissim de Camondo retracent la vie de la famille de Camondo de 1870 à 1935, ainsi que l'histoire de la collection d'arts décoratifs français XVIIIe réunie par Moïse de Camondo entre 1890 et 1935 et celle de l'hôtel particulier qu'il a fait construire par René Sergent, entre 1911 et 1914, pour l'abriter.La collection rassemble:- 12 plans de l'architecte René Sergent (1912)- 300 photos- 300 lettres et messages issus de sa correspondance avec les institutions et sa famille- 500 articles de la presse de l'époque- des partitions d'Isaac de CamondoEn 2012 des archives supplémentaires sont numérisées concernant à la fois les collections :les factures originales d’œuvres acquises par Moïse de Camondo, 4 carnets sur lesquels ont été listées et détaillées les œuvres du musée déplacées en 1939 vers les châteaux de la Loire pour leur sauvegarde; et concernant la vie du collectionneur :correspondance reçue du Club des Cent auquel Moïse adhère en 1928 et documents concernant les réceptions données dans l'hôtel entre 1930 et 1934. Enfin, la correspondance reçue de son fils Nissim pendant la guerre.

Les archives de l'Opéra Comique, Théâtre national se composent ainsi :- les 579 livrets manuscrits, 308 procès-verbaux de censure, 65 avis du comité de lecture (1800-1906), conservés aux Archives Nationales (parmi lesquels il faut distinguer les documents d’archives produits par l’Opéra Comique lui-même (sous-série AJ/13) et les documents concernant l’Opéra Comique produits par les services de l’État (sous-séries F/18, pour la censure ; F/21, Beaux-Arts, partie « Théâtre »).- les dessins et gravures (XIXe siècle), conservés aux Archives Nationales. Il s’agit de 60 dessins et gravures représentant les acteurs en costumes de scène).- les affiches (1816-1823 ; 1985-2007), conservés aux Archives Nationales. Il s’agit pour les années 1816-1823 de 90 exemplaires des affiches de spectacles conservés dans le fonds de l’Opéra Comique (sous-série AJ/13). Chaque affiche précise le(s) titre(s) de la représentation du jour. L’annonce du titre de la prochaine représentation est également mentionnée (voir exemple en annexe C). Les 17 affiches pour la période 1985-2007 sont conservées dans les placards de l’Opéra Comique.-les programmes de salle (1911-2007) et les brochures de saison (1981-2007). La suppression de la censure dramatique en 1906 correspond au moment où l’Opéra Comique, comme de nombreuses scènes, développe ses supports de communication, en particulier les programmes de salle indiquant dates et distribution de chaque production, illustrés de portraits d’artistes et, de façon croissante, de photographies des spectacles.- les photographies (1966-1998), conservées aux Archives Nationales. Le fonds de tirages photographiques de l’Opéra Comique illustre plus de 30 ans de la vie de l’institution. Il constitue un témoignage exceptionnel pour 85 spectacles : images des décors, des chanteurs et danseurs sur scène en costumes, des musiciens, des chefs d’orchestre ainsi que portraits de metteurs en scène.

1336 plans parcellaires parisiens du XIXe siècle actuellement répartis entre plusieurs lieux de conservation : les Archives de Paris, la bibliothèque historique de la ville de Paris, le service technique de la documentation foncière (direction de l’urbanisme de la mairie de Paris) et les Archives Nationales (anciennement nommées Centre Historique des Archives Nationales (CHAN)).

La collection d'origine de la Bibliothèque patrimoniale du Centre Culturel Irlandais fut entièrement perdue au cours de la Révolution française. La collection actuelle – 8 000 ouvrages, dont près de la moitié date du XVe au XVIIIe siècle - regroupe des imprimés et manuscrits provenant d'établissements religieux dissous, en particulier anglophones (comme le Collège des Écossais et le Séminaire Anglais à Paris), ainsi que des ouvrages acquis au cours du XIXe siècle présentant un intérêt irlandais.53 manuscrits ont été numérisés grâce aux soutiens financiers du gouvernement irlandais et de la Bibliothèque nationale de France.Il s'agit essentiellement de cours professés aux XVIIe et XVIIIe siècles aux Séminaire Anglais et Collège des Écossais ; un livre de compte de l'Abbaye Notre-Dame de Gercy (XVIe siècle), ainsi que trois manuscrits reprenant des thèses de défense du catholicisme contre l'anglicanisme et le protestantisme figurent aussi parmi la sélection numérisée.

Près de 1300 tirages sur papier albuminé consacrés principalement aux « Vues du Vieux Paris » avaient été acquis par la Bibliothèque des arts décoratifs entre 1900 et 1926. Les photographies avaient été classées et collées dans la Collection iconographique Maciet et ont été retirées dans les années 1990 pour être restaurées et conservées en réserve. Ces photographies illustrent les thèmes suivants : Architecture, Ferronnerie, Décoration, Jardins, Mobilier religieux, Plantes, Sculpture, Vases, etc.

La collection de la Maison de Victor Hugo est particulièrement riche en correspondance. Les lettres de Victor Hugo ou les lettres à Victor Hugo offre une riche matière...On constate un intérêt croissant pour la personnalité de Juliette Drouet. Au-delà de la chronique amoureuse où son rôle fut longtemps cantonné, sa correspondance avec Victor Hugo par son ampleur et la source d'information qu'elle constitue est vraiment réévaluée. Son esprit et son style en font un véritable monument littéraire.

Le Festival dispose d'un fonds de plus de 2 000 photographies (ektas, diapositives et tirages papier)Un choix de 1100 photos seront numérisées. Ce sont des photographies de spectacles (musique, théâtre, danse) et d’arts plastiques (installations, expositions).

Ensemble de documents très sollicités pour la recherche généalogique, antérieurement microfilmés et accessibles en salle de lecture (hormis l’état civil reconstitué avant 1960, en cours de numérisation sur un autre projet) :- Liste nominatives de dénombrement de population (1926, 1931, 1936, 1946)- Répertoire des enfants assistés (1743-1896)- Table des états signalétiques et des services (1875-1928)- Tables et registres des actes d’état civil (1860-1902)

L'activité d'affichage à Paris sous l'Ancien Régime était extrêmement importante.Malheureusement, il n'en reste presque rien en terme d'archivage, ces documents étant voués à la destruction après l'usage ponctuel qui en était fait. Le Minutier central, comme d'autres services d'archives et de bibliothèques, conserve une collection d’environ 8000 de ces faire-part de décès (il y a parfois des doublons), car ceux-ci ont été utilisés par les notaires pour enliasser sommairement leurs minutes. Ils ont donc été récupérés à l’occasion des re-conditionnements et classements et ont donné lieu à cette collection. La plupart des individus sont des parisiens, d’une certaine notoriété : sans doute l'équivalent des couches sociales qui feraient aujourd’hui paraître une annonce de décès dans un grand quotidien. A Paris, plus qu'ailleurs, ils sont aujourd'hui précieux puisque leur mise en valeur concourt à la reconstitution de l’état civil de la capitale avant 1871.Ces placards ont aussi un intérêt iconographique puisqu'ils sont souvent illustrés de lettrines et parfois de devises reflétant, d'une certaine manière, l'évolution de la vision de la mort par la société. Plus qu’une thématique, ces lettrines peuvent révéler une certaine sérialité.

- Objets issus des fouilles archéologiques préliminaires aux travaux du Grand Louvre.- Gravures illustrant l'évolution architecturale et les événements relatifs aux châteaux du Louvre et des Tuileries.

Le projet « La Colline en temps réel : l'envers du théâtre et des décors » consiste à modéliser et à numériser l'ensemble du théâtre : ses espaces publics, ses deux salles (grand théâtre et petit théâtre et leurs dessous, leurs cintres, leurs plateaux, les dispositifs scéniques), sa salle de répétitions, ses espaces administratifs.Le projet vise aussi la modélisation et la numérisation des décors des spectacles produits par la Colline depuis 1999, afin de permettre une visite virtuelle et autonome en 3D du théâtre, du dernier sous-sol au dernier étage et une utilisation virtuelle et interactive des décors (montage, mouvements, déplacements…)Cette visite virtuelle et interactive a pour but de faire découvrir à l'aide des solutions 3D temps réel, le théâtre et son architecture, les plateaux et leurs coulisses, le fonctionnement et les activités ainsi que les différents métiers exercés.

Collection rassemblant les archives du Festival d'Automne à Paris dont:37 affiches couleur, format 80120cm / 120176cm. Depuis 1972, des artistes comme Pierre Alechinsky, Jean Dubuffet, Joan Mirò, Christian Boltansky, Nan Goldin… ont crée et offert une œuvre originale pour illustrer l'affiche du festival.37 programmes de saison, formats différents (A3, A2, à l’italienne, n/b, couleur…). Le programme de saison présente la totalité des spectacles de l’édition et comporte un texte et une photographie par manifestation ainsi qu’un éditorial et des renseignements pratiques. Selon les éditions, on compte entre 10 et 120 pages par programme, soit environ 2 200 pages.Dossiers de presse thématiques par spectacle avec biographies et interviews… destinés en particulier aux journalistes.Livrets de salle, édités par le festival : format 36x25 cm. Edité par les lieux partenaires : divers formats – dépliant, broché, format A5, A4…Ce sont des programmes remis gracieusement au public à l’entrée en salle. Ces livrets contiennent des informations descriptives sur le spectacle et son auteur, des interviews et des photographies. Les livrets de salle édités par le Festival sont des publications de grande qualité (texte et visuel).

Ce manuscrit, de Jules-Denis Thierry, décrit les étapes de la construction de l'Arc de triomphe de l'Étoile depuis 1806 jusqu'en 1836. De nombreux dessins d'architecture aquarellés illustrent le texte. La sélection mise en ligne représente plus de la moitié du document.

Différents types de fonds conservés par douze bibliothèques spécialisées de la ville de Paris.Il s'agit essentiellement de documents iconographiques (affiches, photographies, cartes postales, ou papiers-peints) et de lithographies.

Les catalogues des Grands Magasins du Louvre font partie de la collection de catalogues commerciaux (5000 catalogues) du musée Galliera. Ils en sont les plus anciens (à partir de 1866). La collection du musée a été en partie constituée au moment de la fermeture définitive du magasin (1974) et s’est enrichie de nombreux dons (Forney, Madame Portzamparc, etc.).Les gravures dessinées par des illustrateurs de mode, parfois célèbres, constituent une partie importante des catalogues. Ceux-ci contiennent des informations textuelles et iconographiques précieuses pour l’histoire, l’histoire de la mode et du costume mais aussi pour la sociologie. En effet elles présentent un témoignage sur la société de la fin du XIXe/début XXe et notamment de la bourgeoisie.La numérisation porte sur 164 catalogues de la période 1872-1911.

Clichés de famille (non identifiée) sur les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence, Paris et l'Afrique du Nord.Ce fonds de négatifs et plaques de verre a été donné aux Archives départementales des Hautes-Alpes (sous-série 29 Fi).

Corpus de documents rassemblés par l'Association Génériques autour du thème de la vie artistique et associative des Maghrébins en France de 1950 à 2000.Autour du thème de la vie artistique, la numérisation porte sur les pochettes des disques enregistrés par les artistes maghrébins, complémentaires des affiches et fonds photographiques numérisés en 2009. Ceci apportera une nouvelle iconographie au catalogue Odysséo. Génériques numérisera également le fonds de Rachid Bahri, musicien algérien ayant développé sa carrière en France.En ce qui concerne la vie associative, la numérisation des fonds des associations Kabyles et Amazigh présente de nombreux documents d'archives, périodiques et photographies permettant la reconstitution d'un réseau d'associations de cultures kabyle et amazigh en France. Ce travail complétera celui mené sur le corpus du premier noyau d'associations de Maghrébins en France mené l'an dernier.Enfin, l'association Génériques procède à la rétro conversion du "Guide des sources d'archives publiques et privés XIXe et XXe siècles" édité par Génériques.

Ce projet s’intègre dans un projet plus vaste intitulé « Projet des registres journaliers de la Comédie-Française, 1680-1793 », pour lequel la Comédie-Française est en partenariat avec le MIT (Massachusetts Institut of Technology, Cambridge, Etats-Unis) et par ailleurs avec l’université Paris X Nanterre, l’université Paris IV Sorbonne, l’université de Poitiers, l’université d’Harvard (Cambridge, Etats-Unis).En 2013, la numérisation porte sur :- le registre de La Grange, 1658-1685- le livre de comptes de La Grange, 1675-1692- les livres de dépenses de La Grange pour l’établissement, 1687-1691- le registre de La Thorillière, 1663-1664 et 1664-1665- le registre de la troupe de Molière par Hubert, 1672-1673- les registres de la troupe de l’Hôtel Guénégaud, après la mort de Molière, 1673-1680- les archives 1672 dits « papiers de Molière »- les registres journaliers de la Comédie-Française, 1680-1769- les registres de feux de la Comédie-Française, 1765-1792- les registres de dépenses de la Comédie-Française, 1757-1775

La Cité de la musique a reçu en don, pour la collection du Musée de la musique, le fonds d'archives des maisons Erard, Pleyel et Gaveau et celui de la salle Pleyel à la fin de l'année 2009.Ce fonds est constitué de documents dont les plus anciens datent de 1788 : registres de fabrication et de vente, plans d'instruments (pianos, clavecins et harpes). Il constitue un témoignage de première main non seulement sur le développement de la facture instrumentale, mais aussi sur les interactions entre les facteurs, les musiciens et le rôle de ces instruments dans la vie musicale française du XIXe siècle.Le fonds est riche de sources historiques pour déterminer les liens entre les compositeurs et instrumentistes et ces maisons. Frédéric Chopin, par exemple, était un ami intime de Camille Pleyel, qui met à sa disposition de nombreux instruments. En retour et moyennant commissions, Chopin conseille ces pianos à ses élèves. Erard soutient Franz Liszt.Ces archives permettent de mettre en avant la vitalité de la facture de piano à Paris en particulier durant tout le XIXe siècle.Les trois maisons Erard, Pleyel et Gaveau ont particulièrement marqué l'histoire de la facture instrumentale et leurs archives forment un tout unifié depuis la fusion de ces trois firmes au début des années 1960.Constitué de manuscrits (registres de fabrications, livres de ventes, documents administratifs, …), imprimés (plaquettes publicitaires, programmes de concert, extrait de journaux, …) et documents graphiques (dessins techniques, estampes, plans architecturaux, documents photographiques), ce fonds s'organise en deux ensembles distincts. Le premier contient des documents ayant trait à la conception, la fabrication et à la vente d'instruments fabriqués par ces maisons (pianos, harpes, clavecins, orgues) et accessoires ainsi que des "machines parlantes" pour la maison Pleyel (appareils de TSF, de radiophonie et de télédiffusion).Le deuxième ensemble est constitué de pièces liées à la Salle Pleyel, inaugurée le 18 octobre 1927 : documents administratifs (comptes d'exploitation, gestion du personnel, …) et de documents liés à la programmation (programmes, revues de presse, témoignages et photos, …)

La collection compte une soixantaine de pièces réalisées entre 1883 et 1982. Il s'agit principalement de médailles frappées par la Monnaie de Paris pour la Ville de Paris ou le département de la Seine afin de commémorer les 25 ans de mandat d'un conseiller municipal ou général, d'honorer une personnalité locale pour services rendus (notamment pendant la Grande Guerre) ou encore de garder le souvenir d'événements parisiens (construction du métro, reconstruction de l'hôtel de ville…). Quelques insignes et jetons de conseillers complètent le fonds ainsi que les médailles décernées à Paul Lhuillier dans le cadre de ses activités médicales. Parmi les médailleurs représentés, on trouvera : J. C. Chaplain, F. V. Cogné, V. Ségoffin, L. Deschamps, C. Pillet...

Installé à Paris en 1866, Pierre Emonts (1831-après 1912) a rempli les fonctions de photographe officiel de la Ville de Paris en même temps que C. Marville puis lui a succédé. Connu pour ses retirages des négatifs de ce dernier, il a aussi laissé une œuvre originale consacrée à la capitale, à ses rues et à son architecture monumentale (fontaines, prisons, hôpitaux…). Dans les années 1870, il a mené une campagne photographique sur le Musée Carnavalet (l'hôtel Carnavalet et ses collections mérovingiennes et médiévales), a reproduit de nombreux tableaux placés dans des églises et fait un reportage sur l'Exposition des œuvres d'art de la Ville de Paris à l'École des Beaux-arts (9-16 juillet 1877).

Cette collection regroupe 945 photographies couvrant les travaux de construction des six premières lignes du métro parisien entre 1898 et 1914 et leurs prolongements en banlieue dans les années 1930. Cette iconographie est inédite, à l'exception des trois albums sur la première ligne publiés en 1900, provenant des reportages réalisés quotidiennement sur les chantiers par les photographes (C. Maindron, UPF) employés par le Service technique du métropolitain de la Préfecture de la Seine.

CIPAC lance un projet de portail du livre d'art.La première phase a permis de créer le catalogue des publications d'art éditées par les Centres d'art, les Frac, les Artothèques et les Ecoles supérieures d'art depuis leur création. Cette base de données rassemble les livres d'art, les catalogues d'exposition, les catalogues de collections, les monographies et les livres d'artistes publiés ces trente dernières années. C'est l'histoire de la création contemporaine et de la production artistique en France qui, à travers ses publications, est ainsi rassemblée.L'ambition est de numériser les ouvrages les plus marquants pour créer le premier fonds d'ouvrages numériques consacré au champ de la création contemporaine en France disponible sur le web.En 2012, la numérisation porte donc sur :- des livres d'art non disponibles : catalogues d'exposition, catalogues de collections, ouvrages monographiques édités depuis 30 ans par les Institutions de l'art contemporain.- des fonds de livres d'artistes : le fonds "fmra" du CNEAI (Centre national Édition Art Image) et le fonds du Frac Bretagne qui représentera 5 000 ouvrages. Par la suite les fonds de livres d'artistes de la Villa Arson et d'autres établissements publics français.

Ce fonds documentaire regroupe 420 portraits de conseillers municipaux parisiens (entre 1871 et 1900), conseillers généraux du département de la Seine (entre 1896 et 1900) et maires et maires-adjoints des arrondissements de Paris pendant la Grande guerre. Photographies signées P. Darby, C. Gerschel, Marius, Marmand et E. Pirou, qui ont, pour la plupart, servi à la gravure de l'illustration de la publication « Nos édiles » d'E. Combes.

L'état civil parisien antérieur à 1860, entièrement détruit suite à l'incendie de l'Hôtel de ville en 1871, a été partiellement reconstitué et demeure, malgré ses lacunes, le fonds le plus consulté des Archives de Paris.Ce fonds se subdivise en deux parties:- les fichiers alphabétiques des actes reconstitués;- les actes reconstitués classés dans l'ordre chronologique.Ces deux parties sont elles-mêmes réparties en trois sous-fonds correspondant au type de l'acte: naissances, mariages, décès.La numérisation de ces "archives généalogiques" parisiennes vise, outre la préservation des originaux, à rendre accessible aux généalogistes, qui forment 70% du lectorat des Archives de Paris, ce fonds exceptionnel.

Les manuscrits du lieutenant de police Lenoir (XVIIIe siècle) contiennent de nombreuses informations sur la vie à Paris ; ils intéressent particulièrement les historiens.

La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, dont le fonds de plans de Paris est riche de plusieurs milliers de documents, a fait un choix de 200 images parmi les documents les plus représentatifs de la cartographie parisienne. L'historien, l'urbaniste ou le simple curieux aura ainsi à sa disposition un ensemble de plans imprimés du milieu du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle, qui lui restituera l'histoire de la capitale, de sa formation et de ses transformations au cours des siècles. « L’Atlas des anciens plans de Paris » comprend les plus célèbres des plans dressés de 1550 à 1789, des premières vues pittoresques à vol d'oiseau jusqu’au plan géométral très exact levé par Verniquet à la veille de la Révolution. Le choix des plans édités au cours du 19e siècle a été dicté par l’intérêt historique et esthétique des documents, afin de donner l’image d’une ville qui change continuellement et s’agrandit jusqu’à ses limites actuelles. Quelques séries de plans thématiques (travaux de Paris de 1789 à 1889, plan des paroisses parisiennes en 1786, plans de Paris à l'époque révolutionnaire) complètent cette sélection.

Ingénieur de formation, Albert Fernique (1841-1898) s'orienta vers la photographie en 1872 et se spécialisa peu à peu dans la photolithographie. Dés 1873, la Préfecture de la Seine fit appel à ses services pour couvrir la reconstruction de l'hôtel de ville (concours, chantier). Elle lui confia ensuite à de nombreuses reprises la tâche de reproduire par la photographie des dessins d'architecte concernant les écoles, églises, canaux… et présenta souvent ses vues lors des expositions universelles. Aujourd'hui encore, les photographies techniques d'Albert Fernique constituent une source de premier plan pour l'étude des réalisations municipales des années 1870-1890.

Le projet, dans sa totalité vise à reconstituer un ensemble exceptionnel pour l’histoire de Paris, ville capitale, et l’histoire de France en général : les registres de délibérations de la municipalité parisienne dite « Bureau de la Ville », dont les Archives nationales conservent la collection pour les années 1499 à 1784.Ce projet est prévu en deux tranches. On privilégiera dans un premier temps (2013) les registres des années 1632 à 1784, correspondant à la fin de la collection, soit actuellement 91 registres contre 77 à l’origine.Dans ces registres, les délibérations et autres actes de la municipalité (ordonnances,mandements, adjudications de travaux, etc., en proportions variables selon les époques,etc.), lettres reçues ou envoyées, textes narratifs relatant des événements divers, dont les minutes ou originaux sont dispersés actuellement dans plusieurs séries des Archives nationales, sont enregistrés c’est à dire recopiés dans un ordre en principe chronologique par le greffier de la Ville ou sous sa direction. La consultation des registres peut faciliter dans un deuxième temps l'accès aux dossiers complets, minutes et pièces jointes qui ne sont pas toutes systématiquement enregistrées.

Corpus de 5.000 phototypes noir et blanc portant sur les poinçons des orfèvres parisiens (1875-1914) et devant alimenter la base Mémoire avec une interface de consultation spécifique permettant d'effectuer des recherches précises dans un but d'identification.

En janvier 1910, Paris connaît durant une "semaine terrible", une inondation exceptionnelle provoquée par des conditions météorologiques exécrables. Cette inondation fait l'objet d'une médiatisation sans précédent, menée par les photographes de presse comme par les amateurs. La Bibliothèque historique de la ville de Paris s'est rapidement attachée à collecter ces témoignages et conserve aujourd'hui plus de 700 photographies de cet événement, qui dressent le portrait étonnant d'un Paris éphémère, tour à tour esthétique et pittoresque, drôle et dramatique.

Photographies des œuvres conservées dans les églises parisiennes. Ces témoignages majeurs ou méconnus d’ art religieux sont de toutes techniques : peinture, sculpture, vitrail, mobilier… et de la main d’artistes comme Le Tintoret, Rubens, Le Nain, Le Brun, Simon Vouet, Germain Pilon, Pigalle, Rude, Préault, Delacroix, Chassériau, Maurice Denis, Keith Haring…

Le fonds de la photothèque des musées de la Ville de Paris est constitué de plus de 80,000 clichés réalisés depuis 1982 dans les institutions dépendant de la Direction des Affaires Culturelles par les photographes professionnels du service. Il est associé à une base documentaire informatisée sous Taurus + regroupant les notices des reproductions d’œuvres.Les collections représentées proviennent des 13 institutions dépendant du Bureau des Musées. Il s’agit d’un patrimoine exceptionnel, couvrant tous les types d’œuvres (principalement estampes, dessin, photographie, peinture, objets d’art, sculpture et gravure), du vaste panorama des arts plastiques proposé par le Musée du Petit Palais et le Musée d’Art Moderne aux portraits plus intimes offerts par les ateliers d’artistes et les maisons d’écrivains parisien.Il est par ailleurs d’une richesse inégalée sur Paris et son histoire, en particulier à travers les collections du cabinet des arts graphiques du Musée Carnavalet.

Depuis 1997, une centaine de captations de spectacles et de vidéos sur les expositions et installations ont été réalisées par le festival sur format VHS ou mini DV. Un montage de moins de 3 minutes par document vidéo sera mis en ligne.Un travail de recherche et de partenariats est aussi envisagé avec des sociétés de production qui ont réalisé des vidéos sur des installations, expositions, concerts etc, au cours des différentes éditions du Festival.

Le fonds regroupe 180 plans levés par les arpenteurs géomètres de l'Intendance de Paris entre 1780 et 1789. Ces plans grands formats ont fait l'objet d'ektachromes et d'un inventaire pièce à pièce. Outre la qualité iconographique et la précision des plans, ces documents possèdent un intérêt historique pour des utilisateurs très diversifiés (géographes, paysagistes, urbanistes, archéologues...).

Collection d'un milliers de documents dont desaffiches de compagnies, des diapositives de spectacles, des articles et revues du théâtre de la marionnette à Paris et les programmes de saison depuis 1992/93.

Collection d’affiches de commodo et incommodo extraites des dossiers d’installationsclassées.

Le fonds d'atelier d'Henri Le Secq (1818-1882), considéré comme l'un des primitifs français de la photographie, a été donné par son fils en 1905. Ce fonds, conservé en réserve, se compose de près de 500 tirages sur papier salé et de 400 négatifs papier ciré sec (calotypes). Il comprend notamment des vues des monuments photographiés au cours de la « Mission héliographique » de 1851 commandée par les Monuments historiques à cinq photographes dont Henri le Secq pour l'Est de la France.Le Secq s'est par la suite attaché à photographier une série de monuments au cours d'autres campagnes (Amiens, Auxerre, Chartres, Sens…) ainsi que les "Démolitions de Paris" en 1852-1853.Il faut noter par ailleurs, que la Bibliothèque est la seule à posséder des vues de terrains. Elle possède également une série de natures mortes tirées sur papier bleu ou « cyanotypes ».

Le photographe Boris Lipnitzki (1887-1971), né en Russie, s'installe à Paris en 1921. Il monte un studio photographique et se lie rapidement au couturier Paul Poiret qui lui présente sa clientèle.Dès 1924, il publie des photographies de mode, des portraits de personnalités et des reportages mondains. Après la guerre, il est accueilli par Marc Chagall à New York, il rouvre le studio Lipnitzki, qui jusqu'à la fin des années 60, couvrira l'actualité parisienne du théâtre, du ballet et de l'opéra. Boris Lipnitzki décède à Paris en 1971.En prolongement du projet "Mode", le projet de numérisation porte sur l'ensemble de portraits d'artistes et de personnalités réalisé par Boris Lipnitzki entre 1930 et 1960. Le fonds, regroupe plus de 100.000 négatifs et comporte des portraits effectués le plus souvent au domicile ou sur le lieu de travail (atelier, théâtre, etc…) des personnalités représentées. Il constitue une exceptionnelle galerie de portraits de personnalités du monde de la culture, des années 1930 aux années 1960 : les arts plastiques en premier lieu, avec les portraits de créateurs, peintres, sculpteurs, affichistes, artisans d'arts, souvent pris dans leur atelier entourés de leurs œuvres, mais aussi la littérature, la musique ou le spectacle. L'ensemble est complété par des portraits de personnalités de la vie mondaine de l'époque et classé par discipline et par ordre alphabétique de personnalités.

Les cahiers de calepinage (cote CC + le n° du cahier) font partie du fonds de la reconstruction de l'Hôtel de Ville par les architectes lauréats Théodore Ballu et Edouard Deperthes (1873-1883). Au nombre de 80 environ, ces cahiers de calepinage présentent tous les documents techniques, attachements de maçonneries, détails des sous-sols, des corniches, des sols, plafonds, nécessaires à la réalisation de la reconstruction. La plupart des planches portent la signature des deux architectes mais aussi celles des entrepreneurs et de leur commis ainsi que celle des inspecteurs. Un certain nombre de cahiers, en attente de désinfection à l'époque de la campagne de numérisation,  n'ont pas été numérisés. Les cahiers de calepinage sont toujours très consultés par la section d'architecture en charge de l'entretien de l'Hôtel de Ville.

La modélisation du Centre Georges Pompidou (CGP) représente un challenge scientifique de premier ordre et serait sans précédent pour un édifice du XXème siècle.L'architecture du CGP s'appuie sur une trame modulaire très élaborée, la modélisation se fera en collaboration avec ses créateurs.Dans un premier temps il s'agira de numériser les façades principales du bâtiment ainsi que les éléments significatifs de la structure porteuse et des systèmes de distribution entre étages. A ce jour, il n'existe plus aucun relevé précis de cet édifice.

Cette opération de numérisation concerne les principales collections photographiques des Archives de Paris (3870 vues) :- Photographies des rues de l’Union photographique française (1894-1913), 1484 vues- Albums sur la construction du métropolitain (1901-1911), 781 vues- Photographies de l’enceinte fortifiée (1899-1921), 315 vues- Concours de façades et de devantures (1904-1937), 942 vues- Photographies diverses d’expositions universelles et de mobilier urbain, 348 vues.

Ces photographies, prises en 1943-1944, en périphérie immédiate de Paris, s'attachent à montrer l'état de la zone non aedificandi située en avant des fortifications qui entouraient la ville, une vingtaine d'années après le début de leur démantèlement. Si la volonté des autorités était d'éradiquer les bidonvilles qui avaient peu à peu envahi cet espace compris entre les boulevards des Maréchaux et les communes de la Petite couronne, la réhabilitation complète du "grand camp de la misère" fut ralentie par la guerre. De nombreuses vues témoignent de la persistance des taudis où vivaient les "zoniers", tandis que dans les secteurs déjà rénovés, la dureté du temps de guerre entraînait l'apparition d'une agriculture de subsistance sur fond d'habitations à bon marché.

Théâtre Ouvert vient de fêter ses 40 ans au Festival d'Avignon où il est né en juillet 1971. A Avignon chaque année, puis en itinérance et à Paris depuis 1981, Théâtre Ouvert a imaginé différentes formules scéniques, des "modes d'action" spécifiques destinés à faire entendre des écritures en devenir. Parallèlement, une activité éditoriale s'est mise en place, pour accompagner et soutenir différemment les jeunes écritures.Peu à peu, au gré de ces 40 années, ont émergé des écritures, des auteurs qui se sont "fait un nom " (Koltès, Lagarce, Vinaver, Grumberg, Minyana, Renaude, etc.) en partageant à Théâtre Ouvert leur travail avec des équipes artistiques. La numérisation des archives du théâtre permettra de pérenniser et valoriser la mémoire de la structure et de son histoire, ainsi que des œuvres qui y sont nées.Les fonds sont composés de correspondances, manuscrits, programmes de saison, documents de communication, programmes de spectacles, affiches, dossiers dramaturgiques, dossiers de presse et dossiers pédagogiques, photographies et autres documents iconographiques, articles de presse et des archives audiovisuelles.

La collection des débats et des délibérations du conseil municipal de 1720 (premier Corps de ville) à 1908 (date butoir imposée par l’appel à projet). 66 registres

Cette collection rassemble 460 photographies prises par Charles Marville entre 1858 et 1870 qui comprend, d'une part, des vues des rues de Paris disparues lors des travaux d'Haussmann, d'autre part, des photographies du nouveau mobilier urbain (réverbères…) installé dans la capitale et enfin des vues diverses de bâtiments ou monuments parisiens. Nombreuses reproductions des réalisations ou projets de Gabriel Davioud.

La donation du fonds Roger Parry par Madeleine Parry, son épouse a été acceptée par l'État le 7 octobre 1993. Né en 1905, Roger Parry commence à utiliser la photographie en 1928 dans le cadre de ses travaux pour la Nouvelle Revue Française. A partir de 1931, il s'embarque pour l'Afrique et les îles polynésiennes. Il collabore avec Gallimard, le revue Détective ou encore Marie-Claire. On y trouve 3550 négatifs traitant de la vie culturelle à Paris entre 1939 et 1945.