Il s'agit des registres matricules militaires de la Drôme des classes 1867 à 1911 incluse, auxquels on joint les registres de contrôle de la garde nationale mobile de 1868 à 1870.Les registres matricules constituent une source précieuse pour la connaissance de la population masculine du département tout au long des XIXe etXXe siècles.La garde nationale mobile, institution éphémère, a été créée par la loi Niel du 1er février 1868, et supprimée dès la fin 1870. Elle devait fonctionner comme auxiliaire de l'armée régulière. Elle est constituée des « bons numéros » des classes les plus jeunes et de ceux qui s'étaient fait remplacer. Ils sont appelés les « mobiles ». En 1870, elle n'existait que sur le papier, les « mobiles » ont été appelés par les lois des 17 juillet et 12 août 1870. Ces registres indiquent pour chaque homme : son état civil, son signalement, sa profession, la date de la décision du conseil de révision, l'armée d'affectation, ses mutations, des observations.Les registres matricules de recrutement sont versés par le Bureau central des archives administratives militaires situé à Pau. Ils concernent uniquement les hommes qui ont accompli leur service militaire. Pour le département de la Drôme, ces registres débutent avec la classe 1867 (jeunes gens nés en 1847). Les registres du recrutement militaire sont composés de feuillets nominatifs appelés états signalétiques et des services (militaires). On y trouvera le signalement et les états de service de chaque recrue : état civil du conscrit, renseignements sur son physique, décision du conseil de révision, corps d'affectation, adresses domiciliaires successives lors de son passage en position de réserviste, campagnes militaires, blessures, état de santé, éventuelles décorations, mesures disciplinaires et condamnations judiciaires, degré d'instruction et observations complémentaires (par exemple, si l'inscrit est naturalisé ou fils d'étranger).Les registres sont tenus par classe (année des 20 ans) et par bureau de recrutement (ressort géographique du lieu de résidence au même âge). Dès la classe 1867, ils sont systématiquement complétés par des tables alphabétiques annuelles. Celles-ci donnent le numéro matricule de la personne qui est reporté sur les registres eux-mêmes.De 1867 à 1929, il y eut deux bureaux de recrutement dans la Drôme, à Romans et à Montélimar. Puis, à partir de 1930, un seul bureau à Valence.
Langue:français
Format numérique:JPEG/JFIF
Type d'objet:Texte (image)
Standards:EAD, XML
Size:#Objects | ["eprint_fieldname_size_images" not defined] | #Books | #Audio | #Videos |
---|---|---|---|---|
0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
0
["eprint_fieldname_size_images" not defined]:0
#Books:0
#Audio:0
#Videos:0
Sujet:Culture > Histoire > Généalogie
Période: Période:19e siècle, 20e siècle
Couverture géographique:France entière > Rhône-Alpes
Département français > Drôme
Relation type | Target identifier |
---|---|
A été créé par (institution) | Archives départementales de la Drôme [Institution] |
A été créée dans le contexte de (projet ou programme) | Plan de numérisation du Ministère de la culture et de la communication [Projet] |
Informations techniques | PROJECT WITH NO DEFINED TITLE [Projet] |
Registre matricule de recrutement militaire
URI:Actions (login required)
View Item |